Ô Mazette
Bistrot

Ô Mazette

Un bon bistrot
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Juste devant la place du marché de Pornichet, cette nouvelle a trouvé son meilleur emplacement et arrive à point nommé pour défendre une « cuisine de marché », si malmenée sur les sites touristiques. Le chef autrefois aux fourneaux des Canetons ou du 14 dans la voisine La Baule excelle dans un registre bien de saison avec des plats efficaces. Poissons et coquillages à l’honneur, mais aussi un filet de bœuf charolais, parfaitement cuit et généreux (250 g) avec des frites évidemment maison. Le papier peint fleuri donne le ton, accueil joyeux, sympathique et efficace. Courte carte des vins avec les premiers verres dès 4 euros. Au patron de savoir à l’avenir compléter par quelques bouteilles plus ambitieuses de sa cave. Après Glouglou toujours à Pornichet, Topaze à Saint-Nazaire ou Maju à la Turballe, la presqu’île guérandaise gagne en gourmandise. À l’exception de La Baule qui continue de confier ses restaurants de plage à Véolia : qui imaginait que la multinationale spécialisée dans les services collectifs gère les adresses phare de la chic station de l’Atlantique ? Pierre-Yves Chupin


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Capsule
Bistrot

Capsule

Un bon bistrot
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C’est le XIVème arrondissement, mais celui confidentiel de la rue Cassini, près de l’Observatoire. Un trio y a repris un bistrot d’angle qui vivotait. Ils ont tout repensé. Dans une déco apaisante qui tire sur le vert pistache, Pierre Thomas, qui vient du Chinchin, et Florian Woelfinger ont uni leur force pour ouvrir cette Capsule. Comme un petit coin de bistronomie version XIème téléporté à Port-Royal. Pour égayer leurs assiettes, ils ont trouvé le chef Mickaël Falotte, tombé très jeune dans la gastronomie. Il a fait ses armes chez Christian Constant. Il délivre une partition de bistrot à la fois simple et sophistiquée. Carte courte, pour ne faire que du frais fait maison, mais qui vise juste, avec en plus une proposition d’entrée, de plat et de dessert du jour. Les suggestions du jour étaient marines, avec des langoustines en entrée et des coquilles Saint-Jacques accompagnées de chou-fleur au sésame et d’une crème de panais en plat. On trouve quelques classiques bistrotiers comme l’œuf mollet, la pièce du boucher ou le poulet pattes bleues, mais toujours relevé d’un habile condiment ou d’une sauce aromatique. Pour les vins, ça change aussi régulièrement. Quelques trouvailles natures, mais aussi des références plus classiques. Une majorité est servie au verre, au pot ou en bouteille. Le tout ressemble à la capsule de fraîcheur dont le quartier avait besoin. Gilles Durand-Daguin


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P'tit Bon
Bistrot

P'tit Bon

Un bon bistrot
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Tout est dit dans l'enseigne... ou presque. Soit un p'tit restaurant de poche, coquettement animé d'une expo de peintures aux murs et drivé par un jeune couple qui signe là sa première affaire, en phase de rodage mesuré, court menu, courte carte et choix de vins mini. Où le duo s'en tire plutôt bien, avec une certaine sobriété, quoique, déjà, le pâté en croûte, bonne pâte, gelée avenante, assaisonnement parfait, témoigne d'un savoir-faire, qu'on retrouve dans l'arachnéen chou en dessert, gonflé à bloc et ultra-frais, c'est-à-dire du jour. La dorade même se voit escorté d'un condiment malin qui relance la saveur du poisson. En alternative, on pourra faire son affaire du menu déj', avec velouté de chou-fleur et tuile au parmesan, merlu de ligne aux légumes de saison, beurre blanc au romarin et le fameux chou. Toujours dans l'esprit de la modestie des simples, qui devrait monter en puissance. Gilles Dupuis

 


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Bru
Bistrot

Bru

Un bon bistrot

Quand la cheffe Julia de Laguarigue qualifie son bistrot de  "tropico-franchouillard", il n'y a pas d'erreur sur la promesse. Dans une ambiance moderne et épurée avec une belle cuisine ouverte où l'on peut manger sur une grande table comptoir, on dévore des plats du registre bistrotier mâtinés d'une touche martiniquaise ensoleillée. Voilà nos fameux œufs mayo - à la parfaite cuisson - travaillés avec un beau curry léger de Madras. Haricots rouges à la créole, colombo de poulet, gâteau coco.... on navigue avec malice et gourmandise dans une gastronomie trop souvent cantonnée au simple folklore ménager. Ici, le soucis constant du sourcing des beaux produits propulse ces jolis plats à un autre niveau tout en restant dans la simplicité. Parfait exemple ces merveilleuses rillettes de volailles maison agrémentées de noisette et d'huile de cresson qui se dévorent en un instant sur le belle tranches de pain au levain de la boulangerie Belle Miche. Pour le vin on regrette tout de même le choix plus que réduit même si la poignée de références proposées sont souvent des épites comme Les Creisses de Philippe Chesnelong ou le merveilleux  beaujolais blanc Les Cerisiers de Jean-Baptiste Bachevillier.


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Alluma
Bistrot

Alluma

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Ce nouveau lieu, sis dans un ancien restaurant marocain, est tenu par Noa, cheffe de salle, et Liran Tal, en cuisine (ancien de Balagan, Dersou et de l’ambassade d’Israël), Telaviviens décidés à faire apprécier la cuisine du Levant, du Maghreb au Moyen-Orient. Quelle belle idée – et quelle régalade ! Ce midi-là, la carte de saison propose deux entrées, deux plats, parmi lesquels toujours une proposition végétarienne, et un dessert. Ce début d’automne marque l’arrivée des champignons, en soupe, gourmande avec sa crème fraîche et croquante grâce au sarrasin torréfié, une belle entrée en matière. Surprise du chou farci ensuite, aux épinards, parmesan et croûte de topinambour comme une carapace, accompagné d’un jus corsé : étonnant et harmonieux à souhait. Et on sauce le plat à l’aide de la moelleuse foccacia maison. Le dessert achève de nous convaincre : prunes, meringue, crème anglaise au litchi et à la fleur de rose, dentelle aux fèves de cacao… Salle un poil bruyante, mais service aux petits soins.


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 Maison Brut
Restaurant

Maison Brut

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Malignement, on pensera que la reprise de cette adresse d'angle (Faubourg-Poissonnière et Abbeville) doit beaucoup à une étude de marché : elle est juste calée entre JJii (néo-bistroy vespéral) et les Arlots (bistrot pur jus coude-à-coude). Plus prosaïquement, on jugera qu'occuper une niche resto d'affaires (voire pour dîner apaisant) néo-gastro (ou bistronomique...) n'est donc pas sot, vu la vacance d'adresses de ce type dans le quartier. Le cadre reposant (décliné dans les beiges et noirs, lisérés laiton pour les tables...) et le chef à pedigree (qui n'en a pas?) Bastien Djait, passé par Marx, Mory Sacko et Jean Imbert, donnent une assise aux menus aux intitulés quelque peu amphigouriques (<Allogamique>...) au contraire de ceux énigmatiques de certains plats (<cabillaud, hure, végétal marin>). Soit ! Mais l'essentiel est là : une facture d'exécution d'un certain classicisme (beurre blanc pour le poisson) qui repose à la fois sur la qualité des produits (volaille) et sur une sorte de ton sur ton, sauce poulette et poulet, crème d'oignons avec les lentilles, auxquels le chef voue un culte évident (tout en retenue quant au dosage), au point qu'à chaque assiette est mise à disposition une petite fiole liquide permettant d'accentuer ou non l'assaisonnement. Tout au plus pourra-t-on s'étonner de quelques sous-cuissons modeuses, comme les lentilles croquantes (indigestes rappelons-le) ou les poires (des passe-crassane) à la dureté inappropriée. Gilles Dupuis


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Petrus
Bistrot

Petrus

Un des meilleurs bistrots de la ville
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À table, il faut toujours faire confiance à un Lyonnais. Sylvain Sendra, gone par naissance, après avoir ouvert son Fleur de Pavé sur un mode comptoir de gastronomie et rendu notamment célèbre par son service du chou-fleur, vient de redonner son lustre à une institution parisienne. Pétrus a retrouvé son confort, sa chaleureuse atmosphère et une carte qui fait honneur aux classiques bistrotiers. Le chef, avec tout le doigté nécessaire et son indéniable talent, réinterprète ici des «modèles de gourmandise », pâté en croûte maison, cœur d’artichaut et foie gras, ris de veau aux girolles ou côte de bœuf maturée. Ses assaisonnements ont de l’allant, bref le goût prime avant tout, comme dans ce dos de cabillaud, poisson sans intérêt majeur, qui trouve ici toute sa sapidité grâce à une sauce crémée, safranée et à une simple poêlée d’épinards. La gourmandise inspire tout autant la salle qui fait ses allers-retours auréolés d’un impressionnant millefeuille partagé devant vous ou d’une tarte du jour dont on s’empresse de vous couper une part à votre guise. Soit un sablé bien beurré avec crème onctueuse et figues crues, mûres à point et réparties sur toute la surface. En cave, même bonheur extatique avec plus d’un millier de références et une absence totale de vins nature que ce chef avisé ne porte pas haut en estime. Pierre-Yves Chupin


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Dame
Bistrot

Dame

Un très bon bistrot
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Retrouvailles avec les quatre trentenaires et amis qui nous régalaient déjà dans leur Bonhomme du faubourg Poissonnière. Plus que jamais, la convivialité et le partage les réunissent dans cette Dame avec des plats tous proposés pour une, deux ou quatre personnes et une ambiance très seventies avec décor sur-mesure et un tourne-disque iconique qui envoie des airs très groove. En salle, Maxime joue le parfait maître de maison, accueillant avec un bonheur évident et sachant vite laisser la place ou le rôle principal à Matthieu aux fourneaux. Le registre, sans être nostalgique, trouve ses repères dans des assiettes inspirées des mêmes 70's, réunissant quelques produits bien sourcés, jamais de fioriture inutile. Des plats à qualifier volontiers d'iconiques, le fenouil à la grecque digne d'une fiche d'Elle ou les sardines à l'huile déposées sur un pain toasté et généreusement recouvertes d'aïoli. Remarquable selle d'agneau comme à une époque où la viande restait le plat roi, servie avec une sucrine juste rôtie et qu'assaisonnait avec délice le jus du rôtissage. Choix limité de desserts avec une mousse au chocolat puissante et de généreux beignets frits et fourrés à la pistache. À la carte des vins, les amis ont parcouru une bonne part du vignoble hexagonal jusqu'à rapporter une sélection de coups de cœur bien pensés, et même quelques bordeaux qu'une génération certes plus âgée a fait disparaître de nos bistrots parisiens. Let's dance ! Pierre-Yves Chupin 

 


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Bertrand (chez)
Bistrot

Bertrand (chez)

Un très bon bistrot
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On aime bien ce bistrot dans lequel on prendrait vite ses habitudes. Au déjeuner comme au dîner, la semaine comme le week-end, car, telle une seconde maison, l'adresse ne ferme jamais. À la carte, des plats bien sourcés comme cette saucisse au couteau avec une remarquable purée, ou un peu disparus comme les cuisses de grenouille ou le filet de bœuf au poivre. À l'accueil, la nouvelle génération Menut - les enfants de Bertrand ou Georges propriétaires du lieu - impulse une ambiance familiale, chaleureuse et sympathique qui sied bien au quartier. Desserts généreux comme la délicate tarte soufflée au chocolat ou les incontournables œufs à la neige. La carte des vins se parcourt avec plaisir, plus sensible au meilleur de la tradition qu' à la mode des vins nature ou en devenir. 


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Vendemiaire
Bistrot

Vendemiaire

Un très bon bistrot
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De l'ancien Chez les Anges de Jacques Lacipière, il reste le comptoir en marbre blanc qui donne toujours le ton du design élégant et bienvenu de l'adresse. La carte s'apparente plus à celle d'une brasserie d'autant que ce Vendémiaire est ouvert tous les jours et propose chaque matin un petit déjeuner bien servi. Le menu du jour a ses habitués, certains plats aussi que réussit particulièrement bien le chef Santiago Guerrero, comme l'échine de cochon de la maison Montalet à la cuisson parfaite, l'impressionnante côte de bœuf ou les frites maison (redoutables). L'œuf mayonnaise mérite encore quelques calages avant la prochaine édition du championnat du monde pour laquelle la version du Vendémiaire est sélectionnée. Desserts de bonne tenue (tartelette au chocolat, grué et noisettes) et carte des vins bien inspirée. 


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