Itinérance (L')
Restaurant

Itinérance (L')

Un bon restaurant
♥︎

Une adresse telle une invitation au voyage. Par train, la gare constitue l’ultime étape avant la Manche que l’on aperçoit dès la sortie du quai. La promenade qui mène au restaurant se fait le long de la plage de galets avec, de l’autre côté, les villas anciennes qui se juxtaposent, couleurs incisives dans ce ciel voilé hivernal et noms vite désuets, Mon Désir, La Joliette, La Fée des Mers ou Hélène et Paulette … Jonathan Caron a repris l’établissement au printemps dernier, juste le temps de faire les travaux nécessaires et d’accueillir Manogeran Shasitharan, le chef que tout le monde aime ici appeler Jack. Malaisien d’origine, il avait prévu s’installer en Angleterre avant de devoir rester en France où il y découvre la cuisine. Ses maîtres seront Marc Meneau, Jean-Michel Lorain ou Jean-Luc Rocha notamment. Quelques années plus tard, il livre ici un registre vite époustouflant, bases classiques maîtrisées à la perfection, assaisonnements à la fois directs et harmonieux et produits sourcés, poissons « au cul du bateau », légumes en direct de petits producteurs ou agneau de la baie de Somme toute proche. Notre menu a fait se succéder assiettes assez généreuses pour apprécier autant d’engagement, avec de réelles révélations, chou rave relevé d’une crème de coco fermentée, champignon à la suavité apportée par le lait d’amande, homard sublimé par un jus à la Marc Meneau (la consécration) ou ce simple merlu de ligne avec ses crevettes grises dans une version bien nordique et ce goût de beurre apporté par le seul collagène du poisson … Une gastronomie à la fois saine et épurée, loin des artifices citadins, efficace comme peut l’être la plus sincère des gourmandises. Pierre-Yves Chupin


Découvrir le Restaurant
Boubalé
Restaurant

Boubalé

On ne présente plus Assaf Granit, le chef étoilé à la tête d’un empire. Pas moins de douze restaurants à Jérusalem, sa ville natale, à Londres, Berlin, et désormais cinq à Paris : Kapara (ex-Balagan), Shabour, Tekés, Shosh… et Boubalé, le dernier né, qui signifie « ma petite poupée, ma petite chérie », mot tendre en yiddish adressé par les grands-mères. Celui qui s’est imposé comme le chef de file de la cuisine ashkénaze ouvre ce nouveau lieu, festif, à l’image de ses prédécesseurs. Au sein de l’hôtel Le Grand Mazarin, on y entre excité à l’idée de passer une soirée exubérante, un brin fantasque. Et l’on n’est pas déçu ! Musique, déco, niveau sonore des conversations, service… et cuisine évidemment ! La convivialité et la joie de vivre se montrent ici contagieuses. Au comptoir, avec vue cuisine et salle - meilleure place pour assister à la petite pièce qui se joue – la brigade discute, plaisante, explique, offre des shots d’un excellent breuvage (saké, pomme, poire, sésame) et dresse de belles assiettes où l’on retrouve le registre attendu : pain challah (avec crème et tomates), terrine de foies de volaille et oignons caramélisés ; saumon gravlax , pickles, œufs de truite, aneth ; goulash et gnocchis ou daurade, sabzi, olives et pignons de pin et sauce yahourt. Des plats généreux qui convoquent des recettes venues des Juifs de Pologne, de Russie, d’Allemagne, de Géorgie, de Lituanie, d’Ukraine remises au goût du jour et portées par une ambiance unique. On termine en beauté par un incontournable strudel, beurré et sucré à souhait. Severine Lefebvre


Découvrir le Restaurant
Oktobre
Restaurant

Oktobre

Un bon restaurant

Les gastrolâtres ne pourront guère se plaindre de la paisible et historique rue des Grands Augustins (Picasso, entre autres, y eut son atelier, Louis XIII y fut, en quelque sorte, « intronisé » au décès brutal de son père...). Avec le récent Colvert, Ze Kitchen Galerie, le Relais Louis XIII, et désormais cet Oktobre, c'est la semaine des 4 jeudis ! Ce dernier-né est tout simplement l'ancienne annexe Kitchen de William Ledeuil, auquel Martin Maumet fut associé, et où désormais celui-ci file sa partition personnelle, s'éloignant de la citronnelle et du galanga. Tout en assumant à petites touches cet héritage, présent dans les trois petits hors d'œuvre surprise du menu déjeuner (présentés en bols sur plateau de bois, à la japonaise), qui, intelligemment structuré, reprend pour partie la carte plus étoffée du dîner et donne une idée du talent du chef : truite de banka marinée et mousse de brocoli jouant sur l'acide et l'amer, profond bouillon de légumes (avec petite pointe de soja?) au foie gras à peine pimenté, et apaisante combinaison de pleurotes et shitakés au riz soufflé, nettoyant le palais. Selon les moments, le choix s'opérera à partir de produits bien sourcés, cailles de Dombes, veau Axuria, pêche de Saint-Gilles-Croix-de Vie, comme nos limpides encornets snackés aux carottes naines, lanières de chou croquant et jus des têtes des céphalopodes. Dessert qui n'est pas en reste, avec une superbe combinaison de glace butternut et praliné, enserrés dans une mousse de châtaignes et titillés de croquantes graines de courge et de sirop de vin de noix. Le lieu nous a même séduit par son caractère original, mariant les déclinaisons marron et brunes, tables chêne, carrelage mural chocolat au lait et papier peint encollé de roses et de foin, couleurs automnales qui séduisent le chef (il ne manque plus que d'inscrire du gibier à la carte). Adorable salon privé de poche en prime. Gilles Dupuis


Découvrir le Restaurant
Godaille
Bistrot

Godaille

Un très bon bistrot

Le site laisse imaginer une simple « adresse de copains » quand le nom évoque, lui, cette « débauche de table et de boisson » (« godaille » en argot) … Idéalement située face au square Trousseau, Godaille soigne à l’évidence ses extérieurs et intérieurs, lumière tamisée, appliques Art déco, carrelages vert émeraude, siège en cuir, table de plein bois. Sans oublier la cuisine aussi belle que bonne. En fait RE-CON-FOR-TANTE. Comme en ce midi grisou de novembre où la carte a tapé dans le mille pour nous réchauffer le cœur. Le menu du jour propose un crémeux de cresson, velouté et juste amer ce qu’il faut, surmonté d'un œuf mollet sauce Mornay gratiné, suivi d’un cabillaud nacré accompagné de spätzle, ces petites pâtes alsaciennes, au beurre de paprika fumé addictif, et d’un riz au lait au praliné, fine pointe de sel et riz soufflé, régressif à souhait. C’est simple : chaque plat repart saucé, l’excellent pain au levain (et farines anciennes) de La Petite boulangerie jaune n’y étant pas pour rien. On apprécie la maîtrise des cuissons, des sauces et la satisfaction d’une Mornay remise ici au goût du jour. Le duo formé par Derick Fortes Rocha (ex-Septime) et Etienne Aubron, déjà à la tête de la cave Pur Vin voisin, auquel s’est adjoint Mickaël Bui (ex-Tomy&Co), affiche un quasi sans-faute. La carte change chaque mardi, une très bonne occasion de revenir, au déjeuner comme également au dîner. Séverine Lefebvre


Découvrir le Bistrot
Aux 2 K
Restaurant

Aux 2 K

♥︎

2K ? Un resto pour fan de K.Pop et des Wonder Girls? Pas tout-à-fait, même si le kimchi était roi ici (c'est l'ex-Soba coréen), que le cadre est néo-sixties-seventies (murs et sièges façon Knoll d'un blanc immaculé, lattes de bois clair enrobant le lieu du sol au plafond) et qu'il y a bien deux wonder-girls d'origine asiatique assurant le show-devant. À savoir la vietnamienne Samantha Kagy au salé, et la japonaise Kimiko Kinoshita aux douceurs, les deux K reprenant la première consonne de leur patronyme respectif. Simple, comme le désir de monter leur propre affaire après leur rencontre au Violon d'Ingres et un parcours différent passant par Jacky Ribault (l'Ours, Qui plume la Lune), 110 Taillevent etc. Un duo pas né de la dernière pluie, attentif aux saisons (saint-jacques au risotto de butternut, émulsion corail et jus de bouillabaisse ; pluma de porc Duroc aux châtaignes, girolles et chanterelles), osant quelques saillies asiatiques (sésame, wasabi, sauce soja...), mais uniquement en support d'assaisonnement, et surtout apportant une profondeur rare aux préparations (pigeon rôti, cuisses confites à la graisse de canard et sauce salmis liée aux abats) y compris pour celles qui peuvent sembler élémentaires (pieds et échine de porc longuement mijotés pour les croquettes). Grande subtilité donc et belle puissance dans ce déroulé qui culmine avec les desserts de Kimiko, aussi renversants en saveur qu'esthétiques. Gilles Dupuis.


Découvrir le Restaurant
Moulin de Rosmadec (Le)
Restaurant

Moulin de Rosmadec (Le)

Un très bon restaurant
♥︎

Avant de rejoindre l’océan, l’Aven fait une dernière pause. À Pont-Aven précisément. Ses moulins à eaux, ses blocs de granit et cette lumière qui a inspiré impressionnistes ou nabis. Le petit port insuffle sa magie, toujours et encore. Les artistes sont désormais en cuisine. Le Moulin de Rosmadec, institution gastronomique bretonne, revit depuis 2020. À son chevet s’active une élite bretonne, les chefs Sébastien Martinez et Christian Le Squer, le sommelier Éric Baumard et la famille Ruello qui depuis Rennes dessine un nouvel art de vivre breton. À la carte mer et terroir se retrouvent dans des compositions où prime le produit. Cette cuisine honore les bases classiques. Et dans les assiettes, le superflu semble à jamais banni. Le chef opère avec tact et précision : belle demoiselle du Guilvinnec servie avec une mayonnaise chaude ou moules Paul Gauguin marquées par un travail sur l’acidité. Les saveurs naissent ici d’associations menées à bien comme entre le turbot et le topinambour ou de techniques repensées comme la gelée de crustacés (sublime) en accompagnement de l’araignée de mer. Dans ce pays marin, même la viande revendique puissance et goût. Il est vrai qu’un exemplaire jus de veau vient napper le filet de bœuf, morceau de choix aujourd’hui disparu des grandes tables. La partie sucrée développe son propre registre, souvent inspirée de créations mises au point par Christian au George V. Ou l’art d’associer légèreté et puissance aromatique. Les fraises pochées au lait Ribot, heureux clin d’œil au sol breton, appartiennent à ces desserts qui forgent le palais. Comme celui au chocolat qui suivait, une déferlante cacaotée. Notre repas parmi les plus sérieux et heureux de l’année se déroulait sur la terrasse, soleil couchant, rivière chantante, table dressée avec goût et service à la fois jeune, enjoué et professionnel. Quand la météo annonce la pluie, la salle à manger lumineuse et douillette devient le plus bel écrin pour découvrir une gastronomie si juste. En fait grandiose. Pierre-Yves Chupin


Découvrir le Restaurant
Clavelin (Le)
Bistrot

Clavelin (Le)

♥︎

Pas besoin de décodeur avec une enseigne pareille pour les aficionados du vin jaune : on est ici les deux pieds dans le Jura. Pour les autres, on signalera que le clavelin est cette bouteille de 62 cl (contenant unique en France) renfermant ce cru issu du cépage savagnin élevé en fûts pendant 6 ans et 3 mois. Pour en causer dans le détail, s'adresser au proprio, Jules Laude, bisontin bon teint, qui a œuvré du tire-bouchon durant trois ans au Dénicheur dans le IIème. Ici, c'est le style troquet des aminches qui prévaut, une pièce cuisine et 16 places (en prime, une p'tiote terrasse) avec chaises bistrot. Au programme des solides, du canaille, œuf dur mayo, harengs pommes à l'huile, croûte valaisane, terrine maison (farce élaborée par un boucher-charcutier du XVIIIème et beaucoup de caractère), tartine comtoise et comté en trois stades de vieillissement (12, 18 et 30 mois). Des tapas à la mode bistrot jurassique, lesquelles requièrent quilles ad hoc, aussi bien issues de chardonnay et savagnin, que de poulsard et de trousseau, voire de pinot noir, une cinquantaine au total, griffés par des adeptes du tout nature, ou presque, Grappe, Buronfosse, Bornard, Octavin, domaine de La Pinte. Parfois, face à ce parti-pris de vin sans intrant, ça bloque un peu, le patron trouvant normal qu'il y ait encore du gaz résiduel dans ses bouteilles (mais pas nous), convenant cependant que d'autres flacons ne sont pas au meilleur de leur forme (instabilité récurrente des vins sans soufre ajouté). Tenant compte des tarifs élevés de ces vins du Jura, lesquels sont très marqués par l'inflation des prix à la propriété (rien à moins de 50 euros), notre hôte a la bonne idée de proposer des crus d'ailleurs plus accessibles, roussillon de Bruno Duchêne, bojo blanc de Jambon et lirac de Le Bars. De quoi prouver qu'en dehors du Jura, il existe aussi des planches de salut... Gilles Dupuis


Découvrir le Bistrot
Hemicycle
Restaurant

Hemicycle

Un bon restaurant
♥︎

Peu ou prou de traces de l'ancien Loiseau rive gauche, brasserie aussi gastronomique que cossue qui faisait le bonheur de nos parlementaires. Le nouvel Hémicycle a désormais le cœur et la cuisine du côté de l'Italie. Après plusieurs mois de travaux, le nouvel espace rivalise de chic et d'audace, sol de marbre veiné aux teintes blanc cassé ou marron glacé, chaises tulipe de Knoll et accrochages comme à la Fiac. L'assiette est confiée à Flavio Lucarini, souriant romain qui jusque là faisait le bonheur du bistrot Flaubert. Son registre ne trompe pas, bien ancré dans son pays d'enfance avec des saveurs exacerbées et des acidités marquées, quitte parfois à devoir contrebalancer avec un apport de sucre (attention !). Le format menu colle parfaitement au registre avec des amuse-bouches qui se succèdent et suscitent l'envie comme l'appétit, telles les coques accompagnées d'un beurre blanc aux herbes, de physalis et d'olives taggiasche (magistral) ou l'association inattendue et réussie entre le chou, le haddock et les cacahuètes. Notre pigeon à la cuisson remarquable semblait en mesure de calmer le jeu après ces entrées en fanfare, mais le raviolo croustillant d’aubergine « in brodo » d’épices redoublait d'efficacité pour sublimer la chair encore sanguine de l'oiseau. Fait marquant, cette cuisine ne met jamais à mal le vin. Il est vrai que la cave s'affiche ambitieuse, mieux idyllique, avec un livre digne d'une institution gastronomique à quelques semaines seulement de l'ouverture. Que du bon et du beau des deux côtés des Alpes, à des tarifs restés presque raisonnables. Le dessert pour beaucoup signe la réussite d'un repas ou non : le final imaginé par Aurora Storari se montre grandiose. Cette jeune pâtissière romaine récompensée cette année d'un "Lebey du meilleur dessert" aime jouer avec le sucre même si elle réussit à en limiter la présence dès que possible. Le fruit de saison l'inspire dans des compositions construites autour de textures différentes, avec bien entendu la quenelle de gelato, suave et divine qui confère à ses assiettes une grâce réelle. Service tout souriant et disponible. À noter des menus restés abordables pour ce niveau d'engagement, de qualité et de service. 


Découvrir le Restaurant
Auprès du clocher
Restaurant

Auprès du clocher

Ce petit restaurant emblématique de Pommard revit depuis un an et de façon brillante. Rémi dans les cuisines, Anna en salle et David au service du vin. Tout petit mais admirablement sélectif, généreux, localement approvisionné en produits remarquables, fromages (sublime fourme d’Ambert par exemple) et vins (plus de 700 sélections, tendance bio et parfois vins bizarres mais bien fourni chez les meilleurs, comme Chandon de Briailles ou Roblet - Monnot, et plusieurs bourgognes génériques de qualité à moins de 70 euros). Notre menu du soir, en quatre services, fut un feu d’artifice : mignardises d’un raffinement de conception et d’exécution digne de ce qu’on attend et ne trouve pas toujours chez les plus grands étoilés, lentilles beluga cuites à la perfection et idéalement relevées d’un dressage à l’anguille fumée et d’une touche de poire william, truite d'élevage local surnaturelle de texture, volaille de Bresse en galantine dessinée par un grand peintre et réduction à la truffe d’été qui devrait faire réfléchir jusqu’à Georges Blanc lui-même, fameuse fourme d’Ambert, et dessert idéal, mûres en coulis, chocolat, cardamone (pour une fois idéalement dosée), et à nouveau des mignardises subtiles où on admire la qualité suprême des pâtes sablées. Miniatures mais aussi assiettes généreuses, pratiquement sans égales à vingt kilomètres à la ronde : ils ont bien de la chance à Pommard, d’autant que pas loin Hénon vend de magnifiques chocolats et Moron dont Remi est le fils, des viandes et des plats traiteurs de première classe ! Notre vin un joli volnay 2020 de Roblet-Monnot un peu jeune encore. Michel Bettane 


Découvrir le Restaurant
Évadé (L')
Bistrot

Évadé (L')

Un très bon bistrot
♥︎

Plus bistrot-gastro-tradi que cave-à-manger et tapassiettes (cf les Xème et XIème arrondissements), le IXème bouge encore. Pour preuve cet Evadé (ex-Julie Rivière) repris par un jeune chef (Rémi Poulain), pas né de la dernière pluie (parcours étoilé, Caméleon d'Arabian, etc). Lieu un poil baroque qui compile rustiques pierres et poutres dans ce qui fut un temple de la cuisine quercynoise il y a une trentaine d'années, et appliques emperlousées, tables et montants de fauteuils noirs (à l'assise flashy fortement carminé). Bref, assez cosy et bien calé dans la moyenne tarifaire du quartier. Qu'a donc à dire ce jeune chef? Que le métier est bien présent, qu'il a assimilé certaines tendances actuelles (très graphique aubergine fumée au foin, ail doux, harissa, yaourt grec, citron), tout en restant dans un certain conventionnel dont on se plaindra pas dans la mesure où la garniture végétale est originale et soignée (épaule de veau, potimarron, coing, olives...). S'y ajoute une échappée belle hors menu, sous la forme de produits nobles, ris de veau et entrecôte Angus. Pourtant, les petites imprécisions nous ont laissé sur notre faim: pâté en croûte plus traiteur que gastro (pour nous, celui de Vantre dans le XIème nous semble indépassable); filet de sébaste non salé (fade), accompagnée de haricots cocos en totale sous-cuisson et faux soufflé au chocolat (rien d'une montgolfière) qui n'en est pas moins extrêmement savoureux. Tout cela demandant des ajustements bien compréhensibles à quelques jours seulement de l’ouverture et qui, une fois réalisés, donneront au repas une totale satisfaction pour en faire l'une des meilleures adresses du quartier. Gilles Dupuis


Découvrir le Bistrot

Pages

S'abonner à RSS - le samedi au dîner