Marches (Les)
Bistrot

Marches (Les)

Un bon bistrot

Pas d'erreur, il s'agit bien d'un Routier à toute proximité de la place du Trocadéro. L'établissement est tenu par les frères Dumant qui, dans un autre genre, ont fait la réputation de l'Auberge bressane, d'Aux Bons Crus ou d'Aux Crus de Bourgogne. Dans ce bistrot resté dans son jus et parfaitement mis en scène avec sa terrasse calme et reposante, œufs mayo récompensés d'une médaille de bronze à l'édition 2018 du championnat du monde de l'œuf mayonnaise (et facturé 5 €), pâté en croûte d'une fraîcheur indéniable, quenelle de brochet en direct de la charcuterie Sibillia à Lyon, baba au rhum généreux s'annoncent comme des incontournables de la carte. Sans oublier l'omelette, test imparable pour juger de la qualité de la cuisine et qui, ici, arrive baveuse et délicieuse. 


Découvrir le Bistrot
Assiette (L')
Bistrot

Assiette (L')

Un très bon bistrot
♥︎

Cette adresse est au cassoulet ce que la Joconde est au musée du Louvre. Internet et le bouche à oreille aidant, on vient ici du monde entier pour dévorer le gargantuesque plat ici préparé avec pas moins de six viandes différentes (confit de canard, poitrine et travers de porc, lard, saucisson, saucisse au couteau et agneau ) avec des mogettes de Vendée, le tout gratiné à la perfection. Mais les habitués ont aussi leur rond de serviette pour s’encanailler - parfois seul - dans une ambiance bistrotière d'antan et retrouver les classiques ailleurs souvent disparus : pâté en croûte, ris de veau meunière, quenelle sauce Nantua notamment. Tout respire la générosité et le sens de l’hospitalité comme en témoignent ce jambon blanc servi en guise de bienvenue ou ces boudoirs à la fois tendres et croquants mis à disposition avec le café. Bel effort pour sélectionner et recommander les vins en fonction des plats de la carte. 

 


Découvrir le Bistrot
Amarante
Bistrot

Amarante

Un très bon bistrot

Voilà une adresse qu'on entend peu mais qui fait des heureux. Et pour cause, la grande timidité de son chef Christophe Philippe ne doit pas y être pour rien. Dans un cadre bistrotier épuré (carrelage, miroirs, lambris gris, banquettes rouges...), ce talentueux cuisinier propose des plats à son image : généreux. Ici pas de chichi. Tous les produits proviennent des meilleurs éleveurs et agriculteurs et sont travaillés de la plus simple des façons avec toujours la juste cuisson. Mention spéciale pour ses panisses. Cette frite à la farine de pois chiche, grande spécialité de Nice. Côté vin, rien à dire. Ou si justement, qu'elle est très bien fournie de vins vivants à des prix plus qu'attrayants. Évitez peut être cette adresse juste avant de vous mettre en tenue de mer. Mais n'hésitez plus à larguer les amarres surtout si c'est pour ensuite jeter l'ancre à Amarante!


Découvrir le Bistrot
Essentiel (L')
Bistrot

Essentiel (L')

Un très bon bistrot

Ce bistrot de quartier qui ne paie pas de mine ménage quelques vraies surprises, avec son service bon enfant et son look anodin. Épluchez bien l'ardoise généreuse, vous ne serez pas déçus. Et si vous passez par là au déjeuner, jetez-vous sur la formule, une occase à ne pas rater.


Découvrir le Bistrot
Rouquins (Les)
Bistrot

Rouquins (Les)

Un bon bistrot

« Nous on s'en fout, buvons un coup / Que chante enfin l'âme du rouquin »… Léo Ferré aurait aimé passer de la cave des Crus du Soleil, vouée aux vins du sud, à la grande terrasse isolée des Rouquins. Au déjeuner, des propositions réduites, bien calées; le soir une carte démultipliée avec des plats à partager, sourcés et pouvant faire la nique à des adresses huppées. Bon choix de vins du sud (avec une quinzaine au verre, de 5 à 10€). Service sympa connaissant ses vins sur le bout de la langue (et sans pédanterie nature!).

 


Découvrir le Bistrot
Galia
Bistrot

Galia

Un très bon bistrot

Dès l'âge de sept ans, le petit Maxim accompagnait sa "mémé Noëlle" dans les grandes propriétés de Sologne où elle cuisinait pour les chasseurs et leurs invités. Le petit garçon de mère française et de père vénézuélien découvre alors sauces et longues cuissons dans les offices des châteaux. De l'autre côté de l'Atlantique, Maruja, la grand-mère paternelle, l'initie aux saveurs d'Amérique du Sud. Une vingtaine d'année plus tard, après sa formation à l'école Ferrandi, Top chef et une expérience chez des étoilés, Maxim ouvre son restaurant en 2015, Galia, en hommage à la Gaule et à sa cuisine. La restauration demeure une affaire familiale car il travaille avec son épouse Marie-Eugénie en salle. Maxim assure seul les 38 couverts et la plonge depuis les derniers évènements, d'où une carte réduite et qui change tous les mois. "Mais demandez le hors-carte, les rognons au café vénézuélien, les calamars laqués à l'orange, la langue façon blanquette..."  Si vous avez le temps, le menu dégustation en six services laisse la part belle à la créativité du chef, qui définit son art comme "une gastronomie française, avec des condiments, des fruits et des agrumes de mon autre pays". Deux constantes: le ceviche et le rhum arrangé avec zestes d'orange et clémentine, cannelle, badiane et graines de coriandre. Et si ce paisible restaurant proche du tramway Didot défend une décoration vite vintage avec papier peint noir et doré, fresque de Pompéi et plante en plastique, les couleurs et les saveurs y sont vigoureuses dans l'assiette, avec des notes sucrées assumées. Une authentique adresse de fusion culturelle et culinaire à découvrir. 


Découvrir le Bistrot
Comptoir sur mer (Le)
Bistrot

Comptoir sur mer (Le)

Un bon bistrot

Carrelage au sol et sur le murs, une vingtaine de places au bar et sur les deux tables d’hôtes, quelques places encore sur le trottoir. Depuis sa cambuse ouverte surélevée, Olive Davoux (épaulée au service et aux vins par Claire) tient la barre de ce caboulot exclusivement dédié aux poissons, coquillages, crustacés et céphalopodes. En version tapas colorées (c.a.d. portions réduites « à partager »), des produits très frais, scrupuleusement sourcés, taquinés par des agrumes ou quelque touches épicées. Parfois des raretés (foie de lotte). En bande son en sourdine, la playlist perso d’Olive (hip-hop et rap de Hi Tek ou Pete Rock). Le samedi et le dimanche, entre les services, (de 15 h à 19 h 30), dégustation d’huîtres et de coquillages et vente à emporter (sur réservation). Carte des vins  (tendance « nature » mais personnelle, judicieusement expliqués). 

 


Découvrir le Bistrot
Clown Bar (Le)
Bistrot

Clown Bar (Le)

Un très bon bistrot

Après la période de flottement suite au départ du chef Sota Atsumi, le Clown Bar est vite rentré dans le droit chemin autour des valeurs et savoir-faire qui ont fait son succès : une cuisine savoureuse inspirée des classiques français, soit dit en passant plutôt portés sur les protéines animales, qui cadre bien avec le décor un rien muséal de ce bistrot historique : comptoir en zinc d’époque, plafond art déco et céramiques murales aux motifs qui rappellent la présence voisine du cirque d’hiver. Du coup, l’établissement joue souvent à guichet fermé, fort d’une clientèle anglo-saxonne férue d'un tel registre et peu regardante sur des tarifs, il faut bien l’avouer, plutôt élevés (entrée de 10 à 20 €, plat à 33 €… d’autant qu’aucune formule n’est proposée). 


Découvrir le Bistrot
Clamato
Bistrot

Clamato

Un très bon bistrot

Au départ perçu comme l’annexe du prisé Septime voisin, dont il demeure une belle alternative lors des jours de fermeture de celui-ci, Clamato a vite gagné en stature et identité. Si la pâte et l’esprit sont assez similaires, Bertrand Grébaut et Théo Pourriat ont imaginé une table beaucoup plus décomplexée et résolument tournée vers les produits de la mer. Mais ici, aucune réservation possible, un service en continu le week-end, des plats à commander à la volée sans ordre précis et le plus souvent à partager, et désormais une ouverture 7 jours sur 7 pour mieux répondre aux attentes d’une clientèle métropolitaine. À la carte, une vingtaine d’assiettes aux saveurs iodées qui tournent en fonction des saisons et que l’on peut accompagner d’un verre ou d’une bouteille (vin, bière, saké, spiritueux…) tirée de la très abondante cave de Septime. Évidemment, l’adresse a trouvé son cercle d’inconditionnels et il faudra parfois prendre son mal en patience pour trouver une table.


Découvrir le Bistrot

Pages

S'abonner à RSS - le dimanche au déjeuner