Arcé
Restaurant

Arcé

Un bon restaurant
♥︎

Ce n’est pas une étape mais l’aboutissement d’un voyage au cœur du Pays basque, dans sa partie la plus intime, authentique et spectaculaire. Depuis six générations, la famille Arcé tient cet établissement situé le long de la Nive. La terrasse à l’ombre des platanes ou la salle à manger aux boiseries patinées accueillent toujours au son de l’eau et au gré des saisons. La carte met en scène les trésors d’une vallée des Aldudes heureusement protégée, truites de Banka, porc basque élevé en plein air, fromages de brebis ou vins d’Irouléguy. Pascal Arcé en cuisine sublime le produit tout en misant sur des techniques ou préparations qui ont fait leurs preuves. Carte et menu réunissent les incontournables d’une gastronomie régionale souvent malmenée : os à moelle gratiné au jus de viande, pied de cochon désossé avec foie gras poêlé, rafraîchissant gaspacho assaisonné à la perfection, truite au bleu pêchée presqu’à vos pieds et si réussie dans la pureté de son accompagnement ou tête de veau selon la recette d’Émile Arcé… Le gâteau basque fidèle à la recette de 1864, date de la création du restaurant, n'a pas d'équivalent, appareil ou crème pâtissière encore tiède et subtilement parfumée, pâte si fine. Service familial et de haute tenue, carte des vins passionnante et une irrésistible envie de prolonger le repas dans les salons ou dans l’une des chambres magnifiés par les toiles inspirées de l’école locale des années trente. Difficile de trouver refuge aussi hospitalier et gourmand. Pierre-Yves Chupin


Découvrir le Restaurant
Nepita
Restaurant

Nepita

♥︎

Amandine Chaignot continue son implantation en France après s'être fait remarquer à Londres. Pour l'Hôtel Florida - 4 étoiles au compteur - elle compose une carte sur mesure. Avec éclat et, à la clé, une ode à la cuisine méditerranéenne, simple et gourmande. Dans un écrin cosy qui n'est pas sans rappeler les palaces de la côte d'Azur, on baguenaude nonchalamment parmi les saveurs du sud, portées par des produits de qualité. La salade niçoise, incontournable du registre, se montre exemplaire avec tomates émondées, haricots verts croquants, œufs durs cuits à la perfection, olives de Kalamata et fines lamelles de thon marinées à l'huile d'olive. Rien de sorcier non plus quand on s'attaque au beau faux-filet, viande d'exception cuite comme demandée et accompagnée d'une petite sauce chimichurri réussie. En dessert, une réjouissante fraise melba vient couronner ce repas élégant. 


Découvrir le Restaurant
Elsass
Bistrot

Elsass

Un bon bistrot

Découvrir le Bistrot
Fana Bistro
Bistrot

Fana Bistro

Un des meilleurs bistrots de la ville
♥︎

Dans cette toute nouvelle rue piétonne, un nouveau bistro vient d'ouvrir avec à sa tête une association de deux chefs de talents, l'un pour la partie salé et l'autre pour les gourmandises sucrées. Belle terrasse évidemment qui donne envie de s'y installer tranquillement mais la salle moderne possède elle aussi un certain charme. Ici, au service, on connaît son affaire et la présentation des mets et vins se fait avec passion et fluidité. Dans les assiettes, on se situe bien dans notre époque où de beaux produits sont magnifiés grâce à des préparations relevées. Une magnifique tomate ancienne adoucie avec un caillé de chèvre, remontée avec une sauce green zebra et des noix envoûte le palais. Le veau lui, effiloché puis snacké s’accommode de la douceur du brocolis et de la puissance d'un jus corsé, le tout avec une sauce à la moutarde violette qui vient équilibré le tout tel un juge de paix. Le poisson à la cuisson parfaite baigne gentiment dans une sauce concombre emplie de fraîcheur que viennent accompagner des haricots verts frais légèrement croquants et des cocos de Paimpol fondants. Mais c'est au dessert que tel un tremblement de terre on est saisi. Le chef Jorice Sardain, passé à bonne école chez Cédric Grolet, nous a proposé un redoutable Paris Brest. Un véritable concentré de praliné dressé minute pour en conserver la croustillance. Faim ou pas, on dévore vite cette petite merveille. Du pain - Poujauran - au café - Lomi - rien n'a été laissé au hasard ici jusque dans la carte des vins où la courte proposition réunit des crus de caractère, nature ou pas, qui s'accordent impeccablement avec la cuisine du lieu. Une adresse qui peut vite devenir un point de rendez-vous des gourmets du 18ème arrondissement et même d'ailleurs.


Découvrir le Bistrot
Boletus
Restaurant

Boletus

♥︎

Juste à côté du célèbre Abri Soba, un couple sino-japonais épris de la France a décidé de monter une table résolument moderne aux influences diverses. Une cuisine ouverte, un beau comptoir où il fait bon s'installer et quelques tables seulement. Voilà en résumé le décorum sommaire proposé dans une ambiance intimiste voire vespérale. Les assiettes de leur côté brillent par leur finesse et leur gourmandise : les baos au comté et chorizo imposent le ton. Pas besoin de superflu : deux brioches chaudes immaculées et posées dans une assiette sans autre artifice. À la dégustation, les arômes d'une charcuterie de belle qualité et d'un fromage puissant s'imposent. La poitrine de porc caramélisée suit cette même et belle logique, le sujet principal exposé sans fard, cuisiné parfaitement, avec un accompagnement léger, ici des tagliatelles de courgette. Les petites assiettes s'enchaînent à bon rythme, magret de canard accompagné d'orange ou gambas flambées avec une sauce XO maison, jusqu'à la remarquable pêche pochée avec son granité saké. Seul regret, une carte des vins sans véritable intérêt : mieux vaut se tourner vers les propositions sans alcool, beaucoup plus intéressantes comme les kombuchas artisanaux. Arnaud Morisse


Découvrir le Restaurant
Erso
Bistrot

Erso

Un des meilleurs bistrots de la ville
♥︎

C'est l'histoire d'un duo qui s'est rencontré au Pantruche, décide de s'envoler pour s'installer rue Saint-Ambroise et y partager une même ambition : faire du bon, travailler de beaux produits et proposer des tarifs accessibles. En salle, de l'air, de la lumière, du calme, bref un nid douillet le temps d'un déjeuner. En soirée, un peu plus d’ambiance et, heureusement, on échappe aux "petites assiettes à partager" pour un menu à la carte solide. Marine Bert au service fait preuve d'une énergie rare. Attentive, souriante, à l'écoute, elle connaît son affaire. Yann Placet, derrière ses fourneaux, sait donner du caractère dans ses assiettes en jouant avec un équilibre rare dans les goûts. Le merlu et sa sauce poivron viennent se rafraîchir grâce à un condiment citron acide percutant. La tomate marinée, explose de saveurs. Le filet mignon - à la cuisson au poil – s’accompagne d’un jus de viande et d’un condiment de pêche de vigne bienvenu. Dans chaque assiette, un même souci du détail et, ce, jusqu'au dessert où la pêche pochée, dessert de cuisinier par excellence, arrive recouverte d'une fine coque de caramel croustillant. Café, pain et vins bénéficient de la même attention, rien n'a été oublié sur l'autel de l'excellence. Un sans faute pour ce lauréat du Prix Lebey Palmer & Co du meilleur bistrot 2025 à Paris.  Arnaud Morisse


Découvrir le Bistrot
Fontaine Gaillon (La)
Restaurant

Fontaine Gaillon (La)

Il ne manque plus que l’autorisation de la mairie de Paris pour que l’eau coule à nouveau dans la fontaine, et cette Fontaine Gaillon aura retrouvé sa superbe. Adresse historique dont Gérard Depardieu fut propriétaire avant Marc Veyrat, les derniers travaux lui ont redonné un certain lustre, sur la terrasse et surtout à l’intérieur avec une décoration plus proche du club que du restaurant du dimanche. Joli jeu de matières et de couleurs, accrochages réussis aux murs et, petit bémol, des banquettes un peu trop rigides pour apprécier tout le potentiel de l’adresse. La cuisine est conseillée par Marie-Victorine Manoa qui signe la carte et gère les débuts depuis l’ouverture à la fin du printemps. Quelques classiques bourgeois revisités et le plaisir d’une carte - ouf pas de menu ! - bien inspirée par la saison. Débuts très prometteurs lors de notre repas avec des entrées au registre avec quelques clins d'œil aux origines lyonnaises de la cheffe et parfaitement assaisonnées, macédoine de légumes d’été, fond d’artichaut au foie gras comme chez la mère Brazier et carpaccio de bœuf. Hélas, les poissons qui suivaient, filet de merlu à la grenobloise ou turbot, faisaient un peu pale figure, manque de sauce ou d’assaisonnement pour entraîner le palais. Heureusement les desserts ont affiché un sans faute, pavlova aux pêches ou profiteroles. Quelques réglages bien compréhensifs quelques jours après l’ouverture et un peu plus de générosité dans ces détails qui, aux tarifs pratiqués, sont attendus : beurre, amuse-bouche avec apéritif ou mignardises. Service enjoué.


Découvrir le Restaurant
Restaurant Ken Yamamoto
Restaurant

Restaurant Ken Yamamoto

♥︎

L'ancien Juan du chef Tadahiko Kinjo est devenu l'adresse de Kenichi Yamamoto, deux chefs japonais au registre différent, l'un resté fidèle à son pays d'origine, l'autre toujours aussi curieux de partager  les grands classiques français. La salle, désormais claire et aérée, se limite à quelques tables espacées et que le chef aime venir saluer ou servir. Au dîner, le repas permet d'apprécier le talent et l'envie de bien-faire avec, dès les canapés, quelques heureuses initiatives, comme la tartelette de maquereau mariné au pomelos ou la gougère. Un plat mérite à lui seul le déplacement, le foie gras mariné puis escalopé et que dégraisse avec bonheur les notes végétales du daikon ou radis blanc cuit dans un bouillon parfumé au saké. Autre découverte lors de notre repas, la dorade Mikan qui tient son nom des écorces de mandarine dont est nourri le poisson et qui apportent un supplément (discret) de saveurs. Assiettes soignées, sauce parfaitement réalisée comme celle au poivre noir accompagnant le mignon de veau et qui a du mal cependant à trouver son équilibre avec l'artichaut. La partie sucrée ne déçoit pas et, ce, jusqu'aux mignardises, attestant de l'engagement bien réel du chef à vouloir combler le client de ses attentions. Pierre-Yves Chupin 


Découvrir le Restaurant
Trâm 130
Bistrot

Trâm 130

Un très bon bistrot
♥︎

Voilà des années que Priscilla Trâm traîne ses casseroles de cuisine en cuisine pour s'y installer le temps - trop - éphémère de "pop-ups" endiablés. Forte de ses origines vietnamiennes, elle est devenue experte d'une bistronomie futée et gourmande à petits prix, inspirée du meilleur de la street-food. C'est au coeur du 11ème arrondissement qu'elle ouvre son premier établissement sédentaire en adoptant les codes qu'apprécie le quartier, atmosphère épurée et cuisine ouverte. Dans les assiettes, armée de tant d'années d'expériences au contact direct des clients, elle maîtrise parfaitement son affaire : croquettes - vraiment croquantes - d'aubergines et comté 18 mois, ailes de poulet laqués à dévorer avec les doigts, ou risotto d'orzo accompagné d'une bisque d'araignée de mer et tête de crevette à la promesse plus gastronomique. Depuis l'ouverture l'été dernier, tout est bien en place. Service, jeune, dynamique et professionnel relatant avec panache les plats et produits. Carte des vins à dominante "nature", mais sage et, pour nous, me plaisir de retrouver certaines  références sérieuses comme le domaine Dupraz en Savoie. Arnaud Morisse 


Découvrir le Bistrot
Cabane
Bistrot

Cabane

Un des meilleurs bistrots de la ville
♥︎

Nanterre, ce n'est pas que la Préfecture, mais aussi un joli centre historique où se niche Cabane du chef Jean-François Bury. C’est incontestablement la meilleure adresse de la ville depuis son installation en 2018. À mi-chemin entre le bistrot et le restaurant gastronomique, Cabane est un lieu à part avec ses différents espaces à droite et à gauche du comptoir, avec son coin cosy où se côtoient le fauteuil club anglais, les tables basses et le cultissime fauteuil Emmanuelle dans lequel il n’est pas inconfortable de s’installer pour déjeuner. Champion du monde traiteur, passé aussi par Top Chef après quinze années dans les brigades de palaces parisiens, Jean-François Bury distille des assiettes d’une élégance rare. Tout y est minutieusement taillé, découpé, tranché et l’ensemble délicatement mis en valeur par des fleurs, des touches de couleur, ici des petits pois, là des mini piments, et différentes textures. Nous sommes loin de l’esprit bistrot et de sa saucisse aligot, plus proche du restaurant gastronomique avec ses assiettes savamment pensées comme cet echinato qui s’inspire du vitello tonnato dont tout le monde reconnaît qu’il a un peu de mal à se renouveler d’où cette volonté de Jean-François de casser le classique pour lui donner un nouveau visage. Les cuissons sont justes, les créations équilibrées, les desserts désucrés à souhait, le service, tout de marinière vêtu, d’une touchante gentillesse. Philippe Toinard 


Découvrir le Bistrot

Pages

S'abonner à RSS - le samedi au dîner