Corot (Le)
Restaurant

Corot (Le)

Un très bon restaurant

Décor vite idyllique, si ce n'est pictural, jardin avec en contrebas les étangs de Corot et atmosphère digne d'une toile impressionniste. On peut y rencontrer, cueillant ses herbes odorantes, le chef Rémi Chambard qui aime également emmener une fois par semaine sa brigade au Potager du Roi à Versailles pour compléter sa cueillette. Ici, tous les produits racontent d'ailleurs une histoire, rencontre avec de petits producteurs locaux ou des environs de Ville-d'Avray, truite en direct de la baie de Somme ou anguille fumée de Normandie … Reste aussi et surtout le talent de ce jeune chef qui, au gré de la météo et des saisons, sort des assiettes d'une grande fraîcheur ou légèreté, et imagine de nouvelles saveurs parfaitement maîtrisées, comme cette glace au sapin. Salle feutrée avec des reproductions de Corot et service impeccable mené par Virgile Kahlouche. Remarquable carte des vins avec une belle sélection de Château Smith Haut-Lafitte qui appartient aux mêmes propriétaires que l'établissement. 

 

 


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Bonheur de Chine (Le)
Restaurant

Bonheur de Chine (Le)

Monsieur Chen, nous l'avions connu et apprécié lorsqu'il tenait le Chen Soleil d'Est dans le quinzième arrondissement de Paris et servait un remarquable canard pékinois en trois services. Dans cette salle au décor pittoresque, Madame Chen affiche un même sourire et réserve un accueil efficace. Le canard s'affiche toujours à la carte mais accompagné aussi de homard et langouste du vivier, de Saint-Jacques ou de fondues chinoises. Cave bien fournie mais hélas les millésimes ne sont pas affichés.

 


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Wauthier by Cagna (Le)
Restaurant

Wauthier by Cagna (Le)

Un bon restaurant

Bon sang ne saurait mentir : quand on est fils et neveu de chefs réputés, on se doit de marcher dans leurs traces. Thomas Cagna s'y emploie et ce qu'il propose à sa carte est réjouissant. Il sélectionne avec soin des produits qu'il transforme avec un tact et un talent certains. Delphine, en salle, accueille ses clients avec chaleur. Une "tour" cette année pour cette maison calme et sans chichi où les additions, même en piochant parmi les plus belles bouteilles de la cave, savent rester sages.


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Table du 11 (La)
Restaurant

Table du 11 (La)

Un bon restaurant

Située dans la cour des senteurs, à deux pas du château, la table de Jean-Baptiste Lavergne-Morazzani cherche la perfection. La décoration contemporaine jouant avec le blanc, l'or et le bleu dans l'esprit d'un Yves Klein, accueille au maximum 28 convives qui peuvent profiter de menus uniques en trois et cinq services au déjeuner et jusqu'à sept au dîner. Inspiré par les produits de son potager de Saint-Nom-la-Bretèche, le chef élabore une cuisine précise où les quatre à cinq ingrédients par assiette sont sublimés. En découle un registre vivant et personnel qui s'accommode à merveille avec l'imposante cave confectionnée auprès de vignerons indépendants. Plats et service suivent un tempo millimétré pour offrir une expérience la plus fluide possible à l'ensemble de la salle. Bon à savoir, on peut aussi profiter de la sélection des vins dans la "Cave du 11"  située juste à côté, ou retrouver le talent de ce jeune chef dans un univers plus bistrotier au "Bistrot du 11" (10, rue de Satory) avec un menu à 37€.


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Orangerie des Trois Roys (L')
Restaurant

Orangerie des Trois Roys (L')

Adresse historique, à toute proximité du château de Rambouillet avec une salle à manger aménagée sous une véranda qui s'ouvre sur une terrasse ombragée par une vigne en pergola. Le chef concocte une cuisine française bien réalisée. Service en salle efficace et agréable, carte des vins classique comportant de nombreux bordeaux, bourgognes et vins de la vallée du Rhône avec des millésimes anciens et des flacons prestigieux. 


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Fourchette du Printemps (La)
Restaurant

Fourchette du Printemps (La)

Un bon restaurant

Petit boudoir bourgeois au plancher massif et aux confortables fauteuils en velours bleu, ce restaurant possède une ambiance intimiste ou sombre selon les points de vue. Désormais seul aux commandes (Cédric Delvart s'occupe désormais du Vatel à Chantilly), Nicolas Mouton fait une démonstration de toute sa maîtrise technique dans ses assiettes au service de saveurs franches. Le spectacle n'est jamais loin comme son dessert sphérique qui s'efface sous un coulis de chocolat chaud. La jolie vaisselle accompagne de toute sa finesse les plats élégants de la carte. Menu déjeuner à 35€ qui vaut le détour. Cave à dominante classique. 


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Escient (L')
Restaurant

Escient (L')

♥︎

On sait recevoir chez les Méchin ! Dans ce restaurant familial (père et fille aux fourneaux, mère dans la salle) on connaît le sens des bonnes choses. Petites tranches d'un somptueux chorizo Bellotta pour accueillir, le temps de faire son choix dans une carte courte doublée de quelques autres propositions au tableau. Les saisons sont à l'honneur et les beaux produits sélectionnés pour la cuisine suivent à la trace les meilleures périodes de consommation. Le boeuf mariné façon tigre qui pleure, spécialité de la maison, a de quoi redonner le sourire comme les autres plats qui aiment emprunter des influences d'ailleurs pour une cuisine savoureuse. Si la cave n'est pas pléthorique, elle contient tout de même des références bien senties qui font plaisir au gosier.

 


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Dessirier
Restaurant

Dessirier

Institution de la place Pereire, Dessirier est aux antipodes de la cuisine d'avant-garde. La touche marine de la famille Rostang attire le midi les retraités de ce quartier chic de l'arrondissement ainsi que les hommes d'affaires. Ils y retrouvent une cuisine bourgeoise d'inspiration classique, une grande déclinaison de fruits de mer et de poissons. Esseulée au rayon viande, une casserole de veau rappelle que nous sommes momentanément en escale à terre. Mais on ne vient pas chez Dessirier pour du veau. Les assiettes arrivent généreuses, notre soupe de poissons manquant peut-être de saveurs. Le personnel parfois direct est attentionné envers ses habitués. Les mignardises venues avec le café, si elles étaient classiques elles aussi, montrent que la maison a gardé les bonnes manières. Carte des vins bien fournie en belles références mais tarifées en conséquence.

 


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Ballon des Ternes (Le)
Restaurant

Ballon des Ternes (Le)

Le cadre art déco ne date que des années 1980 et se patine au fil du temps jusqu'à jaunir un peu. Il attire une clientèle de quartier et la clientèle internationale des 2.000 chambres d'hôtel environnantes venue chercher ici une touche d'exotisme, so frenchy. La cuisine se fond dans le décor, profondément ancrée dans les classiques de la brasserie parisienne sans touche de modernité particulière. On y trouve l'œuf mimosa, la soupe à l'oignon gratinée, la sole meunière aux citrons confis, le confit de canard maison, la pièce du boucher et bien sûr un choix de crustacés et de coquillages. La carte des vins ne joue pas la découverte, beaucoup de grands faiseurs aux noms reconnus et à la qualité avérée, avec une offre abondante de vins au verre. Le personnel avenant est efficace et professionnel. On viendra donc ici pour le cadre et pour revisiter les intemporels de la cuisine de ménage.

 

 

 


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Nomicos
Restaurant

Nomicos

Un très bon restaurant

La visite chez Nomicos débute par un plaisant coup d’œil sur la salle, toute d’élégance, de pureté et de sobriété lumineuses, signée par l’architecte-décoratrice Marie Deroudhile : fauteuils en cuir et bois blond, tables ivoire serties de noyer, parquet en carreaux de chêne et spectaculaires arches d’acier façon Calder qui donnent le ton. Luxe donc, mais aussi calme (seulement 38 couverts pour des tables bien espacées) sans oublier la volupté, dans l’assiette bien sûr. Jean-Louis Nomicos s’affirme comme un grand maître, qui a fait ses classes chez Alain Ducasse, puis officié à la Grande Cascade et chez Lasserre. Sa cuisine s’inspire largement, pour les revisiter et surtout sublimer, de ses origines méridionales. On y goûte l’olive, en tapenade comme en huile, et les différentes herbes de sa Provence natale. Pas de doute, la Méditerranée est bien dans l'assiette, avec les fleurs de courgettes farcies, la bouillabaisse qui accompagne le Saint Pierre, le tian de légumes du sud ou encore la pissaladière d’oignons doux. Ne boudons pas le plat-signature qui a suivi le chef au travers de toutes ses maisons, l’incontournable macaroni au foie gras et à la truffe, régressif et goûteux à souhait ! On admire la maîtrise, la précision, la technique, les dressages parfaits, le professionnalisme du service et l’on cherche désespérément la moindre faute de goût. Du très grand art !


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