A Casaluna
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A Casaluna

Il y a une bonne décennie, le drapeau à Tête de Maure flottait sur pas mal de marmites parisiennes. On ne sait si, depuis, elles ont pris le maquis, mais les adresses se sont réduites comme peau de chagrin, A Casaluna étant désormais à peu près la seule à porter les couleurs de l'insularité dans la capitale. Donc, le plaisir est évident de s'attabler ici, dans un cadre cosy on ne peut plus original, avec son jeu de pierres et de briques, pur Louis XIII, égayé de reproduction de tableaux Ancien Régime et napoléonien. Tout au plus, évoquera-t-on, tout en soulignant la véracité et la qualité des apprêts, de la schizophrénie tarifaire du lieu, avec un menu déjeuner accessible et des prix flamboyants au dîner, menu alors à 65 € et carte tournant autour des 70 € ! Sélection appréciable de vins corses.


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Pasco
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Pasco

Pascal Vigne qui a officié pendant une partie de sa carrière dans les places, a le sens du détail et de l'accueil. La terrasse avec vue sur le dôme des Invalides réunit une clientèle de quartier réputée exigeante tant au déjeuner qu'au dîner. Carte et menus défendent un registre méditerranéen (millefeuille d'aubergines, salade de poulpes, panisse) et reprennent également les grands classiques des brasseries parisiennes (foie gras, tartare, blanquette, profiteroles). Quel que soit le registre choisi, assiettes soignées, généreuses et servies avec entrain. 


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Atelier de Joël Robuchon (L')
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Atelier de Joël Robuchon (L')

Un très bon restaurant

Le premier atelier créé par Joël Robuchon vit bien, même très bien. On regrette certes la disparition d'un chef aussi charismatique mais, qu'il soit rassuré, ses équipes respectent à la lettre les principes et techniques apprises auprès de ce formateur hors-pair. Cette gastronomie désacralisée à défaut d'être véritablement accessible doit beaucoup à l'aménagement et au long bar qui permettent, seul ou à plusieurs, de partager le temps d'un repas le quotidien d'une brigade. Et comme n'est ici rien laissé au hasard, le savoir-faire, le doigté comme le souci du détail de ces toques blanches qui vous font face, respectent à la lettre les codes et le rythme d'un spectacle vivant, à l'évidence gourmand. L'échange permet d'obtenir quelques précisions ou même suppléments, et le client se sent ici devenir roi, repu et comblé à la fin d'un déjeuner ou dîner qui restent une expérience à manquer sous aucun prétexte. 

 


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Emporio Armani Caffé
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Emporio Armani Caffé

Un bon restaurant

Voilà plusieurs années que Massimo Mori a trouvé la posture pour incarner la gastronomie italienne : proposer uniquement ce qu’elle a de meilleur. Au Mori Venice Bar (place de la Bourse), comme au Ristorante et Caffé Armani, boulevard Saint-Germain, légumes, viandes, poissons et crustacés proviennent d’agriculteurs et d’éleveurs sélectionnés pour l’excellence de leur production. En lieu et place de la mezzanine de l’ancien drugstore, le restaurant offre ainsi une carte sur mesure, resserrée autour de la fraîcheur d’un marché quotidien. Au Caffé du rez-de-chaussée on retrouve dans un format plus accessible les saveurs tout aussi magnifiées de la Botte. Et quel que soit l'étage, du tartare de bar de ligne aux spaghetti aux trois tomates en passant par le vitello tonnato, incontestablement le meilleur de Paris, le chef Massimo Tringali renouvelle les classiques. Jouant avec les textures et les couleurs, ses assiettes sont aussi précises qu'élégantes. Les desserts sont d'une réelle finesse (succombez aux sorbets…), et la carte des vins la plus belle des ambassades d'Italie.


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Casa Bini
Restaurant

Casa Bini

À sa création il y a une trentaine d'années, cette table peninsulaire fit son petit effet, revendiquant une cuisine d'inspiration toscane et proposant au fil des ans un assez grand nombre de préparations de carpaccio qui contribuèrent également à sa notoriété. Passe le temps et on la retrouve comme un bon référent, italien par sa gamme, très germano-pratin par sa clientèle d'habitués. L'ensemble se tient tout-à-fait honnêtement, même si notre dessert annoncé "tarte au chocolat" n'avait rien d'une tarte (pas de pâte) et était pour d'autres raisons moins heureuses plutôt pâteux...


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Alcazar
Restaurant

Alcazar

Dans un grand jardin d’hiver, galeristes, éditeurs, habitants du quartier et touristes de passage se retrouvent à l’Alcazar pour une assiette qui colle aux saveurs ou aspirations  du moment. Service impeccable et amical, carte éclectique qui sait plaire aux carnivores comme aux vegans. Parenthèses « branchées » avec des chefs invités et les brunches du dimanche.


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Grand Véfour (Le)
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Grand Véfour (Le)

La pandémie et les différentes phases de confinement ont obligé cette institution à revoir sa formule mais aussi son organisation. Les jardins du Palais Royal se déroulent désormais à vos pieds puisque les tables sont dressées à l'extérieur, protégées du soleil, nappées et toutes confortables. Un semainier a fait son apparition et la carte joue un même registre, à savoir bistrot chic. Lors de notre passage, seul le dessert, fraisier ou éclair à la vanille pour la personne accompagnatrice, trouvait grâce à nos papilles. Une déception que nous souhaitons passagère. 

 

 


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Violon d'Ingres (Le)
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Violon d'Ingres (Le)

Un bon restaurant

Le Sud-Ouest s'acclimate merveilleusement à Paris. Christian Constant le démontre depuis des années dans ses restaurants du 7e, avec le Violon d'Ingres en guise de porte-drapeau. Un nom qui rend hommage à Ingres, bien sûr, peintre natif de Montauban (comme le chef) qui aimait jouer du violon à ses heures perdues. La cuisine, Constant ne la pratique pourtant pas en amateur, mais en super pro bonifié par les années. Sa carte à large spectre a de quoi satisfaire la clientèle dotée d'un appétit de moineau, mais aussi les champions du coup de fourchette. Sachez enfin que si vous êtes allergique au service compassé, vous serez à votre aise dans cette maison gastronomique comme un homard bleu rôti à la vanille, et simple comme un cassoulet au confit de canard et haricots tarbais. De l'entrée au dessert, du pain (signé Lalos) au café, en passant par l'intelligente carte des vins, tout est bon dans le Violon.


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Méditerranée (La)
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Méditerranée (La)

Bien sûr la vue est agréable, bien sûr le passé et les illustres clients de cet incontournable de Saint-Germain-des-Près invitent à la rêverie et à la mansuétude. Mais peut-être pas assez pour vous faire oublier un saumon un peu trop cuit et des sauces vite envahissantes. Il y a quand même de beaux moments : un généreux dos de cabillaud parfaitement cuit et habilement rehaussé de chorizo, un original ceviche de lieu jaune, un bon clafoutis aux prunes ou, dans un autre registre, une carte des vins où les prix n'ont pas subi de multiplications déraisonnables. Le service est lui en roue libre : lent, mécanique et parfois négligé. Peut être un mauvais jour... et souhaitons à ce beau navire un petit coup de levant pour lui éviter l'écueil des "restaurants musées".


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Auberge Bressane
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Auberge Bressane

La proximité des Invalides explique peut-être pourquoi cette auberge reste l'un des derniers établissements parisiens à servir une cuisine bourgeoise. Les deux salles en enfilade à la décoration historique ne désemplissent jamais, accueillant tout autant touristes en quête d'un registre bien français qu'habitants du quartier heureux de trouver ici un repère réconfortant. L'explication tient également à la personnalité des deux heureux propriétaires, les frères Dumant qui avouent d'emblée aimer et revendiquer un registre à l'évidence anachronique. L'ambiance est ici à la fête, tout le monde s'employant en salle comme en cuisine à magnifier des recettes ancestrales, bouchée à la reine, tête de veau sauce ravigote, pigeon à la périgourdine ou omelette norvégienne. La carte joue parfaitement les saisons, truffes, asperges ou morilles selon les mois, et fait grand cas des abats ou des recettes régionales. Rien à redire quant à l'exécution, même satisfaction quant aux portions d'une grande générosité, et la carte des vins visite avec beaucoup d'à propos le vignoble hexagonal, bourguignon notamment. À noter le menu paroissial du dimanche qui permet aux familles aussi de se pourlécher les babines. 


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