Villa Madie (La)
Restaurant

Villa Madie (La)

Un des meilleurs restaurants de la ville
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Ici, les tables offrent pour seul vis-à-vis la grande bleue qu’encadrent le Cap Canaille - parmi les falaises maritimes les plus hautes d’Europe -, et les pins parasols qui abritent tant soit peu du soleil. Coup d’œil spectaculaire depuis une terrasse aussi inespérée, le plus bel écrin pour découvrir la cuisine de Dimitri Droisneau qui puise ici toute son inspiration. Les assiettes proposent selon les saisons loup, oursin, rouget, langouste, denti… Le chef, formé auprès de Bernard Pacaud à l’Ambroisie, joue de techniques souvent insoupçonnées, de cuissons et d’assaisonnements millimétrés pour magnifier ces produits, leur rendre leur quintessence. Il sert la pêche du jour à température ambiante, sublimant la chair nacrée et conférant aux notes iodées beaucoup de subtilité. Chaque plat s’inscrit dans des créations devenues incontournables, la sardine bien entendu à déguster jusqu’à l’arête croustillante, le saint-pierre au simple fenouil sauvage d’une grande pureté ou la crevette carabineros en tartelette que révèlent les fruits rouges. Un travail d’orfèvre pour que bouillon, sauce ou émulsion impulsent la dynamique qui transforme le produit en chef d’œuvre de saveurs et de goûts. Christophe Gasper, le chef pâtissier, signe avec les desserts deux associations remarquables, miel et pamplemousse, chocolat du Pérou et ail noir. Le service dans un cadre aussi grandiose se fait à la fois humble, discret et d’un évident professionnalisme. Remarquable cave avec une sélection pointue de David Piquet aux tarifs restés abordables. Marielle et Dimitri Droisneau recoivent avec un talent fou dans leur table gastronomique comme également dans leur brasserie située à l’étage supérieur et plus accessible (menu à 65 euros). Pierre-Yves Chupin


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Arcé
Restaurant

Arcé

Un bon restaurant
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Ce n’est pas une étape mais l’aboutissement d’un voyage au cœur du Pays basque, dans sa partie la plus intime, authentique et spectaculaire. Depuis six générations, la famille Arcé tient cet établissement situé le long de la Nive. La terrasse à l’ombre des platanes ou la salle à manger aux boiseries patinées accueillent toujours au son de l’eau et au gré des saisons. La carte met en scène les trésors d’une vallée des Aldudes heureusement protégée, truites de Banka, porc basque élevé en plein air, fromages de brebis ou vins d’Irouléguy. Pascal Arcé en cuisine sublime le produit tout en misant sur des techniques ou préparations qui ont fait leurs preuves. Carte et menu réunissent les incontournables d’une gastronomie régionale souvent malmenée : os à moelle gratiné au jus de viande, pied de cochon désossé avec foie gras poêlé, rafraîchissant gaspacho assaisonné à la perfection, truite au bleu pêchée presqu’à vos pieds et si réussie dans la pureté de son accompagnement ou tête de veau selon la recette d’Émile Arcé… Le gâteau basque fidèle à la recette de 1864, date de la création du restaurant, n'a pas d'équivalent, appareil ou crème pâtissière encore tiède et subtilement parfumée, pâte si fine. Service familial et de haute tenue, carte des vins passionnante et une irrésistible envie de prolonger le repas dans les salons ou dans l’une des chambres magnifiés par les toiles inspirées de l’école locale des années trente. Difficile de trouver refuge aussi hospitalier et gourmand. Pierre-Yves Chupin


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Nepita
Restaurant

Nepita

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Amandine Chaignot continue son implantation en France après s'être fait remarquer à Londres. Pour l'Hôtel Florida - 4 étoiles au compteur - elle compose une carte sur mesure. Avec éclat et, à la clé, une ode à la cuisine méditerranéenne, simple et gourmande. Dans un écrin cosy qui n'est pas sans rappeler les palaces de la côte d'Azur, on baguenaude nonchalamment parmi les saveurs du sud, portées par des produits de qualité. La salade niçoise, incontournable du registre, se montre exemplaire avec tomates émondées, haricots verts croquants, œufs durs cuits à la perfection, olives de Kalamata et fines lamelles de thon marinées à l'huile d'olive. Rien de sorcier non plus quand on s'attaque au beau faux-filet, viande d'exception cuite comme demandée et accompagnée d'une petite sauce chimichurri réussie. En dessert, une réjouissante fraise melba vient couronner ce repas élégant. 


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Boletus
Restaurant

Boletus

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Juste à côté du célèbre Abri Soba, un couple sino-japonais épris de la France a décidé de monter une table résolument moderne aux influences diverses. Une cuisine ouverte, un beau comptoir où il fait bon s'installer et quelques tables seulement. Voilà en résumé le décorum sommaire proposé dans une ambiance intimiste voire vespérale. Les assiettes de leur côté brillent par leur finesse et leur gourmandise : les baos au comté et chorizo imposent le ton. Pas besoin de superflu : deux brioches chaudes immaculées et posées dans une assiette sans autre artifice. À la dégustation, les arômes d'une charcuterie de belle qualité et d'un fromage puissant s'imposent. La poitrine de porc caramélisée suit cette même et belle logique, le sujet principal exposé sans fard, cuisiné parfaitement, avec un accompagnement léger, ici des tagliatelles de courgette. Les petites assiettes s'enchaînent à bon rythme, magret de canard accompagné d'orange ou gambas flambées avec une sauce XO maison, jusqu'à la remarquable pêche pochée avec son granité saké. Seul regret, une carte des vins sans véritable intérêt : mieux vaut se tourner vers les propositions sans alcool, beaucoup plus intéressantes comme les kombuchas artisanaux. Arnaud Morisse


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Fontaine Gaillon (La)
Restaurant

Fontaine Gaillon (La)

Il ne manque plus que l’autorisation de la mairie de Paris pour que l’eau coule à nouveau dans la fontaine, et cette Fontaine Gaillon aura retrouvé sa superbe. Adresse historique dont Gérard Depardieu fut propriétaire avant Marc Veyrat, les derniers travaux lui ont redonné un certain lustre, sur la terrasse et surtout à l’intérieur avec une décoration plus proche du club que du restaurant du dimanche. Joli jeu de matières et de couleurs, accrochages réussis aux murs et, petit bémol, des banquettes un peu trop rigides pour apprécier tout le potentiel de l’adresse. La cuisine est conseillée par Marie-Victorine Manoa qui signe la carte et gère les débuts depuis l’ouverture à la fin du printemps. Quelques classiques bourgeois revisités et le plaisir d’une carte - ouf pas de menu ! - bien inspirée par la saison. Débuts très prometteurs lors de notre repas avec des entrées au registre avec quelques clins d'œil aux origines lyonnaises de la cheffe et parfaitement assaisonnées, macédoine de légumes d’été, fond d’artichaut au foie gras comme chez la mère Brazier et carpaccio de bœuf. Hélas, les poissons qui suivaient, filet de merlu à la grenobloise ou turbot, faisaient un peu pale figure, manque de sauce ou d’assaisonnement pour entraîner le palais. Heureusement les desserts ont affiché un sans faute, pavlova aux pêches ou profiteroles. Quelques réglages bien compréhensifs quelques jours après l’ouverture et un peu plus de générosité dans ces détails qui, aux tarifs pratiqués, sont attendus : beurre, amuse-bouche avec apéritif ou mignardises. Service enjoué.


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Trâm 130
Bistrot

Trâm 130

Un très bon bistrot
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Voilà des années que Priscilla Trâm traîne ses casseroles de cuisine en cuisine pour s'y installer le temps - trop - éphémère de "pop-ups" endiablés. Forte de ses origines vietnamiennes, elle est devenue experte d'une bistronomie futée et gourmande à petits prix, inspirée du meilleur de la street-food. C'est au coeur du 11ème arrondissement qu'elle ouvre son premier établissement sédentaire en adoptant les codes qu'apprécie le quartier, atmosphère épurée et cuisine ouverte. Dans les assiettes, armée de tant d'années d'expériences au contact direct des clients, elle maîtrise parfaitement son affaire : croquettes - vraiment croquantes - d'aubergines et comté 18 mois, ailes de poulet laqués à dévorer avec les doigts, ou risotto d'orzo accompagné d'une bisque d'araignée de mer et tête de crevette à la promesse plus gastronomique. Depuis l'ouverture l'été dernier, tout est bien en place. Service, jeune, dynamique et professionnel relatant avec panache les plats et produits. Carte des vins à dominante "nature", mais sage et, pour nous, me plaisir de retrouver certaines  références sérieuses comme le domaine Dupraz en Savoie. Arnaud Morisse 


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Didon
Restaurant

Didon

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Il y a l'accueil et la rencontre avec Carole & Imad Kanaan, les heureux propriétaires, qui n'ont pas oublié d'associer à la création de leur restaurant, ceux qui leur sont proches, Michel Portos pour la partie solide et Stéphane Derenoncourt pour la partie liquide. En cuisine, ils peuvent compter sur Erik Marchesan, ancien des cuisines du Georges V aux côtés de Simone Zanoni. La salle avec les fourneaux en fond joue plus la salle à manger maison que le restaurant apprêté. On s'y sent d'emblée bien. Un registre très personnel avec des assaisonnements marqués et des notes parfois orientales toujours bienvenues pour des saveurs marquées et chaleureuses. Deux plats nous ont marqués, évidents dans leur construction et limpides dans leur jeu de saveurs ou textures. Les ribs de bœuf en brochette, poivron, jalapenos, jus de braisage au shiso rouge étonnaient par le contraste entre la viande fondante et le jus bien relevé. Puis la daurade entière grillée en portefeuille (sans aucune arrête), tomate, citron, olives, basilic, soupe de poisson rappelaient certains poissons à la façon du grand Jacques Maximin. Desserts tout aussi réussis et un bonheur qui nous accompagné durant tout notre repas. 


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Amâlia
Restaurant

Amâlia

Un bon restaurant
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L’ancien restaurant Robert est devenu Amâlia avec à sa tête deux chefs italiens férus de (haute) gastronomie. Eugenio Anfuso pour la partie salée et Cecilia Spurio pour celle sucrée que nous avions récompensée d’un Lebey du « meilleur dessert en 2020 » lorsqu’elle officiait chez Guy Savoy. Dans ce décor à la fois confortable et apaisant, les deux proposent une version inédite d’un registre italien dans le choix des produits et plus français dans la technique. Beaucoup de soins apportés à chaque détail et de réelles trouvailles dans l’assiette comme ces gnocchis glacés d’une marinière, ce travail sur l’artichaut autour de la menthe et du chèvre ou ce pigeon avec infusion de la peau dans de l’anguille fumée. Le talent de ce duo ? Rien de maniéré ni de forcé dans les associations mais une certaine évidence ou spontanéité qui reste l’apanage des plus grands. La finale du dessert se déguste comme un hommage à un grand cru de Barsac ou de Sauternes avec une association raffinée et digeste entre fruits exotiques, safran, notes florales et agrumes. Pierre-Yves Chupin 


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Maju
Restaurant

Maju

Un bon restaurant

Nous l’avions connu aux fourneaux de l’excellent 3 V auprès de Denise et à côté du square Bergson à Paris … et nous le retrouvons sur le port de la Turballe. Julien Baradel a fait le grand saut et ouvert un 31 décembre ce Maju idéalement situé sur le quai Saint-Paul. Au choix, perspective sur l’imposante cuisine ouverte ou sur les chalutiers et l’océan à l’infini. Joli espace et un goût certain chez Marine, l'épouse du chef, pour rendre le repas agréable du début jusqu’à la fin. En cuisine, les manières et la technique apprises notamment auprès de Christophe Moret avec, à la clé, deux menus déjà très enthousiasmants à quelques semaines de l’ouverture. Foie gras poêlé au raifort et betterave, puis pigeon de Mesquer à la cuisson précise et assaisonné avec beaucoup de tact grâce au renfort de l’anchois présent dans l’assiette. Le dessert au chocolat à base d’algue et de lait ribot est un clin d’œil au « chocolat fumé » de Tess Evans, proche du chef, et que nous avions récompensée d’un Lebey du meilleur dessert au chocolat en 2020. Bref, des débuts plus que prometteurs qui devraient se confirmer lorsque le chef aura pleinement pris possession du patrimoine d’une Côte d’Amour qui, ne l’oublions pas, s'étend de l’estuaire de la Loire à celui de la Vilaine. C’est le coup de cœur du moment à seulement quelques kilomètres de la Baule ou de Pornichet.


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 Cocotte, brasserie et rôtisserie
Bistrot

Cocotte, brasserie et rôtisserie

Un très bon bistrot
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Deauville, sa plage, ses champs de course, son festival et, depuis le début d’année, sa bonne adresse où se retrouver à table. Le Chef Sylvain d’Avico, assisté de son jeune fils Jaïro qui vient de remporter le championnat européen des produits tripiers, fait preuve d’un savoir-faire impressionnant dans le choix des produits. Volailles de Bresse ou locales à savoir d’Épaignes dans l’Eure mais aussi charcuteries (saucisse maison à l’estragon ou à la fraise de veau notamment), primeurs normands, la carte change souvent et joue le meilleur de la saison autour de l’impressionnante rôtisserie. Sous la véranda ou sur la terrasse, œuf fermier mayonnaise aux herbes, gravlax, tartare escargots, terrines ou riz au lait fondant caramélisé, île flottante, mousse liégeoise au chocolat remportent un réel succès, une gourmandise parfaitement réalisée et mise en scène, décontractée et accessible. Au bout des planches, un bonheur inespéré. Catherine Soulier


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