Datcha (la)
Restaurant

Datcha (la)

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Dans la rue Jean-Pierre Timbaud où grouillent les bonnes adresses de bouche, ce nouvel établissement a mis tous les atouts de son côté pour se faire une place. Tout d'abord avec une décoration particulièrement originale  : cuisine ouverte, bar au cachet certain, mobilier original en bois brut (avec pied central en botte de foin), hauteur de plafond avec mezzanine. Comme on dit, ça en jette ! Mais là où nombre de restaurants "bien dans l'air du temps" se limitent à cet aspect seul, ici, le chef - ukrainien originaire d'Odessa passé par l'école Ducasse- maîtrise également derrière les fourneaux son affaire. Il travaille l'oignon dans une alliance étonnante et réussie entre crabe vert, châtaigne et clémentine comme il confectionne presqu'à la perfection un pâté en croûte généreux à base de foie gras, volaille et filets mignon de porc et accompagné d'un condiment agrume. Chaque détail ici compte, les sauces particulièrement soignées comme celles accompagnant le maigre aux écailles soufflées, l'une réalisée à partir des sucs de cuisson, l'autre plus acidulée et façon marinière. Jusqu'aux desserts, en passant par le pain servi sous forme de baguette (dont on emporte le reste) avec trois beurres maison différents et la carte des vins originale, méritent les éloges. Cerise sur le gâteau, le service se montre tout au long du repas réactif, souriant, efficace et sachant expliquer à la lettre ce qui est servi, tant dans la version liquide que solide. Imparable.


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Oma
Restaurant

Oma

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La cheffe Ji-Hye Park a déménagé sa table du 9ème arrondissement pour l'installer au sein d'un grand hôtel parisien, le Château des Fleurs, à deux pas de la place de l'Étoile. L'adresse colle parfaitement au chic du quartier, ambiance feutrée de boudoir, cheminée comme à la maison, fauteuils rassurants et musique douce. Les assiettes mettent en confrontation les bases des gastronomies coréennes et françaises avec tact et pertinence. Le traditionnel yukhoe, tartare de bœuf légèrement relevé, est servi sur une brioche moelleuse à souhait et parsemée de parmesan fraîchement râpé. Une justesse des saveurs particulièrement aboutie où la viande taillée au couteau développent de délicates saveurs. Le riz Oma, une signature de la maison, régale, généreux et puissant dans ses arômes jouant de l'association entre les algues iodées, l'œuf coulant et le paleron de bœuf fondant. La fin de repas, sans surprise, reste le parent pauvre comme dans toute table coréenne avec une tarte au citron sans intérêt ou un mont-blanc en direct de chez Angelina. Service particulièrement aimable et agréable. Arnaud Morisse


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Mimzo
Bistrot

Mimzo

Un bon bistrot
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Un air de bistrot de famille, une adresse faite pour réunir un quartier, une table taillée pour plaire à une clientèle exigeante mais pas trop dépensière. Le bar avec ses montants en laiton, ses pierres aux murs et ses bouteilles alignées un peu partout dessine un cadre cosy, apaisé et bien en phase avec son époque. La formule et le menu du déjeuner à 24 euros arrivent à point nommé pour ouvrir ou satisfaire l’appétit. Le travail déployé dans les assiettes de la courte carte rassure, à l'image de ce raviolo noir garni de champignons sauvages et servi dans un bouillon miso agrémenté de céleri rave fumé au foin. Pâté en croûte, magret de canard ou cabillaud, aussi à l’affiche le jour de notre passage, témoignent d’une exécution actuelle et raffinée. Sans oublier la tarte tatin de navets, à même de ravir tous ceux qui ont un mauvais a priori sur ce légume mal aimé. On apprécie la baguette extra-cuite (si rare) et croustillante, l’amie parfaite des sauces, crèmes et bouillons du chef. Le maître des lieux en combinaison seyante, connaît son affaire et propose quelques jolis vins nature et bio avec, qui plus est, le sourire. Il a raison, rien de tel que le partage pour rendre heureux. Le soir, l’adresse se fait plus modeuse ou festive, avec une carte sur un mode tapas ou petites assiettes à grignoter. Arnaud Morisse


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Café César
Bistrot

Café César

Un des meilleurs bistrots de la ville

Six mois après le débarquement de Rosette, étape réveillant les appétits locaux sous la houlette d'un jeune chef, bien formaté par l'école Ducasse, Clichy remet le couvert. À deux stations de bus du périph', c'est le Café Cesar qui fait l'actualité des pianos. Café, car les proprios ont la bonne idée d'ouvrir l'huis dès 8 heures 30 du matin, à l'heure où Clichy s'éveille (côté bureaux), p'tit noir et croissants compris, avant de lustrer lors des douze coups de midi, les principes du bistrot qui réussit : menu que l'on aurait qualifié « d'ouvrier » autrefois, et passe au centre par une carte open midi et soir. Le tout troussé par un chef bien rôdé, Charles Boixel, qui restitue avec intelligence et savoir les bases de la tradition comme ce suprême de volaille rôtie, sauce suprême élaborée à partir d'un bouillon maison, ou ce très généreux pâté en croûte, veau, foie gras et pistache. Avec ce petit plus qui fait la différence, un chou-fleur traité en rémoulade accompagné de saumon fumé et curry, un carpaccio de joues de bœuf tiédi, mimosa et ravigote, ou un poulpe grillé piperade, réveillé de riz croustillant et de saucisse basque. Bref, de quoi susciter l'intérêt des travailleurs du tertiaire et des autochtones, calés en une trentaine de couverts (niveau sonore élevé) entre murs bleus ou de briques, comptoir du même tonneau et ample façade vitrée qui laisse entrer le soleil. Un bémol ? La tarification des vins au verre, dont le coefficient multiplicateur sur le prix d'achat, bien trop important, n'incite guère à « un dernier pour la route ». Prix Lebey Palmer & Co du meilleur bistrot 2025 autour de Paris. Gilles Dupuis


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Élément Terre
Bistrot

Élément Terre

Un bon bistrot

Vous l'avez sans doute remarqué, il y aura bientôt dans la capitale davantage de cavistes, de caves-à-manger ou de bars à vins que de restaurants. L'offre est pléthorique, le conseil y est avisé, et le duo saucisson-verre à vin, nature obligé, de rigueur. Avantage, aucun amphitryon du genre ne viendra vous déloger si vous prenez racine. On remisera par ailleurs le débat qui oppose nature (les vins sains) et culture (les conventionnels) sans intérêt pour ceux dont le palais a été uniquement élevé aux vins « propres » (qui sauvent la planète), avec comme sous-entendu que les autres sont « sales ». Alors pourquoi pas un petit tour chez un tenant de cette success-story, à savoir Elément terre, avec, au tire-bouchon Henri, quinze ans de fonds de cave, et Edip, roi du döner de qualité, qui officie à deux pas. Une affaire modeste, quinze couverts en une pièce cuisine (kitchenette reléguée derrière un petit comptoir), calés entre mur de bouteilles et mur de pierres apparentes. La tentation de l'élémentaire est grande pour ce type de havre, charcuteries ibériques tranchées finement comme il sied, et fromages bien choisis, assurant un avant-propos classique. Seul le pain, une sorte de baguette de campagne ce soir-là, pose problème (on a connu mieux). Mieux-mieux encore, la petite carte de sept « tapassiettes » qui nous tape dans l'œil. Des compositions intéressantes, « produits simples travaillés soigneusement », dixit Henri, et réalisées par un chef d'origine coréenne : très harmonieuse combinaison de lieu jaune ikéjimé au goût puissant, d'oca du Pérou (un tubercule), d'artichaut nain et de mousseline de cerfeuil tubéreux ; souples ravioles (à l'asiatique) de poulet fermier, houmous de pois cassés et pointe de harissa; enfin, heureux édifice de sablés maison encore chauds, prenant en sandwich une compotée de pommes caramélisées, le tout coiffé d'une ricotta parfumée à la bergamote. Jamais violentes, les saveurs ne vont pas heurter alors les associations avec les vins. Ici, ils sont à 90% nature, une petite niche étant réservée aux bio-dynamiques que le caviste juge d'une grande pureté, et on les choisit directement en « rayonnage » (droit de bouchon de 8 euros) grâce aux lumières d'Henri. Mais au verre, c'est l'entonnoir dans les choix : un seul blanc, un seul rouge et rien à faire pour débloquer la situation. Le débit de ces vins au verre étant réduit par rapport à la demande en bouteilles, il n'est pas question d'entamer une autre bouteille, car toute canon ouvert non protégé par du soufre, est oxydé le lendemain. C'est frustrant. Gilles Dupuis


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Auberge de l'Ill
Restaurant

Auberge de l'Ill

Un des meilleurs restaurants de la ville
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Elle est installée le long des bords de l’Ill, fleurie du printemps jusqu’à l’automne et pimpante toute l’année avec ses nombreux décors peints. L’Auberge de l’Ill appartient à une même famille depuis presque 150 ans. La quatrième génération Haeberlin y perpétue un sens inné de l’accueil et du bien manger. Soit, en salle comme en cuisine, une sincère fidélité à la famille. Serge Dubs, meilleur sommelier du monde en 1989, y a fait ses débuts à 19 ans comme commis de salle. Patrick Zuccolin, 1er maître d’hôtel, affiche plus de 20 ans de maison. Jean-Paul Boesten, second de Marc Haeberlin, est arrivé en 2000, obtenant en 2011 le titre de meilleur ouvrier de France.  Quant à Pascal Hainingue, le chef pâtissier, il a quitté le Bristol pour revenir sur ses terres alsaciennes… Les clients, eux aussi, affichent leur attachement. Si carte et menus s’inspirent des saisons, certains plats se devinent indétrônables. Le registre joue entre classicisme et continuité, à vous de choisir. Début du repas en fanfare avec un poireau-pommes de terre surmonté de saint-jacques juste nacrées et d’abondantes lamelles de truffes blanches parfaitement automnales. Terre-mer maîtrisée à la perfection avec une finale que sublime le riesling servi. La mousseline de grenouilles qui suit rend hommage à Paul Haeberlin - plat qui lui aurait valu la consécration du guide rouge -, un fondu de saveurs assez époustouflant, l’ail à peine perceptible, la sauce crémée au riesling modèle de suavité. Une certitude, cette cuisine sublime le vin. La preuve une nouvelle fois apportée avec le pigeon et le chou imprégné de foie gras d’oie et truffes auxquels la sauce périgueux donne un relief inattendu. Le pinot noir d’alsace au fruit éclatant met en avant le pigeon et sa parfaite cuisson, entre bleu et rosée. Dessert vite séduisant à base de poires qui invite d’emblée une sélection de grains nobles ou une vendanges tardives … Aucun faux pas durant ce déjeuner marqué par de nombreuses attentions : le pain composé de deux farines spectaculaire et surtout gourmand, l’assortiment de bredele à rapporter chez soin ou le (grand) service du vin. Le livre de la cave du jour laisse découvrir une sélection pointue, beaucoup de crus avec plus de six à sept ans de vieillissement et de réelles découvertes qu’expliquent les quelque 20 000 bouteilles achetées chaque année. Point important, les coefficients appliqués se montrent doux. Rares sont les grandes tables de France à proposer des bouteilles à moins de 50 euros. Comme à présenter un menu le plus cher facturé à 240 euros ou à 145 euros, ce dernier réservé aux jeunes de moins de 35 ans. Sans surprise, la fin d’année sera festive. Le 31 décembre, une fois les douze coups de minuit passés, Marc Haeberlin servira en cuisine une soupe à l’oignon, réputée légendaire. Pierre-Yves Chupin


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Itinérance (L')
Restaurant

Itinérance (L')

Un bon restaurant
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Une adresse telle une invitation au voyage. Par train, la gare constitue l’ultime étape avant la Manche que l’on aperçoit dès la sortie du quai. La promenade qui mène au restaurant se fait le long de la plage de galets avec, de l’autre côté, les villas anciennes qui se juxtaposent, couleurs incisives dans ce ciel voilé hivernal et noms vite désuets, Mon Désir, La Joliette, La Fée des Mers ou Hélène et Paulette … Jonathan Caron a repris l’établissement au printemps dernier, juste le temps de faire les travaux nécessaires et d’accueillir Manogeran Shasitharan, le chef que tout le monde aime ici appeler Jack. Malaisien d’origine, il avait prévu s’installer en Angleterre avant de devoir rester en France où il y découvre la cuisine. Ses maîtres seront Marc Meneau, Jean-Michel Lorain ou Jean-Luc Rocha notamment. Quelques années plus tard, il livre ici un registre vite époustouflant, bases classiques maîtrisées à la perfection, assaisonnements à la fois directs et harmonieux et produits sourcés, poissons « au cul du bateau », légumes en direct de petits producteurs ou agneau de la baie de Somme toute proche. Notre menu a fait se succéder assiettes assez généreuses pour apprécier autant d’engagement, avec de réelles révélations, chou rave relevé d’une crème de coco fermentée, champignon à la suavité apportée par le lait d’amande, homard sublimé par un jus à la Marc Meneau (la consécration) ou ce simple merlu de ligne avec ses crevettes grises dans une version bien nordique et ce goût de beurre apporté par le seul collagène du poisson … Une gastronomie à la fois saine et épurée, loin des artifices citadins, efficace comme peut l’être la plus sincère des gourmandises. Pierre-Yves Chupin


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Boubalé
Restaurant

Boubalé

On ne présente plus Assaf Granit, le chef étoilé à la tête d’un empire. Pas moins de douze restaurants à Jérusalem, sa ville natale, à Londres, Berlin, et désormais cinq à Paris : Kapara (ex-Balagan), Shabour, Tekés, Shosh… et Boubalé, le dernier né, qui signifie « ma petite poupée, ma petite chérie », mot tendre en yiddish adressé par les grands-mères. Celui qui s’est imposé comme le chef de file de la cuisine ashkénaze ouvre ce nouveau lieu, festif, à l’image de ses prédécesseurs. Au sein de l’hôtel Le Grand Mazarin, on y entre excité à l’idée de passer une soirée exubérante, un brin fantasque. Et l’on n’est pas déçu ! Musique, déco, niveau sonore des conversations, service… et cuisine évidemment ! La convivialité et la joie de vivre se montrent ici contagieuses. Au comptoir, avec vue cuisine et salle - meilleure place pour assister à la petite pièce qui se joue – la brigade discute, plaisante, explique, offre des shots d’un excellent breuvage (saké, pomme, poire, sésame) et dresse de belles assiettes où l’on retrouve le registre attendu : pain challah (avec crème et tomates), terrine de foies de volaille et oignons caramélisés ; saumon gravlax , pickles, œufs de truite, aneth ; goulash et gnocchis ou daurade, sabzi, olives et pignons de pin et sauce yahourt. Des plats généreux qui convoquent des recettes venues des Juifs de Pologne, de Russie, d’Allemagne, de Géorgie, de Lituanie, d’Ukraine remises au goût du jour et portées par une ambiance unique. On termine en beauté par un incontournable strudel, beurré et sucré à souhait. Severine Lefebvre


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Oktobre
Restaurant

Oktobre

Un bon restaurant

Les gastrolâtres ne pourront guère se plaindre de la paisible et historique rue des Grands Augustins (Picasso, entre autres, y eut son atelier, Louis XIII y fut, en quelque sorte, « intronisé » au décès brutal de son père...). Avec le récent Colvert, Ze Kitchen Galerie, le Relais Louis XIII, et désormais cet Oktobre, c'est la semaine des 4 jeudis ! Ce dernier-né est tout simplement l'ancienne annexe Kitchen de William Ledeuil, auquel Martin Maumet fut associé, et où désormais celui-ci file sa partition personnelle, s'éloignant de la citronnelle et du galanga. Tout en assumant à petites touches cet héritage, présent dans les trois petits hors d'œuvre surprise du menu déjeuner (présentés en bols sur plateau de bois, à la japonaise), qui, intelligemment structuré, reprend pour partie la carte plus étoffée du dîner et donne une idée du talent du chef : truite de banka marinée et mousse de brocoli jouant sur l'acide et l'amer, profond bouillon de légumes (avec petite pointe de soja?) au foie gras à peine pimenté, et apaisante combinaison de pleurotes et shitakés au riz soufflé, nettoyant le palais. Selon les moments, le choix s'opérera à partir de produits bien sourcés, cailles de Dombes, veau Axuria, pêche de Saint-Gilles-Croix-de Vie, comme nos limpides encornets snackés aux carottes naines, lanières de chou croquant et jus des têtes des céphalopodes. Dessert qui n'est pas en reste, avec une superbe combinaison de glace butternut et praliné, enserrés dans une mousse de châtaignes et titillés de croquantes graines de courge et de sirop de vin de noix. Le lieu nous a même séduit par son caractère original, mariant les déclinaisons marron et brunes, tables chêne, carrelage mural chocolat au lait et papier peint encollé de roses et de foin, couleurs automnales qui séduisent le chef (il ne manque plus que d'inscrire du gibier à la carte). Adorable salon privé de poche en prime. Gilles Dupuis


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Godaille
Bistrot

Godaille

Un très bon bistrot

Le site laisse imaginer une simple « adresse de copains » quand le nom évoque, lui, cette « débauche de table et de boisson » (« godaille » en argot) … Idéalement située face au square Trousseau, Godaille soigne à l’évidence ses extérieurs et intérieurs, lumière tamisée, appliques Art déco, carrelages vert émeraude, siège en cuir, table de plein bois. Sans oublier la cuisine aussi belle que bonne. En fait RE-CON-FOR-TANTE. Comme en ce midi grisou de novembre où la carte a tapé dans le mille pour nous réchauffer le cœur. Le menu du jour propose un crémeux de cresson, velouté et juste amer ce qu’il faut, surmonté d'un œuf mollet sauce Mornay gratiné, suivi d’un cabillaud nacré accompagné de spätzle, ces petites pâtes alsaciennes, au beurre de paprika fumé addictif, et d’un riz au lait au praliné, fine pointe de sel et riz soufflé, régressif à souhait. C’est simple : chaque plat repart saucé, l’excellent pain au levain (et farines anciennes) de La Petite boulangerie jaune n’y étant pas pour rien. On apprécie la maîtrise des cuissons, des sauces et la satisfaction d’une Mornay remise ici au goût du jour. Le duo formé par Derick Fortes Rocha (ex-Septime) et Etienne Aubron, déjà à la tête de la cave Pur Vin voisin, auquel s’est adjoint Mickaël Bui (ex-Tomy&Co), affiche un quasi sans-faute. La carte change chaque mardi, une très bonne occasion de revenir, au déjeuner comme également au dîner. Séverine Lefebvre


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