Ly (Chez)
Restaurant

Ly (Chez)

L'adresse phare de madame Ly à Paris occupe en fait l'emplacement de l'ancien restaurant de Johny (Hallyday). Superbe espace avec ses trois salles en quasi enfilade et accueil aussi soigné que courtois. La carte donne la priorité à la cuisine cantonaise, région dont est issue la propriétaire, mais propose également des spécialités venues du Vietnam ou de Thaïlande. Rien à redire, les produits travaillés se montrent d'une grande fraîcheur et nous gardons toujours un coup de cœur pour le filet de bœuf réalisé à partir de la recette héritée du grand-père. Cave grandiose avec des flacons prestigieux issus de tout le vignoble hexagonal. 


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Restaurant yam'Tcha
Restaurant

Restaurant yam'Tcha

Un très bon restaurant

Le yam’Tcha, ce qui veut dire « boire le thé » en chinois, c’est d’abord le sourire du directeur, Yoann Grégory, puis on découvre une salle pour une trentaine de convives, disposée autour d’un patio végétalisé, à la déco apaisante, où domine le bois, avec une cuisine vitrée qui permet d’observer la brigade au travail. Une trentaine de convives, déjà heureux d’avoir pu réserver. Et s’il en est ainsi, c’est parce qu’Adeline Grattard a un talent immense et l’on se souvient d’un repas concocté par elle. Vous pouvez donc risquer le repas-surprise si vous n’avez pas d’allergies (on vous le demandera). Sa cuisine « funambule » entre France et Asie, entre accords mets/vins (le domaine de la sympathique Marine) et mets/thés ; les assiettes, toujours dressées au cordeau et décorées de jolies fleurs comestibles (capucine, bourrache, bégonia…) sont nombreuses (quatre amuse-bouches, quatre desserts…), variées, inventives, subtiles, légères, avec des produits sélectionnés chez des maraîchers d’exception (comme nos girolles, nos petites tomates de Sicile ou ces mini-courgettes qui sublimaient la raie rôtie). Mais ce qui frappe le plus, c’est l’explosion en bouche des saveurs qui caractérise ces créations parfaitement maîtrisées. Salle professionnelle et agréable, carte des vins bien fournie. Un coup de cœur amplement mérité.


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Luna (la)
Restaurant

Luna (la)

Coquillages et poissons, de préférence nobles, constituent l'essentiel de l'offre de cette table courue notamment pour ses déjeuners d'affaire. Avec un tel registre, difficile de tricher et les assiettes ont belle allure avec des cuissons exemplaires et des accompagnements d'une simplicité recherchée pour préserver les notes iodées. Une carte où prime la légèreté et qui autorise dès lors la note sucrée, car les desserts maison, et notamment la glace crémeuse, méritent le détour. Cave sérieuse. 

 

 


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Restaurant du Palais Royal
Restaurant

Restaurant du Palais Royal

Un très bon restaurant

Un accueil et un service impeccables, une salle agréable et reposante, associant le minéral au végétal, et, quand le temps le permet, une terrasse historique car sise dans les jardins du Palais-Royal. Les assiettes du chef grec Philip Chronopoulos, formé à l'école Paul Bocuse, puis auprès de Joël Robuchon et d'Alain Passard, restent un modèle de précision, tant dans le dressage, le mélange des saveurs ou la justesse des cuissons. Les influences de sa Méditerranée natale ne sont jamais très loin, gage d'une cuisine subtilement parfumée, depuis l'entrée jusqu'au dessert. Et, selon nous, la meilleure façon d'apprécier son talent consiste à privilégier le menu du déjeuner (facturé 57 €, le samedi également) qui, loin de se limiter à des produits de second choix, excelle dans le respect des saisons avec, pour mémoire, un dos de cabillaud à l'ail des ours et au fenouil rôti accompagné d'une percutante bisque de homard. Il convient aussi de signaler ce délicieux pain réalisé par la boulangerie Poujauran sur les conseils du chef, qui mêle les senteurs d'agrumes et les olives noires de Kalamata à une mie particulièrement légère. Et le passage cette année à deux tours Eiffel s'annonce amplement mérité. 


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Nodaïwa
Restaurant

Nodaïwa

Cette antenne parisienne d'une sérieuse maison tokyoïte, reste toujours fidèle à l'anguille préparée de façon traditionnelle et proposée dans différentes préparations. En gelée, grillée, pochée, mijotée, frite, marinée, en flan, en sushi, fumée, cuite au gingembre, en brochette de foies… elle est servie avec des accompagnements à la hauteur des attentes d'une clientèle vite monomaniaque (remarquable consommé). Beau décor épuré et service attentif.


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Kinugawa Vendôme
Restaurant

Kinugawa Vendôme

Pour voir et être vu, le lieu est idéal. Plus que le quartier, la carte et les tarifs sélectionnent une clientèle choisie aux confins de la banque, du droit et des affaires. L’affichage est japonais, mais l’atmosphère est internationale. « Vous avez vu la couleur ? », interroge le serveur interrogé sur la provenance du saumon. À défaut de rencontrer un saumon bio ou une daurade sauvage, on regardera du côté de sa voisine ou de son voisin. Les vins incitent à une sobriété très corporate et les desserts ne présentent aucun risque d’addiction. Le mainstream d’en haut, indispensable à toutes les métropoles mondiales, se passe de raffinement culinaire et la neutralité du service lui convient parfaitement. Le succès est donc au rendez-vous.


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George (Le)
Restaurant

George (Le)

Un bon restaurant
♥︎

Une invitation au voyage ce George, rien de surprenant au sein d'un palace qui accueille une clientèle aussi choisie qu'exigeante venue du monde entier. Destination les rives de la Méditerranée avec, aux commandes, un chef lombard dont nous avions apprécié le talent au Trianon Palace à Versailles et qu'accompagne en salle Gabriele del Carlo, chef sommelier lui aussi italien, et qui, avec sa verve et sa grande culture, se plaît à faire découvrir des crus souvent inconnus dans l'Hexagone. Casting parfait, d'autant que le lieu fait aussi le spectacle, dans une version Riviera revisitée avec verrière et terrasse en aplomb d'une cour aussi scintillante que la grande bleue. La cuisine se veut ludique, à l'évidence joyeuse, mettant en scène assiettes ou plats à partager, à commencer par la divine huile d'olive à savourer avec un pain bien comme là-bas, sans oublier les nombreuses attentions qui arrivent avec le café, au demeurant excellent. Au-delà de la qualité des plats servis - à ne pas manquer la Tatin de tomates, le risotto de calamars et champagne ou le cabri de 36 heures - c'est l'exubérance et la générosité d'une telle prestation qui vont droit au cœur. Comme un été qui n'en finirait plus sur le ciel trop souvent triste de Paris. Service en salle aussi jeune et souriant que professionnel. 

 


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A Casaluna
Restaurant

A Casaluna

Il y a une bonne décennie, le drapeau à Tête de Maure flottait sur pas mal de marmites parisiennes. On ne sait si, depuis, elles ont pris le maquis, mais les adresses se sont réduites comme peau de chagrin, A Casaluna étant désormais à peu près la seule à porter les couleurs de l'insularité dans la capitale. Donc, le plaisir est évident de s'attabler ici, dans un cadre cosy on ne peut plus original, avec son jeu de pierres et de briques, pur Louis XIII, égayé de reproduction de tableaux Ancien Régime et napoléonien. Tout au plus, évoquera-t-on, tout en soulignant la véracité et la qualité des apprêts, de la schizophrénie tarifaire du lieu, avec un menu déjeuner accessible et des prix flamboyants au dîner, menu alors à 65 € et carte tournant autour des 70 € ! Sélection appréciable de vins corses.


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Apicius
Restaurant

Apicius

Un bon restaurant

Il a fallu moins d'un an pour permettre à Mathieu Pacaud d'imposer son style. Le bar a revu ses ambitions à la hausse, le jardin, autrefois parking à Maserati ou Lamborghini, accueille les tables dès les beaux jours et et la décoration intérieure respecte à la lettre le style du moment. Cartes et menus gardent la patte Pacaud, produits d'exception (volaille de Bresse, ris de veau, Langoustines du Guilvenec), préparations soignées sur des bases classiques et respect total des saisons. Il manque cependant cette gourmandise ou sincérité de l'assiette que l'on connaissait à l'époque de Jean-Pierre Vigato et qui faisaient de cet Apicius la cantine rêvée des grandes (ou moins grandes) occasions. En salle, le service apporte la touche humaine nécessaire dans un cadre aussi imposant. Formidable carte des vins et attentions du début jusqu'à la fin du repas. 


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Table d'Akihiro (La)
Restaurant

Table d'Akihiro (La)

Un bon restaurant

Ses nombreuses années passées auprès de Bernard Pacaud à l'Ambroisie marquent encore la cuisine de ce chef japonais aussi discret et perfectionniste que son maître de la place des Vosges. Un certain recueillement prévaut ici, aménagement monacal, silence à peine perturbé par des notes de piano et de Chopin en provenance de la cuisine qui fait face à la vingtaine de places de la salle. Seul aux fourneaux, Akihiro Horikoshi ne laisse place à aucun moment à l'improvisation, menu imposé où le poisson tient la vedette, avec des cuissons et des assaisonnements menés au plus juste. Dessert tout aussi bluffant avec une simple génoise qui devient le support idéal à d'extraordinaires framboises de saison. Une expérience à vivre, en solo peut-être de préférence pour un supplément de concentration mais aussi une addition ainsi allégée … 


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