El Dorado (L')
Restaurant

El Dorado (L')

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Si vous cherchez une terrasse intimiste, calme, reposante, au charme romantique indéniable, nous avons trouvé votre ElDorado. L'ancien bistrot des Dames reconverti en hôtel luxueux jouit d'un emplacement de choix avec sa cour intérieure arborée. Un lieu à l'écart du temps à l'image aussi de la carte qui multiplie  les classiques intemporels - œufs mimosa, tartare, sole meunière... - avec une touche contemporaine bienvenue. Les escargots garnissent une brioche en forme de couronne qu'un peu de citron confit vient corriger l'équilibre sinon trop gras. Le vol-au-vent, d'un diamètre imposant, est garni de coques, moules, dorade, haricots verts et champignons qui pourront composer tout un repas. Le service au choix des nombreux pains (en partie maison) donne à la salle un supplément d'attentions. La carte des desserts, généreuse, fait aussi honneur à la tradition, millefeuille vanille, tarte à la framboise et estragon ou clafoutis aux abricots bien de saison. La carte des vins joue sans surprise la sécurité avec de jolis noms et des tarifs qui s'envolent pour les plus belles références bordelaises (Pontet Canet, Palmer) ou bourguignonnes (Rémi Jobart, Antonin Guyon).


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Vesper
Restaurant

Vesper

Quelques mois après l'ouverture de son restaurant au nom provocateur dans l'univers de la gastronomie - Abstinence - le chef Lucas Felzine que nous avons également connu à Uma, ouvre une seconde adresse à la note festive. Dans une salle luxueuse avec force dorures, lumières tamisées, cuisine ouverte et sol pavé de mosaïques, un DJ œuvre pour une ambiance musicale réussie, heureusement à la sonorité réduite aux premières heures du service. Dans les assiettes, le registre de la cuisine dite "Nikkeï" est au programme. Cette fusion nipono-sud-américaine permet sur une même carte de côtoyer sushis, tempura, gyozas, tiraditos ou empeñadas. Sans oublier les pièces principales cuite à la robata, cette dernière fièrement exposée pour voir jaillir les flammes du grill depuis la salle. On apprécie de retrouver ici un chef réputé pour une créativité s'exprimant sans entrave et bénéficiant de produits de grande qualité. En ressort des plats expressifs et réussis sur des bases classiques : les maki "shu toro" mettent bien en avant le thon rouge grâce à une utilisation maligne et douce du fenouil, d'ail noir et d'épazote (thé mexicain) quand le crabe mou transformé en tempura croustille sous la dent et régale par sa générosité. A noter tout de même que les accompagnements sont à ajouter, faisant sensiblement grimper la note finale. Si la carte des vins s'appuie sur des signatures restées accessibles (Marcel Lapierre ou Jean-René Nudant), elle met aussi à l'honneur des flacons dépassant les 1000 euros. 


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Tout-Paris (Le)
Restaurant

Tout-Paris (Le)

Un bon restaurant
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Depuis l'annonce de l'ouverture du Cheval Blanc et de l'arrivée du chef Arnaud Donckele depuis Saint-Tropez, le tout-Paris se languissait de s'y restaurer. Le Tout-Paris, c'est justement le nom de l'un des quatre restaurants du palace. Situé au septième étage du bâtiment, sa vue et sa terrasse font rêver illico. Comme la décoration signée Peter Marino à qui le monde du luxe doit les boutiques Chanel ou Louis Vuitton notamment. Dans une ambiance feutrée au style Art Déco, on peut admirer côté salle tant les œuvres originales signées Capron que les vitrines de la cave à vins alignant, entre autres, les joyaux de la couronne et du « groupe ». Le registre culinaire joue la brasserie bourgeoise avec une carte organisée autour de multiples suggestions. Des classiques (langoustines mayonnaise, gratinée des Halles, rillettes de cuisse et cou de canard...), à partager (blanquette de veau) ou pas, des plats de résistance à composer à la carte (volaille, agneau, filet de bœuf, bar, poulpe ou homard) ou pas, des pâtes ou du végétarien, bref on trouve presque tout dans cette Samaritaine gastronomique. Sans oublier le choix entre quatre styles de cuisson là aussi à choisir (plancha, rôti au thym, à la vapeur d'algue ou grillé), pas moins de six accompagnements (dont un superbe tian de légumes parmesan basilic) et sept sauces différentes (dont un divin sabayon végétal fumé). Et retenons l'essentiel, cette envie de bien faire, mieux de très ou trop bien faire de toute une brigade. Chaque préparation jouit d'une précision remarquable dans sa cuisson ou présentation, voire quasi-chirurgicale.  Ajoutons le service professionnel, courtois et bienveillant, la carte des vins hors normes où l'on peut trouver notamment des trésors au verre comme les vins d'Emmanuel Reynaud (Rayas), et réjouissons-nous de pouvoir partager avec ce Tout-Paris un septième étage qui a tout du septième ciel.  


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En Bas
Bistrot

En Bas

Un bon bistrot
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A cet endroit se trouvait, voici quelques années encore, un restaurant que les noctambules de l'arrondissement connaissaient bien : Le Verre Bouteille. Repris depuis par Charlie Genevière (déjà à la tête de Tomette dans le 12ème arrondissement), le quartier retrouve vie. L’accueil suit un cérémonial sympathique, les clients étant invités à choisir leur bouteille directement en cave, ou plus précisément "en bas" d'un escalier abrupte. Au dessus, la fresque colorée et amusante colle parfaitement avec l'ambiance du lieu. La cuisine se fournit directement auprès de producteurs de talent, comme Emmanuel Chavassieux pour les charcuteries. Au menu, on retrouve le mythique tartare au couteau qui avait fait la réputation de l'adresse, comme d'autres plats simples, généreux et tous servis dans une authentique porcelaine de Limoges. Les amateurs de vin nature trouveront, eux, leur bonheur, car fort de son expérience et de son solide réseau, le patron sait dénicher de petites pépites à tarif plus qu’honnête et qu'il aime à faire goûter.


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Restaurant Rochechouart
Bistrot

Restaurant Rochechouart

Un bon bistrot
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La salle à manger à l’imposante hauteur de plafond invite à revivre l’âge d’or de la brasserie parisienne. Tables nappées impeccables, serviettes épaisses, banquettes confortables ou assiettes aux armoiries du lieu, chaque détail participe à cette douce nostalgie. Sans oublier surtout la restructuration même de l’hôtel abritant le restaurant et gérée par le cabinet Festen qui a donné naissance à un décor réussi mettant en scène le Paris des Années Folles. La carte revisite gentiment la cuisine de tradition bourgeoise, jusqu’à s'essayer à des pointes de modernité. Crème dubarry - devenue trop rarissime à Paris - carottes Vichy ou os à moelle côtoient tartare de dorade épicé, gravelax de bœuf et risotto de sot-l'y-laisse aux girolles. Quelques jours seulement après l’ouverture, de petits ajustements s'avèrent encore nécessaires (assaisonnements faiblards notamment). À ne pas manquer, les desserts majestueux et vite gargantuesques qu’il fait bon partager. Le bar en haut de l'immeuble propose de siroter des cocktails créatifs avec une vue extraordinaire sur tout Paris. Un rêve !


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Biche
Bistrot

Biche

Un bon bistrot
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Dans le "nord Marais", à deux pas de République, il y a comme une odeur de Canebière. Ancien rade totalement rénové avec goût par la patronne originaire de Marseille, ce bistrot accueille avec simplicité tant pour un café ou un cocktail que pour profiter d'une carte courte où les accents méditerranéens ne sont jamais loin : poulpe flambé au pastis, turbot façon bouillabaisse, aubergine kefta... autant de clins d'oeil réussis à cette cuisine du soleil. Chaque assiette bénéficie d'un dressage soigné sans jamais tomber dans le chichiteux. La générosité est de mise dans une ambiance décontractée. Petits couacs au service pas bien graves. On aurait aimé une carte des vins un peu plus étoffée - une quinzaine de références -, mais d'un autre côté, toutes sont disponibles au verre. À noter le menu déjeuner à l'excellent rapport qualité-prix.


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Brasserie du Louvre - Bocuse
Restaurant

Brasserie du Louvre - Bocuse

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Jamais Paul Bocuse n'avait installé de restaurant à Paris. Dix-huit mois après son décès, son fils Jérôme inaugure une grande première avec un style assumé de grande brasserie traditionnelle au cœur d'un quartier ultra-touristique. Moquette bleue au sol, banquettes confortables, éléments en laiton, la salle totalement rénovée reste sobre et élégante. Le personnel aux aguets du moindre besoin donne de sa personne avec un service professionnel au guéridon des plus grands classiques de la gastronomie française et plus particulièrement lyonnaise. Magnifique saucisson brioché aux pistaches, poulet de Bresse à la crème, sole meunière ou soupe à l'oignon bénéficient d'une réalisation parfaite et sont généreusement servis comme l'aimait le grand Paul. Aucune concession (ou si peu) à l'air du temps et aux "re-visites". Ici, le saumon est servi en escalope avec sa sauce à l'oseille. La belle terrasse qui ne manquera pas d'être assaillie aux beaux jours, complète à merveille cette carte-postale bien française. La carte des vins laisse un choix sans surprise parmi des domaines connus et consensuels.


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Monbleu
Bistrot

Monbleu

À peine ouvert, Beau & fort s'agrandit et change de nom pour devenir Monbleu. À côté de la magnifique fromagerie où plus d'une centaine de références sont affinées, la partie restaurant  décline ses spécialités autour de plats simples et roboratifs. Les desserts ne sont pas en reste avec, notamment, un étonnant gâteau au chocolat et gouda vieux. Mais le réel intérêt de l'adresse demeure ses plateaux de fromages qui, à eux seuls, peuvent constituer un repas et qui se dégustent accompagnés de petits vins qui changent régulièrement. 


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Café laï'Tcha
Bistrot

Café laï'Tcha

Un bon bistrot

Dernière adresse lancée par Adeline Grattard, chef du remarquable Yam’Tcha, ce Café réjouira les amateurs de cuisine sophistiquée dans une ambiance décontractée. On aura le choix entre s’attabler en terrasse face à la superbe église Saint-Eustache, dans la salle tout en longueur ou encore en mezzanine pour prendre de la hauteur. L’adresse se révèle même idéale pour le mangeur esseulé qui peut s’installer au comptoir ou face au grand mur. L’assiette exhale ses senteurs et saveurs asiatiques, sous l’heureuse influence du mari chinois d’Adeline. Tous les plats sont concoctés à base d’excellents produits (comme ce doux agneau de lait des Pyrénées), savamment travaillés et relevés d’épices diverses. Mention spéciale pour les préparations issues de l’empire du milieu (nems, nouilles jaunes ou encore riz gluant), joliment revisitées par une cheffe exigeante et créative. Service sympathique, mais approximatif et totalement dépassé ce jour-là. Carte de vins courte, mais maline, et surtout joli choix de thés de Chine sélectionnés par le mari, grand spécialiste en la matière.


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Bellefeuille au Saint James Paris
Restaurant

Bellefeuille au Saint James Paris

Un très bon restaurant
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L’arrivée fait toujours sensation. Paris semble déjà loin et le parc avec ses arbres centenaires ou ses massifs parfaitement entretenus invite plus à une partie de campagne. L’année passée a transformé les pièces de réception, plus proches dans leur aménagement du manoir à l’anglaise, comme la terrasse qui désormais regarde la façade. Le grand changement, c’est l’arrivée de Julien Dumas, venu du Lucas Carton, qui a pris la charge du restaurant rebaptisé Bellefeuille. Ce grenoblois d’origine a le goût des grands espaces et sa cuisine trouve dans cet environnement une nouvelle dimension. Le menu avec six ou huit séquences s’approvisionne pour l’essentiel dans le potager que possède l’hôtel en Ile-de-France ou dans le carré d’herbes aromatiques situé aux pieds des cuisines. La saison est source chez lui d’inspiration avec des créations rondement menées comme la tomate associée à la figue. C’est aussi beau que bon, c’est aussi parfumé au nez qu’en bouche. En fait, le menu s’inscrit dans un festival des sens, influences parfois iodées ou au contraire plus terriennes, que mettent déjà en scène à leur façon les intitulés (« marée basse sous un rocher », « passage au-dessus d’un ruisseau » …). La technique pourtant bien réelle s’efface, toujours discrète, pour ponctuer chaque assiette d’une note tantôt acide, tantôt amère, boisée ou même fumée qui constitue la trame du menu. Un peu à la façon des séquences propres à la musique de Vivaldi, avec un rythme soutenu et joyeux rendu à chaque fois possible par la légèreté qu’impose le chef à ses réductions, jus ou bouillons. Quelques semaines à peine après son arrivée, Julien Dumas peut être satisfait de sa prestation. Encore quelques réglages pour les desserts manquant de cohérence, voire anecdotiques par rapport à la partie salée. Le service a trouvé un nouvel élan dans cette nouvelle gastronomie, partageant avec le client un même engouement pour ce « repas concert « bien de saison.


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