Pur' (Le)
Restaurant

Pur' (Le)

Un très bon restaurant
♥︎

Jean-François Rouquette est un chef dont on ne parle pas assez. Pourtant, son foie gras comme un « shabu » est un véritable feu d’artifice gustatif associant l’acidité de la framboise à la douceur des nouilles soba. Il s’est même engagé vers plus d'audace que ce qu’on lui connaissait jusqu'ici avec son ris de veau croustillant au cacao de Sao-Tomé qui réussit le tour de force de marier ces deux produits sans sauce nécessaire pour faire le lien. Pareillement, bien que le fromage soit toujours disponible pour les amateurs, il le propose dorénavant aussi dans une version travaillée plus contemporaine sous forme d’une chantilly de brie… Cette cuisine revivifiée est en outre mise en valeur par un art de la table plus moderne. Il magnifie certaines de ces créations comme ce « voile croustillant au grué de cacao » dont le graphisme éblouit. Ce dessert a achevé de nous convaincre de la pertinence de cette révolution douce qui s’est emparée du Pur’ au point d’en faire une table à vraiment redécouvrir. 


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Ly (Chez)
Restaurant

Ly (Chez)

L'adresse phare de madame Ly à Paris occupe en fait l'emplacement de l'ancien restaurant de Johny (Hallyday). Superbe espace avec ses trois salles en quasi enfilade et accueil aussi soigné que courtois. La carte donne la priorité à la cuisine cantonaise, région dont est issue la propriétaire, mais propose également des spécialités venues du Vietnam ou de Thaïlande. Rien à redire, les produits travaillés se montrent d'une grande fraîcheur et nous gardons toujours un coup de cœur pour le filet de bœuf réalisé à partir de la recette héritée du grand-père. Cave grandiose avec des flacons prestigieux issus de tout le vignoble hexagonal. 


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Restaurant Takara
Restaurant

Restaurant Takara

Des restaurants japonais de Paris, Takara se dit le plus ancien. Depuis 1958, dans ce décor traditionnel de bois verni, de natte et de murs de papier monté sur des trames de bois, les amoureux de la tradition gastronomique nippone trouvent ici un souvenir - ou un avant goût- des saveurs de là-bas. Sushi, tempura, sashimi, bien connus, mais aussi les fondues sukiyaki et shabu shabu, proposées au déjeuner à un tarif d’initiation. Avec distinction et patience, l’équipe de salle francophone prend le soin d’expliquer aux novices l’art de plonger son bœuf persillé coupé en fines tranches, ainsi que des champignons et des nouilles, dans un bouillon légèrement sucrée, portée à haute température. Pour l’avaler, brûlant mais fondant, après l’avoir trempé dans une petite assiette creuse contenant un œuf battu. Les accompagnements, au déjeuner, sont tout sauf anecdotiques. Plus qu’une halte, c’est un voyage immobile. Agréable alternative posée aux cantines, parfois excellentes mais toujours expéditives de la rue Saint-Anne.


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George (Le)
Restaurant

George (Le)

Un bon restaurant
♥︎

Une invitation au voyage ce George, rien de surprenant au sein d'un palace qui accueille une clientèle aussi choisie qu'exigeante venue du monde entier. Destination les rives de la Méditerranée avec, aux commandes, un chef lombard dont nous avions apprécié le talent au Trianon Palace à Versailles et qu'accompagne en salle Gabriele del Carlo, chef sommelier lui aussi italien, et qui, avec sa verve et sa grande culture, se plaît à faire découvrir des crus souvent inconnus dans l'Hexagone. Casting parfait, d'autant que le lieu fait aussi le spectacle, dans une version Riviera revisitée avec verrière et terrasse en aplomb d'une cour aussi scintillante que la grande bleue. La cuisine se veut ludique, à l'évidence joyeuse, mettant en scène assiettes ou plats à partager, à commencer par la divine huile d'olive à savourer avec un pain bien comme là-bas, sans oublier les nombreuses attentions qui arrivent avec le café, au demeurant excellent. Au-delà de la qualité des plats servis - à ne pas manquer la Tatin de tomates, le risotto de calamars et champagne ou le cabri de 36 heures - c'est l'exubérance et la générosité d'une telle prestation qui vont droit au cœur. Comme un été qui n'en finirait plus sur le ciel trop souvent triste de Paris. Service en salle aussi jeune et souriant que professionnel. 

 


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A Casaluna
Restaurant

A Casaluna

Il y a une bonne décennie, le drapeau à Tête de Maure flottait sur pas mal de marmites parisiennes. On ne sait si, depuis, elles ont pris le maquis, mais les adresses se sont réduites comme peau de chagrin, A Casaluna étant désormais à peu près la seule à porter les couleurs de l'insularité dans la capitale. Donc, le plaisir est évident de s'attabler ici, dans un cadre cosy on ne peut plus original, avec son jeu de pierres et de briques, pur Louis XIII, égayé de reproduction de tableaux Ancien Régime et napoléonien. Tout au plus, évoquera-t-on, tout en soulignant la véracité et la qualité des apprêts, de la schizophrénie tarifaire du lieu, avec un menu déjeuner accessible et des prix flamboyants au dîner, menu alors à 65 € et carte tournant autour des 70 € ! Sélection appréciable de vins corses.


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Pasco
Restaurant

Pasco

Pascal Vigne qui a officié pendant une partie de sa carrière dans les places, a le sens du détail et de l'accueil. La terrasse avec vue sur le dôme des Invalides réunit une clientèle de quartier réputée exigeante tant au déjeuner qu'au dîner. Carte et menus défendent un registre méditerranéen (millefeuille d'aubergines, salade de poulpes, panisse) et reprennent également les grands classiques des brasseries parisiennes (foie gras, tartare, blanquette, profiteroles). Quel que soit le registre choisi, assiettes soignées, généreuses et servies avec entrain. 


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Atelier de Joël Robuchon (L')
Restaurant

Atelier de Joël Robuchon (L')

Un très bon restaurant

Le premier atelier créé par Joël Robuchon vit bien, même très bien. On regrette certes la disparition d'un chef aussi charismatique mais, qu'il soit rassuré, ses équipes respectent à la lettre les principes et techniques apprises auprès de ce formateur hors-pair. Cette gastronomie désacralisée à défaut d'être véritablement accessible doit beaucoup à l'aménagement et au long bar qui permettent, seul ou à plusieurs, de partager le temps d'un repas le quotidien d'une brigade. Et comme n'est ici rien laissé au hasard, le savoir-faire, le doigté comme le souci du détail de ces toques blanches qui vous font face, respectent à la lettre les codes et le rythme d'un spectacle vivant, à l'évidence gourmand. L'échange permet d'obtenir quelques précisions ou même suppléments, et le client se sent ici devenir roi, repu et comblé à la fin d'un déjeuner ou dîner qui restent une expérience à manquer sous aucun prétexte. 

 


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Emporio Armani Caffé
Restaurant

Emporio Armani Caffé

Un bon restaurant

Voilà plusieurs années que Massimo Mori a trouvé la posture pour incarner la gastronomie italienne : proposer uniquement ce qu’elle a de meilleur. Au Mori Venice Bar (place de la Bourse), comme au Ristorante et Caffé Armani, boulevard Saint-Germain, légumes, viandes, poissons et crustacés proviennent d’agriculteurs et d’éleveurs sélectionnés pour l’excellence de leur production. En lieu et place de la mezzanine de l’ancien drugstore, le restaurant offre ainsi une carte sur mesure, resserrée autour de la fraîcheur d’un marché quotidien. Au Caffé du rez-de-chaussée on retrouve dans un format plus accessible les saveurs tout aussi magnifiées de la Botte. Et quel que soit l'étage, du tartare de bar de ligne aux spaghetti aux trois tomates en passant par le vitello tonnato, incontestablement le meilleur de Paris, le chef Massimo Tringali renouvelle les classiques. Jouant avec les textures et les couleurs, ses assiettes sont aussi précises qu'élégantes. Les desserts sont d'une réelle finesse (succombez aux sorbets…), et la carte des vins la plus belle des ambassades d'Italie.


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Casa Bini
Restaurant

Casa Bini

À sa création il y a une trentaine d'années, cette table peninsulaire fit son petit effet, revendiquant une cuisine d'inspiration toscane et proposant au fil des ans un assez grand nombre de préparations de carpaccio qui contribuèrent également à sa notoriété. Passe le temps et on la retrouve comme un bon référent, italien par sa gamme, très germano-pratin par sa clientèle d'habitués. L'ensemble se tient tout-à-fait honnêtement, même si notre dessert annoncé "tarte au chocolat" n'avait rien d'une tarte (pas de pâte) et était pour d'autres raisons moins heureuses plutôt pâteux...


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Azabu
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Azabu

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Une part de mystère entoure l’expérience singulière et hors du temps que constitue un (bon) repas japonais. Pas d’exception chez Azabu, un authentique restaurant installé dans une rue calme proche d'Odéon. Depuis cinq ans, une clientèle de quartier partage l'adresse en toute fidélité et discrétion. Derrière le comptoir, le chef fait crépiter poissons au miso et viandes au gingembre, alors que derrière le rideau s’agitent des marmites bouillonnantes. Au déjeuner, plusieurs menus dont un qui constitue l’un des meilleurs rapports qualité/prix de Paris (19 €). Point appréciable et certainement révélateur, en cuisine comme en service, on a le plaisir de retrouver les mêmes visages depuis l'ouverture.


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