Café laï'Tcha
Bistrot

Café laï'Tcha

Un bon bistrot

Dernière adresse lancée par Adeline Grattard, chef du remarquable Yam’Tcha, ce Café réjouira les amateurs de cuisine sophistiquée dans une ambiance décontractée. On aura le choix entre s’attabler en terrasse face à la superbe église Saint-Eustache, dans la salle tout en longueur ou encore en mezzanine pour prendre de la hauteur. L’adresse se révèle même idéale pour le mangeur esseulé qui peut s’installer au comptoir ou face au grand mur. L’assiette exhale ses senteurs et saveurs asiatiques, sous l’heureuse influence du mari chinois d’Adeline. Tous les plats sont concoctés à base d’excellents produits (comme ce doux agneau de lait des Pyrénées), savamment travaillés et relevés d’épices diverses. Mention spéciale pour les préparations issues de l’empire du milieu (nems, nouilles jaunes ou encore riz gluant), joliment revisitées par une cheffe exigeante et créative. Service sympathique, mais approximatif et totalement dépassé ce jour-là. Carte de vins courte, mais maline, et surtout joli choix de thés de Chine sélectionnés par le mari, grand spécialiste en la matière.


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Entente (L')
Restaurant

Entente (L')

♥︎

Une "british brasserie", c'est la profession de foi revendiquée par cette Entente (« cordiale » sans doute puisque l'on y voit une reproduction géante de l'Appel du 18 Juin du Grand Charles), nantie de beaux volumes, jouant sur une camaïeu de bleus (lambris et banquettes) et dotée d'un comptoir conséquent que l'on soupçonne d'être très animée lors du Tournoi des 6 nations et autres rencontres de ballon rond. Brasserie ne signifiant pas pub avec remugles de graisses et vapeurs de bières, c'est un vrai restaurant au personnel en V.O. d'un maintien et d'une gentillesse forcement britanniques, qui sait soigner ses mets (la tourte, cuite à la commande, nécessite 25 minutes d'attente), mitonne ses condiments (ketchup, pickles, chutney... sont maison), offre des échappées insolites (rares rognons d'agneau sur toast qu'on ne rencontre nulle part ailleurs) et sélectionne ses vins avec beaucoup d'attention (jolies cuvées bios). Bref, une réussite dont il ne faut pas manquer la pièce maîtresse, d'irrésistibles frites, d'une énorme section, cuites trois fois, une fois à la vapeur, puis deux fois à l'huile, et hyper-craquantes, au propre comme au figuré. Brunch le week-end.


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Coqs (Les)
Restaurant

Coqs (Les)

Un bon restaurant

Situé en plein centre de Milly-la-Forêt, près de la halle du XVIe siècle à découvrir absolument, un espace aux pierres historiques et poutres apparentes et à l'aménagement pourtant contemporain. La terrasse avec ses grès et ses plantes aromatiques invite tout autant au calme et à la sérénité. Emilien Le Normand, ancien de la Côte Saint-Jacques à Joigny, propose une cuisine du marché réalisée à partir de produits pour la plupart issus de producteurs ou éleveurs des environs. Ses assiettes ont la pointe d'audace nécessaire, tout en sublimant à chaque fois au plus juste les saveurs de saison. Carte des vins bien faite et équilibrée suivant les conseils de Philippe Bourguignon, meilleur ouvrier de France en sommellerie. Une  jolie adresse à connaître aussi pour ces menus restés abordables au déjeuner (28 ou 34 €). 

 

 

 


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Enoteca (L')
Restaurant

Enoteca (L')

Pas loin de trente ans d'existence, sous des poutres et solives du XVIIIe siècle, pour cette Enoteca dont l'enseigne se justifie par les quelques centaines de crus transalpins affichées à sa carte de vins. On a connu la maison plus pédago et dynamique dans la présentation et la sélection des vins au verre, et voguant dans un registre culinaire plus trattoria que ristorante, qui convenait bien à l'esprit des lieux. Car sans être aphones, les assiettes ne font pas montre de cette verve qui va habituellement à la cuisine de la Botte. Bien vue par contre, la formule "snacking" à l'italienne de l'après-midi.


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Foodies (Les)
Restaurant

Foodies (Les)

A l'image des multiples couleurs du décor en verre façon Mondrian de la salle, le chef baroudeur d'origine italo-thaïlandaise, Davide Galloni, pioche dans les registres des cuisines de tous les continents pour les fusionner à sa sauce. Le résultat peut désarçonner ou émerveiller, mais ne laisse pas indifférent. Les desserts particulièrement ludiques apaisent des papilles qui ont pu être sollicitées et échaudées par des assaisonnement relevés auparavant. La jolie carte des vins qui regarde surtout à l'international, s'accommode bien de ces mélanges exotiques. Si au déjeuner la formule s'avère bon marché, le soir, la carte monte en gamme en faisant appel à des produits nobles et des tarifs en conséquence.


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Al Ajami
Restaurant

Al Ajami

Pas de début de repas libanais sans mezzé. Des entrées variées, colorées, à partager, qui font la fierté de la maison Al Ajami, depuis 1920, servies par de vrais ambassadeurs de cette cuisine ensoleillée et familiale. À commencer par Fadi Jospeh Abou, digne successeur de son père, qui est un maître de maison fin connaisseur des produits français autant que de ceux importés du bassin méditerranéen. Le veau de lait du Limousin pour le Kafta à l’oignon grillé, le poulet fermier bio pour le Chiche Taouk, le citron d’Espagne, la courgette du Liban... Le Moutabbal est sans doute l'un des meilleurs caviars d’aubergine de Paris servi avec une crème de sésame et au citron. On raffole des Fatayers aux épinards comme des Makaneks, de petites saucisses à l’agneau grillées. Et pour suivre, on opte autant pour les gambas à la provençale, le filet de bar à la méditerranéenne que pour les côtes d’agneau grillées au feu de bois. En parallèle de ses activités culinaires, Fadi Joseph Abou a lancé un mouvement, « Less Saves the planet », inspiré du label suisse « Fourchette » qui propose aux clients des restaurants d’adopter des comportements alimentaires plus sages pour limiter notamment les quantités de graisses saturées et pour manger moins salé. 


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Restaurant Petrossian
Restaurant

Restaurant Petrossian

Comme dans la boutique située de l'autre côté de la rue, le restaurant Petrossian reçoit et accueille avec tact et élégance. Fresque marine, marqueterie de bois, tables espacées et banquettes profondes, ce luxe au notes contemporaines ne manque pas de panache. Il y a surtout les attentions propres aux grandes maisons, maviar (œufs de cabillaud fumés) proposé dès l'arrivée et à tartiner sur l'excellent pain, et dégustation dans des cuillères en nacre des différentes variétés de caviar pour permettre de faire le bon choix. À la carte, le même caviar se retrouve en accompagnement de nombreux plats. Et l'on vous recommandera vivement de miser sur les associations les plus simples ou rustiques, comme le millefeuille de pommes de terre façon pâté berrichon servi avec l'ossietra ou les tagliatelles de blé dur également avec l'ossietra. Sans avoir forcément besoin des grains nobles, le jeune chef réussit une partition enlevée, canette de la Dombes servie accompagnée de fregola sarda (pâte sarde) notamment. Seul regret, l'absence d'un pâtissier pour prolonger les efforts réalisés dans la partie salée. Dommage, car cette table mériterait alors sa tour Eiffel, d'autant plus que le service se montre d'une grande disponibilité et que la carte des vins réunit de jolis flacons. 


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B.O.U.L.O.M
Bistrot

B.O.U.L.O.M

Un très bon bistrot

On ne saurait trop remercier le restaurateur landais Julien Duboué d'avoir rendu ses lettres de noblesse à un concept en voie de disparition dans la capitale : le buffet. Après un coup d'oeil à l'espace boulange des lieux (B.O.U.L.OM. ne signifie pas "Boulangerie où l’on mange" pour rien) où récupérer une corbeille de trois pains maison (levain, maïs et tradition) qui se révélera des plus utiles, se dévoile une grande salle aussi lumineuse que conviviale où les grandes tables en bois ont la part belle. Autour d'elles, un îlot central où piocher parmi une ribambelle de victuailles. Charcuterie, tartare de bœuf, crevettes, velouté au potiron, salades et autres poireaux vinaigrette y côtoient tarte au citron, mousse au chocolat ou encore crêpes flambées sous vos yeux. Entre deux allers-retours, il aura fallu trouver les ressources pour se servir, devant la cuisine ouverte, en ribs de bœuf, agneau de lait ou risotto au jus d'épinard. Bonne nouvelle, quantité rime ici avec qualité, comme en témoignent les nombreux producteurs de talent auxquels la maison fait appel (Ospital pour la charcuterie, Barthouil pour le saumon, Dupuch pour les huîtres...) tandis que le verre de vin à cinq euros au déjeuner et l'accueil, adorable, témoignent un peu plus encore d'un lieu où la générosité n'a décidément rien d'un vain mot.


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Manège (Le)
Bistrot

Manège (Le)

Un bon bistrot

Proche du centre ville, un décor joliment rétro et une terrasse ombragée. Accueil sympathique et service souriant. On vient ici pour la cuisine généreuse mais aussi pour la cave avec des vins sélectionnés par le patron et des références dans toutes les régions, y compris la Savoie avec la mondeuse du Domaine Trosset. 


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Vins des Pyrénées
Bistrot

Vins des Pyrénées

Un bon bistrot

Bravo aux nouveaux propriétaires de cette cave ouverte en 1905, pour avoir respecté le cadre et l'esprit de taverne basco-espagnole avec ses casiers à vins, son carrelage, ses chaises noires et ses meubles à présent qualifiés de rétro. Mais du "moderne" côté cuisine, soucieuse de quelques standards modeux (la courge, les cuissons basse température, les émulsions exotiques...), tout en apportant au lieu quelques bottes secrètes dont le bar à cocktails à l'étage et sa petite terrasse. Carte des vins intéressante puisqu'elle consacre un espace important à tous les vins de l'ultime Sud-Ouest, du madiran aux côtes catalanes, restant ainsi fidèle la vocation originelle de la cave.

 


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