Schnock
Bistrot

Schnock

Un très bon bistrot

Il est des plats qui vous marquent à vie, et quand, par hasard vous retombez dessus, vous replongez immédiatement dans ces souvenirs riches en émotions. ça a été le cas ici, avec le mémorable pithiviers de légumes. En effet, cette nouvelle adresse du 17ème arrondissement a débauché le chef de "Des Terres" où on avait déjà succombé au charme de cette tourte végétarienne. L'endroit lui est des plus accueillants, avec plusieurs petites salles qui permet d'avoir une certaine intimité. Déco soignée, et ambiance musicale douce qui n'est pas sans rappeler les établissements du groupe Costes. Normal, la patronne y a fait ses armes. Le chef pour sa part, innove et s'amuse notamment sur les légumes. En témoigne ce kimchi de blettes jeunes servi dans une petite assiette à côté du sashimi de sériole, et qui éclipse littéralement tous les autres éléments du plat. La carte qui va évoluer très régulièrement - objectif tous les jours - n'oublie pas néanmoins viandes et poissons de très belle qualité et travaillés avec précision et simplicité. Un bon prétexte pour y retourner. Lors de ce dîner, le dessert - un crémeux vanille au lait d'amande - manquait de texture mais pas de saveurs et c'est bien là l'essentiel. Du côté des boissons, la carte des vins se cherche : entre références incontournables de la scène artisanale française comme la Taille aux loups ou le domaine de la Selve et grosses étiquettes moins attendues comme Ruinart ou Joseph Mellot, un point d'amélioration substantiel .


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Empreinte
Restaurant

Empreinte

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Lorsque vous franchissez le seuil, apprêtez-vous à vous débarrasser de vos attentes, de vos a priori, jusqu’à vos envies… Car ici, le chef est roi. Ou presque. C’est lui qui décide ce que vous allez déguster lors du repas. Sans aucune carte sous les yeux, vous vous laissez guider – hormis les recommandations préalables, allergie ou goût, vous n’aurez pas le loisir de faire votre choix. Et c’est très bien comme ça car le menu connaît de nombreuses surprises. Les frères Laurent, Jérôme, aux fourneaux, et Florian, en salle, savent y faire. Leurs parcours parlent pour eux : Jérôme a notamment travaillé aux côtés de Yannick Alléno au Meurice, tandis que Florian a, entre autres, collaboré avec Jacky Ribault. Et dans l’assiette ? Des produits, du pain aux viandes, sourcés, bien élevés (comme les poissons en provenance de la criée bretonne, le beurre Beillevaire, les herbes de Montreuil…), issus de l’agriculture locale et transformés au gré du marché pour réaliser une « cuisine d’artisan », comme aime à le dire le chef. Et c’est plutôt réussi. Des mises en bouche au poisson (formidable omble chevalier et saucisse de Morteau) et viande (le pigeon de l'Aveyron rôti sur coffre, fondant à souhait), avec un soin particulier apporté aux jus, jusqu’aux  mignardises, chaque produit est travaillé avec délicatesse sans qu’aucun détail ne soit laissé au hasard, en cuisine comme en salle. Le service accompagne avec attention et gentillesse les assiettes sortant de cuisine, jusqu’à laisser en nous une belle empreinte au moment de quitter les lieux.


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Dante
Bistrot

Dante

Un très bon bistrot
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"Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance", telle était l'inscription accueillant les damnés dans "L'Enfer" de Dante. Voilà pour la référence littéraire de ce restaurant sis rue de Paradis. Cette adresse aux dimensions maousses (à l'étage se fêtait un mariage le soir de notre venue) laisse plutôt présager d'heureux auspices une fois la porte franchie et la carte en main. Même si Rébecca Beaufour, la cheffe de 27 ans, a cédé aux sirènes de la cuisine de petits plats à partager (ou pas), on ne lui en veut pas tant elle fait preuve de créativité et de générosité invoquant le monde entier à table. Voyez plutôt ces mets aux accents exotiques, bien loin de la cuisine fusion : le leche de tigre de daurade, tout juste acidulé ; le gourmand bao de porc confit ; les ravioles de pata negra et pomme de terre relevées de piment d'Espelette ; l'agneau escorté de son labneh… C'est le Pérou, la Chine, l'Espagne ou encore le Liban que fait se côtoyer - et non mélanger - en toute amitié la cheffe au sourire XXL, formée notamment chez Alain Passard à L'Arpège et au Grand Véfour. On termine le voyage en douceur avec un maritozzo, cette brioche tout droit venue de Rome, fourrée à la crème fouettée et légère comme une brise d'été, ou encore des profiteroles au chocolat amer, modèles de classicisme gourmand exécutées - presque - à la perfection. Nous, qui sommes sortis le cœur léger, pouvons vous le dire : Dante a tout d'un éden gastronomique.


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Chai Éric Sertour
Restaurant

Chai Éric Sertour

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Éric Sertour, sommelier hors-pair, accueille ici dans sa "cave-à-manger" au cœur du vieux Bussy-Saint-Georges, sans oublier la terrasse ouverte dès les beaux jours. Tout est fait maison avec des produits de première qualité, planches de charcuterie espagnole de chez Maximiliano ou corse de la maison Pantaloni notamment et que prolongent les plats du marché. Sélection de vins évidemment pointue avec de nombreux vignerons qui seront les grands de demain. Service professionnel et souriant. 

 

 


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Là-Haut
Restaurant

Là-Haut

L'endroit coche toutes les cases pour un moment romantique : à commencer par la vue époustouflante sur la Défense qui se dessine au loin et Paris en sachant que les places au bord de la baie vitrée sont évidemment prises d'assaut. Qu'importe, les tables d'hôtes du carré central se révèlent très agréables aussi, et aux beaux jours la terrasse magnifique. La carte légère et raffinée avec quelques produits nobles glissés de-ci de-là, sonne juste et ne peut que plaire au plus grand nombre. Certains regretteront de ne pas y trouver une cuisine d'auteur mais l'établissement se montre le plus réussi de la galaxie des Bistrots Pas Parisiens (Saperlipopette, Splash, Macaille, Saptristi...) et de son fer de lance médiatique Norbert Tarayre.


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Vent d'Armor (Le)
Restaurant

Vent d'Armor (Le)

Un bon restaurant

Fils spirituel et dernier chef exécutif du légendaire Jacques Le Divellec, Nicolas Tribet s’est installé à son compte, face à l’île Saint-Louis, dans un décor moderne épuré. Rejoint par Olivier Friant, ancien sommelier du grand Jacques, il poursuit le sillon d’une cuisine de la mer (un seul plat de viande pour les irréductibles) basée sur des produits de grande qualité avec des cuissons millimétrées. Au déjeuner, les formules proposées sont alléchantes et à prix mesurés, compte tenu de la qualité des produits. En revanche, la carte frise les 100€. Service enjoué.


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O'Bourpif
Bistrot

O'Bourpif

Un bon bistrot

Entrer au O'Bourpif et tomber nez-à-nez avec un ancien joueur de rugby du Stade Français et de l'équipe de France reste un pur hasard mais illustre bien l'esprit de la maison. Des bons vivants qui lèvent le coude au bar autour de quelques charcuteries en attendant qu'une table se libère et une salle bondée dans laquelle l'ardoise circule de table en table. Derrière son comptoir, Jean-François, surnommé Jeff par une majorité de clients, vante le chorey, le collioure du Domaine de La Rectorie, le régnié du Château des Reyssiers ou le lirac du Domaine du Clos de Sixte tout en s'assurant que chacun commande le vin le plus approprié aux plats piochés parmi un répertoire de cuisine bien française (saucisse aligot, boudin noir, œuf cocotte à la crème, planche de charcuteries ou riz au lait à la vanille). Le bistrot dans toute sa splendeur.


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Condesa (La)
Restaurant

Condesa (La)

Un bon restaurant
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La Condesa a quitté la petite salle de ses débuts pour s'installer dans la même rue deux numéros plus bas. L’aménagement ouvre les perspectives tout en créant des coins chaleureux et intimes avec d’ingénieux détails comme le tiroir aux couverts mis à disposition de chaque hôte. Pas d'enseigne à l'extérieur, il faut désormais sonner pour accéder à l'univers intime et secret du chef Indra Carillo. L'ancien élève de l'Institut Paul Bocuse qui a travaillé chez les plus grands (Michel Rostang, Paul Bocuse à Collonges, Yannick Alléno, Éric Fréchon et Pascal Barbot à l'Astrance) a voulu un lieu à l'image de sa cuisine, à la fois singulier et attachant. Le choix se limite toujours aux trois menus surprises dont le prix et le nombre de plats vont crescendo. Équipe aux petits soins, chef talentueux et attentif au plaisir de ses convives, notre repas débute ici avec une succession d'amuse-bouches mêlant influences étrangères et françaises. Avant l'agréable surprise de partager une lotte à la cuisson digne de Monsieur Paul, vibrant aux saveurs prononcées et bien gérées de l'hibiscus, puis un pigeon mariné au miso et qu'accompagnait un chou rouge à l'huile de sésame. Voilà un jeune cuisinier qui s'est opportunément nourri de ses pérégrinations culinaires de par le monde tout en travaillant des produits de première qualité et en jouant avec des menus rythmés. À noter qu'il est aussi à l'aise dans le salé que dans le sucré, sait s'attarder à la table de chacun quand le coup de feu est passé et ouvre ses fourneaux dès 18 heures pour permettre aux touristes, au public des théâtres voisins ou aux amoureux de prendre tout le temps nécessaire. Un sincère coup de cœur. 


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(V)ivre Opéra Garnier
Restaurant

(V)ivre Opéra Garnier

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De l’art de bien recevoir. La promesse inscrite sur la façade de leur établissement, qui fait face au théâtre de la Michodière, est tenue. Caroline et Bruno vous accueillent en effet « comme à la maison » et le large sourire (chose assez rare pour être soulignée) éclairant le visage de chacun des clients en atteste. Le mur séparant la cuisine de la salle reçoit de larges lames de bois brûlé issues de la technique japonaise Shou Sugi Ban. C’est chic et symboliquement fort. Sous nos yeux, une carte courte et créative, qui fait la part belle aux produits de saisons et aux petits producteurs (Elise et Thierry Riant pour les légumes). Le choix des vins proposés au verre est riche et pertinent : Ostertag, Pinard, Cotat, Carillon, Ostal Cazes, Mas Amiel, Clos des Fées… Devant notre hésitation, James, le directeur de salle, se propose gentiment de nous faire goûter plusieurs vins en accord avec le menu choisi. Tout ceci s’annonce fort bien. Les assiettes minutieusement dressées sont pleines de couleurs et de surprises. Ça croque, ça fond, ça s’étire…. On ne s’ennuie pas, on joue du pain pour saucer. Bref, on se régale. Les fous de fromages seront aux anges. La sélection invite à sortir des sentiers battus et refaire le plein du (délicieux) pain. Si l’on est vraiment joueur (et amateur), on peut plonger avec délices dans la carte des whiskies composée par Bruno et se laisser tenter par l’appel de l’iode et de la tourbe avec un Corryvreckan (distillerie d’Ardbeg – Islay) et ses 57°…


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Savarin
Bistrot

Savarin

Un très bon bistrot
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Belle Maison, immergée durant une décennie dans l'iode, vient désormais de tourner le dos au grand large (et de changer d'enseigne), non pour se consacrer aux fondamentaux de la bistronomie, plus bistrot que nomie d'ailleurs, mais à la « cuisine familiale » (sic). L'offre est large et éclectique, soupe de laitue, huîtres, bouillon de poule, ceviche de mulet noir, cannelloni de crabe, Saint-Jacques, pavé de cabillaud, joues de bœuf, onglet, etc.. À chacun de faire son marché. Lequel se révèle judicieux quand on pioche la tête de veau, heureusement riche en langue, en roulade caramélisée, et sa svelte gribiche. Du vrai canaille quoi. Plus ambitieux mais périlleux, car empruntant au registre Escoffier, le vol-au-vent de lotte : feuilletage timide en beurre, deux gros médaillons de poisson (excellent) posés dessus, navets et épinards logés au creux de la pâte, mais ensemble dissocié car sans sauce pour enrober le tout, comme le veut le vol-au-vent traditionnel. En dessert, on s'attendait au savarin fruits confits, en référence à l'enseigne, mais c'est le baba au rhum (même pâte) qui tient la corde. A défaut, le repli sur les sorbets maison reste une bonne option. Gilles Dupuis


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