So Nat
Bistrot

So Nat

On ne va pas discuter ici du sexe des anges ni de l’origine du nom Buddha bowl (spirituel pour les uns, évocation du ventre rond des statues pour les autres) dont So Nat s’est fait la spécialité sous la houlette de Zohra Levacher. Architecte renégate, elle et son équipe proposent des bols -deux tailles au choix- réunissant légumes crus et cuits, céréales et légumineuses. C’est coloré (comme les ardoises murales détaillant les différents bols  à coup de craies multicolores) et très goûteux. À défaut d’une conversion miraculeuse immédiate au veganisme, c’est une bonne adresse pour flexitarien. Brunch le samedi (20€). Autre adresse: 9 rue de la Borde, 8e. Ouvert de 11 h 30 à 15 h.

 


Découvrir le Bistrot
Coucou café
Bistrot

Coucou café

Un bon bistrot

À force d'être titillée par la gastronomie en travaillant des années durant dans une maison d'édition culinaire, Pauline Labrousse a franchi le rubicon. CAP en poche, elle décroche un premier poste chez Caillebotte puis, avec ceux déjà à l'origine de Pantruche et de Belle Maison, elle se lance dans ce café moderne. Ouvert du matin au soir, on y vient pour se détendre dans son ambiance immaculée et zen, avec un café, un verre de vin ou un morceau de gâteau maison selon le moment et les envies. Aux heures des repas, c'est une courte carte aux propositions alléchantes qui est proposée. Magnifique vitello tonnato, rillettes bien gourmandes avec des pickles acidulés ou plat du jour à petit prix (au déjeuner) et à la composition réussie, régalent. Les petits couacs au service qui ont été résolus avec bonheur et geste commercial à la clé, n'entament en rien notre enthousiasme pour cette adresse bistrotière moderne et agréable. Carte des vins courte mais avec des références de caractère.


Découvrir le Bistrot
Monbleu
Bistrot

Monbleu

À peine ouvert, Beau & fort s'agrandit et change de nom pour devenir Monbleu. À côté de la magnifique fromagerie où plus d'une centaine de références sont affinées, la partie restaurant  décline ses spécialités autour de plats simples et roboratifs. Les desserts ne sont pas en reste avec, notamment, un étonnant gâteau au chocolat et gouda vieux. Mais le réel intérêt de l'adresse demeure ses plateaux de fromages qui, à eux seuls, peuvent constituer un repas et qui se dégustent accompagnés de petits vins qui changent régulièrement. 


Découvrir le Bistrot
Jòia
Bistrot

Jòia

Un très bon bistrot

Devenue une destination gastronomique en soi, cette rue et le quartier en général regorgent de concepts culinaires en tous genres. Joia est la proposition « casual » de la médiatique cheffe Hélène Darroze où se côtoient de bons petits plats bourgeois, des recettes de son cher Sud-Ouest et quelques incartades plus exotiques. Au rez-de chaussée le décor est un peu brouillon : une cuisine ouverte, un petit jardin d’hiver, une table haute et communale et quelques tables rangées sur le côté. C’est de préférence au premier étage qu’il faut s’attabler dans un décor de salon-bibliothèque avec quelques coins canapés. Le semainier permet en deux ou trois temps, d’opter pour une formule accessible et rapide - servie le midi seulement -, la carte, beaucoup plus onéreuse, invite à partager quelques amuse-gueules avant de partager un impressionnant poulpe présenté sur une planche, ou un poulet jaune des Landes servi dans un plat en fonte. De bons produits, des plats gourmands dont on se régale jusqu’au bout en trempant son pain dans la dernière goutte de sauce.  


Découvrir le Bistrot
Maison Bréguet
Restaurant

Maison Bréguet

L'hôtel 5 étoiles Maison Bréguet abrite un restaurant qui ne manque pas de panache : déco sophistiquée signée Juan Alvarez, grande verrière et baies vitrées donnant sur le patio végétalisé. Une élégance décontractée, à l'image des mets proposés. Ça touche dans le mille, pour un rapport qualité-prix rare dans le quartier de Bastille.

 


Découvrir le Restaurant
Café laï'Tcha
Bistrot

Café laï'Tcha

Un bon bistrot

Dernière adresse lancée par Adeline Grattard, chef du remarquable Yam’Tcha, ce Café réjouira les amateurs de cuisine sophistiquée dans une ambiance décontractée. On aura le choix entre s’attabler en terrasse face à la superbe église Saint-Eustache, dans la salle tout en longueur ou encore en mezzanine pour prendre de la hauteur. L’adresse se révèle même idéale pour le mangeur esseulé qui peut s’installer au comptoir ou face au grand mur. L’assiette exhale ses senteurs et saveurs asiatiques, sous l’heureuse influence du mari chinois d’Adeline. Tous les plats sont concoctés à base d’excellents produits (comme ce doux agneau de lait des Pyrénées), savamment travaillés et relevés d’épices diverses. Mention spéciale pour les préparations issues de l’empire du milieu (nems, nouilles jaunes ou encore riz gluant), joliment revisitées par une cheffe exigeante et créative. Service sympathique, mais approximatif et totalement dépassé ce jour-là. Carte de vins courte, mais maline, et surtout joli choix de thés de Chine sélectionnés par le mari, grand spécialiste en la matière.


Découvrir le Bistrot
Entente (L')
Restaurant

Entente (L')

♥︎

Une "british brasserie", c'est la profession de foi revendiquée par cette Entente (« cordiale » sans doute puisque l'on y voit une reproduction géante de l'Appel du 18 Juin du Grand Charles), nantie de beaux volumes, jouant sur une camaïeu de bleus (lambris et banquettes) et dotée d'un comptoir conséquent que l'on soupçonne d'être très animée lors du Tournoi des 6 nations et autres rencontres de ballon rond. Brasserie ne signifiant pas pub avec remugles de graisses et vapeurs de bières, c'est un vrai restaurant au personnel en V.O. d'un maintien et d'une gentillesse forcement britanniques, qui sait soigner ses mets (la tourte, cuite à la commande, nécessite 25 minutes d'attente), mitonne ses condiments (ketchup, pickles, chutney... sont maison), offre des échappées insolites (rares rognons d'agneau sur toast qu'on ne rencontre nulle part ailleurs) et sélectionne ses vins avec beaucoup d'attention (jolies cuvées bios). Bref, une réussite dont il ne faut pas manquer la pièce maîtresse, d'irrésistibles frites, d'une énorme section, cuites trois fois, une fois à la vapeur, puis deux fois à l'huile, et hyper-craquantes, au propre comme au figuré. Brunch le week-end.


Découvrir le Restaurant
Foodies (Les)
Restaurant

Foodies (Les)

A l'image des multiples couleurs du décor en verre façon Mondrian de la salle, le chef baroudeur d'origine italo-thaïlandaise, Davide Galloni, pioche dans les registres des cuisines de tous les continents pour les fusionner à sa sauce. Le résultat peut désarçonner ou émerveiller, mais ne laisse pas indifférent. Les desserts particulièrement ludiques apaisent des papilles qui ont pu être sollicitées et échaudées par des assaisonnement relevés auparavant. La jolie carte des vins qui regarde surtout à l'international, s'accommode bien de ces mélanges exotiques. Si au déjeuner la formule s'avère bon marché, le soir, la carte monte en gamme en faisant appel à des produits nobles et des tarifs en conséquence.


Découvrir le Restaurant
Café Mirabelle
Bistrot

Café Mirabelle

Un bon bistrot

Ambiance sympathique dans ce restaurant - salon de thé où, en hiver, crépite volontiers un feu de cheminée. À l’image du décor chaleureux et agréable, les assiettes salées concoctées par la jeune cheffe Marion Goettlé sont généreuses et goûteuses. Parmi celles-ci, en guise de clin d’œil à sa région natale, il y a toujours une spécialité alsacienne  (bibbeliskäs, grümbeerkiechle, spätzle…). Proposées non seulement pour le dessert mais aussi tout au long de la journée, les pâtisseries de cette pâtissière formée chez Jean-François Piège et Sébastien Gaudard (difficile de trouver meilleurs formateurs !) sont tout bonnement irrésistibles. Délicieux brunch à prix d’ami au regard de sa qualité.

 


Découvrir le Bistrot
Bellefeuille au Saint James Paris
Restaurant

Bellefeuille au Saint James Paris

Un très bon restaurant
♥︎

L’arrivée fait toujours sensation. Paris semble déjà loin et le parc avec ses arbres centenaires ou ses massifs parfaitement entretenus invite plus à une partie de campagne. L’année passée a transformé les pièces de réception, plus proches dans leur aménagement du manoir à l’anglaise, comme la terrasse qui désormais regarde la façade. Le grand changement, c’est l’arrivée de Julien Dumas, venu du Lucas Carton, qui a pris la charge du restaurant rebaptisé Bellefeuille. Ce grenoblois d’origine a le goût des grands espaces et sa cuisine trouve dans cet environnement une nouvelle dimension. Le menu avec six ou huit séquences s’approvisionne pour l’essentiel dans le potager que possède l’hôtel en Ile-de-France ou dans le carré d’herbes aromatiques situé aux pieds des cuisines. La saison est source chez lui d’inspiration avec des créations rondement menées comme la tomate associée à la figue. C’est aussi beau que bon, c’est aussi parfumé au nez qu’en bouche. En fait, le menu s’inscrit dans un festival des sens, influences parfois iodées ou au contraire plus terriennes, que mettent déjà en scène à leur façon les intitulés (« marée basse sous un rocher », « passage au-dessus d’un ruisseau » …). La technique pourtant bien réelle s’efface, toujours discrète, pour ponctuer chaque assiette d’une note tantôt acide, tantôt amère, boisée ou même fumée qui constitue la trame du menu. Un peu à la façon des séquences propres à la musique de Vivaldi, avec un rythme soutenu et joyeux rendu à chaque fois possible par la légèreté qu’impose le chef à ses réductions, jus ou bouillons. Quelques semaines à peine après son arrivée, Julien Dumas peut être satisfait de sa prestation. Encore quelques réglages pour les desserts manquant de cohérence, voire anecdotiques par rapport à la partie salée. Le service a trouvé un nouvel élan dans cette nouvelle gastronomie, partageant avec le client un même engouement pour ce « repas concert « bien de saison.


Découvrir le Restaurant

Pages

S'abonner à RSS - Brunch