Ballon des Ternes (Le)
Restaurant

Ballon des Ternes (Le)

Le cadre art déco ne date que des années 1980 et se patine au fil du temps jusqu'à jaunir un peu. Il attire une clientèle de quartier et la clientèle internationale des 2.000 chambres d'hôtel environnantes venue chercher ici une touche d'exotisme, so frenchy. La cuisine se fond dans le décor, profondément ancrée dans les classiques de la brasserie parisienne sans touche de modernité particulière. On y trouve l'œuf mimosa, la soupe à l'oignon gratinée, la sole meunière aux citrons confis, le confit de canard maison, la pièce du boucher et bien sûr un choix de crustacés et de coquillages. La carte des vins ne joue pas la découverte, beaucoup de grands faiseurs aux noms reconnus et à la qualité avérée, avec une offre abondante de vins au verre. Le personnel avenant est efficace et professionnel. On viendra donc ici pour le cadre et pour revisiter les intemporels de la cuisine de ménage.

 

 

 


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Grande Cascade (La)
Restaurant

Grande Cascade (La)

Un très bon restaurant

Et si Frédéric Robert était au fond, un héritier d’Auguste Escoffier ? Chacune de ses assiettes oscille entre la tradition et une certaine audace. Cet héritage, le chef le doit aux grandes maisons qu’il a pu servir, comme L’Ambroisie ou Lucas Carton. Cette cuisine des produits irréprochables, ce goût pour l’excellence dans les sauces, les cuissons comme dans les accords, trouvent sans doute leur inspiration dans ce pavillon construit sous Napoléon III, au cœur du bois de Boulogne et qui, dans un tel écrin, magnifie les saisons. Car la clientèle célèbre avec autant de ferveur le lièvre à la royale que le turbot de l’Atlantique. Le service sérieux et décontracté est à l’image de Yannick Drougard, qui après dix-sept ans, demeure un maître d’hôtel, sachant anticiper sur le désir du client. Unique à Paris : cette gaufre légère à la vanille façon millefeuille créé par Nelson Lechien, pâtissier inspiré et fils spirituel de Philippe Conticini. À quand un salon de thé le week-end pour renouer avec les goûters d’antan ?


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Train Bleu (Le)
Restaurant

Train Bleu (Le)

Dans ce Monopoly gastronomique auquel prennent désormais part les gares, la gare de Lyon a eu la chance de passer par la case départ avant les autres comme d'avoir pour partenaire le chef Michel Rostang. Dans ce fastueux décor classé aux Monuments historiques, les Parisiens retrouvent le service avec "voiture de tranche" comme une carte qui ne mégote pas sur les intitulés. Pâté en croûte, quenelles de brochet, côte de veau Foyot, volaille de Bresse à la crème d'estragon ou gratin dauphinois, pas besoin d'aller à Lyon pour les goûter, ces spécialités plutôt bien réalisées attendent ici les nostalgiques de la tradition. Tarifs élevés. 


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Tagine (Le)
Restaurant

Tagine (Le)

♥︎

Marie-José Mimoun accueille avec toujours autant de chaleur ses clients auxquels elle propose des couscous, tagines et autres pastillas parmi les meilleurs de la capitale. Les légumes sont bio, la semoule aérienne et tous les produits de qualité. Ne surtout pas négliger les propositions du moment comme cet excellent tagine de pigeonneau aux raisins secs, oignons, miels et amandes. Le couscous méchoui avec son épaule d’agneau croustillante fait à juste titre parti des incontournables. Délicieuses pâtisseries orientales.Important, il vaut mieux réserver car ce restaurant affiche souvent complet.


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Pierre Sang on Gambey
Restaurant

Pierre Sang on Gambey

♥︎

Très belle deuxième adresse de Pierre Sang qu'on ne présente plus. Dans un décor de comptoir moderne (longues tables hautes, mur en brique rouge, cuisine ouverte donnant à voir les prouesses du chef), c'est une cuisine gastronomique pleine de surprises mais toujours juste qui se décline au fil des plats (dont les serveurs ne donnent l'intitulé qu'après la dégustation pour aiguiser les papilles). Mets de qualité travaillés avec finesse et même audace et, ce soir-là, la douceur du poisson à la chaire blanche posé sur un riz cuit façon bibimbap est contrebalancée par l'acidité de haricots verts façon pickles et par la chaleur de la sauce au sésame et soja. On se régale et on en redemande.


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Pierre Sang in Oberkampf
Restaurant

Pierre Sang in Oberkampf

Il est de ces restaurants dont l'indigence du cadre ne saurait masquer la pertinence de la cuisine. Chez Pierre Sang in Oberkampf, première des trois tables du très cathodique chef franco-coréen, par exemple, il faudra faire abstraction de l'absence d'enseigne, de l'unique comptoir en bois et des chaises aussi hautes qu'inconfortables. A touche-touche avec ses voisins, donc, on s'enthousiasmera davantage pour la dégustation à l'aveugle - un concept cher à l'enseigne - des plats (imposés) d'une formule déjeuner aux tarifs très démocratiques. Vives, colorées, pertinentes, les assiettes bistrotières de l'ancien participant à Top Chef se piquent d'accents coréens,  sauces ou agrumes de là-bas à l'appui. Bon point encore, la gentillesse de l'équipe fait vite oublier une carte des vins qui gagnerait à gagner en épaisseur.


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Orangerie (L')
Restaurant

Orangerie (L')

Un très bon restaurant
♥︎

Il paraît que les palaces, avec leurs actionnaires exotiques exigeant des rentabilités à la hauteur de leurs investissements, ne sont pas propices à la créativité. L’Orangerie tord le cou de cette légende, qui propose une cuisine littéralement hors norme. Ancien second de Christian Le Squer, officiant dans une cuisine attenante à celle du Cinq, Alan Taudon a d’emblée trouvé son style. Du frais, du léger, de la couleur, mais sans rogner sur la puissance chère au patron. Zéro routine, risque maximal, y compris dans le choix du pain et de la vaisselle ! La dénomination poétique des plats sur la carte, loin d’être superfétatoire, annonce une aventure, dans un monde sans viande mais pas sans gourmandise ! Où trouver du "racis d'écorce de pin", de "l'eau de riz noir" ou un "tapioca de concombre" ? Dans ce monde un peu dingo, fromages et desserts sont traités avec tant de grâce qu’ils volent la vedette aux poissons nobles et langoustes, aussi raffinés soient-ils. Le repas, conçu comme un spectacle, est animé par un personnel féminin capable, par exemple, de jouer du shaker comme d’une maracas avant de servir une émulsion de tomates. Au déjeuner, les menus encore raisonnables élargissent le public éligible au service palace, laissant même une marge pour des vins au verre exceptionnels. Le coup de cœur absolu de l'année. 

 


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Okuda
Restaurant

Okuda

Un bon restaurant

Comme dans la plupart des grandes tables japonaises de Paris, il est ici proposé un menu "omakase" qui laisse donc au chef le choix entier des différents plats qui le composeront. L'établissement parisien reprend surtout l'exigence et l'ambition qui ont prévalu à l'ouverture du même restaurant Okuda à Tokyo. D'où ce conseil avisé, prendre ici le temps d'apprécier tout un cérémonial qui fait la réputation de l'hospitalité à la japonaise. Et notamment dans la présentation des plats (l'assortiment d'amuse-bouches), leur succession et leur service empreint d'une poésie des gestes. Autre conseil, même si le personnel évolue dans un silence presque monacal, ne pas hésiter à faire part de vos impressions ou de vos envies. Car l'intérêt de ce type de menu, c'est la possibilité offerte au chef de l'adapter à vos souhaits. Un luxe bien réel qui nous avalu quelques jolies découvertes et attentions lors de notre repas. Remarquable sélection de sakés.


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Jaja
Restaurant

Jaja

♥︎

Située au fond d'une cour intérieure, cette adresse pourtant discrète est désormais repérée par la clientèle touristique. En terrasse ou sous une grande verranda, les places deviennent chères et la réservation est fortement conseillée. La cuisine s'appuie sur des produits de qualité soigneusement sourcés - du délicieux pain tiède au café en passant par les légumes et la viande - pour en tirer le meilleur grâce à des cuissons respectueuses et des associations limpides. Le cochon de lait noir gascon cuit de longues heures en basse température réhaussé d'un jus de cerise et servi avec une purée mousseline maison en est un parfait exemple. Les amateurs de vin ne peuvent que trouver leur bonheur parmi la large sélection proposée, du grand cru à la petite perle indépendante : Jaja le bien nommé. 


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Colimaçon (Le)
Bistrot

Colimaçon (Le)

Un bon bistrot

Les tomettes anciennes, les murs grattés, l'escalier en colimaçon apportent une heureuse touche historique à ce Marais désormais coqueluche des grandes marques de luxe. La carte fait également fi des modes du moment et affichent escargots, foie gras (en pain perdu pour plus de gourmandise), lapin (pied de nez aux nombreux touristes étrangers du quartier ?) ou mousse au chocolat (incontournable). De tels choix,  Didier Jourdan, professionnel hors-pair, les assume sans vergogne, comme il aime s'attarder sur la carte des vins intelligemment classée selon les tarifs (de 25 à 70 €) et selon les notes aromatiques. À ne pas manquer la saison de la chasse. 

 


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