Poule au Pot (La)
Bistrot

Poule au Pot (La)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Dans le film de Bertrand Blier « Calmos », Jean-Pierre Marielle attablé avec Jean Rochefort devant un monceau de victuailles lâche une réplique culte : « admirable cholestérol ! » C’est ce qui peut traverser l’esprit lorsque l’on quitte cette « admirable » maison, datant de plus de 80 ans. Jean-François Piège a pris possession du lieu pour préserver autant que revivifier cet emblème du patrimoine gastronomique français. Il a judicieusement choisi de respecter le charme désuet de l’antique décoration (avec ses banquettes, son sol carrelé et ses écussons métalliques citant les noms des stars de cinéma ayant jadis visité l’adresse). Sa carte reste fidèle aux classiques bourgeois de cette institution des Halles : poule au pot bien sûr, mais également cuisses de grenouille en persillade, quenelle de brochet sauce Nantua, blanquette de veau à l’ancienne, hachis Parmentier joue de bœuf ou encore escargots en coquille, sans oublier les desserts de tradition (crème caramel et un exceptionnel baba au rhum). Une cuisine bourgeoise « bien de chez nous » donc, riche, généreuse et goûteuse, à base de produits de qualité. En revanche service qui a perdu les bonnes manières et bien peu policé. Ambitieuse carte des vins, hors de prix avec de réelles absences. Pour accompagner le foie gras, alors que nous demandions un sauternes, la réponse fut cinglante : "nous n'arrivons plus à nous approvisionner". Les producteurs de l'appellation apprécieront.  Tout en sachant qu'aucun moelleux ou liquoreux d'autres régions ne figurait à la carte. 


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Bons Crus (Aux)
Bistrot

Bons Crus (Aux)

Un bon bistrot

En dépit de l'enseigne <Routiers>, ne vous attendez pas à voir débarquer ici de leur 38 tonnes des costauds pour en découdre avec le menu du jour à tarif plébéien. En tous cas, ce fac-similé de bistrot hors du temps en conserve le cadre et l'esprit: nappes vichy, banquettes, blasons des provinces de France, publicité Champignoles (La Reine des bières), incroyable collection de menus d'établissements parfois, disparus... nous plongent dans les années Coty-de Gaulle, d'autant que la carte est le reflet de propositions qui ont traversé les décennies (y compris le rosbeef froid mayonnaise en période caniculaire), excepté le fish and chips. <La cuisine soignée tout au beurre> (sic) se montre à la hauteur, généreuse comme il faut, épaulée par une carte de vins de première bourre (beaujolais, bourgogne, rhône) et un service ultra-pro, sensible aux remarques puisque note café nous fut offert en contrepartie d'une viande signalée comme trop cuite. Ah oui, n'oubliez pas, les frites maison sont irrésisitbles.


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Maison Bréguet
Restaurant

Maison Bréguet

L'hôtel 5 étoiles Maison Bréguet abrite un restaurant qui ne manque pas de panache : déco sophistiquée signée Juan Alvarez, grande verrière et baies vitrées donnant sur le patio végétalisé. Une élégance décontractée, à l'image des mets proposés. Ça touche dans le mille, pour un rapport qualité-prix rare dans le quartier de Bastille.

 


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Kura Restaurant
Restaurant

Kura Restaurant

Malgré un accueil aussi frais que la température était élevée en ce jour de juillet lors de notre passage, cet authentique restaurant japonais garantit une qualité irréprochable à ses sushis, chirashis et autres makis. Pour les escorter, large choix de sakés hautement recommandables contrairement à la carte des vins au verre, souvent chère et limitée dans ses propositions.​ Emballottés dans un menu déjeuner nettement plus accessible qu'au dîner, les sushis, fondants et savoureux, sont préparés avec du riz servi à la température idéale : dommage toutefois de n'annoncer ni le contenu de l'assiette ni la provenance des poissons. Kura est peut-être plus à l'aise sur son format gastronomique du soir ?


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Café laï'Tcha
Bistrot

Café laï'Tcha

Un bon bistrot

Dernière adresse lancée par Adeline Grattard, chef du remarquable Yam’Tcha, ce Café réjouira les amateurs de cuisine sophistiquée dans une ambiance décontractée. On aura le choix entre s’attabler en terrasse face à la superbe église Saint-Eustache, dans la salle tout en longueur ou encore en mezzanine pour prendre de la hauteur. L’adresse se révèle même idéale pour le mangeur esseulé qui peut s’installer au comptoir ou face au grand mur. L’assiette exhale ses senteurs et saveurs asiatiques, sous l’heureuse influence du mari chinois d’Adeline. Tous les plats sont concoctés à base d’excellents produits (comme ce doux agneau de lait des Pyrénées), savamment travaillés et relevés d’épices diverses. Mention spéciale pour les préparations issues de l’empire du milieu (nems, nouilles jaunes ou encore riz gluant), joliment revisitées par une cheffe exigeante et créative. Service sympathique, mais approximatif et totalement dépassé ce jour-là. Carte de vins courte, mais maline, et surtout joli choix de thés de Chine sélectionnés par le mari, grand spécialiste en la matière.


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Entente (L')
Restaurant

Entente (L')

♥︎

Une "british brasserie", c'est la profession de foi revendiquée par cette Entente (« cordiale » sans doute puisque l'on y voit une reproduction géante de l'Appel du 18 Juin du Grand Charles), nantie de beaux volumes, jouant sur une camaïeu de bleus (lambris et banquettes) et dotée d'un comptoir conséquent que l'on soupçonne d'être très animée lors du Tournoi des 6 nations et autres rencontres de ballon rond. Brasserie ne signifiant pas pub avec remugles de graisses et vapeurs de bières, c'est un vrai restaurant au personnel en V.O. d'un maintien et d'une gentillesse forcement britanniques, qui sait soigner ses mets (la tourte, cuite à la commande, nécessite 25 minutes d'attente), mitonne ses condiments (ketchup, pickles, chutney... sont maison), offre des échappées insolites (rares rognons d'agneau sur toast qu'on ne rencontre nulle part ailleurs) et sélectionne ses vins avec beaucoup d'attention (jolies cuvées bios). Bref, une réussite dont il ne faut pas manquer la pièce maîtresse, d'irrésistibles frites, d'une énorme section, cuites trois fois, une fois à la vapeur, puis deux fois à l'huile, et hyper-craquantes, au propre comme au figuré. Brunch le week-end.


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Coqs (Les)
Restaurant

Coqs (Les)

Un bon restaurant

Situé en plein centre de Milly-la-Forêt, près de la halle du XVIe siècle à découvrir absolument, un espace aux pierres historiques et poutres apparentes et à l'aménagement pourtant contemporain. La terrasse avec ses grès et ses plantes aromatiques invite tout autant au calme et à la sérénité. Emilien Le Normand, ancien de la Côte Saint-Jacques à Joigny, propose une cuisine du marché réalisée à partir de produits pour la plupart issus de producteurs ou éleveurs des environs. Ses assiettes ont la pointe d'audace nécessaire, tout en sublimant à chaque fois au plus juste les saveurs de saison. Carte des vins bien faite et équilibrée suivant les conseils de Philippe Bourguignon, meilleur ouvrier de France en sommellerie. Une  jolie adresse à connaître aussi pour ces menus restés abordables au déjeuner (28 ou 34 €). 

 

 

 


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Enoteca (L')
Restaurant

Enoteca (L')

Pas loin de trente ans d'existence, sous des poutres et solives du XVIIIe siècle, pour cette Enoteca dont l'enseigne se justifie par les quelques centaines de crus transalpins affichées à sa carte de vins. On a connu la maison plus pédago et dynamique dans la présentation et la sélection des vins au verre, et voguant dans un registre culinaire plus trattoria que ristorante, qui convenait bien à l'esprit des lieux. Car sans être aphones, les assiettes ne font pas montre de cette verve qui va habituellement à la cuisine de la Botte. Bien vue par contre, la formule "snacking" à l'italienne de l'après-midi.


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Foodies (Les)
Restaurant

Foodies (Les)

A l'image des multiples couleurs du décor en verre façon Mondrian de la salle, le chef baroudeur d'origine italo-thaïlandaise, Davide Galloni, pioche dans les registres des cuisines de tous les continents pour les fusionner à sa sauce. Le résultat peut désarçonner ou émerveiller, mais ne laisse pas indifférent. Les desserts particulièrement ludiques apaisent des papilles qui ont pu être sollicitées et échaudées par des assaisonnement relevés auparavant. La jolie carte des vins qui regarde surtout à l'international, s'accommode bien de ces mélanges exotiques. Si au déjeuner la formule s'avère bon marché, le soir, la carte monte en gamme en faisant appel à des produits nobles et des tarifs en conséquence.


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Al Ajami
Restaurant

Al Ajami

Pas de début de repas libanais sans mezzé. Des entrées variées, colorées, à partager, qui font la fierté de la maison Al Ajami, depuis 1920, servies par de vrais ambassadeurs de cette cuisine ensoleillée et familiale. À commencer par Fadi Jospeh Abou, digne successeur de son père, qui est un maître de maison fin connaisseur des produits français autant que de ceux importés du bassin méditerranéen. Le veau de lait du Limousin pour le Kafta à l’oignon grillé, le poulet fermier bio pour le Chiche Taouk, le citron d’Espagne, la courgette du Liban... Le Moutabbal est sans doute l'un des meilleurs caviars d’aubergine de Paris servi avec une crème de sésame et au citron. On raffole des Fatayers aux épinards comme des Makaneks, de petites saucisses à l’agneau grillées. Et pour suivre, on opte autant pour les gambas à la provençale, le filet de bar à la méditerranéenne que pour les côtes d’agneau grillées au feu de bois. En parallèle de ses activités culinaires, Fadi Joseph Abou a lancé un mouvement, « Less Saves the planet », inspiré du label suisse « Fourchette » qui propose aux clients des restaurants d’adopter des comportements alimentaires plus sages pour limiter notamment les quantités de graisses saturées et pour manger moins salé. 


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