Fines Gueules (Les)
Bistrot

Fines Gueules (Les)

Un très bon bistrot
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À l’élégance de la place des Victoire s’impose l’élégance d’un lieu qui déploie son charme moderne et semi-feutré dans cet immeuble du XVIIe siècle conçu par Hardoin-Mansart, premier architecte et surintendant de Louis XIV. Ici les espaces s’agencent sur deux étages offrant fluidité visuelle et clarté. Bref, les Fines Gueules c’est d’abord un lieu : celui de la disruption des lignes contemporaines (pierre de Paris à nue et métal) dans un écrin historique, dont le vrai luxe est d’offrir un recentrage sur la qualité des produits auxquels le chef japonais Kiyoyuki Goya apporte un juste rehaussement nippon. Puis il y a l’autre pan de la montagne : la carte des vins… l’officiel du jour et ses trente références changeantes, mais surtout la secrète et ses 800 références sélectionnées par Arnaud Bradol le maître des lieux (dont les seules expressions en Jura et en Beaujolais valent le détour). On passe de Léoville - Las Cases à Claude Courtois, de l’ultra-classicisme au biodynamique sans sourciller et le tout Paris du vin s’y bouscule, comme - ce midi là - certains pontes champenois abreuvant de leurs merveilles aux terroirs d’exception. Du coup, en ce lieu hors du temps, il est assez facile de savoir à quelle heure on commence le repas… beaucoup moins d’en connaître l’heure de sortie, tant les tentations assaillent de toutes parts.

 


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Le Petit Bouillon Pharamond
Bistrot

Le Petit Bouillon Pharamond

Un bon bistrot
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Cette adresse mythique de la gastronomie normande où Clémenceau et Hemingway avaient leurs habitudes vient de changer de propriétaire. Dépoussiérée pour être remise dans l'air du temps en se transformant en bouillon populaire, le décorum sublime, classé aux monuments historiques, n'a heureusement pas changé. Un passage à l'étage vaut le coup d'oeil pour admirer tous les éléments chargés d'histoire. La cuisine aux intentions simples et ménagères apparaît bien exécutée avec des produits pour la plupart bien choisis. Le pâté en croûte maison tient la route, tout comme le hareng pomme à l'huile. Le registre normand n'a pas été oublié non plus, et l'on retrouve à la carte la spécialité de la maison depuis sa création en 1832 : les tripes à la mode de Caen. Léger bémol : le vin au pichet qui, s'il n'est vraiment pas cher, en revanche a une certaine tendance à piquer le gosier. Préférer le cidre ou le poiret. Terrasse magnifique pour les beaux jours.Pas de réservation.


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Saperlipopette
Bistrot

Saperlipopette

Un bon bistrot

Ce bistrot chic et moderne en plein cœur de Puteaux et tenu de main de maître par le "top chef" Norbert Tarayre a réussi à imposer sa cuisine franche et vite consensuelle. Incontournable côte de veau cuite à la perfection avec un bon jus de cuisson et, de l'amuse-bouche certes anecdotique au dessert gourmand qui marie framboises et pistaches, on navigue du correct au très bien. On pouvait craindre le pire de cette adresse aux allures tape à l'oeil et aux nombreux couverts, pourtant on s'amuse avec le service éminemment sympathique dans un lieu qui l'est tout autant. La courte carte des vins met en avant des vignerons de qualité.


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Pieds dans l'eau (Les)
Bistrot

Pieds dans l'eau (Les)

Un bon bistrot

Ce haut lieu d'histoire et de cinéma devenu restaurant dans les années 70, offre en plus d'une terrasse avec vue sur la Seine des plus courues, un cadre atypique. Plus proche de la brocante avec buste de Louis-Philippe en figure de proue (c'est l'un de ses anciens relais de chasse) mais aussi, dans un genre différent, pochette géante du disque Born In The USA de Bruce Springsteen. La carte sait s'adapter à un large public - du filet de bœuf sauce béarnaise ou saumon fumé maison, aux makis ou tigre qui pleure - jusqu'à proposer des plats servis avec une réelle générosité et plutôt bien réalisés. Et pour profiter des canapés cosy, les cocktails jouent un art de vivre qui donnent un avant-goût de vacances. 


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Physalis (Le)
Bistrot

Physalis (Le)

Un bon bistrot

À proximité du périphérique et donc de Paris, une adresse inattendue avec terrasse, carte façon brasserie mais aussi espace pour réception. En cuisine, Antonio da Costa vit pleinement sa passion, proposant une carte qui change au gré de ses envies et comporte également les incontournables ou basiques qui fédèrent de nombreux habitués, notamment à l'heure du déjeuner. 


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Barbezingue (Le)
Bistrot

Barbezingue (Le)

Un bon bistrot

Outre le bistrot au rez-de-chaussée, la table d’hôtes à l’étage ou le bar à copains, libre à vous de profiter de l'adresse de Thierry Faucher pour également jouer au trinquet ou à la pétanque. Car ce chef, bien atypique, a voulu son Barbezingue convivial et généreux. Pari plus que réussi, il aime accueillir quitte à laisser la brigade évoluer seule en cuisine et interpréter le registre qu'il a appris auprès de Christian Constant, période Crillon. Jus de civet inédit accompagnant une dorade parfaitement cuite, soupe onctueuse, caille rôtie, il y a ici beaucoup de sincérité et un réel talent. Tout aussi fréquentable que le bistrot, la table d'hôtes avec le buffet à volonté facturé 25€ est à connaître pour se retrouver en famille ou entre amis. 


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Coq & Fils (Le)
Bistrot

Coq & Fils (Le)

Un des meilleurs bistrots de la ville

« Bistrot des belles volailles »: seuls les esprits mal intentionnés et nostalgiques du quartier chaud de Pigalle imagineront qu’il s’agit ici d’autre chose que d'oiseaux à plume. Sauf week-end, le semainier s’arrache au déjeuner (coq au vin le mardi, saucisse de volaille grillée le vendredi), mais c’est la grande carte qui aimante l’attention: variations autour des œufs (mollet, poché, mimosa), des foies et terrines, soupes et salades, avant de voler dans les plumes de la « noble-basse-cour »: canard, pigeon, pintade, caille, canette, poules de races anciennes avec passeport prestigieux (Challans, Dombes, Bresse, Landes…) et éleveurs répertoriés au Who’s who. Carte de vins classiques, un peu chère (9€ le verre).

 

 


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Dilia
Bistrot

Dilia

Un des meilleurs bistrots de la ville

La façade d'angle,blanche, est tellement anodine (de style pizzeria ou couscous années 70), qu'on se demande même ce qui peut s'y planquer derrière. Dilia, tout simplement et quasi définitivement l'une des meilleures trattoria de la capitale. Sans aucune circonvolution décorative à l'intérieur, murs blancs, briques, pierres apparentes, petit comptoir cuivré, parquet râpé, tomettes, le tout pour une vingtaine de convives au coude-à-coude (multipliés par deux en terrasse estivale) et qui montent à l'assaut en 5 minutes montre en main, dès que l'huis s'ouvre. Pas seulement pour les tarifs plutôt plancher au déjeuner en semaine, mais pour les assiettes enlevées, originales, créatives, concoctées par Michele Farnesi, ancien compagnon de route de Giovanni Passerini (désormais dans le XIIème). Inutile de chercher ici une filiation strictement régionaliste dans les propositions transalpines (mais pas que...) du jour (au dîner, on croise de l'anguille laquée, fromage blanc, kumquat confit, oignons et salade de feuilles amères! Voire du mulet noir, sauce hollandaise à la poutargue, chicorées et cédrat). Le chef mixe à sa manière, semble-t-il presque à l'instinct, ce dont il dispose, ou ce qui l'inspire, avec un réel talent. Pour preuve, ces raviolis maison de puzzano, un fromage des Dolomites, à la salade d'algues, oursin confit, le tout rafraîchi d'un fin bouillon de livèche; ou encore ces spaghettis alla chitarra, vrai plat de pauvre, assaisonnés d'un <ragoût à la magnifica>: un bouillon de chutes-arêtes-œufs de poissons liées à la crème, et relevé de citron et piment (de connivence sicilienne). Bref, l'assurance que ce que l'on découvrira ici, vaudra à la fois par son caractère, sa sapidité et sa rareté. Contrat également rempli en soirée et fin de semaine à travers un déroulé surprise allant de "5 à 7 passages", soit autant d'assiettes. Gilles Dupuis


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Bistrot du Maquis (Le)
Bistrot

Bistrot du Maquis (Le)

Un très bon bistrot

Quelquefois, il nous revient l'envie de se réconforter de madeleines bistrotières, mais pas que... André Le Letty, le patron de ce sage établissement (dominantes colorées bleu et blanc cassé, quelques assiettes bretonnes et de petits papillons aux murs...), se place effectivement et légèrement hors cadre de la tradition canaille qu'il pratique (harengs pommes à l'huile, civet de sanglier...), en tant que baroudeur de maisons de premier ordre, parfois aujourd'hui disparues (Prunier, la Marée, Taillevent, La Tour d'Argent...) dont il a retenu les grandes leçons classiques. A savoir coulis de langoustines pour des Saint-Jacques ou canard au sang en deux services, nantis de suppléments justifiés au menu. Pour autant, même s'il titille de tandoori son paleron de bœuf, il reste d'une stricte orthodoxie quand il trousse une terrine de sanglier, sorte de maître-étalon du genre, ou qu'il souligne de crème et de shitakés son filet de Saint-Pierre à la plancha. On sort de chez lui rasséréné et ravi, en jurant de tenter le drop du menu déjeuner semaine, caillette drômoise, bœuf bourguignon et gâteau au chocolat, pour 22 euros. Gilles Dupuis


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Bal Café
Bistrot

Bal Café

Un bon bistrot

Toujours beaucoup de charme pour ce (faux) Bal Café, installé dans un immeuble contemporain, consacré (en rez-de-chaussée) à l'image photographique (librairie, expositions...) et à ce bistrot-salon de-thé. Son atout principal? La localisation dans une impasse pavée d'un calme absolu face à un square où pépient les oiseaux. Côté cuisine, on a réduit la voilure (changement de cheffe) avec fermeture en soirée, excepté lors d'inauguration d'expos et la carte des vins affiche moins d'ampleur qu'auparavant, même si la sélection est judicieuse.


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