Restaurant Bachaumont
Restaurant

Restaurant Bachaumont

En à peine un an, le restaurant de l'hôtel Bachaumont a fait sa mue, bar déplacé avec à la clé un espace devenu plus ouvert sur les spectaculaires cuisines et, surtout, arrivée de David Baptiste aux fourneaux et de Sophie Coulombel en pâtisserie, tous les deux aux parcours très exemplaires, auprès de David Bizet pour David et de Mathhias Marc pour Sophie. L'hôtel distille toujours autant de charme, soigne le service avec bougie sur chaque table au dîner et personnel à la fois sympathique et professionnel. Dans l'assiette, des réussites comme nos saint-jacques ou les capellinis aux oursins, mais aussi des déceptions comme le poireau à la poutargue, cette dernière comme absente. L'impression globale du repas reste positive surtout lorsqu'arrive le dessert : les profiteroles revisités étaient irrésistibles.


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Relais Plaza (Le)
Restaurant

Relais Plaza (Le)

Depuis l’arrivée de Jean Imbert aux fourneaux du palace, le Relais Plaza fait salle pleine. Le spectacle est toujours là mais le programme a changé. Radicalement changé. Adieu les fourrures, les conversations policées, les baisemains ou autres civilités que gérait de main de maître le regretté Werner Küchler. Place désormais à une clientèle nettement rajeunie, tenues beaucoup plus dans l’air du temps et au ton de voix un chouia plus élevé. La salle, autrefois souvent désertée, est désormais grouillante, parfois incontrôlable, toujours animée ce qui tient d’ailleurs de la raison d’être et du charme d’une brasserie, aussi luxueuse soit-elle. En même temps qu’opérait ce « grand changement » dans la fréquentation, la carte faisait sa révolution. Disparues les salades, les tartares, les poissons grillés ou les japoniseries que gérait la brigade mise en place par Alain Ducasse. Retour à une gastronomie très "années cinquante" : terrines, plats gratinés, sauces en veux-tu en voilà et un semainier qui remet à l’honneur endive au jambon, parmentier ou poulet frites. Nos langoustines mayo n’invitaient pourtant nullement à la nostalgie, cuisson approximative et présentation par trop passéiste. En revanche, le gratin de dorade (et non de daurade comme indiqué sur la carte) était plus que plaisant, gourmand, généreux et bien construit avec sa salade en accompagnement. On apprécie aussi la tarte aux poires qui, pour on ne sait quelle raison, a disparu des tables françaises et on reste plus circonspect quant à l’île flottante, certes spectaculaire, mais vite indigeste. Car, c’est un peu le problème de ce registre, il n’est plus forcément adapté à notre mode de consommation comme à notre régime alimentaire. Seul point rassurant pour les hygiénistes, la cave bien fournie pratique des tarifs si incongrus qu’ils forcent à la plus grande sagesse. Service d’une grande efficacité et gentillesse menée par Marie Sauvage que nous avions tant appréciée dans son restaurant Sauvage et par Adrien Le Gourrierec déjà rencontré et repéré pour son professionnalisme cet été au Silencio d'Ibiza. 


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Quai de Meudon
Restaurant

Quai de Meudon

L'ancienne gare a été remise au goût du jour avec une réussite certaine par Pascal Noizet, professionnel respecté dans la profession. Terrasse avec superbe panorama, l'accueil ne manque pas de panache dès les beaux jours. Cuisine bistrotière, produits frais bien choisis, desserts classiques revisités et carte souvent revisitée. Service efficace et sélection de vins comportant quelques crus étrangers. 

 

 

 


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Père Lapin (Au)
Restaurant

Père Lapin (Au)

♥︎

La concurrence récente du bistrot Là-haut semble avoir eu du bon sur cette table qui existe depuis 1861. Celle qui ne proposait qu'une cuisine traditionnelle sans plus de relief a repris du poil de la bête. Sous la direction de Johann Caillot qui tient à conserver l'esprit bourgeois de la maison, Guillaume Delage, un chef passé chez Bras, Anton ou Gagnaire et dernièrement aux commandes du Petit Bofinger, apporte des touches de modernité légères et bienvenues. Le soin tout particulier porté sur la qualité des produits fait plaisir à voir jusqu'au café et au pain. La carte des vins, solide, permet de se faire plaisir grâce à une grande sélection disponible au verre. Le week-end le restaurant est squatté par des familles avec enfants, bien contentes de trouver une si bonne adresse qui ne les regarde pas de travers.


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Escarbille (L')
Restaurant

Escarbille (L')

Un bon restaurant

Quatre arrêts après la gare Montparnasse, le train vous laisse à Bellevue, quasiment aux pieds de la véranda de cette maison qui s'est arrangée et bonifiée au fil des années. L'accueil d'Annette Douysset, l’épouse du chef, sommelière émérite au demeurant, est simple et charmant et les salles à manger, soignées, à son image. Il y a la petite terrasse-jardin pour les beaux jours. La carte change tous les deux mois, preuve que Régis Douysset fait grand cas des saisons et des produits du marché. Ce qu'il propose ne manque pas d'originalité et est exécuté de façon sérieuse. Le service est fort convivial et si l'on avait un (petit) reproche à faire, il concernerait les prix qui ont tendance à prendre de la hauteur.


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Corot (Le)
Restaurant

Corot (Le)

Un très bon restaurant

Décor vite idyllique, si ce n'est pictural, jardin avec en contrebas les étangs de Corot et atmosphère digne d'une toile impressionniste. On peut y rencontrer, cueillant ses herbes odorantes, le chef Rémi Chambard qui aime également emmener une fois par semaine sa brigade au Potager du Roi à Versailles pour compléter sa cueillette. Ici, tous les produits racontent d'ailleurs une histoire, rencontre avec de petits producteurs locaux ou des environs de Ville-d'Avray, truite en direct de la baie de Somme ou anguille fumée de Normandie … Reste aussi et surtout le talent de ce jeune chef qui, au gré de la météo et des saisons, sort des assiettes d'une grande fraîcheur ou légèreté, et imagine de nouvelles saveurs parfaitement maîtrisées, comme cette glace au sapin. Salle feutrée avec des reproductions de Corot et service impeccable mené par Virgile Kahlouche. Remarquable carte des vins avec une belle sélection de Château Smith Haut-Lafitte qui appartient aux mêmes propriétaires que l'établissement. 

 

 


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Bonheur de Chine (Le)
Restaurant

Bonheur de Chine (Le)

Monsieur Chen, nous l'avions connu et apprécié lorsqu'il tenait le Chen Soleil d'Est dans le quinzième arrondissement de Paris et servait un remarquable canard pékinois en trois services. Dans cette salle au décor pittoresque, Madame Chen affiche un même sourire et réserve un accueil efficace. Le canard s'affiche toujours à la carte mais accompagné aussi de homard et langouste du vivier, de Saint-Jacques ou de fondues chinoises. Cave bien fournie mais hélas les millésimes ne sont pas affichés.

 


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Wauthier by Cagna (Le)
Restaurant

Wauthier by Cagna (Le)

Un bon restaurant

Bon sang ne saurait mentir : quand on est fils et neveu de chefs réputés, on se doit de marcher dans leurs traces. Thomas Cagna s'y emploie et ce qu'il propose à sa carte est réjouissant. Il sélectionne avec soin des produits qu'il transforme avec un tact et un talent certains. Delphine, en salle, accueille ses clients avec chaleur. Une "tour" cette année pour cette maison calme et sans chichi où les additions, même en piochant parmi les plus belles bouteilles de la cave, savent rester sages.


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Table du 11 (La)
Restaurant

Table du 11 (La)

Un bon restaurant

Située dans la cour des senteurs, à deux pas du château, la table de Jean-Baptiste Lavergne-Morazzani cherche la perfection. La décoration contemporaine jouant avec le blanc, l'or et le bleu dans l'esprit d'un Yves Klein, accueille au maximum 28 convives qui peuvent profiter de menus uniques en trois et cinq services au déjeuner et jusqu'à sept au dîner. Inspiré par les produits de son potager de Saint-Nom-la-Bretèche, le chef élabore une cuisine précise où les quatre à cinq ingrédients par assiette sont sublimés. En découle un registre vivant et personnel qui s'accommode à merveille avec l'imposante cave confectionnée auprès de vignerons indépendants. Plats et service suivent un tempo millimétré pour offrir une expérience la plus fluide possible à l'ensemble de la salle. Bon à savoir, on peut aussi profiter de la sélection des vins dans la "Cave du 11"  située juste à côté, ou retrouver le talent de ce jeune chef dans un univers plus bistrotier au "Bistrot du 11" (10, rue de Satory) avec un menu à 37€.


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Orangerie des Trois Roys (L')
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Orangerie des Trois Roys (L')

Adresse historique, à toute proximité du château de Rambouillet avec une salle à manger aménagée sous une véranda qui s'ouvre sur une terrasse ombragée par une vigne en pergola. Le chef concocte une cuisine française bien réalisée. Service en salle efficace et agréable, carte des vins classique comportant de nombreux bordeaux, bourgognes et vins de la vallée du Rhône avec des millésimes anciens et des flacons prestigieux. 


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