Voltaire (Le)
Bistrot

Voltaire (Le)

Un très bon bistrot

Un bistrot bien inclassable avec ses bonnes manières héritées de la famille Picot, les anciens propriétaires, et peut-être aussi d'une jet set internationale qui se fait pourtant de plus en plus absente. Le repas obéit ici à un rituel presque codé, l'assiette de radis et de crudités en guise de bienvenue, la carte qui fait toujours sourire avec son œuf mayo à 0,90 euros et son turbot à 85 euros et la salle qui cherche encore ses habitués parmi une clientèle qui n'est plus toute jeune. Le chef a la bonne idée de n'avoir rien changé à la cuisine, classique et bourgeoise. Et généreuse tant la table devient vite un buffet qui se remplit au fur et à mesure du repas d'attentions multiples, comme cette portion de frites au demeurant délicieuses. Le steack tartare a ses habitués, les rognons également. Pour bien terminer le repas, la mousse au chocolat à partager tant la portion est généreuse, est à recommander. 


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Semilla
Bistrot

Semilla

Un très bon bistrot
♥︎

La petite graine a la plus sémillante bouille: tronche de loft (tuyauterie bien apparente) mais tables en marbre avec pieds de fonte, beau bar, vue en scope sur les cuisines aussi grandes que la salle et trois places privilégiées au comptoir, le nez sur les dressages du chef. Éric Trochon a le talent de transformer d’un coup (de baguette magique ?) le plus attendu des plats. Un exemple, le tartare de bœuf. Les vrais tartarophiles (ceux qui vérifient quel la mention « au couteau » désigne une feuille de boucher et pas le couteau du robot) se contentent de chercher leur plaisir vampires que dans la qualité de la viande et sa découpe. Ici, le tartare se truffe de minuscules champignons au vinaigre (pas plus gros que l’ongle du petit doigt) et un granité d’oseille transforme l’assiette en jardin japonais en plus de la fraîcheur et de l’acidité…Originale, la carte l’est encore par le classement par mode de cuisson (cru, vapeur et bouillon, four, plancha), les glaces et sorbets rares (safran, bière brune, hibiscus). Au déjeuner, menu carte en deux ou trois services; le soir à la carte. Remarquable choix de vins (classés par ordre croissant de prix). Service rapide et sympathique.

 


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Firmin le Barbier
Bistrot

Firmin le Barbier

Un très bon bistrot

Un couple adorable à la tête de ce lieu installé aux pieds de la tour Eiffel. Salle d'une vingtaine de couverts, cuisine ouverte, sérénité totale durant le service. La maîtrise est bien là, à commencer par les basiques, dont cette terrine de canard dédiée au maître d'apprentissage : équilibre parfait du maigre et de la gorge, entre l'apport des épices et la texture moelleuse. L'huître royale du magicien charentais David Hervé travaillée avec une émulsion iodée constitue un autre incontournable de la carte. Dommage que la carte des vins soit tristounette. 


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Petit Tonneau (Au)
Bistrot

Petit Tonneau (Au)

Dans un décor simple et inchangé depuis des années, Arlette vous reçoit avec attention et générosité. Les tables sont rapprochées et vous pourrez aisément faire connaissance avec vos voisins, pour la plupart américains, venus (re)découvrir quelques porte-drapeaux de la gastronomie française : canette, rognon, blanquette, etc. Les plats sont authentiques et les portions généreuses. Ce soir-là le carré d'agneau, d'abord saisi à la plancha puis passé au four, se montrait exemplaire. Desserts traditionnels maison et plateau de fromages en revanche décevant (affinage non maîtrisé). 

 


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Fontaine de Mars (La)
Bistrot

Fontaine de Mars (La)

Un bon bistrot

Ce bistrot est si parigot, avec ses nappes vichy, son ardoise, son zinc vintage et son carrelage, que tous les touristes (ils sont nombreux) sont heureux d'y faire des selfies. La cuisine bistrotière traditionnelle et roborative contente une clientèle toujours pléthorique, satisfaite d'y manger et boire pour son argent : attention, l'addition grimpe vite, surtout si l'on prend des poissons sans grand intérêt, mais les plats les moins chers ne sont pas les moins réussis, notamment l'œuf mayo et le plat du jour de la semaine (canard à l'orange mardi, blanquette jeudi, gigot gratin dauphinois samedi…). Accueil et service impeccables, belle carte de vins, tradition oblige.


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D'Chez Eux
Bistrot

D'Chez Eux

Un très bon bistrot

Le temps passe, mais D'chez Eux ne bouge pas : malgré le départ de Dominique, maître incontesté de la salle pendant de longues années, la cuisine de Bertrand Gautreau perpétue la tradition bourgeoise : cuisses de grenouille, escargots en persillade, cassoulet, viande d'une tendreté absolue, côtes de veau ou filet de bœuf notamment. Quant à la carte des vins, elle  satisfera les connaisseurs, dont les fans d'Emmanuel Reynaud (Château des Tours, Fonsalette...). Tarifs élevés. 


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Cocottes Tour Eiffel (Les)
Bistrot

Cocottes Tour Eiffel (Les)

Le médiatique et talentueux Christian Constant a jadis jeté son dévolu sur la rue Saint-Dominique et, ignorant qu'il avait vendu Les Cocottes, nous y sommes allés avec un a priori très favorable. Mais une série de petits détails ont peu à peu entamé notre enthousiasme… Impossible, quand on est seul, même à une heure « espagnole », quand la salle est déjà quasiment déserte, d'obtenir ne serait-ce qu'une table pour deux, il faut obligatoirement s'installer au comptoir. L’Uber rempli de touristes attardés est roi. Puis c’est le vin qu'on ne fait même pas goûter, la bouteille de jurançon dont on ne verra jamais l’étiquette, le verre chichement servi ; le pain pâteux, coupé depuis trop longtemps ; la sauce des ravioles où le coulis de crustacés s'efface devant le surplus de crème fraîche, des pommes de terre annoncées farcies de pieds de porc bien insipides, un baba spongieux carrément noyé dans un mélange sirupeux où le supposé vieux rhum n'est pas tout seul... On reste perplexe tant on sait ce dont est capable le chef. On apprendra plus tard le changement de propriétaire. La nouvelle équipe, dirigée par Bertrand Bluy, devrait méditer ce titre d'Oscar Wilde : l'importance d'être constant...

 

 


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Cinq-Mars
Bistrot

Cinq-Mars

Un bon bistrot

Tout est sympathique dans ce bistrot d'hiver : la belle rue de Verneuil, un service simple et attentif, une décoration réussie et, bien sur, les assiettes. Riverains et touristes se font plaisir avec les plats traditionnels proposés par Patrick Plais, en cuisine depuis quinze ans. Mention spéciale pour la blanquette de veau servie dans une belle soupière et le pot au feu et sa belle joue braisée.Intéressante carte de vins faisant la part belle aux "petites" appellations ; certains bouteilles sont vendue à la ficelle. Demandez une table au fond de la salle où vous attendent de confortables banquettes.


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Affable (L')
Bistrot

Affable (L')

Un des meilleurs bistrots de la ville

L'Affable a changé, désormais ouvert tous les jours, doté d'une terrasse parmi les plus élégantes d'un quartier qui s'y connaît en bon goût, et enrichi d'une carte de grignotages où terrine, œuf mayo et tarama permettent de se sustenter rapidement et légèrement entre deux rendez-vous ou en avant-spectacle. L'essentiel reste pourtant là, une cuisine qui aime les beaux produits (poissons nobles, belles pièces de viande) et soigne ses présentations à grand renfort d'herbes ou condiments, et un registre sans faille avec des incontournables comme le ris de veau à la cuisson précise et qu'accompagnent au gré des saisons légumes méditerranéens ou champignons des bois, ou le soufflé au chocolat servi tiède avec crème fouettée sans sucre à la vanille. Olivier Hélion, propriétaire et bon vivant, accueille des clients souvent devenus amis, gère ses tables avec une réelle gentillesse, et aime partager une cave toujours fort judicieusement alimentée. 

 

 


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Avant-comptoir de la terre (L')
Bistrot

Avant-comptoir de la terre (L')

Un très bon bistrot
♥︎

Au départ, ce troquet s’appelait simplement l’Avant-Comptoir, et servait à calmer la faim montante des clients en quête d’une table au très couru Comptoir du Relais. Devant le succès de ses assiettes à partager avec un verre de vin bien choisi, Yves Camdeborde a multiplié la formule - trois adresses du genre désormais dans le quartier - et rebaptisé le spot initial en Avant-Comptoir de la terre. Et pour cause, 80 % des produits qui composent les assiettes proposées ont des saveurs bien terriennes - le cochon occupe notamment une place de choix . Mais la formule n’a pas changé : aucune réservation possible pour trouver une place - un tabouret - au comptoir de ce local tout en longueur. Une chance, l'affaire est ouverte en continu. Du plafond pendent les classiques de la maison, entre tapas et petits plats typés sud-ouest, tandis qu’une ardoise affiche les suggestions du jour. Attention à ne pas trop se gaver de l’excellent pain de Thierry Breton et du non moins savoureux beurre Bordier dont une motte trône en libre service sur le zinc. Au risque évidemment de ne pas pouvoir faire le tour de la soixantaine d’assiettes proposées.


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