Godaille
Bistrot

Godaille

Un très bon bistrot

Le site laisse imaginer une simple « adresse de copains » quand le nom évoque, lui, cette « débauche de table et de boisson » (« godaille » en argot) … Idéalement située face au square Trousseau, Godaille soigne à l’évidence ses extérieurs et intérieurs, lumière tamisée, appliques Art déco, carrelages vert émeraude, siège en cuir, table de plein bois. Sans oublier la cuisine aussi belle que bonne. En fait RE-CON-FOR-TANTE. Comme en ce midi grisou de novembre où la carte a tapé dans le mille pour nous réchauffer le cœur. Le menu du jour propose un crémeux de cresson, velouté et juste amer ce qu’il faut, surmonté d'un œuf mollet sauce Mornay gratiné, suivi d’un cabillaud nacré accompagné de spätzle, ces petites pâtes alsaciennes, au beurre de paprika fumé addictif, et d’un riz au lait au praliné, fine pointe de sel et riz soufflé, régressif à souhait. C’est simple : chaque plat repart saucé, l’excellent pain au levain (et farines anciennes) de La Petite boulangerie jaune n’y étant pas pour rien. On apprécie la maîtrise des cuissons, des sauces et la satisfaction d’une Mornay remise ici au goût du jour. Le duo formé par Derick Fortes Rocha (ex-Septime) et Etienne Aubron, déjà à la tête de la cave Pur Vin voisin, auquel s’est adjoint Mickaël Bui (ex-Tomy&Co), affiche un quasi sans-faute. La carte change chaque mardi, une très bonne occasion de revenir, au déjeuner comme également au dîner. Séverine Lefebvre


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Aux 2 K
Restaurant

Aux 2 K

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2K ? Un resto pour fan de K.Pop et des Wonder Girls? Pas tout-à-fait, même si le kimchi était roi ici (c'est l'ex-Soba coréen), que le cadre est néo-sixties-seventies (murs et sièges façon Knoll d'un blanc immaculé, lattes de bois clair enrobant le lieu du sol au plafond) et qu'il y a bien deux wonder-girls d'origine asiatique assurant le show-devant. À savoir la vietnamienne Samantha Kagy au salé, et la japonaise Kimiko Kinoshita aux douceurs, les deux K reprenant la première consonne de leur patronyme respectif. Simple, comme le désir de monter leur propre affaire après leur rencontre au Violon d'Ingres et un parcours différent passant par Jacky Ribault (l'Ours, Qui plume la Lune), 110 Taillevent etc. Un duo pas né de la dernière pluie, attentif aux saisons (saint-jacques au risotto de butternut, émulsion corail et jus de bouillabaisse ; pluma de porc Duroc aux châtaignes, girolles et chanterelles), osant quelques saillies asiatiques (sésame, wasabi, sauce soja...), mais uniquement en support d'assaisonnement, et surtout apportant une profondeur rare aux préparations (pigeon rôti, cuisses confites à la graisse de canard et sauce salmis liée aux abats) y compris pour celles qui peuvent sembler élémentaires (pieds et échine de porc longuement mijotés pour les croquettes). Grande subtilité donc et belle puissance dans ce déroulé qui culmine avec les desserts de Kimiko, aussi renversants en saveur qu'esthétiques. Gilles Dupuis.


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Moulin de Rosmadec (Le)
Restaurant

Moulin de Rosmadec (Le)

Un très bon restaurant
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Avant de rejoindre l’océan, l’Aven fait une dernière pause. À Pont-Aven précisément. Ses moulins à eaux, ses blocs de granit et cette lumière qui a inspiré impressionnistes ou nabis. Le petit port insuffle sa magie, toujours et encore. Les artistes sont désormais en cuisine. Le Moulin de Rosmadec, institution gastronomique bretonne, revit depuis 2020. À son chevet s’active une élite bretonne, les chefs Sébastien Martinez et Christian Le Squer, le sommelier Éric Baumard et la famille Ruello qui depuis Rennes dessine un nouvel art de vivre breton. À la carte mer et terroir se retrouvent dans des compositions où prime le produit. Cette cuisine honore les bases classiques. Et dans les assiettes, le superflu semble à jamais banni. Le chef opère avec tact et précision : belle demoiselle du Guilvinnec servie avec une mayonnaise chaude ou moules Paul Gauguin marquées par un travail sur l’acidité. Les saveurs naissent ici d’associations menées à bien comme entre le turbot et le topinambour ou de techniques repensées comme la gelée de crustacés (sublime) en accompagnement de l’araignée de mer. Dans ce pays marin, même la viande revendique puissance et goût. Il est vrai qu’un exemplaire jus de veau vient napper le filet de bœuf, morceau de choix aujourd’hui disparu des grandes tables. La partie sucrée développe son propre registre, souvent inspirée de créations mises au point par Christian au George V. Ou l’art d’associer légèreté et puissance aromatique. Les fraises pochées au lait Ribot, heureux clin d’œil au sol breton, appartiennent à ces desserts qui forgent le palais. Comme celui au chocolat qui suivait, une déferlante cacaotée. Notre repas parmi les plus sérieux et heureux de l’année se déroulait sur la terrasse, soleil couchant, rivière chantante, table dressée avec goût et service à la fois jeune, enjoué et professionnel. Quand la météo annonce la pluie, la salle à manger lumineuse et douillette devient le plus bel écrin pour découvrir une gastronomie si juste. En fait grandiose. Pierre-Yves Chupin


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Clavelin (Le)
Bistrot

Clavelin (Le)

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Pas besoin de décodeur avec une enseigne pareille pour les aficionados du vin jaune : on est ici les deux pieds dans le Jura. Pour les autres, on signalera que le clavelin est cette bouteille de 62 cl (contenant unique en France) renfermant ce cru issu du cépage savagnin élevé en fûts pendant 6 ans et 3 mois. Pour en causer dans le détail, s'adresser au proprio, Jules Laude, bisontin bon teint, qui a œuvré du tire-bouchon durant trois ans au Dénicheur dans le IIème. Ici, c'est le style troquet des aminches qui prévaut, une pièce cuisine et 16 places (en prime, une p'tiote terrasse) avec chaises bistrot. Au programme des solides, du canaille, œuf dur mayo, harengs pommes à l'huile, croûte valaisane, terrine maison (farce élaborée par un boucher-charcutier du XVIIIème et beaucoup de caractère), tartine comtoise et comté en trois stades de vieillissement (12, 18 et 30 mois). Des tapas à la mode bistrot jurassique, lesquelles requièrent quilles ad hoc, aussi bien issues de chardonnay et savagnin, que de poulsard et de trousseau, voire de pinot noir, une cinquantaine au total, griffés par des adeptes du tout nature, ou presque, Grappe, Buronfosse, Bornard, Octavin, domaine de La Pinte. Parfois, face à ce parti-pris de vin sans intrant, ça bloque un peu, le patron trouvant normal qu'il y ait encore du gaz résiduel dans ses bouteilles (mais pas nous), convenant cependant que d'autres flacons ne sont pas au meilleur de leur forme (instabilité récurrente des vins sans soufre ajouté). Tenant compte des tarifs élevés de ces vins du Jura, lesquels sont très marqués par l'inflation des prix à la propriété (rien à moins de 50 euros), notre hôte a la bonne idée de proposer des crus d'ailleurs plus accessibles, roussillon de Bruno Duchêne, bojo blanc de Jambon et lirac de Le Bars. De quoi prouver qu'en dehors du Jura, il existe aussi des planches de salut... Gilles Dupuis


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Hemicycle
Restaurant

Hemicycle

Un bon restaurant
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Peu ou prou de traces de l'ancien Loiseau rive gauche, brasserie aussi gastronomique que cossue qui faisait le bonheur de nos parlementaires. Le nouvel Hémicycle a désormais le cœur et la cuisine du côté de l'Italie. Après plusieurs mois de travaux, le nouvel espace rivalise de chic et d'audace, sol de marbre veiné aux teintes blanc cassé ou marron glacé, chaises tulipe de Knoll et accrochages comme à la Fiac. L'assiette est confiée à Flavio Lucarini, souriant romain qui jusque là faisait le bonheur du bistrot Flaubert. Son registre ne trompe pas, bien ancré dans son pays d'enfance avec des saveurs exacerbées et des acidités marquées, quitte parfois à devoir contrebalancer avec un apport de sucre (attention !). Le format menu colle parfaitement au registre avec des amuse-bouches qui se succèdent et suscitent l'envie comme l'appétit, telles les coques accompagnées d'un beurre blanc aux herbes, de physalis et d'olives taggiasche (magistral) ou l'association inattendue et réussie entre le chou, le haddock et les cacahuètes. Notre pigeon à la cuisson remarquable semblait en mesure de calmer le jeu après ces entrées en fanfare, mais le raviolo croustillant d’aubergine « in brodo » d’épices redoublait d'efficacité pour sublimer la chair encore sanguine de l'oiseau. Fait marquant, cette cuisine ne met jamais à mal le vin. Il est vrai que la cave s'affiche ambitieuse, mieux idyllique, avec un livre digne d'une institution gastronomique à quelques semaines seulement de l'ouverture. Que du bon et du beau des deux côtés des Alpes, à des tarifs restés presque raisonnables. Le dessert pour beaucoup signe la réussite d'un repas ou non : le final imaginé par Aurora Storari se montre grandiose. Cette jeune pâtissière romaine récompensée cette année d'un "Lebey du meilleur dessert" aime jouer avec le sucre même si elle réussit à en limiter la présence dès que possible. Le fruit de saison l'inspire dans des compositions construites autour de textures différentes, avec bien entendu la quenelle de gelato, suave et divine qui confère à ses assiettes une grâce réelle. Service tout souriant et disponible. À noter des menus restés abordables pour ce niveau d'engagement, de qualité et de service. 


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Auprès du clocher
Restaurant

Auprès du clocher

Ce petit restaurant emblématique de Pommard revit depuis un an et de façon brillante. Rémi dans les cuisines, Anna en salle et David au service du vin. Tout petit mais admirablement sélectif, généreux, localement approvisionné en produits remarquables, fromages (sublime fourme d’Ambert par exemple) et vins (plus de 700 sélections, tendance bio et parfois vins bizarres mais bien fourni chez les meilleurs, comme Chandon de Briailles ou Roblet - Monnot, et plusieurs bourgognes génériques de qualité à moins de 70 euros). Notre menu du soir, en quatre services, fut un feu d’artifice : mignardises d’un raffinement de conception et d’exécution digne de ce qu’on attend et ne trouve pas toujours chez les plus grands étoilés, lentilles beluga cuites à la perfection et idéalement relevées d’un dressage à l’anguille fumée et d’une touche de poire william, truite d'élevage local surnaturelle de texture, volaille de Bresse en galantine dessinée par un grand peintre et réduction à la truffe d’été qui devrait faire réfléchir jusqu’à Georges Blanc lui-même, fameuse fourme d’Ambert, et dessert idéal, mûres en coulis, chocolat, cardamone (pour une fois idéalement dosée), et à nouveau des mignardises subtiles où on admire la qualité suprême des pâtes sablées. Miniatures mais aussi assiettes généreuses, pratiquement sans égales à vingt kilomètres à la ronde : ils ont bien de la chance à Pommard, d’autant que pas loin Hénon vend de magnifiques chocolats et Moron dont Remi est le fils, des viandes et des plats traiteurs de première classe ! Notre vin un joli volnay 2020 de Roblet-Monnot un peu jeune encore. Michel Bettane 


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Évadé (L')
Bistrot

Évadé (L')

Un très bon bistrot
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Plus bistrot-gastro-tradi que cave-à-manger et tapassiettes (cf les Xème et XIème arrondissements), le IXème bouge encore. Pour preuve cet Evadé (ex-Julie Rivière) repris par un jeune chef (Rémi Poulain), pas né de la dernière pluie (parcours étoilé, Caméleon d'Arabian, etc). Lieu un poil baroque qui compile rustiques pierres et poutres dans ce qui fut un temple de la cuisine quercynoise il y a une trentaine d'années, et appliques emperlousées, tables et montants de fauteuils noirs (à l'assise flashy fortement carminé). Bref, assez cosy et bien calé dans la moyenne tarifaire du quartier. Qu'a donc à dire ce jeune chef? Que le métier est bien présent, qu'il a assimilé certaines tendances actuelles (très graphique aubergine fumée au foin, ail doux, harissa, yaourt grec, citron), tout en restant dans un certain conventionnel dont on se plaindra pas dans la mesure où la garniture végétale est originale et soignée (épaule de veau, potimarron, coing, olives...). S'y ajoute une échappée belle hors menu, sous la forme de produits nobles, ris de veau et entrecôte Angus. Pourtant, les petites imprécisions nous ont laissé sur notre faim: pâté en croûte plus traiteur que gastro (pour nous, celui de Vantre dans le XIème nous semble indépassable); filet de sébaste non salé (fade), accompagnée de haricots cocos en totale sous-cuisson et faux soufflé au chocolat (rien d'une montgolfière) qui n'en est pas moins extrêmement savoureux. Tout cela demandant des ajustements bien compréhensibles à quelques jours seulement de l’ouverture et qui, une fois réalisés, donneront au repas une totale satisfaction pour en faire l'une des meilleures adresses du quartier. Gilles Dupuis


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Alphonsine
Bistrot

Alphonsine

Un très bon bistrot

Briscard de la restauration et de la brasserie (service et fourneaux), Guillaume Clauss-Nasta a fini par se poser au fin fond du XVIème, là où Mallet-Stevens a déployé sa geste architecturale. Intrigué par la contiguité entre son enseigne hommage à sa grand-mère italienne et la boucherie-resto d'Hugo Desnoyer, « Le boucher des stars », on a vite pigé que les deux hommes mijotaient leur taf' en pleine complicité et complémentarité, puisqu'ils sont ici associés. Au second, veau, vache, cochon, couvée... proposés et débités par le menu, au premier les mânes invoquées de l'ancêtre à travers le concept (vilain mot, on ne bouffe pas un concept) de la table d'hôtes. Soit une petite salle tout en longueur, avec guéridons et tables hautes au coude-à-coude obligé, où le patron cuisine au feeling, délivrant formules-assiettes au déjeuner et carte au dîner (encornets, tendron de veau et saucisse de Desnoyers, tête de veau en falafel..., susceptibles d'être croisés au déj'). « Laisse aller, c'est une valse », ce fut notre sentiment face à la déferlante du menu façon tapas, marqué par la fraîcheur des produits et les assaisonnements plus que pointus: perles de yuzu acidulant une gaspacho carottes-courgettes-tomates; vinaigrette passion-fruits rouges pour des haricots verts frais-burrata et judicieuses pousses de petits pois; thon cru souligné d'huile d'olive et mêlé de câpres frites; tempura de crevettes et sauce au yaourt grec pimenté; fond de veau liant les ris et les girolles... Pour terminer sur un bonhomme far aux pruneaux de bonne (grand) maman. Et demain sera un autre jour. Gilles Dupuis


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Auberge Le Prieuré
Restaurant

Auberge Le Prieuré

Un bon restaurant
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Moirax, village médiéval lové autour d’un prieuré clunisien du XIème siècle, joyau de l’art roman, si proche des berges de la Garonne et d’Agen, compose une étape incontournable sur la route des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Comme sur le chemin des gastronomes en quête d’auberges fleurant bon le terroir, de Bordeaux à Toulouse. Depuis 2008, un jeune couple a repris l’ancien bar du village jusqu’à le transformer en une délicieuse adresse gastronomique. Le chef, originaire du Nord, et sa femme sont tombés amoureux de ce patrimoine préservé. Comme nous d’ailleurs. En cet été indien, les repas se tiennent sur la terrasse jardin qu’agrémente la façade historique de la maison d’Agathe et de Benjamin. Les tables espacées, ombragées, joliment dressées invitent à prendre son temps, à choisir entre les menus façon carte, à profiter des nombreuses attentions qui ponctuent le repas. Et, ce, dès la gaufrette à la farine de pois chiches, si croustillante et proposée à peine installé, jusqu’au financier à la rose. On en connaît qui, ici, ont leurs habitudes, durant les périodes de chasse, de la truffe du proche Périgord, des premiers primeurs ou des fruits gorgés de soleil du Tarn-et-Garonne… En quelque sorte toute l’année. L’ancien second de l’Aubergade de Michel Trama à Puymirol a plus d’un tour pour sublimer son terroir d’adoption et les saisons. Sa cuisine à l’évidente sensualité se révèle d’une grande précision et rigueur. La simple gelée de tomates, servie à juste température, en devient voluptueuse, entre acidité maîtrisée et rondeur sucrée. La nage de champignons ose une périlleuse infusion aux bourgeons de pins : ces derniers parfaitement dosés apportent la juste touche mentholée qui campe le sous-bois et le décor. Autre « plat test » des mangeurs accomplis, le carré de veau suppose une attention à chaque instant lors de la cuisson. Il arrive à bonne température accompagné de carottes et d’une béarnaise « florale » qui caresse le palais … On connaît le talent de Michel Trama pour la note sucrée. Son élève perpétue la légende avec deux desserts aux fruits remarquables de saveur, dont une association réussie entre framboise et poivron. Le service jeune, souriant et volontaire contribue aussi à sa façon à la bonne humeur de la maison.  La carte des vins fait un tour complet du vignoble avec des choix plus que sérieux et à des tarifs qui permettent de se faire plaisir. L’été indien a trouvé son refuge. Pierre-Yves Chupin


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Chardonnay (Le)
Bistrot

Chardonnay (Le)

Un bon bistrot

Dans le quartier Montorgueil, on passe s’accouder au comptoir du Chardonnay. Nouveau-né de la famille Dumant, déjà aux manettes de nombreuses autres tables branchées nostalgie avec l’Auberge bressane, Aux crus de Bourgogne, Aux bons crus, Les Marches, ce Chardonnay se pare des attraits du genre (banquettes en moleskine, tables hautes en bois, miroirs illustrant les vignobles…) pour proposer une carte de classiques franco-français réconfortants qui rappelle les buffets de gare de la grande époque. Des hors-d’œuvre (œuf mayo ou meurette, charcuterie, tartine de rosbif mayo comme à la maison…) aux plats (croque-monsieur, poulet rôti, tartare de bœuf, assiette anglaise… avec une prédilection pour la truffe, qui s’immisce un peu trop en cette saison estivale), on se régale le midi de mets réconfortants, mijotés ou terroir, comme ce bœuf bourguignon, réminiscence du plat d’enfance, bien saucé, aux lardons dodus, champignons et oignons grelots, accompagné de coquillettes. Le soir, le lieu se prête aussi aux entrées partagées escortées de cocktails (à partir de 12 euros à la carte), sur une table en terrasse dans la rue semi-piétonne qui s’y prête parfaitement. Un bémol pour la carte des desserts, très – trop – classiques ou riches (fondant au chocolat, baba au rhum ou pain perdu) et un bon point pour la formule déjeuner en semaine à 18 euros avec entrée et plat. Sandrine Lefebvre


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