Pochana
Bistrot

Pochana

Un très bon bistrot
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"Une adresse de poche", ici cette expression n'est pas galvaudée, car on ne peut tenir guère plus qu'à 10 personnes dans la salle à condition de ne pas avoir peur de la promiscuité ! Car sur la quinzaine de mètres carré de l'endroit, il faut aussi compter la cuisine. Là, May, Thaïlandaise d'origine, concocte avec méthode, rigueur et subtilité une cuisine vivante inspirée de ses origines. Outre la prouesse, on reste ébaubi par ces saveurs succulentes développés dans chacune de ces petites assiettes : des raviolis farcis au porc et cébette particulièrement fins et bien relevés grâce à une association d'huile pimentée et de vinaigre noir, au poulet mariné juteux à souhait avec une sauce réconfortante ou l'épaule de porc servi en curry coco, tout déborde de saveurs. Pour l'accueil, c'est Rémi son mari qui s'en charge. Amoureux ds vins nature, il ame à les faire découvrir. Mas attention ici, ça ne sent pas "la ferme"! Avec cette atmosphère chaleureuse et cet espace riquiqui, impossible de ne pas se sentir privilégié. On devient instantanément VIP.


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Confidences (Les)
Restaurant

Confidences (Les)

Ce petit palace reste méconnu des Parisiens. La belle demeure du Triangle d'or devient hôtel en 1923 à la faveur de la famille Terrail, également à la tête de la Tour d'Argent. Après la guerre, la vente du George V permet au San Régis d'en récupérer une partie du précieux mobilier. La famille Georges, désormais propriétaire, cultive l'intimité et l'élégance qu'apprécie une certaine élite. Le goûter mis en place en 2023 pour célébrer les 100 ans de l'adresse par Jessica Prepalto - « Meilleure cheffe pâtissière du monde 2019 " - reste incontournable, l'un des plus réussis comme nous avions pu l'écrire à l'époque. Désormais c'est à Erwan Ledru, ancien chef du Contraste, de faire vivre le restaurant. Quelques tables seulement, accueil à la fois policé et chaleureux, formule attractive et semainier au déjeuner (joue de bœuf de 12 heures, risotto d’épeautre, citron confit et herbes fraîches le mercredi par exemple). Le soir, la carte se montre plus étoffée : entrées de saison (salade de cocos de Paimpol bien assaisonnée) et plat principal qu'accompagne parmi une liste fournie pommes Darphin et caviar de la maison Pétrossian, ravioles de ricotta fraîche et jeunes pousses d’épinard ou risotto d’épeautre au vieux comté notamment. Desserts de cuisinier souvent autour du fruit, cave étoffée rarement ruineuse et le plaisir de pouvoir converser ou donner rendez-vous dans ce qui se rapproche si bien du luxe, calme et volupté. 


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Tontons de Neuilly (Les)
Bistrot

Tontons de Neuilly (Les)

Un très bon bistrot

Au cœur des Sablons, la place Parmentier a bien changé, désormais ilôt de verdure et de bien-être où la terrasse de ces Tontons a pris ses quartiers depuis l'été 2025. Telle une parfaite brasserie parisienne, elle accueille tous les jours, chaleureuse et animée. La carte privilégie la simplicité et le beau produit, pas forcément le pari le plus simple pour satisfaire la clientèle. Les haricots verts juste croquants et d'une remarquable fraîcheur s'associent parfaitement aux noisettes torréfiées et à la mimolette ancienne qui aurait mérité d'être taillée en fins copeaux. L'agneau confit arrive telle une pièce maîtresse, portions généreuses, jus parfait et frites ou salades en accompagnement gourmand. La fin de repas suscite un même enthousiasme, une tarte aux figues comme dans les bonnes maisons, pâte fine et fruits comme caramélisés. Service sympathique, cave bien fournie qui montre que les Tontons en charge de cette adresse en devenir ont de la ressource. Pierre-Yves Chupin 


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Hébé
Restaurant

Hébé

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Hébé est une table conviviale pour les épicuriens. Le chef doublement étoilé Michel Portos signe la carte de ce restaurant chaleureux au cœur du Paris historique. Inspiré des saveurs méditerranéennes, Hébé propose une cuisine audacieuse, moderne et gourmande, renouvelée au grès des saisons. Dans un décor élégant et apaisant, il invite au partage avec des assiettes modernes et créatives. Plusieurs menus sont proposés entre 63 et 74 euros par personne, celui du midi (entrée, plat, dessert) à 35 euros est un excellent aperçu du talent du chef. La carte des vins, élaborée avec le vigneron-consultant Stéphane Derenoncourt, se déguste au verre ou à la bouteille.


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Belles Aires (Les)
Bistrot

Belles Aires (Les)

Un bon bistrot

Ancienne dépendance du Château de Bel Air, construite à la fin du XIXe siècle, cette élégante bâtisse bien connue des promeneurs du parc du Château, est depuis début décembre 2024, un restaurant très élégant aménagé d’un mobilier dominé par le blanc, le moutarde et le bleu. Si la partie « maison » a son charme, l’extérieur pour les beaux jours, façon guinguette devrait devenir incontournable et la réservation indispensable. Du temps qui devrait permettre à l’équipe en place de se rôder car pour le moment, c’est là que le bât blesse. Si l’offre culinaire est aussi variée que classique avec une intelligente proposition d’entrées et de plats à partager dont certaines sonnent bon l’Aubrac et l’Aveyron, une carte des vins bien pensée et un personnel avenant, il reste cependant quelques ajustements à prévoir sur des cuissons ou des assaisonnements. En témoignent cette côte de veau annoncée doucement braisée, commandée rosée, servie simplement snackée et retournée en cuisine pour quelques minutes de cuisson supplémentaires ou ce risotto crémeux au parmesan qui manque cruellement de parmesan, d’assaisonnement et d’un bouillon parfumé. Deux fautes de goût qui ne remettent pas en cause la bonne volonté affichée mais qui soulignent l’importance de veiller à tout dès les premières semaines d’ouverture. La beauté du site mérite une table de qualité. Elle l’est mais elle peut faire beaucoup mieux. Philippe Toinard

 


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Brasserie du Boulingrin (La)
Bistrot

Brasserie du Boulingrin (La)

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Au cœur du quartier historique du Boulingrin et idéalement située en face des halles classées monument historique, cette brasserie existe depuis 1925 jusqu’à faire partie des institutions rémoises. L’aménagement fidèle à la période art déco de l’immeuble comme la vaste terrasse en font un rendez-vous incontournable quelle que soit la saison. La carte défend un registre traditionnel, inspiré par les saisons et souvent canaille. Rare de retrouver comme ici sur un même menu os à moelle gratiné au four, fromage de tête, rognons de veau à la champenoise, tête de veau avec crème ravigote ou vol au vent au ris veau et crème aux morilles. Dans la plus pure tradition des brasseries, plateaux de fruits de mer ou sélection d’huîtres sont également proposés. Pour la fin de repas, retrouvailles là aussi avec les classiques, baba, paris-brest ou profiteroles avec une pâte à chou de belle tenue, croquante et pas affaissée comme trop de fois. La sélection des vins honore la Champagne avec petites et grandes maisons à des tarifs restés accessibles.  Pierre-Yves Chupin 


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Albufera
Bistrot

Albufera

Une fidélité de longue date unit les deux chefs Émile Cotte et Jose Dantas. Et quand Émile songe à ouvrir une nouvelle adresse à Boulogne-Billancourt, il sait pouvoir compter sur José jusqu’à lui proposer un registre portugais cher à ses origines. Et il est bien ici question de partage de l’entrée jusqu’au dessert autour de plats généreux. Les assiettes créées au Portugal et leurs vagues semblables à celles de Nazaré jouent d’une sensibilité méditerranéenne parfaite. Terre et mer se rencontrent souvent comme à Lisbonne, sauté de cochon et coques par exemple. Produits toujours bien choisis, cuisine sincère et sans esbrouffe, accueil d’une grande gentillesse, il est heureux de retrouver une ambassade lusitanienne et une telle exigence en région parisienne. Catherine Soulier


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Santa (Chez)
Bistrot

Santa (Chez)

Un bon bistrot

<Abats Social Club>, c'est le sous-titre de ce bistrot une pièce-cuisine peinardement calé en zone piétonne et qui prend à rebrousse-poil les tendances culinaires du moment, voire de l'époque. Dégoupillé par le patron de Marius dans le Xème, le <cinquième quartier> (c'est ainsi que l'on qualifie les abats) s'affiche en ardoise du jour, avec le veau en tête de gondole, le ris en terrine, le rognon tortoré à la vénitienne, le foie en persillade, en passant par un petit détour du côté des cœurs de canard enfilés en brochettes, escortés d'un écrasé de pommes de terre aux poireaux ou des tripes à la napolitaine. Ce jour-là, la langue de bœuf, morceaux moelleux et bien épais, visait le terre-mer (sauce au thon et anchois de Sicile), tandis que la cervelle de veau s'emmaillotait d'une tempura bien craquante, du plus bel effet. A savoir, la porte de sortie pour ceux que les abats révulsent : des raviolis farcis sauce crispy, et surtout un plat de pâtes ou de gnocchis quotidiens (gnocchi de ricotta maison, sauce tomate et parmesan) concoctés par la jeune cheffe directement <importée> d'Emilie-Romagne, et associée dans l'affaire. Gilles Dupuis


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Lissit
Bistrot

Lissit

Un des meilleurs bistrots de la ville

Charcutière! Il est rare que ce métier se décline au féminin, si ce n'est pour qualifier l'épouse d'un roi du boudin ou d'un empereur du pâté de tête, rivée à la caisse comme attentive vigile. Excepté chez Lissit, petit boyau (les places y sont chères) heureusement enrichi de guéridons miraculeux en terrasse estivale. Y officie une fêlée du jambon de Bourgogne, une fée du boyau, Claire Grumellon, auparavant au Vaillant dans le Xème, que nous avions manqué. On a perdu un temps précieux, raison de plus de s'astiquer le palais de ses compositions pétries, d'évidence,  de personnalité, voire de provoc'. Ici, enjambez d'abord velouté froid de tomate et tartare de thon blanc de Saint-de-Luz; sans aucun doute vertueux, on n'a rien contre mais on n'est pas venu pour cela. Davantage pour le pâté en croûte replet, de taille imposante (il prend la place d'un plat) et farci de concupiscent cochon, plus encore de foie gras et gésiers, une rareté, et d'une brune et profonde gelée, œuvre de réduction de bouillon d'os et autres. Puissant. Puis on frise le nirvana avec une tatin de poire et boudin noir, reposant sur une pâte brisée, phénoménale d'harmonie, au goût de (presque) trop peu! La fête n'est pas finie, on s'obstine en attaquant une saucisse de cochon et moules (vous avez bien lu!) discrètement iodée comme sa purée marinière. L'hallali? Une diabolique saucisse de cou de caille, entièrement désossée puis farcie dans sa peau, accompagnée de gribiche,et servie avec deux têtes de volatile posées dans l'assiette. Du gore comme on n'en avait jamais vu, une vraie poilade que ne partagera pas forcément votre commensal(e). Gilles Dupuis


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Dann
Bistrot

Dann

Un très bon bistrot
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