Petrus
Bistrot

Petrus

Un des meilleurs bistrots de la ville
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À table, il faut toujours faire confiance à un Lyonnais. Sylvain Sendra, gone par naissance, après avoir ouvert son Fleur de Pavé sur un mode comptoir de gastronomie et rendu notamment célèbre par son service du chou-fleur, vient de redonner son lustre à une institution parisienne. Pétrus a retrouvé son confort, sa chaleureuse atmosphère et une carte qui fait honneur aux classiques bistrotiers. Le chef, avec tout le doigté nécessaire et son indéniable talent, réinterprète ici des «modèles de gourmandise », pâté en croûte maison, cœur d’artichaut et foie gras, ris de veau aux girolles ou côte de bœuf maturée. Ses assaisonnements ont de l’allant, bref le goût prime avant tout, comme dans ce dos de cabillaud, poisson sans intérêt majeur, qui trouve ici toute sa sapidité grâce à une sauce crémée, safranée et à une simple poêlée d’épinards. La gourmandise inspire tout autant la salle qui fait ses allers-retours auréolés d’un impressionnant millefeuille partagé devant vous ou d’une tarte du jour dont on s’empresse de vous couper une part à votre guise. Soit un sablé bien beurré avec crème onctueuse et figues crues, mûres à point et réparties sur toute la surface. En cave, même bonheur extatique avec plus d’un millier de références et une absence totale de vins nature que ce chef avisé ne porte pas haut en estime. Pierre-Yves Chupin


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Dame
Bistrot

Dame

Un très bon bistrot
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Retrouvailles avec les quatre trentenaires et amis qui nous régalaient déjà dans leur Bonhomme du faubourg Poissonnière. Plus que jamais, la convivialité et le partage les réunissent dans cette Dame avec des plats tous proposés pour une, deux ou quatre personnes et une ambiance très seventies avec décor sur-mesure et un tourne-disque iconique qui envoie des airs très groove. En salle, Maxime joue le parfait maître de maison, accueillant avec un bonheur évident et sachant vite laisser la place ou le rôle principal à Matthieu aux fourneaux. Le registre, sans être nostalgique, trouve ses repères dans des assiettes inspirées des mêmes 70's, réunissant quelques produits bien sourcés, jamais de fioriture inutile. Des plats à qualifier volontiers d'iconiques, le fenouil à la grecque digne d'une fiche d'Elle ou les sardines à l'huile déposées sur un pain toasté et généreusement recouvertes d'aïoli. Remarquable selle d'agneau comme à une époque où la viande restait le plat roi, servie avec une sucrine juste rôtie et qu'assaisonnait avec délice le jus du rôtissage. Choix limité de desserts avec une mousse au chocolat puissante et de généreux beignets frits et fourrés à la pistache. À la carte des vins, les amis ont parcouru une bonne part du vignoble hexagonal jusqu'à rapporter une sélection de coups de cœur bien pensés, et même quelques bordeaux qu'une génération certes plus âgée a fait disparaître de nos bistrots parisiens. Let's dance ! Pierre-Yves Chupin 

 


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Bertrand (chez)
Bistrot

Bertrand (chez)

Un très bon bistrot
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On aime bien ce bistrot dans lequel on prendrait vite ses habitudes. Au déjeuner comme au dîner, la semaine comme le week-end, car, telle une seconde maison, l'adresse ne ferme jamais. À la carte, des plats bien sourcés comme cette saucisse au couteau avec une remarquable purée, ou un peu disparus comme les cuisses de grenouille ou le filet de bœuf au poivre. À l'accueil, la nouvelle génération Menut - les enfants de Bertrand ou Georges propriétaires du lieu - impulse une ambiance familiale, chaleureuse et sympathique qui sied bien au quartier. Desserts généreux comme la délicate tarte soufflée au chocolat ou les incontournables œufs à la neige. La carte des vins se parcourt avec plaisir, plus sensible au meilleur de la tradition qu' à la mode des vins nature ou en devenir. 


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Vendemiaire
Bistrot

Vendemiaire

Un très bon bistrot
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De l'ancien Chez les Anges de Jacques Lacipière, il reste le comptoir en marbre blanc qui donne toujours le ton du design élégant et bienvenu de l'adresse. La carte s'apparente plus à celle d'une brasserie d'autant que ce Vendémiaire est ouvert tous les jours et propose chaque matin un petit déjeuner bien servi. Le menu du jour a ses habitués, certains plats aussi que réussit particulièrement bien le chef Santiago Guerrero, comme l'échine de cochon de la maison Montalet à la cuisson parfaite, l'impressionnante côte de bœuf ou les frites maison (redoutables). L'œuf mayonnaise mérite encore quelques calages avant la prochaine édition du championnat du monde pour laquelle la version du Vendémiaire est sélectionnée. Desserts de bonne tenue (tartelette au chocolat, grué et noisettes) et carte des vins bien inspirée. 


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Amagat
Bistrot

Amagat

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Amagat se présente comme une cave à manger mais c’est bien plus que ça ! Amagat, qui signifie caché en catalan, est le deuxième restaurant de Lorenza Lenzi et Gianpaolo Polverino, déjà créateurs de Caché, situé juste à côté, villa Riberolle. Vous suivez toujours ? Et il faut les chercher ces deux repaires, pour les trouver : on emprunte l’impasse pavée, calme et isolée, jusqu’à son terme. Amagat, dont la terrasse enchanteresse, à la nuit tombée, à la lumière des bougies et encadrée de verdure, est le cadre propice à la dégustation de tapas de luxe. A l’intérieur, l’ancien atelier tout de bois et de blanc, grandes verrières et lumières tamisées, se fait chaleureux. Au bar sur chaises hautes ou attablés, nous cochons sur la liste fournie notre choix parmi les classiques du genre, en provenance directe de la péninsule : tortilla au chorizo ultra moelleuse, croquetas croustifondantes (jambon et encre de seiche), plats de mer (comme ces langoustines grillées, aïoli et jambon), de terre (côtes d’agneau ou côte de bœuf), sans compter le jambon ibérique. La musique monte d’un cran, les conversations s’échauffent, tandis que le service avec cuisine ouverte bat son plein. Si on garde une petite faim pour la fin de repas, on picore volontiers dans la carte pour une assiette de fromages, accompagnés de confitures, ou pour les desserts : churros avec glace au café et sauce caramel ou pourquoi pas le cheesecake basque, très en vogue en ce moment. Une chose est sûre, si Amagat reste une adresse bien cachée, elle ne va pas demeurer méconnue longtemps.


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Palégrié "Chez l'Henri"
Restaurant

Palégrié "Chez l'Henri"

Un bon restaurant
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Il y a un peu plus de dix ans, le Palégrié de Guillaume Monjuré et Chrystel Barnier était l’adresse dont tout le monde parlait à Lyon. Désireux de se rapprocher du Vercors natal de Chrystel, le couple ferme la page lyonnaise et s’installe fin 2015 à l’Hôtel du Golf de la famille Sauvajon à Corrençon-en-Vercors où Guillaume distille une cuisine exclusivement réalisée à partir de produits locaux et de cueillette pendant que Chrystel valorise en partie les vins alpins. L’aventure se poursuit aujourd’hui dans une autre partie du Vercors, dans le petit village de Méaudre. Chrystel et Guillaume ont retapé une grange familiale prolongée par une terrasse ouverte sur des prairies dans lesquelles ont été installées des ruches. Le positionnement culinaire de Guillaume n’a pas changé, le local, rien que le local avec une particularité technique, la cuisine n’est dotée que d’un four à bois. Pas de gaz, pas de plaques à induction mais un feu que Guillaume surveille comme un boulanger le fait avec son levain. Il en résulte une cuisine parfaitement aboutie où le végétal (légumes, fruits, herbes, fleurs) possède une belle place mais sans jamais occulter la volaille locale ou le cristivomer (poisson) des Sources d’Archiane joliment escorté de chou cabus, de framboise, d’estragon et d’un beurre blanc. Même la feta locale a son mot à dire dans ce festival de saveurs du Vercors par une association avec de l’aubergine confite, des herbes et du piment. Des plats séduisants comme le sont ce lieu et ce couple amoureux du bien boire et du bon manger. Philippe Toinard 


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Femme du Boucher (La)
Bistrot

Femme du Boucher (La)

Un très bon bistrot
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Une cheffe qui propose un magnifique et très réussi Lucullus de Valenciennes, spécialité du Nord qui associe la langue de bœuf fumée et le foie gras, ne peut pas être foncièrement mauvaise. Cette cheffe, c’est la pétillante, Laëtitia Visse, normande de naissance, parisienne de formation et marseillaise d’adoption depuis 2020 avec l’ouverture de son bistrot en lieu et place d’une ancienne boucherie. L’entrée n’a pas changé, c’est bel et bien l’univers d’une boucherie prolongée par une petite salle aménagée avec ce que Laëtitia a déniché à droite et à gauche et enfin, un patio arboré et lumineux. Passée par de grandes maisons de la capitale, pour lesquelles elle ne garde pas un souvenir impérissable, elle a retrouvé de l’entrain aux côtés de Thomas Brachet aux Arlots à Paris qui lui a transmis l’amour de la cuisine bistrotière. Depuis son installation à Marseille, son leitmotiv, c’est la viande et la charcuterie avec une volonté affichée de travailler tous les morceaux d’une bête, abats inclus. Une cuisine qui sort des sentiers battus avec une éthique forte que l’on salue car le succès est au rendez-vous dans une ville où le poisson est roi. Philippe Toinard 


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Terrasses (Aux)
Restaurant

Terrasses (Aux)

Un bon restaurant
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Sur l’A6, la sortie Tournus a toujours été synonyme de régalades et la ville a su bâtir sa réputation autour de la gastronomie. Parmi les bonnes adresses actuelles, le restaurant d’Amandine et Jean-Michel Carrette est devenu incontournable. Ce chef, formé chez Troisgros, est un créatif qui déteste les fiches techniques et les choses figées. Sa cuisine, à travers son menu du déjeuner, il la pense la veille, le matin ou même quelques minutes avant le service au gré de ce qu’il reçoit de ses fournisseurs majoritairement bourguignons. S’il est créatif, il est aussi un fin technicien. En témoigne, ce voile d’eau de concombre à peine gélatiné qu’il vient déposer sur des tomates cerise, elles-mêmes lovées sur une crème de chèvre frais légèrement battu, le tout rehaussé par de la monarde. Cette entrée ressemble à un tableau comme nombre de ses assiettes qui ravissent une salle copieusement garnie de convives désireux de sortir des sentiers battus. Et ils le sont à chaque service car en dehors du menu du marché, aucun menu ne dévoile son contenu. Il faut faire confiance au chef qui aime à rappeler que chez lui, on navigue entre coteaux, collines, terroirs, plaines, forêts, herbages et pâturages. On se laisse porter, guider par la créativité de ce chef parfaitement épaulé en salle par une équipe jeune et joyeuse qui participe à faire d’un repas à Tournus, un enchantement. Philippe Toinard


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Chéri Bibi
Restaurant

Chéri Bibi

Un bon restaurant
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Tu pars en week end à Biarritz, il faut absolument que tu ailles manger à Chéri-Bibi…Banco, coup de fil, résa pour deux samedi à 19 heures, youpi, y’a plus qu’à. La transhumance des chefs, des grandes villes aux paisibles paysages, bat son plein à Biarritz. Ce déménagement culturel n’est pas pour déplaire notamment quand la rencontre se fait belle, comme celle avec Chéri Bibi. Adrien Witte et Augustine You débarqués de Copenhague, pandémie oblige, ont trouvé ou jouer leur partition en mode virtuoses avec leur orchestre bien accordé. L’approche est très trentenaire, murs bruts, tables en bois, couteaux Pallares, gobelets bodega, verres à vin siglés, serviettes en papier recyclé, la carte est courte et bien gaulée «:  Snacks » pour attendre la suite, 4 lignes, « Légumes et Céréales » pour commencer l’épopée, 5 lignes, Viande Poisson et Crustacés pour terminer l’ascension, 3 lignes, Fromage et Desserts pour un atterrissage en douceur, 3 lignes.  « Notre concept est de choisir les assiettes comme bon vous semble sans vous soucier d’entrées de plats, on vous guidera pour les quantités, tout est à partager »…Oulala pourvu que la caricature des petites assiettes à partager et des vins natures du 11ème n’a pas déteint jusque la. L’assemblage de 3 ingrédients pour en faire un plat étant devenu norme, voila que l’on prend peur. Haricots verts, aubergine, labneh et olives kalamata (15 euros) : paf, la simplicité devient unique, ce que l’on pensait de l’assemblage devient grande cuisine, l’équilibre dans les textures et les gouts dansent sur une sky line bien tendue, c’est percutant, généreusement gourmand, pas envie de partager. Crevette impériale de Charente, maïs doux grillé, fleur de sureau et shiso (18 euros) : un plat de condamné qui efface tout ce que l’on a mangé jusqu’à présent, on rêve de s’endormir dessus comme un doudou que l’on chérit, c’est doux, moelleux, croquant, acidulé, on navigue entre  l’acidité d’une huile de carcasse, la volupté d’une crème de maïs, les grains en échos, les crevettes brulées à la flemme, qui font offices de dessous en soie, le sureau qui vient nous attendrir, whaou, la classe, je dis de suite bravo. Variétés de courges, blettes, algues du Croisic et beurre blanc (16 euros) : encore une fois la magie opère, ou plutôt le talent s’exprime, le jeu de cache cache, douceur-fraicheur, bat son plein on ne veut pas qu’il s’arrête. Rigatonis sauce épinard, pecorino & parmesan 24 mois (18 euros) : un plat plus consensuel, délicieux au demeurant mais plus calme que les précédents, une parenthèse finalement rassurante pour un nouveau départ en fanfare.  Curry de volaille Aradoa, carottes rôties, pommes de terre, cébettes et beurre de cacahuètes (22 euros), si vous pensiez connaitre la recette du curry avant d’avoir gouter celui-ci et ben croyez moi vous faites erreur, tout s’emboite comme un puzzle parfait, la peau croustille, la viande locale fond, les légumes existent, la sauce aux cacahuètes vient bénir cette union sacrée, nouvelle claque pour un maso qui en redemande. Pana cotta aux blancs d’oeuf, reine des prés et pomme brûlée (9 euros) : du jamais goutté dans l’assiette qui navigue dans un bonheur parfait, on flotte sur cette gourmandise absolue, comment décrire l’émotion ? pas de réponse ! Comment la vivre ? en prenant le deuxième dessert ! Sorbet à l’amande blanche, chouchou amande et garam massala (9 euros) : no comment, la larme n’est pas loin. La carte des vins est bien évidemment nature à des prix bien tenus, verre d’Alsace de macération pour notre part à trois francs six sous, la vie est belle, très belle, surtout quand elle te percute comme ce jour. Si la cantoche du bagne de Chéri Bibi régale aussi bon, je veux bien prendre perpète…104 euros à deux, le père Noël existe, je l’ai rencontré et il m’a fait à manger. Robert Plancton


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