Flocon
Bistrot

Flocon

Un bon bistrot

Goupillée par un ancien des Pantins (à Pantin, donc), cette nouvelle adresse de la Mouf' est l'une des seules à apporter un peu de niaque à un quartier culinairement sinistré. Pas d'esbrouffe dans le cadre, du bleu, du blanc et des chaises blondes, avec, cependant, un éclairage lumineux apporté par une grand baie vitrée donnant sur un joli jardin (hélas privé!). Le parti-pris de la maison est de s'appuyer sur des produits dits "sourcés" proposés en un impeccable menu déjeuner (également disponible le dimanche midi) et en une carte appétissante au dîner (comptez alors 40 €). Tout y est très frais, percutant dans les saveurs,  et seule la sélection de vins, encore adolescente, n'est pas tout-à-fait au niveau des mets.


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Cocottes Arc de Triomphe (Les)
Bistrot

Cocottes Arc de Triomphe (Les)

Un très bon bistrot

Après avoir converti la rue Saint-Dominique à la gastronomie en jouant la mélodie de son "Violon d’Ingres" et poussé la chansonnette au "Café Constant» non loin de là, le chef Christian Constant essaime dans Paris ses «Cocottes». À quelques encablures de l’arc de Triomphe, il a posé ses célèbres Staub noires et bordeaux dans le décor du Sofitel revisité bois naturel, cuir et parquets, pour restituer la cuisine bistronomique à la marmite. On y déguste un tartare de saumon en entrée associé à des huîtres et du bar, relevé au gingembre et au citron. La salade d'asperges, œuf confit et condiment au sésame vaut également le détour quand la lotte rôtie, carottes fondantes aux noisettes du Piémont reste un must. Mais c’est la volaille des Landes rôtie au beurre d'herbes qui colle au plus près de la tradition occitane du chef : au "chic canaille" qui a fait son succès. En désert ne passez pas à côté de la tarte au chocolat. Et petit conseil pour le choix des tables, celles autour du bar sont certes plus basses mais plus tranquilles et moins bruyantes.


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Café du Coin
Bistrot

Café du Coin

Un très bon bistrot
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Plutôt que de chercher toujours la petite bête, autant le dire franchement : y’a pas mieux. Au déjeuner, à ce tarif provincial, on ne nous avait pas encore parlé d’un repas aussi copieux, sophistiqué, inventif, varié, moderne dans sa présentation et à la touche "vintage" dans son décor. Bon vins à partir de 4€, bonne bière pression Craig Allan ou Deck & Donohue, bonnes vibrations dans le service qui n’en rajoute pas (au vu de l’affluence, pas le temps !). Le soir et le week-end, les mêmes habitués, qui gardent pour eux le secret bien sûr, partagent des assiettes et parfois des barbecues. Le menu est remplacé par une carte proposant une fournée de pizzette croquantes et le choix entre deux propositions de pâtes et deux suggestions de desserts. Le soir, c’est grignotage. Comme on aime, on ose: c’est notre chouchou coin-coin!

 


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Caryatides (Les), Hôtel Alfred Sommier
Restaurant

Caryatides (Les), Hôtel Alfred Sommier

Richard de Warren a osé la cinquantaine passée transformé l'hôtel particulier de famille en hôtel de luxe. Il est vrai que l'immeuble s'y prête à merveille, sa porte cochère, ses salons en enfilade et ses chambres à l'étage donnant sur une cour aussi calme que reposante dans ce quartier central proche des grands magasins. Le joyau ?  Assurément le jardin logé dans la deuxième cour et qui abrite le restaurant durant les beaux jours. Et lorsque la pluie s'annonce, la salle à manger trouve ses aises à l'intérieur qu'illumine un bow-window donnant sur ce même jardin. L'heureux propriétaire a souhaité recevoir comme dans une maison de famille qu'elle est, assiettes en faïence de Gien, rond de serviette et couverts en argent, nappe damassée … Au menu, une même douce nostalgie mise en scène autour d'un registre classique, cuisine bourgeoise s'il en est, sauce beurre-blanc ou soubise en hiver, poissons nobles, millefeuille ou tarte bien évidemment maison. Rien de spectaculaire, certes des efforts encore à fournir dans le choix du pain, du café ou dans la sélection de vins, mais les assiettes jouent à leur façon l'atmosphère ou le décor empreints d'histoire. Les touristes auront eux aussi la chance de partager un Paris aujourd'hui souvent méconnu ou délaissé. 


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Grand Café d'Athènes
Restaurant

Grand Café d'Athènes

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Sans reproduire le traditionnel kafeneio ou kafeneia qui anime depuis toujours la vie sociale des villes ou villages grecs, ce café réussit en plein Faubourg Saint-Denis à distiller cet art de vivre qu'offrent si bien la Grèce et Athènes sur ses terrasses. Celle du Grand Café d'Athènes se montre confortable et élégante comme l'intérieur ne manque pas d'allure avec son bar en marbre blanc, son coin sofa pour les jours moins ensoleillés et son aménagement aux subtiles teintes vert céladon. Sur la carte, difficile de résister à l'appel de la grande bleue, avec toute une sélection de mezzedes, de sandwichs proposés dans un pain pita, de salades, de kebabs ou de desserts réalisés au dernier moment. Produits de premier choix en provenance de Profil grec, de Kalyos pour les olives et l'huile, comme de l'excellente boutique Kilikio (rue Notre Dame-de-Nazareth), ou saveurs vite enivrantes, menthe, coriandre ou origan frais qu'accompagnent souvent les plats à partager ou non, et ce de l'entrée jusqu'au dessert. Chloé Monchalin derrière le comptoir a l'œil sur tout et enchaîne dans la joie et la bonne humeur le service d'assiettes qui rencontrent depuis l'ouverture un succès mérité. Bref, voilà une adresse devenue en quelques semaines incontournable et indispensable au simple bonheur des Parisiens. 


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Oui Mon Général
Bistrot

Oui Mon Général

Un des meilleurs bistrots de la ville
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Bistrot de quartier convivial, chaleureux où l'on vient pour boire comme pour manger. Un endroit à la fois moderne et traditionnel, intemporel et habité par une équipe qui a déjà sévi à plusieurs reprises (Nicolas Bessière et Stéphane Reynaud). La quête du bon produit comme la préparation au service de la seule gourmandise, voilà bien deux principes pour lesquels ce général s'engage à être inflexible : un carpaccio de tête de veau avec ses petits légumes, un lapin à la moutarde bien relevé à l'estragon ou des pruneaux avec orange confite et travaillés comme un crumble lors de notre passage. La carte des vins se montre à la hauteur de l'ambition réunissant grands noms (Dauvissat, Pinard, Minchin, Rayas) et petits nouveaux, faisant part belle à la culture raisonnée ou à la biodynamie. Bon à savoir, l'adresse donne rendez-vous le jeudi et le samedi autour d'un machon matinal (salade de pieds de veau, charcuteries, saint marcellin, tarte à la praline). En fait un petit-déjeuner pour adultes, de préférence consentants. 


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Coucou café
Bistrot

Coucou café

Un bon bistrot

À force d'être titillée par la gastronomie en travaillant des années durant dans une maison d'édition culinaire, Pauline Labrousse a franchi le rubicon. CAP en poche, elle décroche un premier poste chez Caillebotte puis, avec ceux déjà à l'origine de Pantruche et de Belle Maison, elle se lance dans ce café moderne. Ouvert du matin au soir, on y vient pour se détendre dans son ambiance immaculée et zen, avec un café, un verre de vin ou un morceau de gâteau maison selon le moment et les envies. Aux heures des repas, c'est une courte carte aux propositions alléchantes qui est proposée. Magnifique vitello tonnato, rillettes bien gourmandes avec des pickles acidulés ou plat du jour à petit prix (au déjeuner) et à la composition réussie, régalent. Les petits couacs au service qui ont été résolus avec bonheur et geste commercial à la clé, n'entament en rien notre enthousiasme pour cette adresse bistrotière moderne et agréable. Carte des vins courte mais avec des références de caractère.


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Dôme Montparnasse (Le)
Restaurant

Dôme Montparnasse (Le)

Le Dôme fait partie de ces établissements parisiens que l’on croit connaître. Peut-être l'a-t-on visité dans le passé, ou du moins en a-t-on entendu parler. Après avoir connus des heures de gloire ces grandes brasseries du boulevard Montparnasse ont plus ou moins décliné, jusqu’à ce qu’une nouvelle génération en reprenne les rênes, secouant un peu (mais pas trop) les codes, proposant comme ici des formules plus abordables. En 2018, Le Dôme s’est doté d’un nouveau chef : Yoshihiko Miura, si japonais dans son approche du produit, si français dans sa maîtrise du répertoire classique. Un équilibre qu’il met dans l’assiette,  visant juste dans le répertoire qui a fait le succès du lieu : les poissons et fruits de mer.  La perfection nippone en plus. Quel plaisir de voir arriver dans son assiette un poisson rôti entier, si brut dans son aspect mais si précieux avec sa chair nacrée. En préambule, des entrées bien travaillées et en guise de conclusion l’incontournable millefeuille Napoléon, montagne de pâte feuilletée et de crème aérienne au rhum et à la vanille. La décoration (revue en 2018) tente de faire le lien entre passé et présent, la clientèle n’est pas toute jeune, mais ça n’est pas l’apparence qui compte ici. C’est le confort, le service remarquable et rien d’autre que le plaisir de la table.


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Brasserie du Louvre - Bocuse
Restaurant

Brasserie du Louvre - Bocuse

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Jamais Paul Bocuse n'avait installé de restaurant à Paris. Dix-huit mois après son décès, son fils Jérôme inaugure une grande première avec un style assumé de grande brasserie traditionnelle au cœur d'un quartier ultra-touristique. Moquette bleue au sol, banquettes confortables, éléments en laiton, la salle totalement rénovée reste sobre et élégante. Le personnel aux aguets du moindre besoin donne de sa personne avec un service professionnel au guéridon des plus grands classiques de la gastronomie française et plus particulièrement lyonnaise. Magnifique saucisson brioché aux pistaches, poulet de Bresse à la crème, sole meunière ou soupe à l'oignon bénéficient d'une réalisation parfaite et sont généreusement servis comme l'aimait le grand Paul. Aucune concession (ou si peu) à l'air du temps et aux "re-visites". Ici, le saumon est servi en escalope avec sa sauce à l'oseille. La belle terrasse qui ne manquera pas d'être assaillie aux beaux jours, complète à merveille cette carte-postale bien française. La carte des vins laisse un choix sans surprise parmi des domaines connus et consensuels.


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Mamane (Chez)
Restaurant

Mamane (Chez)

Les amateurs de tags, graffs, murales et pochoirs ne louperont pas la ballade dans le village/quartier de la Butte-aux-Cailles. On y trouve de nombreuses œuvres de Miss.Tic, Lezarts de la Bièvre, Jef Aérosol et autres. Deux adresses incontournables: le local des Amis de la Commune de Paris (pour la mémoire) et Chez Mamane (pour le couscous). À l’intérieur du bistrot, une fresque (« Couscous City ») réalisée par les élèves de l’École Estienne proche (dans un style underground) et un grand pochoir de Miss. Tic (« Si tu me disais ta soif, est-ce que ça calmerait la mienne ? »). On attend une place au bar ou sur le trottoir (pas de réservation); prolos, bobos et touristes melting-potés, au coude à coude sur les tables à partager couvertes de toiles cirées élimées. Vieux pote de Coluche, après un quart de siècle passé dans la semoule, Mamane vient de passer la louche à son fils Fawzi. Même credo: pas de pastilla, pas de corne de gazelle, rien que des couscous, du nature au royal. Semoule fine et détachée; bouillon dégraissé, parfumé et non salé; légumes non bouillis; pois chiches croquants. En revanche, les viandes sont toujours un cran en dessous: donc choisir le nature à 9€. Plutôt que la carte des vins, piocher dans celles des bières bouteilles (Orval, Duvel, Faro, Chimay, Tripel Karmeliet…) et surtout pressions (Grim’, Chouffe, Barge…).

 


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