Elbi
Bistrot

Elbi

Un des meilleurs bistrots de la ville

Des feuilles de vignes en tempura et condiment de pois chiches épicés, du poulpe en raviolis et jus d'un couscous, une cocotte de homard aux langues d'oiseau (petites pâtes), bisque aux graines de fenouil et nigelles... ça intrigue et ça réveille les appétits, non? Autant que la vingtaine de propositions-assiettes, qui cassent les codes entrées-plats-desserts, mises en scène par cinq types et températures de cuisson « Vapeur 85° C, Frit 180° C... ». Vous en voulez encore? Les hauts volumes de l'ancien Sapid de Ducasse, bouleversés par un matériau unique industriel, inox-alu, rutilant comme dans les seventie's. Maître d'œuvre, Omar Diab (avec Tour Eiffel dans le deuxième arrondissement) qui s'est offert une danseuse de haut vol, histoire de s'amuser avec ses racines égyptiennes et d'offrir ainsi un Levant qui flirte avec la gastronomie, sans sacrifier la noblesse des produits (pigeon de Racan laqué aux amandes frites). Plus frappant, c'est le côté ludique et insolite qui domine avec ce scotch egg travaillé comme un falafel et cette petite dose épicée qui vous rattrape en fin de bouche, cette volaille fermière désossée rôtie à 400° C, accompagnée d'une sauce hors norme à base de corète, feuilles séchées (plus ou moins proches de l'épinard, plébiscitées en Egypte et en Tunisie) cuites au bouillon de volaille et d'une étonnante couleur brune, ou même le combo pistache-praliné d'une crémeuse glace à l'italienne et ses atomisées graines de coriandre qui claquent sous la dent. Pas vraiment le temps de s'ennuyer avec ces surprises au bout de la fourchette. Gilles Dupuis


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Auberge des Glazicks
Restaurant

Auberge des Glazicks

Un des meilleurs restaurants de la ville

Le Pays Glazick, entre la baie de Douarnenez et les montagnes Noires, connaît son auberge. Rares sont les établissements comme l’Auberge des Glazick a incarné si bien un terroir, un patrimoine ou un art de vivre. Dans cette pointe Finistère spectaculaire, la famille Bellin régale depuis plusieurs générations. Olivier, digne représentant, propose dans ses quatre menus une ode à son pays comme à ses origines. Il a tissé tout un réseau de producteurs ou éleveurs qui inspirent sa cuisine. Les langoustines royales, disparues des étals et désormais portées presque disparues, se retrouvent ici au menu, proposées avec du gwell de blé noir. Avant chaque début de repas, il est demandé si la cuisson du poisson nacrée (exemplaire) vous sied … Tel son confrère Christopher Coutanceau à la Rochelle, Olivier reste la référence dans la préparation des coquillages et poissons. Avec, chez lui, un va et vient permanent entre terre et mer qui transforme chaque plat en une création aussi personnelle que passionnante : la pomme de terre soufflée garnie d’huître (un exploit technique) dès l’amuse-bouche, l’ormeau qu’accompagne la moelle de bœuf, ou le homard en duo avec du boudin fermier et relevé d’une puissante sauce homardine. Autre plat tout aussi époustouflant, la volaille laissée maturée pendant 4 jours, contisée aux algues et servie avec un lait d’oursin. Les desserts subliment le même terroir avec une remarquable association entre fraises et sureau. Le service, uniquement féminin, gère avec sourire et bonheur la salle ouverte sur l’horizon marin. La jeune sommelière Emma joue d’une riche cave pour proposer des accords mets et vins de haute volée pour chaque menu. En partant, on n’oubliera surtout pas de saluer la maman d’Olivier qui veille à l’accueil : qu’elle soit rassurée son auberge reste l’une des adresses les plus inspirantes du moment. Pierre-Yves Chupin


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Bar des Maillets d'Argent
Restaurant

Bar des Maillets d'Argent

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Qu'on se le dise, la Tour est en grande forme ! Depuis la reprise des cuisines de la table gastronomique par le MOF Yannick Franques, l'ouverture de la boulangerie avec une sélection exigeante ( le meilleur flan parisien de Paris), le bar du rez-de-chausée a été repensé pour proposer une offre du petit-déjeuner jusqu'à l'after de l'après-dîner. Le Bar des Maillets d'Argent propose aussi le dimanche de 11 à 16 heures 45 un brunch qui comprend le choix entre deux plats chauds et un buffet à volonté d'entrées, de fromages et de desserts. Dans les fauteuils chics et élégants et dans ce décor fidèle au meilleur du style français des années 50 ou 60, il est heureux et confortable de prendre part au buffet qu'alimentent les cuisines du gastronomique ou de la boulangerie. À la différence des brunchs de palace, l'atmosphère se veut plus douce et feutrée quand les plats sont préparées par une brigade plus habituée au service en salle qu'au room service. Soit dans l'assiette, des préparations cuisinées avec un incontestable sérieux, un bel assortiment de poissons fumées, clin d'œil peut-être aux origines finlandaises de Tarja Terrail, et des desserts jouant à la fois sur le registre boutique ou à l'assiette, notamment un entremets au chocolat avec un appareil entre crème brûlée et mousse, puissamment cacaotée. Irrésistible. Pierre-Yves Chupin 


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Paulownia
Bistrot

Paulownia

Un très bon bistrot

Dans ce Paris modeste mais pas sans charme, le bistrot de Tess et Geoffrey a emprunté le nom de l'arbre qui était jusque-là planté sur le trottoir. À l'heure du repas, on continue d'y apprécier les tables dressées pour déjeuner ou dîner tranquilles en extérieur. Chez eux, la vie coule des jours heureux, espace ouvert, lumineux que ponctuent aux murs des accrochages personnels. Ils se sont rencontrés à l'Arpège d'Alain Passard et continuent d'honorer les leçons apprises chez le maître. Le légume est ici roi, souvent venu de Terroirs d'Avenir ou de petits producteurs du Contentin de Tess, donnant lieu dès l'entrée à une version inédite du risotto, à base de légumes racines, de pomme, de noisette, le tout dynamisé par la livèche. L'assiette généreuse, presque poétique dans sa composition, ressemble plus à celle d'un restaurant gastronomique comme celle de la truite qui suivait avec ses légumes dressés en Arlequin. De l’application dans les moindres détails, des goûts précis et des cuissons rigoureuses, le repas connaît son rythme, presque bucolique. Les desserts s’inspirent de la saison, rhubarbe et fleurs d'acacia en ce samedi printanier quand la crème crue de la maison Borniambuc sublime la tarte familiale d'Élizabeth, la maman de l’un de nos deux hôtes. Cave un peu trop limitée aux vins nature, tarifs plus ambitieux au dîner avec un remarquable ris de veau aux oursins et accueil délicieux. Pierre-Yves Chupin 


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Suffren
Bistrot

Suffren

Paul Vincent et Adrien Tran deux joyeux trentenaires viennent d’ouvrir leur premier bistrot Suffren. Ils ont tout compris, un accueil juste normal mais tellement surprenant aujourd’hui, avec large sourire et gentillesse désarmante. Le lieu est d’un contemporain intemporel, une schizophrénie architecturale qui rassure et interpelle, on s’y sent bien. La carte, en taille belle époque donne faim, elle titille l’envie en excitant l’hésitation, c’est bon ça. Asperges blanches cuites croquantes nappées d’une émulsion à l’ail des ours, c’est le printemps et nous sommes ravis de le manger. Crudo de mulet noir, crème crue et agrume, on plonge dans une apnée pleine de respiration. Les entrées ont descendu le grand escalier dans une chorégraphie enlevée, vivement la suite. Cordon bleu de céleri - mamamïa, quelle riche idée ! -, saucisse au couteau de la ferme de Mayrinhac, purée crémeuse, jus corsé, c’est du bistrot ça, côte de bœuf Aubrac pour une faim d’adulte à partager, caramélisée et juteuse, on ne sait plus où donner de la fourchette Les garnitures s’invitent au bal, légumes croquants juste beurrés, frites pour la mauvaise conscience, salade à la vinaigrette unique. Puis laissons parler les desserts : baba au rhum maison, tout en tendresse avec sa crème légère comme un nuage sur le Frioul, crème caramel-thym citron, que dire si ce n’est l’envie irrésistible de ne pas la partager. La carte des vins, magnifiquement sourcés comme le reste, est complète avec des prix pour tous. L’énergie dégagée dans ce lieu est dingue, on en ressort comme reboosté, heureux, la panse rassasiée et le porte-monnaie respecté. Une cuisine de cuisinier cuisinée, une salle animée par des passionnés, Suffren signe son entrée chez les grands. Richard Plancton


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Restaurant Mosaic
Restaurant

Restaurant Mosaic

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L’ouverture de ce nouvel établissement comblerait tout livre des records mais se raconte plus comme une belle histoire de famille. Les Dartnall-du-Plessis décident voilà quelques années de quitter l’Afrique-du-Sud qui les accueillit lors des guerres de religion pour retrouver leur berceau familial. Direction la Bretagne et, après quatre ans de travaux, le Château des Tesnières retrouve toute sa splendeur. Les meilleurs artisans des deux pays travaillent pour créer une atmosphère entre Loti et Viollet-Le-Duc, des chambres si civilisées telle une invitation au voyage, des toiles impressionnistes sud-africaines un peu partout prélevées du fond des deux musées familiaux, plus de mille magnolias plantés et, surtout, 25 000 bouteilles sur les 84 000 que possède Cobus du Plessis, le père de Chantel et collectionneur avisé, précautionneusement ici rapatriées. Le livre de cave fait rêver, environ 8 000 bouteilles en Champagne, des bouteilles sélectionnées pour être servies à leur apogée et des tarifs si doux, si inhabituels en restauration. En cuisine, à visiter absolument car si chic, Chantel - fille et propriétaire du lieu, dont le restaurant Mosaic à Pretoria était classé parmi les 10 meilleurs d’Afrique du Sud -, propose un registre voyageur. Parfois surprenant avec une touche sucrée en filigrane et de réelles réussites dans les associations entre des produits sélectionnés avec talent. La sommelière René Veldhuizen comble ses hôtes avec les exceptionnels grands crus français et sud-africains proposés, sans oublier les accords à base d’infusions si inédits.  Pierre-Yves Chupin


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Superhuit
Bistrot

Superhuit

Un très bon bistrot

Ce bistrot à l'angle de deux rues vivait des jours tranquilles jusqu'à sa reprise par l'équipe de Mieux du proche neuvième arrondissement. Un peu plus de couleurs, un peu plus de lumière et de tables sur le trottoir, ce superhuit est devenu en quelques mois un rendez-vous attendu dans un quartier en quête d'émotions. Produits bien choisis, riz vialone nano pour le risotto, tonnelet de la Tarantaise (fromage recherché notamment au printemps) ou mousseline au vinaigre de cidre et sureau, carte et menus flattent la curiosité comme le palais. Les assiettes ne décoivent pas, travaillées (remarquables panisses), souvent généreuses. Mais comment dire ? Un zeste d'auto-satisfaction quand on attendrait un peu plus d'énergie ou de pep's pour faire décoller les papilles.  Accueil sympathique et adresse somme toute toute hautement recommandable. Pierre-Yves Chupin 


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Clos d'Astorg (Le)
Bistrot

Clos d'Astorg (Le)

Un très bon bistrot
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Ce bistrot d’angle qui accueillit à une époque la famille Meneau, père et fils, affiche une fidélité sans faille à la tradition. Le décor plus proche de l’auberge de province met tout de suite à l’aise comme l’accueil avec nappage blanc, la verrerie soignée et les attentions prodiguées par la maîtresse de maison Juliette Lambert. La cuisine du chef Geoffroy Bret reste un modèle du genre, produits de saison, registre parfaitement exécuté sur des bases classiques et, peut-être, le meilleur poireau vinaigrette, servi encore tiède, à la présentation bien inspirée et à l’assaisonnement maitrisé. Le chou farci connaît ses adeptes même si nous préférons la version du Café des Ministères à Paris ou celle de Davia à Nice. La mousse au chocolat à la texture aérienne et réussie, puissamment chocolatée, invite à terminer en toute gourmandise. Pierre-Yves Chupin


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Maison Lagure
Bistrot

Maison Lagure

Un très bon bistrot
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C’est le même jour que Julien Dumas a ouvert les portes de son restaurant gastronomique, le Pergolèse, et de ce bistrot. Pour son adresse garennoise, il a installé aux pianos son fidèle second. L'ancienne pizzeria s'est transformée en petite maison accueillante avec grands espaces, cuisine ouverte, atmosphère douce et lumière tamisée. Les plats jouent joyeusement avec les textures : ça coule, ça craque, ça fond. Les salsifis se présentent comme une palette de peintre avec trois sauces. C'est drôle, ludique et surtout très bon. On retrouve aussi une déclinaison de la tartelette de champignons – plat signature du chef -, de sublimes saint-jaques rehaussées par l’acidité d’agrumes et le croquant de navets, ou le poisson du jour qui se marie avec des coques, des asperges et un condiment à l'ail des ours. Le dessert - une poire séchée et pochée - joue dans un même registre, heureux. La carte des vins mérite les éloges tant on peut y dénicher de belles pépites. Dès le démarrage, elle se montre des plus impressionnantes. Arnaud Morisse

 


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