Truffière (La)
Restaurant

Truffière (La)

Un bon restaurant

La salle voûtée invite, une nouvelle fois, à insister sur le trésor que recèle cette adresse située dans le vieux Paris : certainement l'une des plus belles caves de la capitale que le propriétaire aime enrichir à l'arrivée de chaque nouveau millésime et qui se distingue par des verticales sur des grands crus comme par une sélection toujours pointue de vignerons "en devenir". L'occasion idéale pour venir goûter une cuisine qui ne se limite surtout pas à la préparations de plats à base de truffe (même si le parmentier de queue de bœuf reste incontournable lors d'une première visite) et joue désormais à merveille la carte saisonnière avec des arrivages notamment de poissons ou de primeurs de premier choix. Service très professionnel, chariot de fromages à ne pas manquer et desserts de haute volée.  

 

Le restaurant La Truffière, c’est aussi une activité de caviste, avec l’une des plus belles cartes de vins de France, récompensée chaque année. (wine spectator, best of award of excellence 2016).

Passionné de vins, Christian Sainsard parcourt la France depuis 30 ans pour vous faire partager ses découvertes.

Son livre de cave à vin regroupe une sélection de plus de 4700 références, proposées à un prix spécial caviste.

 


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Atelier Maître Albert
Restaurant

Atelier Maître Albert

"Veau, vache, cochon, couvées....", tout passe au feu doux d'une double rôtissoire (y compris poisson, légumes et fruit) aussi monumentale que la cheminée périgourdine qui lui fait face, dans l'Atelier de Guy Savoy. Un atelier ample joliment peigné de pierres apparentes (probablement médiévales), de solives et poutres peintes de noir, de grands tableaux contemporains, et baigné d'éclairages tamisés. Très plaisant, à l'instar de pièces caressées par les flammes, parfois à partager entre convives (poulet, pintade...), escortées d'une choix de garnitures et cintrées par entrée et dessert tout à fait convenables. Carte des vins ample et classique, très majoritairement illustrée par la Bourgogne, le Bordelais et la vallée du Rhône.


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Pur' (Le)
Restaurant

Pur' (Le)

Un très bon restaurant
♥︎

Jean-François Rouquette est un chef dont on ne parle pas assez. Pourtant, son foie gras comme un « shabu » est un véritable feu d’artifice gustatif associant l’acidité de la framboise à la douceur des nouilles soba. Il s’est même engagé vers plus d'audace que ce qu’on lui connaissait jusqu'ici avec son ris de veau croustillant au cacao de Sao-Tomé qui réussit le tour de force de marier ces deux produits sans sauce nécessaire pour faire le lien. Pareillement, bien que le fromage soit toujours disponible pour les amateurs, il le propose dorénavant aussi dans une version travaillée plus contemporaine sous forme d’une chantilly de brie… Cette cuisine revivifiée est en outre mise en valeur par un art de la table plus moderne. Il magnifie certaines de ces créations comme ce « voile croustillant au grué de cacao » dont le graphisme éblouit. Ce dessert a achevé de nous convaincre de la pertinence de cette révolution douce qui s’est emparée du Pur’ au point d’en faire une table à vraiment redécouvrir. 


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Mori Venice Bar
Restaurant

Mori Venice Bar

Alors bien sûr il y a là une empreinte un peu surannée sous la véranda qui fait face au palais Brogniard : la Vénétie, les canaux en moins. Mais qu’importe, l’envoûtement de la Sérénissime opère quand même, si l’on se concentre un peu, dans ce décor aux fines marqueteries et aux lumières tamisées où Massimo Mori propose une cuisine vénitienne - bien sûr - mais inspirée également de spécialités liguriennes et lombardes. Un service attentionné aux accents italiens qui se presse pour amener des plats métissés majoritairement de légumes, poissons et crustacés. Un lieu où l’on peut se sentir assez en confort si la cuisine ne présente pas les imprécisions dans les assaisonnements et les cuissons de ce déjeuner, assez inhabituelles pour l’établissement et ce malgré la présence - assez rare à cette heure précoce - du maître des lieux.


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Vong (Chez)
Restaurant

Vong (Chez)

Un bon restaurant

Voilà près de quarante ans que cette adresse des Halles fait honneur à la gastronomie chinoise. C’est un peu le jalon universel des tables asiatiques à Paris : déco hors du temps un brin kitsch avec son fameux Boudha sculpté dans du beurre, service prévenant au possible qui n’oublie jamais de remplir un verre sitôt vidé, boucle de musique traditionnelle un tantinet agaçante et une carte à rallonge où le chef Vong étale tout son talent avec des plats traditionnels chinois ou vietnamiens, préparés à partir de produits d’exception comme la poularde de Bresse, canette de Chalans ou bœuf de Normandie tous travaillés avec précision. Cependant, à l’heure où la bistronomie s’empare des saveurs d’Asie avec des goûts d’ailleurs, cette formule luxueuse qui paraissait jadis exotique et excitante est devenue sage, convenue et bien reposante.


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Ly (Chez)
Restaurant

Ly (Chez)

L'adresse phare de madame Ly à Paris occupe en fait l'emplacement de l'ancien restaurant de Johny (Hallyday). Superbe espace avec ses trois salles en quasi enfilade et accueil aussi soigné que courtois. La carte donne la priorité à la cuisine cantonaise, région dont est issue la propriétaire, mais propose également des spécialités venues du Vietnam ou de Thaïlande. Rien à redire, les produits travaillés se montrent d'une grande fraîcheur et nous gardons toujours un coup de cœur pour le filet de bœuf réalisé à partir de la recette héritée du grand-père. Cave grandiose avec des flacons prestigieux issus de tout le vignoble hexagonal. 


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Restaurant du Palais Royal
Restaurant

Restaurant du Palais Royal

Un très bon restaurant

Un accueil et un service impeccables, une salle agréable et reposante, associant le minéral au végétal, et, quand le temps le permet, une terrasse historique car sise dans les jardins du Palais-Royal. Les assiettes du chef grec Philip Chronopoulos, formé à l'école Paul Bocuse, puis auprès de Joël Robuchon et d'Alain Passard, restent un modèle de précision, tant dans le dressage, le mélange des saveurs ou la justesse des cuissons. Les influences de sa Méditerranée natale ne sont jamais très loin, gage d'une cuisine subtilement parfumée, depuis l'entrée jusqu'au dessert. Et, selon nous, la meilleure façon d'apprécier son talent consiste à privilégier le menu du déjeuner (facturé 57 €, le samedi également) qui, loin de se limiter à des produits de second choix, excelle dans le respect des saisons avec, pour mémoire, un dos de cabillaud à l'ail des ours et au fenouil rôti accompagné d'une percutante bisque de homard. Il convient aussi de signaler ce délicieux pain réalisé par la boulangerie Poujauran sur les conseils du chef, qui mêle les senteurs d'agrumes et les olives noires de Kalamata à une mie particulièrement légère. Et le passage cette année à deux tours Eiffel s'annonce amplement mérité. 


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Laurent
Restaurant

Laurent

Un bon restaurant

Ce qui frappe d'abord, c'est la qualité de la lumière.  En été sur la terrasse, la plus belle de Paris, à l'ombre des grands arbres des jardins des Champs-Élysées, ombre et fraîcheur. L'hiver dans la grande salle à manger, derrière les baies vitrées, quand le pâle soleil bas plonge dans votre verre. C'est sans équivalent dans la haute gastronomie parisienne. Comme la qualité de l'accueil le dispute à la compétence hors catégorie de la sommellerie, passons directement à l'assiette. Visconti, dans Le Guépard, faisait dire à Tancrède, son héros incarné par Alain Delon, cette ligne devenue culte : "Il faut que tout change pour que rien ne change". Quand Alain Pégouret, l'emblématique chef du Laurent a décidé de donner un autre tour à sa carrière après des années aux commandes des cuisines, ils n'ont pas cherché à reproduire l'existant. Ils ont préféré un jeune homme, Justin Schmitt. Pour lui, l'enjeu est de taille et le brief, simple. Renouveler le genre sans effrayer une clientèle (affaires et politiques) habituée à un certain confort gustatif. Ce qui fut fait avec allant. On est toujours au Laurent, et ce n'est plus la même chose. Mais c'est presque pareil. Bref, c'est bien joué. Le menu à 95 € est semblable à lui-même, on sort de table sans avoir faim et sans excès, l'après-midi peut commencer. La carte des vins va du raisonnable à l'infini et la recommandation du sommelier tient compte de vos assiettes comme de vos désirs ou de la météo du jour. On ne boit pas la même chose tout le temps. Dans la pérennité tranquille de la prestation, dans l'inventivité des débuts que le chef va apprendre à maîtriser, dans l'immensité et la curiosité de la cave, le Laurent mérite sa réputation. Sans oublier un service voiturier de premier ordre.

 

 


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Kinugawa Vendôme
Restaurant

Kinugawa Vendôme

Pour voir et être vu, le lieu est idéal. Plus que le quartier, la carte et les tarifs sélectionnent une clientèle choisie aux confins de la banque, du droit et des affaires. L’affichage est japonais, mais l’atmosphère est internationale. « Vous avez vu la couleur ? », interroge le serveur interrogé sur la provenance du saumon. À défaut de rencontrer un saumon bio ou une daurade sauvage, on regardera du côté de sa voisine ou de son voisin. Les vins incitent à une sobriété très corporate et les desserts ne présentent aucun risque d’addiction. Le mainstream d’en haut, indispensable à toutes les métropoles mondiales, se passe de raffinement culinaire et la neutralité du service lui convient parfaitement. Le succès est donc au rendez-vous.


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George (Le)
Restaurant

George (Le)

Un bon restaurant
♥︎

Une invitation au voyage ce George, rien de surprenant au sein d'un palace qui accueille une clientèle aussi choisie qu'exigeante venue du monde entier. Destination les rives de la Méditerranée avec, aux commandes, un chef lombard dont nous avions apprécié le talent au Trianon Palace à Versailles et qu'accompagne en salle Gabriele del Carlo, chef sommelier lui aussi italien, et qui, avec sa verve et sa grande culture, se plaît à faire découvrir des crus souvent inconnus dans l'Hexagone. Casting parfait, d'autant que le lieu fait aussi le spectacle, dans une version Riviera revisitée avec verrière et terrasse en aplomb d'une cour aussi scintillante que la grande bleue. La cuisine se veut ludique, à l'évidence joyeuse, mettant en scène assiettes ou plats à partager, à commencer par la divine huile d'olive à savourer avec un pain bien comme là-bas, sans oublier les nombreuses attentions qui arrivent avec le café, au demeurant excellent. Au-delà de la qualité des plats servis - à ne pas manquer la Tatin de tomates, le risotto de calamars et champagne ou le cabri de 36 heures - c'est l'exubérance et la générosité d'une telle prestation qui vont droit au cœur. Comme un été qui n'en finirait plus sur le ciel trop souvent triste de Paris. Service en salle aussi jeune et souriant que professionnel. 

 


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