Daroco
Restaurant

Daroco

Où trouver, à la même adresse, des pâtes comme on ne sait pas en cuisiner, une pizza comme on ne pourrait pas en cuire faute de four à bois à domicile, une glace comme on n'est pas sûr de savoir où en dénicher, le tout servi à bonne température et prestement, avec le sourire, la bonne humeur et le style, dans une salle qui nous transporte ailleurs et à une autre époque ? Ajoutons une carte de vins italiens sélectionnés avec intelligence et les prix fort raisonnables, pour comprendre le succès de ce Daroco auprès d'une clientèle de trattoria napolitaine. Réservation possible, pour encore plus de confort.


Découvrir le Restaurant
Matsuhisa
Restaurant

Matsuhisa

Un bon restaurant
♥︎

Irasshaimase ! Bienvenue chez Matsuhisa, l’unique restaurant français du chef Nobuyuki Matsuhisa. Hideki Endo, le chef exécutif y réalise une cuisine japonaise aux saveurs péruviennes propres à Nobu. La salle décorée par Philippe Stark surprend : bois acajou, moquette foncée, alcôves où l’on peut s’installer sous d’immenses lustres, sans oublier le bar où l’on peut déjeuner ou dîner en regardant les maîtres sushis préparer poissons cru ou pizza signature à la japonaise, aussi étonnante que savoureuse. Omakase ! On laisse les chefs imaginer des plats sur-mesure pour un dépaysement total. Inattendu et véritable expérience, il suffit de leur préciser une envie ou de se laisser porter. Cela permet de découvrir des plats inédits qui ne sont pas à la carte : une expérience à vivre. À la carte, les conseils experts des serveurs sont plus qu’utiles pour décrypter les intitulés « très japonais » des plats. Au déjeuner, on apprécie le menu classique Bento qui donne un aperçu des plats signature : black cod, assortiment de sushi, salade de sashimi de thon, tempura de crevettes de roche sauce crémeuse épicée et capuccino de whisky glacé réalisé sur place et spécifiquement pour Matsuhisa par l’équipe de pâtissiers de Pierre Hermé. Le soir, la carte s’enrichit de nouvelles propositions, et permet de découvrir le concept de partage propre à Nobu : les plats sont servis un par un à table donnant l’impression que personne ne peut manger ensemble mais l’idée ingénieuse du concept est d’inviter les convives à goûter chaque plat en partageant leurs ressentis. Incontournables, les poissons marinés relevés de piment péruvien, le bœuf wagyu, les maki dragon préparés minute. Pour les vins, 650 références de vins et champagnes principalement français et une dizaine de variétés de saké sélectionnés par Nobu, du plus sec au plus doux et floral. Heureuse iniative, les thés japonais (sencha, geimacha) sont aussi proposés au verre.


Découvrir le Restaurant
WALY-FAY
Restaurant

WALY-FAY

Déjà vingt ans d'âge pour ce restaurant africain et qui, curieusement, au contraire de nombre de tables "tropicales" perdant en fiabilité au fil des ans, s'inscrit sur la durée dans une authenticité qualitative. Point de folklore exotique dans le décor, mais une allure d'atelier-loft industriel aux éclairages tamisés, scindé en deux salles, l'une vaste et bruyante, l'autre, face à la cuisine ouverte, beaucoup plus propice aux conversations intimes. Globalement, hors digressions antillaises, c'est l'Afrique du Golfe de Guinée qui est à l'honneur, avec pour pivots, le Sénégal et le Cameroun. Du premier, on pourra se frotter au tiep et au yassa, du second à l'étonnant n'dolé, hachis de feuilles d'arbuste amer travaillées avec des arachides crues, qui risque de vous laisser décontenancé. Le point de jonction entre les deux pays se situant dans le maffe, préparation à base de "cacahouètes" comme le disent les occidentaux. Dommage par contre que l'on ait abandonné l'agneau au couscous de mil, aux arômes fermentaires, qui était à la fois original et très réussi. Quant au piment, dont on voudrait qu'il "brûle" les plats, il figure à part, mais nous vous en conseillons un usage plus que parcimonieux.


Découvrir le Restaurant
Inconnu (L')
Restaurant

Inconnu (L')

Un très bon restaurant
♥︎

La rue Pierre-Leroux est en passe de devenir le fief de chefs japonais aux pratiques très diverses: le teppan-yaki de style omakasse de Koji Aida, la cuisine française de Shinsuke Nakatani (et sa farouche passion pour la viande de cheval) et désormais Koji Higaki qui se revendique « cuisine italienne » (sur la facture), éventuellement par sa (splendide) carte des vins. À part un plat de spaghetini à la sardine, nous n’avons rien trouvé dans notre assiette de style omakasse (menu unique) évoquant la typicité d’une cuisine régionale italienne (même si nous savons que le chef a bien connu les fourneaux vénitiens). Nous avons plutôt retrouvé le fil de ce qui nous avait plu au Passage 53 (Passage des Panoramas): une cuisine personnelle, usant de produits de grande qualité, sourcés, camouflant la technique d’élaboration des plats, des dressages rigoureux, sans chichis, très colorés. Décor minimaliste (murs blancs, tables espacées nappées, belle verrerie), un peu désuet (abat-jours plissés sur les appliques). En place du pain, un moelleux cube de foccacia maison au romarin (voilà l’Italie!). Grande carte des vins d’Italie et de Bourgogne (le péché mignon des chefs japonais…) avec des déclinaisons des grandes maisons (Raveneau, Ramonet, Coche-Dury, Roulot, Comtes Lafon…). Impeccable service d’Hiroko Higaki. Mieux vaut être averti de la stricte politique commerciale du restaurant: caution pour les réservations de groupe, annulations pénalisées à moins de 48 h et, si le groupe se présente moins nombreux que prévu -les absents ayant toujours tort- il doit payer pour ceux qui ont posé un lapin…


Découvrir le Restaurant
Pavillon Henri IV (Le)
Restaurant

Pavillon Henri IV (Le)

Difficile de ne pas succomber en arrivant dans ce restaurant à la beauté du panorama sur la vallée de la Seine. Difficile aussi de ne pas résister à l'empreinte de l'histoire en un tel lieu, puisque l'on peut toujours y visiter le salon où est né Louis XIV comme, en contrebas dans le parc du château, les vignes du Vin des Grottes qui existaient déjà au huitième siècle. Le chef sert une cuisine classique et met en avant des produits de qualité. Si le menu varie avec les saisons, la carte met toute l'année à l'honneur la béarnaise, recette indissociable du patrimoine gastronomique et créée dans cette maison. Vous l'avez compris, cette adresse se montre historique à tout point de vue et enchantera les amoureux de la tradition. 


Découvrir le Restaurant
Georges (Chez)
Restaurant

Georges (Chez)

♥︎

Brasserie comme il en existe hélas de moins en moins, tenue avec beaucoup de professionnalisme par la famille Menut qui veille au grain, et restée dans son jus avec ses boiseries, son décor Art Nouveau signé Slavik et sa vaisselle de Gien au motif Paris. Le semainier tient toujours aussi bien la rampe quand la carte reste fidèles aux incontournables de la maison, frisée aux lardons parmi les plus réussies de Paris, escargots, gigot servi sur une authentique "voiture de tranche" ou profiteroles avec pas moins de trois choux et généreusement arrosées de chocolat chaud. Service sympathique et carte des vins campée sur les classiques de l'Hexagone. 


Découvrir le Restaurant
Ambassade d'Auvergne
Restaurant

Ambassade d'Auvergne

♥︎

L'une des dernières ambassades régionales de la capitale que tient avec beaucoup de verve Didier Desert, ancien auditeur d'un grand cabinet de conseil. Sans passéisme ni chauvinisme, il a au contraire donné le coup de jeune qu'avait besoin cette institution en l'enrichissant d'une cave exemplaire et d'une boutique de produits exclusivement locaux dans une rue adjacente. Quelle que soit la saison, le menu servi au déjeuner comme au dîner sait avec une générosité jamais feinte régaler autant les Parisiens que les Auvergnats de passage, voire même les touristes souvent venus de très loin pour prendre part à ce banquet digne d'un village gaulois. Le service de l'aligot fait le spectacle comme le passage entre les tables du remarquable plateau de fromages qui, à lui seul, mériterait le détour. En sachant qu'il serait dommage de ne pas garder un peu d'appétit et surtout de gourmandise pour la mousse au chocolat servie à volonté et, pour nous, parmi les meilleures de Paris. 


Découvrir le Restaurant
Dame de Pic à Paris (La)
Restaurant

Dame de Pic à Paris (La)

Un bon restaurant
♥︎

Jordan Theurillat, fidèle à Anne Sophie Pic depuis 2014 et désormais chef de cuisine, office avec précision dans une cuisine ouverte très féminine. Il crée de redoutables et délicieuses pièces de joaillerie gourmandes au milieu d’une équipe où personne n'a plus de 30 ans. Il est soutenu par un personnel de salle très compétent et souriant. Cuir, bois et blanc habillent un écrin cosy où se marient la délicatesse, l’élégance et la jeunesse. On remarque la finesse des couverts signés. Les amuses bouches annoncent la couleur, les saveurs sont travaillées intelligemment. Mais le raffinement n’élude pas le ludisme avec les fameux berlingots qui évoluent en fonction des saisons. Très beau livre de cave où les sakés et les vins du monde (notamment Barolo) ne sont pas en reste.


Découvrir le Restaurant
Closerie des Lilas (La)
Restaurant

Closerie des Lilas (La)

Il faisait beau, il faisait chaud et le pianiste s'en donnait à cœur joie pour célébrer les retrouvailles de touristes venus d'un peu partout et de fidèles Parisiens autour du mythique bar. La Closerie des Lilas faisait ce soir-là revivre le Paris insouciant et festif, celui de l’entre-deux guerres et des romans d’Hemingway. Les propriétaires ont avec intelligence préservé le cadre, la disposition du lieu et son atmosphère. Dans l'assiette, on se réjouit que les classiques soient toujours honorés, les quenelles de brochet, le filet de bœuf Hemingway avec son épaisse sauce au Bourbon bien relevée, ou les Crêpes Suzette qui embaument la salle en fin de repas. Le service joue parfaitement le jeu, mis à contribution dès que possible pour la découpe, le flambage ou l'accueil si courtois. En revanche, à ce niveau de prestation et de tarification, la carte des vins semble bien désuète, d'une autre époque et mériterait le recours à des verres à dégustation. Comme également le service d'un pain vite quelconque ou du café que n'accompagne nulle mignardise ou bonbon au chocolat donne une piètre image de l'adresse qu'on aimerait infaillible pour être éternelle. Pierre-Yves Chupin 


Découvrir le Restaurant
Bellefeuille au Saint James Paris
Restaurant

Bellefeuille au Saint James Paris

Un très bon restaurant
♥︎

L’arrivée fait toujours sensation. Paris semble déjà loin et le parc avec ses arbres centenaires ou ses massifs parfaitement entretenus invite plus à une partie de campagne. L’année passée a transformé les pièces de réception, plus proches dans leur aménagement du manoir à l’anglaise, comme la terrasse qui désormais regarde la façade. Le grand changement, c’est l’arrivée de Julien Dumas, venu du Lucas Carton, qui a pris la charge du restaurant rebaptisé Bellefeuille. Ce grenoblois d’origine a le goût des grands espaces et sa cuisine trouve dans cet environnement une nouvelle dimension. Le menu avec six ou huit séquences s’approvisionne pour l’essentiel dans le potager que possède l’hôtel en Ile-de-France ou dans le carré d’herbes aromatiques situé aux pieds des cuisines. La saison est source chez lui d’inspiration avec des créations rondement menées comme la tomate associée à la figue. C’est aussi beau que bon, c’est aussi parfumé au nez qu’en bouche. En fait, le menu s’inscrit dans un festival des sens, influences parfois iodées ou au contraire plus terriennes, que mettent déjà en scène à leur façon les intitulés (« marée basse sous un rocher », « passage au-dessus d’un ruisseau » …). La technique pourtant bien réelle s’efface, toujours discrète, pour ponctuer chaque assiette d’une note tantôt acide, tantôt amère, boisée ou même fumée qui constitue la trame du menu. Un peu à la façon des séquences propres à la musique de Vivaldi, avec un rythme soutenu et joyeux rendu à chaque fois possible par la légèreté qu’impose le chef à ses réductions, jus ou bouillons. Quelques semaines à peine après son arrivée, Julien Dumas peut être satisfait de sa prestation. Encore quelques réglages pour les desserts manquant de cohérence, voire anecdotiques par rapport à la partie salée. Le service a trouvé un nouvel élan dans cette nouvelle gastronomie, partageant avec le client un même engouement pour ce « repas concert « bien de saison.


Découvrir le Restaurant

Pages

S'abonner à RSS - le dimanche au déjeuner