Astair
Restaurant

Astair

Jolie performance que de lancer une table des plus honorables dans un passage pourtant déjà riche en établissements de belle facture (La Table du 53, Caffè Stern, Racines...) . Visiblement soucieuse de concilier tradition et modernité, cette néo-brasserie dévoile un cadre aussi contemporain que chaleureux, prompt à séduire les cols blancs du quartier comme les touristes de passage, nombreux ce jour-là : plafond en liège, bar à cocktails circulaire, banquettes bordeaux, tables blanches... La grande feuille A3 faisant office de carte promet, elle, une partition plus classique, supervisée par le chef triplement étoilé Gilles Goujon. Tous les standards répondent présent et avec la manière. En témoignent les huîtres, cuisses de grenouilles et autres escargots, préludes à des plats souvent carnés : tartare de bœuf fumé, blanquette de veau, foie de veau déglacé au vinaigre, sans oublier l'inévitable boudin noir de Christian Parra et les grillades. Les desserts - fondant au chocolat, baba au rhum... - sont à l'avenant. On lève le pouce pour l'impeccable menu déjeuner (entrée-plat-dessert à 25 €), même s'il faudra faire preuve de mansuétude à l'égard du service, d'une célérité à toute épreuve certes, mais incapable d'apporter la moindre précision quant aux plats et vins servis ce jour-là.


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Korus
Bistrot

Korus

Un très bon bistrot

Korus, anciennement baptisé Iratze jusqu’au départ en 2018 du précédent chef d’origine basque, accueille les convives dans une salle moderne et agréablement décorée, façon loft new-yorkais, aux murs de briques nues et au plancher de bois brut. Un large comptoir d’angle permet la dégustation de petites assiettes et grignotages. Une vraie table d’hôtes réjouira les amateurs de convivialité. Deux menus en plusieurs services facilitent la découverte de plats inventifs, mais sans maniérisme excessif. Les produits sont sélectionnés sur la base de critères de qualité bien sûr, en privilégiant comme il se doit dans cet arrondissement circuits courts, biodynamie ou permaculture. Un nouveau chef vient d'arriver, ancien de Sola. Roberto Valladares délivre des assiettes originales, en format réduit, mais savamment dressées et goûteuses à souhait. Cave maline à base de découvertes hors des sentiers rebattus. Service un peu froid et modalités de réservation perfectibles.


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Petit Panisse (Au)
Bistrot

Petit Panisse (Au)

Un bon bistrot

Il n'aura pas fallu longtemps pour que ce jeune bristrot soit squatté par une clientèle d'habitués du matin au soir. Avec une déco rétro - vieux carrelage au sol, escalier branlant en colimaçon, enseignes d'époque, moulures au plafond et murs grattés avec effet brut - l'atmosphère y est chaleureuse. Pourtant dans l'assiette, rien de vieux ni de conventionnel. Le chef travaille des beaux produits en osant des associations étonnantes : langue de bœuf et hareng fumé, rognons et gingembre ou encore queue de lotte sauce au vin rouge et fraises. Ça remue dans l'assiette comme également dans la salle où le service sympathique et agréable brille par sa diligence. Belle sélection de vins au verre où la nature tient le haut du pavé. Excellent pain de campagne de la boulangerie du quartier.


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Restaurant Double Dragon
Bistrot

Restaurant Double Dragon

Un très bon bistrot

A une centaine de mètres de leur délicieux Servan, les soeurs Katia et Tatiana Levha ont ouvert en août 2018 une seconde adresse qui puise très franchement son inspiration dans leurs racines asiatiques. Si la cuisine arbore une bonne vitesse de croisière, les formules sont un peu flottantes (le menu déjeuner a disparu) et les jours d'ouverture n'étaient pas encore déterminées définitivement lors de notre visite (il était question de fermer au déjeuner). Calée en coin d'un passage pavé, la maison arbore la désormais obligatoire cuisine-comptoir ouverte (avec un original carrelage en dominos) et un niveau sonore assez élevé d'autant que le fond musical en début de service crache du décibel à donf'. Côté assiette, les compositions extrême-orientales tranchent par leur originalité et sont loin de laisser indifférents, car les deux sœurs ont de la ressource et de la créativité. Ah oui, attention, il n'y a pas de réservation!


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Jòia
Bistrot

Jòia

Un très bon bistrot

Devenue une destination gastronomique en soi, cette rue et le quartier en général regorgent de concepts culinaires en tous genres. Joia est la proposition « casual » de la médiatique cheffe Hélène Darroze où se côtoient de bons petits plats bourgeois, des recettes de son cher Sud-Ouest et quelques incartades plus exotiques. Au rez-de chaussée le décor est un peu brouillon : une cuisine ouverte, un petit jardin d’hiver, une table haute et communale et quelques tables rangées sur le côté. C’est de préférence au premier étage qu’il faut s’attabler dans un décor de salon-bibliothèque avec quelques coins canapés. Le semainier permet en deux ou trois temps, d’opter pour une formule accessible et rapide - servie le midi seulement -, la carte, beaucoup plus onéreuse, invite à partager quelques amuse-gueules avant de partager un impressionnant poulpe présenté sur une planche, ou un poulet jaune des Landes servi dans un plat en fonte. De bons produits, des plats gourmands dont on se régale jusqu’au bout en trempant son pain dans la dernière goutte de sauce.  


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Allénothèque
Restaurant

Allénothèque

♥︎

Où s'arrêtera Yannick Alléno ? Le plus loin possible nous l'espérons car là où d'autres donneraient l'impression de s'éparpiller entre mille projets, le natif de Puteaux mène sa barque, ou plutôt sa flotte avec une maestria qui impressionne. Outre le navire amiral du Pavillon Leboyen, qui a vu éclore il y a quelques mois le remarquable abysse pour une plongée en terre nippone, Yannick Alléno a embarqué avec bonheur dans le projet Beaupassage qui regroupe quelques uns des fleurons de la gastronomie française (Anne-Sophie Pic, Thierry Marx en format boulangerie ou encore Pierre Hermé pour ne citer que les chefs de file). Dans cet endroit, Yannick Alléno a conçu avec son épouse, Laurence Bonnel, un espace convivial à la décoration bien de son temps (matériaux bruts, table d'hôte en plus des tables individuelles et cuisine totalement ouverte sur la salle) où se déguste une cuisine très précise et sagement inventive pour faire la part belle aux flacons. Au sous-sol, une très riche cave (700 références de vins et une centaine de spiritueux) peuvent être dégustés sur place ou emportés. Au premier étage, la galerie de Laurence Bonnel permet de prolonger l'expérience. Une véritable réussite que ce lieu complet où l'on peut avoir un aperçu du talent de Yannick Alléno à des prix raisonnables sur une carte courte où tout fait envie. N'hésitez pas à flâner dans le Beaupassage après votre repas pour rapporter une belle pièce de viande de chez Alexandre Polmard ou un fromage de chez Nicole Barthélémy ; vous n'aurez pas perdu votre journée !


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Poule au Pot (La)
Bistrot

Poule au Pot (La)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Dans le film de Bertrand Blier « Calmos », Jean-Pierre Marielle attablé avec Jean Rochefort devant un monceau de victuailles lâche une réplique culte : « admirable cholestérol ! » C’est ce qui peut traverser l’esprit lorsque l’on quitte cette « admirable » maison, datant de plus de 80 ans. Jean-François Piège a pris possession du lieu pour préserver autant que revivifier cet emblème du patrimoine gastronomique français. Il a judicieusement choisi de respecter le charme désuet de l’antique décoration (avec ses banquettes, son sol carrelé et ses écussons métalliques citant les noms des stars de cinéma ayant jadis visité l’adresse). Sa carte reste fidèle aux classiques bourgeois de cette institution des Halles : poule au pot bien sûr, mais également cuisses de grenouille en persillade, quenelle de brochet sauce Nantua, blanquette de veau à l’ancienne, hachis Parmentier joue de bœuf ou encore escargots en coquille, sans oublier les desserts de tradition (crème caramel et un exceptionnel baba au rhum). Une cuisine bourgeoise « bien de chez nous » donc, riche, généreuse et goûteuse, à base de produits de qualité. En revanche service qui a perdu les bonnes manières et bien peu policé. Ambitieuse carte des vins, hors de prix avec de réelles absences. Pour accompagner le foie gras, alors que nous demandions un sauternes, la réponse fut cinglante : "nous n'arrivons plus à nous approvisionner". Les producteurs de l'appellation apprécieront.  Tout en sachant qu'aucun moelleux ou liquoreux d'autres régions ne figurait à la carte. 


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Bons Crus (Aux)
Bistrot

Bons Crus (Aux)

Un bon bistrot

En dépit de l'enseigne <Routiers>, ne vous attendez pas à voir débarquer ici de leur 38 tonnes des costauds pour en découdre avec le menu du jour à tarif plébéien. En tous cas, ce fac-similé de bistrot hors du temps en conserve le cadre et l'esprit: nappes vichy, banquettes, blasons des provinces de France, publicité Champignoles (La Reine des bières), incroyable collection de menus d'établissements parfois, disparus... nous plongent dans les années Coty-de Gaulle, d'autant que la carte est le reflet de propositions qui ont traversé les décennies (y compris le rosbeef froid mayonnaise en période caniculaire), excepté le fish and chips. <La cuisine soignée tout au beurre> (sic) se montre à la hauteur, généreuse comme il faut, épaulée par une carte de vins de première bourre (beaujolais, bourgogne, rhône) et un service ultra-pro, sensible aux remarques puisque note café nous fut offert en contrepartie d'une viande signalée comme trop cuite. Ah oui, n'oubliez pas, les frites maison sont irrésisitbles.


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Maison Bréguet
Restaurant

Maison Bréguet

L'hôtel 5 étoiles Maison Bréguet abrite un restaurant qui ne manque pas de panache : déco sophistiquée signée Juan Alvarez, grande verrière et baies vitrées donnant sur le patio végétalisé. Une élégance décontractée, à l'image des mets proposés. Ça touche dans le mille, pour un rapport qualité-prix rare dans le quartier de Bastille.

 


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Kura Restaurant
Restaurant

Kura Restaurant

Malgré un accueil aussi frais que la température était élevée en ce jour de juillet lors de notre passage, cet authentique restaurant japonais garantit une qualité irréprochable à ses sushis, chirashis et autres makis. Pour les escorter, large choix de sakés hautement recommandables contrairement à la carte des vins au verre, souvent chère et limitée dans ses propositions.​ Emballottés dans un menu déjeuner nettement plus accessible qu'au dîner, les sushis, fondants et savoureux, sont préparés avec du riz servi à la température idéale : dommage toutefois de n'annoncer ni le contenu de l'assiette ni la provenance des poissons. Kura est peut-être plus à l'aise sur son format gastronomique du soir ?


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