Tontons de Neuilly (Les)
Bistrot

Tontons de Neuilly (Les)

Un très bon bistrot

Au cœur des Sablons, la place Parmentier a bien changé, désormais ilôt de verdure et de bien-être où la terrasse de ces Tontons a pris ses quartiers depuis l'été 2025. Telle une parfaite brasserie parisienne, elle accueille tous les jours, chaleureuse et animée. La carte privilégie la simplicité et le beau produit, pas forcément le pari le plus simple pour satisfaire la clientèle. Les haricots verts juste croquants et d'une remarquable fraîcheur s'associent parfaitement aux noisettes torréfiées et à la mimolette ancienne qui aurait mérité d'être taillée en fins copeaux. L'agneau confit arrive telle une pièce maîtresse, portions généreuses, jus parfait et frites ou salades en accompagnement gourmand. La fin de repas suscite un même enthousiasme, une tarte aux figues comme dans les bonnes maisons, pâte fine et fruits comme caramélisés. Service sympathique, cave bien fournie qui montre que les Tontons en charge de cette adresse en devenir ont de la ressource. Pierre-Yves Chupin 


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Hébé
Restaurant

Hébé

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Hébé est une table conviviale pour les épicuriens. Le chef doublement étoilé Michel Portos signe la carte de ce restaurant chaleureux au cœur du Paris historique. Inspiré des saveurs méditerranéennes, Hébé propose une cuisine audacieuse, moderne et gourmande, renouvelée au grès des saisons. Dans un décor élégant et apaisant, il invite au partage avec des assiettes modernes et créatives. Plusieurs menus sont proposés entre 63 et 74 euros par personne, celui du midi (entrée, plat, dessert) à 35 euros est un excellent aperçu du talent du chef. La carte des vins, élaborée avec le vigneron-consultant Stéphane Derenoncourt, se déguste au verre ou à la bouteille.


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Belles Aires (Les)
Bistrot

Belles Aires (Les)

Un bon bistrot

Ancienne dépendance du Château de Bel Air, construite à la fin du XIXe siècle, cette élégante bâtisse bien connue des promeneurs du parc du Château, est depuis début décembre 2024, un restaurant très élégant aménagé d’un mobilier dominé par le blanc, le moutarde et le bleu. Si la partie « maison » a son charme, l’extérieur pour les beaux jours, façon guinguette devrait devenir incontournable et la réservation indispensable. Du temps qui devrait permettre à l’équipe en place de se rôder car pour le moment, c’est là que le bât blesse. Si l’offre culinaire est aussi variée que classique avec une intelligente proposition d’entrées et de plats à partager dont certaines sonnent bon l’Aubrac et l’Aveyron, une carte des vins bien pensée et un personnel avenant, il reste cependant quelques ajustements à prévoir sur des cuissons ou des assaisonnements. En témoignent cette côte de veau annoncée doucement braisée, commandée rosée, servie simplement snackée et retournée en cuisine pour quelques minutes de cuisson supplémentaires ou ce risotto crémeux au parmesan qui manque cruellement de parmesan, d’assaisonnement et d’un bouillon parfumé. Deux fautes de goût qui ne remettent pas en cause la bonne volonté affichée mais qui soulignent l’importance de veiller à tout dès les premières semaines d’ouverture. La beauté du site mérite une table de qualité. Elle l’est mais elle peut faire beaucoup mieux. Philippe Toinard

 


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Brasserie du Boulingrin (La)
Bistrot

Brasserie du Boulingrin (La)

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Au cœur du quartier historique du Boulingrin et idéalement située en face des halles classées monument historique, cette brasserie existe depuis 1925 jusqu’à faire partie des institutions rémoises. L’aménagement fidèle à la période art déco de l’immeuble comme la vaste terrasse en font un rendez-vous incontournable quelle que soit la saison. La carte défend un registre traditionnel, inspiré par les saisons et souvent canaille. Rare de retrouver comme ici sur un même menu os à moelle gratiné au four, fromage de tête, rognons de veau à la champenoise, tête de veau avec crème ravigote ou vol au vent au ris veau et crème aux morilles. Dans la plus pure tradition des brasseries, plateaux de fruits de mer ou sélection d’huîtres sont également proposés. Pour la fin de repas, retrouvailles là aussi avec les classiques, baba, paris-brest ou profiteroles avec une pâte à chou de belle tenue, croquante et pas affaissée comme trop de fois. La sélection des vins honore la Champagne avec petites et grandes maisons à des tarifs restés accessibles.  Pierre-Yves Chupin 


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Albufera
Bistrot

Albufera

Une fidélité de longue date unit les deux chefs Émile Cotte et Jose Dantas. Et quand Émile songe à ouvrir une nouvelle adresse à Boulogne-Billancourt, il sait pouvoir compter sur José jusqu’à lui proposer un registre portugais cher à ses origines. Et il est bien ici question de partage de l’entrée jusqu’au dessert autour de plats généreux. Les assiettes créées au Portugal et leurs vagues semblables à celles de Nazaré jouent d’une sensibilité méditerranéenne parfaite. Terre et mer se rencontrent souvent comme à Lisbonne, sauté de cochon et coques par exemple. Produits toujours bien choisis, cuisine sincère et sans esbrouffe, accueil d’une grande gentillesse, il est heureux de retrouver une ambassade lusitanienne et une telle exigence en région parisienne. Catherine Soulier


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Duvin
Bistrot

Duvin

Un des meilleurs bistrots de la ville
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Bon sang ne saurait mentir. Quand des anciens du Bon Georges voisin décident de faire sécession, ils font plutôt sensation. Fort d'une cave déjà impressionnante - Pierre Vaïsse, Jean Foillard, La Taille aux Loups, Emmanuel Reynaud et son Château des Tours et Raya, ils sont tous là et à des tarifs raisonnables - l'ardoise s'amuse avec les grands classiques bistrotiers pour les traiter au meilleur. Un poireau vinaigrette? Oui, mais avec une déclinaison réalisée à partir de l'intégralité du légume et en jouant sur les cuissons (vapeurs, grillé, flamme). L'œuf mayo se montre tout aussi exemplaire. Mais, parmi les classiques ici mis à l'honneur, la mousse de foies de volaille mérite toute l'attention avec ses foies marinés pendant trois jours dans du porto. Le chef belge affiche un même talent pour les sauces tel le jus dense et puissant servi avec le filet de boeuf Wellington ou pour les frites fidèles à son pays d'origine, cuites à la graisse de bœuf dans pas moins de trois bains de friture. Pierre Guignard, le propriétaire, en a fait un rendez-vous de bons vivants, les bonnes bouteilles aidant certainement à la bonne ambiance entre les tables. 


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Brasserie Baroche
Restaurant

Brasserie Baroche

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David Baroche signe avec son établissement le retour de la la brasserie de qualité à Paris, à quelques mètres seulement des Champs-Élysées. Ouvert dès le petit-déjeuner jusqu'au dîner, l'espace se module sur les deux étages selon les envies de la journée jusqu'aux tables éclairées à la bougie pour des fins de journée plus romantiques. Détails tout aussi soignés dans le choix du pain, dans la sélection de fromages et dans la cave bien fournie avec, comme dans les grandes maisons, ce souci de rafraîchir les verres pour le service des blancs. La carte sait faire le grand écart entre le grignotage chic (remarquable croque-monsieur), les classiques de toujours (saucisse à l'onctueuse purée) ou les préparations plus engagées (beurre blanc aux agrumes avec le poisson du jour). En cuisine, le registre colle aux saisons, respecte au mieux le produit et honore ce professionnel hors pair qu'est David. Rappelons que son pâté en croûte servi ici est arrivé quatrième au championnat du Monde 2016. Notre dessert montrait une même exigence, une tarte normande aux abricots et à la rhubarbe, servie tiède avec une onctueuse crème fraîche. À en faire sa cantine. 


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Sensation
Restaurant

Sensation

L’ancien chef de la seule table chinoise étoilée de France au Shangri-La vient de s’installer à son compte. Fini les ors du palace ou le service grand style, il privilégie désormais un accueil plus proche de celui d’un bistrot de quartier pour faire découvrir ou redécouvrir la cuisine cantonaise. Et notamment son canard laqué qui suit la recette du Shang Palace, servi avec des crêpes à la farine de riz, un jus puissant et la peau croquante de la volaille. La carte invite à partager des entrées bien inspirées comme les raviolis de porc et crevettes, ou les croquettes de crevettes. Sans oublier de garder un peu d’appétit pour les desserts, ici nullement anecdotiques comme dans la plupart des restaurants chinois. Et notamment la tartelette au thé oolong associée avec une glace au sésame noir. Tout aussi heureux, la cave bien fournie, bien expliquée et bien présentée. Pierre-Yves Chupin


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Brass
Restaurant

Brass

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Commençons par la deuxième étape... la descente de cave. Poussez l'huis, au figuré, en demandant la carte des vins, presque un délit d'initiés (elle n'est pas proposée d'emblée), après avoir pris soin, au cas où, de capitonner votre carte bancaire: belle collec' de classés bordelais épanouis (Yquem 2005 à 500 euros), Trévallon, Terrebrune, Clos des Fées, Pacalet, Gangloff, Gauby, Rare de Piper-Heidsieck, Grange des Pères... et pour couronner le tout, une pepite, monthélie rouge 2022 de Coche-Dury (205 euros). Un parcours certes pavé d'incunables, mais qui, en dehors de ceux-ci, est balisé des flacons aux tarifs sans coups de fusil. C'est l'un des atouts de cette brasserie d'angle cossue au camaïeu de bruns et terrasse forcément bruyante (le boulevard ne fait pas de cadeau), qui pianote (il y a d'ailleurs un superbe demi-queue qui trône à l'entrée des lieux), sa gamme avec l'aisance de vieux briscards ayant pigé l'essence du moment: fournisseurs verrouillés (saucisson Ospital, tarama Petrossain, saucisse au couteau, bio...), semainier malin (tomates farcies, moules frites, navarin d'agneau printanier, poulet rôti du week-end, « comme à la maison, ou presque »), éclectisme bienvenu (saumon à l'oseille, foie de veau au vinaigre de framboise, lobster roll, salade caesar, T.bone pour deux...), accompagnements au choix (frites maison, haricots verts, riz basmati...). Pas de révolution certes, c'est le propre du genre, mais de quoi éveiller les appétits: œufs durs mayo aux graines de moutarde, rafraîchis de filaments de salade et de cébettes (bien vu), goujonnettes de sole en version académique, citron, sauce tartare, et persil frit, escortées d'une purée robuchonienne en diable, parfaite tarte aux framboises posées sur une mousseline vanille. On a raté (près de 10 minutes d'attente), la mousse au chocolat soufflée chaude, ce sera pour une autre fois. Gilles Dupuis

 


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Maison Avoise
Restaurant

Maison Avoise

Un bon restaurant
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Le fort d'Issy-les-Moulineaux qui protégeait jadis Paris abrite désormais ce restaurant avec terrasse, jardin suspendu, potager et salle voutée. Sous les arches aux pierres ancestrales, les sièges contemporains et confortables attestent de l'attention apportée aux détails et au soin apporté à l'art de la table, tels les menus savamment pliés façon origami. Alexis Voisinet aime inscrire le repas dans un moment esthétique et convivial jusqu'à venir servir le plat principal à chaque table. En ce jour estival, le jeune chef formé notamment auprès de Guy Savoy et de Jean-François Piège, affiche les réflexes d'un professionnel averti, proposant une tartelette au fenouil à la base confectionnée à partir des restes de pain de la veille ou un sorbet glacé au concombre en guise d'amuse-bouches avant une assiette d'haricots verts savamment présentés et recouverts d'un sabayon à l'oseille qui, peut-être, manquait d'un peu de pep's. Il s'ingénue surtout à défendre un registre gourmand, s'appuyant sur des bases techniquement irréprochables, bœuf Montbéliard aux notes fumées, canard dans un accord sucré-salé grâce à la présence d'abricots et de sureau. Sans oublier le ris de veau, plat ici incontournable, croustillant à l'extérieur et fondant à l'intérieur, au jus confectionné à base d'un puissant fond de veau, auquel des zestes apportent une touche presque méditerranéenne et qu'accompagnent les pommes de terre Jacqueline, héritage de sa grand-mère. Le dessert à base de noix de macadamia - si peu utilisées en pâtisserie - et de vanille de Tahiti joue d'une grande élégance à l'œil comme au palais, sucre parfaitement équilibré et mâche bien gérée. La salle affiche jeunesse et professionnalisme, au service d'un client qu'il souhaite heureux. Mission réussie si l'on en juge les tables qui nous entouraient. Pierre-Yves Chupin 


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