Duc (Le)
Restaurant

Duc (Le)

Un bon restaurant

Le décor de Slavik fait mieux que vieillir, il participe au savoir-vivre et à l'élégance qu'incarne si bien cette institution. Le quartier et la proximité de nombreuses maisons d'édition invitent certes à bien se tenir à table. La cuisine joue sur un même registre, patrimoniale tant elle se montre toujours et encore fidèle aux principes établis par les frères Minchelli. Palourdes sautées au thym, escalopes de bar au gingembre ou crevettes château de feuilles constituent des recettes à la fois d'une grande simplicité et d'une exigence rare dans le choix du produit, sa préparation et son assaisonnement. Des plats historiques qui ont changé la cuisine du poisson ou des coquillages depuis maintenant plusieurs générations. Cave fournie en étiquettes classiques, bien en adéquation avec les boiseries du décor, rondement tarifées. Elle gagnerait à inclure plus de découvertes car la cuisine se prête à des accords originaux. Accueil d'une grande courtoisie. 

 


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Kigawa (Le)
Restaurant

Kigawa (Le)

Un bon restaurant

Comme son nom ne l'indique pas, Kigawa est un restaurant "de cuisine française classique, que j'adore", selon les mots du chef Michihiro Kigawa. Avec son épouse Junko, pâtissière et qui dirige la salle, ils tiennent depuis 2011 cette adresse d'une vingtaine de couverts, au charme discret et à la décoration épurée, blanc, beige et bois. Au menu, la pomme de terre Pompadour (une variété cultivée en Picardie) et le poulpe de Bretagne sont à l'honneur. Les notes asiatiques sont rares, à peine une pointe de yuzu que la carte se presse d'expliquer, et une sélection de whiskies japonais. Ce restaurant plus que français est aussi très japonais si l'on observe la qualité du service, extrêmement attentif, se confondant en excuses pour avoir omis, à l'instant du départ, d’apporter le manteau déposé au vestiaire ! Une adresse intimiste, à recommander. 

 

 


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Oiseau Blanc (L')
Restaurant

Oiseau Blanc (L')

Un très bon restaurant

Rares sont les tables gastronomiques de palace à offrir une telle expérience. À peine arrivé au sixième étage, la vue embrasse tous les monuments de Paris que vous ne quitterez plus depuis la salle à manger totalement vitrée ou depuis la terrasse assez spacieuse pour y dresser des tables d'un rare confort. Quelle que soit la saison, couchers de soleil, tempêtes ou cieux immaculés participent aussi du repas. Dans de telles conditions, l'aménagement se fait sobre, contemporain et sans luxe tapageur (bravo). L'essentiel, rien que l'essentiel. Dans l'assiette aussi, David Bizet joue au mieux les saisons et les envies du moment. L'asperge reine lors de notre passage, mais aussi des accords travaillés avec beaucoup de justesse et de pertinence comme le ris de veau et l'artichaut fondant ou le bœuf et le chou pointu que relève si bien le gingembre. Les sauces et jus participent bien évidemment de cette savante construction d'arômes et de saveurs, jamais forcée ni même artificielle. Les desserts prolongent à leur façon cet exercice culinaire, parfois audacieux comme la pavlova au chou fleur et noix de coco, ou si juste et rigoureux dans le travail de la vanille avec feuille de tabac givré. Service détendu, carte des vins somptueuse et proposée avec tact et intelligence. 


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Maison Rostang
Restaurant

Maison Rostang

Un des meilleurs restaurants de la ville

Un salon aux murs couverts de chaudes boiseries, un autre présentant une partie de la collection de Robj (céramiques Art déco) de Michel Rostang: la Maison vient de fêter son 41e anniversaire et garde bon pied bon œil. À quatre mains avec Nicolas Baumann (ancien second de Yannick Alleno) depuis une dizaine d’années, elle sait perpétuer la tradition (vrai gratin sans œuf ni fromage, cuisses de grenouille, quenelles de brochet, consommé…) en lui donnant de la niaque (par l’utilisation maîtrisée des épices ou de l’acidité, les textures décalées - gelée de bouillabaisse, sorbet de langoustine -…). La cuisine est d’une extrême technicité… sans jamais montrer l’effort. Sans oublier bien sur qualité des produits et justesse millimétrée des cuissons. Ne pas manquer les grosses pièces pour deux (grosse sole de ligne, canette Miéral au sang). Côté dessert, Corentin Magnin et ses « desserts de cuisinier » magnifie les arômes des fruits plus que le sucre, modifiant leur texture ou utilisant herbes et fleurs travaillées dans ses sorbets. Côté flacons, une époustouflante cave de collectionneur maîtrisée par Baptiste Salomon. Service attentif sans peser. Pour ceux qui voudrait plonger dans la carte de la Maison Rostang, il y a un menu dégustation en 8 services à 235€.

 


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Shang Palace
Restaurant

Shang Palace

Un bon restaurant

Antre d'habitués, ce restaurant installé au sous-sol du palace offre un confort évident à défaut de proposer une lumière naturelle. Prétexte à se concentrer sur l'assiette qui signe l'une des meilleures cuisines cantonaises de Paris. Le canard laqué en deux services avec ses crêpes à la farine de riz à volonté nous ferait traverser Paris même si le tarif peut sembler dissuasif (160 €). Remarquables dim sum à la carte du déjeuner et cave partagée en grande partie avec la table gastronomique du palace. 


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Restaurant Bachaumont
Restaurant

Restaurant Bachaumont

En à peine un an, le restaurant de l'hôtel Bachaumont a fait sa mue, bar déplacé avec à la clé un espace devenu plus ouvert sur les spectaculaires cuisines et, surtout, arrivée de David Baptiste aux fourneaux et de Sophie Coulombel en pâtisserie, tous les deux aux parcours très exemplaires, auprès de David Bizet pour David et de Mathhias Marc pour Sophie. L'hôtel distille toujours autant de charme, soigne le service avec bougie sur chaque table au dîner et personnel à la fois sympathique et professionnel. Dans l'assiette, des réussites comme nos saint-jacques ou les capellinis aux oursins, mais aussi des déceptions comme le poireau à la poutargue, cette dernière comme absente. L'impression globale du repas reste positive surtout lorsqu'arrive le dessert : les profiteroles revisités étaient irrésistibles.


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Relais Plaza (Le)
Restaurant

Relais Plaza (Le)

Depuis l’arrivée de Jean Imbert aux fourneaux du palace, le Relais Plaza fait salle pleine. Le spectacle est toujours là mais le programme a changé. Radicalement changé. Adieu les fourrures, les conversations policées, les baisemains ou autres civilités que gérait de main de maître le regretté Werner Küchler. Place désormais à une clientèle nettement rajeunie, tenues beaucoup plus dans l’air du temps et au ton de voix un chouia plus élevé. La salle, autrefois souvent désertée, est désormais grouillante, parfois incontrôlable, toujours animée ce qui tient d’ailleurs de la raison d’être et du charme d’une brasserie, aussi luxueuse soit-elle. En même temps qu’opérait ce « grand changement » dans la fréquentation, la carte faisait sa révolution. Disparues les salades, les tartares, les poissons grillés ou les japoniseries que gérait la brigade mise en place par Alain Ducasse. Retour à une gastronomie très "années cinquante" : terrines, plats gratinés, sauces en veux-tu en voilà et un semainier qui remet à l’honneur endive au jambon, parmentier ou poulet frites. Nos langoustines mayo n’invitaient pourtant nullement à la nostalgie, cuisson approximative et présentation par trop passéiste. En revanche, le gratin de dorade (et non de daurade comme indiqué sur la carte) était plus que plaisant, gourmand, généreux et bien construit avec sa salade en accompagnement. On apprécie aussi la tarte aux poires qui, pour on ne sait quelle raison, a disparu des tables françaises et on reste plus circonspect quant à l’île flottante, certes spectaculaire, mais vite indigeste. Car, c’est un peu le problème de ce registre, il n’est plus forcément adapté à notre mode de consommation comme à notre régime alimentaire. Seul point rassurant pour les hygiénistes, la cave bien fournie pratique des tarifs si incongrus qu’ils forcent à la plus grande sagesse. Service d’une grande efficacité et gentillesse menée par Marie Sauvage que nous avions tant appréciée dans son restaurant Sauvage et par Adrien Le Gourrierec déjà rencontré et repéré pour son professionnalisme cet été au Silencio d'Ibiza. 


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Quai de Meudon
Restaurant

Quai de Meudon

L'ancienne gare a été remise au goût du jour avec une réussite certaine par Pascal Noizet, professionnel respecté dans la profession. Terrasse avec superbe panorama, l'accueil ne manque pas de panache dès les beaux jours. Cuisine bistrotière, produits frais bien choisis, desserts classiques revisités et carte souvent revisitée. Service efficace et sélection de vins comportant quelques crus étrangers. 

 

 

 


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Père Lapin (Au)
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Père Lapin (Au)

♥︎

La concurrence récente du bistrot Là-haut semble avoir eu du bon sur cette table qui existe depuis 1861. Celle qui ne proposait qu'une cuisine traditionnelle sans plus de relief a repris du poil de la bête. Sous la direction de Johann Caillot qui tient à conserver l'esprit bourgeois de la maison, Guillaume Delage, un chef passé chez Bras, Anton ou Gagnaire et dernièrement aux commandes du Petit Bofinger, apporte des touches de modernité légères et bienvenues. Le soin tout particulier porté sur la qualité des produits fait plaisir à voir jusqu'au café et au pain. La carte des vins, solide, permet de se faire plaisir grâce à une grande sélection disponible au verre. Le week-end le restaurant est squatté par des familles avec enfants, bien contentes de trouver une si bonne adresse qui ne les regarde pas de travers.


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Escarbille (L')
Restaurant

Escarbille (L')

Un bon restaurant

Quatre arrêts après la gare Montparnasse, le train vous laisse à Bellevue, quasiment aux pieds de la véranda de cette maison qui s'est arrangée et bonifiée au fil des années. L'accueil d'Annette Douysset, l’épouse du chef, sommelière émérite au demeurant, est simple et charmant et les salles à manger, soignées, à son image. Il y a la petite terrasse-jardin pour les beaux jours. La carte change tous les deux mois, preuve que Régis Douysset fait grand cas des saisons et des produits du marché. Ce qu'il propose ne manque pas d'originalité et est exécuté de façon sérieuse. Le service est fort convivial et si l'on avait un (petit) reproche à faire, il concernerait les prix qui ont tendance à prendre de la hauteur.


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