Saveurs du Sichuan (Les)
Restaurant

Saveurs du Sichuan (Les)

♥︎

Comme l'indique l'enseigne, cette table chinoise se voue entièrement à la cuisine du Sichuan. Et surtout échappe totalement aux standards auxquels les innombrables cantines asiatiques nous ont habitués, avec des recettes réellement originales, sans glutamate, qui justifient amplement qu'on traverse la capitale pour un repas. Nul folklore dans le décor, au sein duquel sont proposées de temps en temps des expositions de peinture, spécialités hors normes (nous avons encore souvenir d'une étonnante salade de pattes de poulet au céléri) et service agréable qui n'a pas cette fois compris pourquoi notre entrée, un bœuf bouilli-braisé comme un rosbeef trop cuit, et non séché comme annoncé, n'avait aucun intérêt (un ratage assez rare ici). Carte de vins ample mais sans réelle trouvaille.


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Mr. T
Bistrot

Mr. T

Un très bon bistrot

Du hip hop dans les oreilles, une salle avec des chaînes dorées qui brillent, et une grande fresque étonnante faisant apparaître des visages creusés à même le mur, le décor - branché - est planté. Le chef japonais Tsuyoshi Miyazaki a gardé de son ancienne maison, Passage 53, le goût pour une cuisine inventive autour de produits simples qu'il travaille avec sa seconde, devant les chanceux qui peuvent s'asseoir au comptoir (les meilleures places assurément). Là, les poissons et viandes sont préparés méticuleusement pour aboutir à des assiettes gourmandes comme cet œuf annoncé parfait, mais en fait confit et sa purée siphonnée de pomme de terre généreusement recouverte d'un vieux parmesan, ou ce lieu jaune à la chair nacrée cuisiné avec un beurre blanc réhaussé grâce à de l'orange. Nouveauté: finis les burgers du déjeuner, maintenant la même carte est proposée midi et soir. Les vins au choix s'avèrent sympathique et sans esbroufe.


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Pantins (Les)
Bistrot

Pantins (Les)

Un bon bistrot
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Adresse plus que recommandable, cantine au déjeuner et table plus ambitieuse le soir, avec une carte qui privilégie les produits de qualité tout en sachant les mettre en valeur avec tact et pertinence. Un éloge de la simplicité d'autant que la cave plutôt bien fournie et intelligente dans ses choix permet d'heureuses associations. 

 

 


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Drugstore (Le)
Restaurant

Drugstore (Le)

Adresse mythique s'il en est, sanctifiée pour ses "minets" par Dutronc, ce Drugstore a connu une nouvelle (une de plus ?) mue. Indéniablement, la partie restaurant vise une clientèle haute gamme à la fois par son confort de salle, ses ambitions culinaires (conseillées par Eric Fréchon) et ses prix! Cependant à la lecture de la carte, on frise l'overdose: pas moins de trente propositions de snacking, plus d'une quarantaine pour le restaurant (avec viandes de collection telles que wagyu nippon et angus irlandais), sans omettre les douceurs de l'après-midi et les coupes glacées signées Philippe Faur. On pourra, prudemment, se rabattre sur les "signatures" hors du temps de ce qui fit le Drugstore au départ, hamburger et glaces, mais cependant avec le risque de déception. La carte des vins est exemplaire, sachant proposer des "petits" crus savoureux (Révelette en provence, La Liquière en faugères...), et de belles bombes (Clos des Papes en châteauneuf et meursault de Lafon par exemple). Ah oui, faites un petit tour côté épicerie, il y a là une petite cave illustrée de flacons parfaitement choisis et accessibles à toutes les bourses.


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Shirvan
Restaurant

Shirvan

Sous la houlette d’Akrame Benallal, le Shirvan occupe une place à part parmi les restaurants dits exotiques en proposant une cuisine épicée, métissée, ensoleillée et un joyeux mix d’inspiration, à savoir pays du Levant, Asie centrale ou Inde. La décoration contemporaine et l'ambiance orientale invitent à se poser au comptoir devant la cuisine ouverte ou à s’installer confortablement sur les banquettes colorées. La carte, bien composée, s’offre à tous les goûts. On prend plaisir à choisir un menu ou à se laisser porter par une multitude d’entrées pour composer son propre repas à la façon d’un mezze. Chou fleur rôti, condiment tahiné et fleur d’oranger, chermoulah d’huîtres ou encore home « mous » maison constituent autant de curiosités à accompagner des pains faits mains et cuits au four Tandir. Quant aux plats, ils proposent une belle variété d’assaisonnement azéris de type kabab délicieusement parfumés, sans oublier l’épaule d’agneau en croûte de lait qui connaît de nombreux fidèles ou les accompagnements souvent inédits à Paris, galette de riz Tedec d’iran ou riz rose de Kerala notamment. Parmi les desserts, le millefeuille aux bigaradier monté sur pâte filo, la brioche Lamona et le sorbet de grenade fraîche constituent des incontournables du lieu. A noter le bar tender et une belle offre de cocktails maison.


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Grand Bain (Le)
Bistrot

Grand Bain (Le)

Un bon bistrot

Un lieu sympathique envahi tous les soirs par les foodista de France, de Navarre et du tourisme international. On plonge dans le bain autour du bar en U, avec vue sur la cuisine qui, tout en semblant vite en surchauffe, gonflée par la sono, envoie les assiettes (style tapas) avec une régularité de métronome. Le Grand Bain (ne pas louper le joke de mot avec l’adresse dans la rue Desnoyer/des noyés) affiche son goût pour des produits de la mer plutôt rares (pouce-pied - avec un vrai rince-doigts! -, ormeau, couteau, foie de lotte, chinchard). Assiettes à partir de 6,5€ et grande carte des vins aux choix très personnels, bourrée de découvertes. Service efficace et très sympathique. Ouvert uniquement le soir. Réservation recommandée pour le premier service, second service (21 h 30) sans réservation jusqu’à (presque) point d’heure.

 


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Avant-Comptoir du Marché (L')
Bistrot

Avant-Comptoir du Marché (L')

Un bon bistrot

Le sympathique et médiatique chef d'origine béarnaise, Yves Camdeborde, continue son expansion dans le quartier Saint-Germain pour le bonheur des gourmands qui ne veulent pas se ruiner. Son Avant Comptoir du Marché, décliné aussi en Avant Comptoir de la Mer, a tout bon : sélection de vins abordables, portions façon tapas et coude à coude au long comptoir façon troisièmes mi-temps. Un air de fête comme à Bayonne ou dans le Casco Viejo de San Sebastian, et on fait son choix en levant la tête parmi la cinquantaine d’étiquettes. Les produits de la mer ne sont pas absents (brandade, chipirons, poulpe, crevettes au lait de coco…) mais c’est la viande qui domine et fait de l’œil derrière les vitrines réfrigérées, en particulier le cochon, le noir de Bigorre. C’est le porc qui règne en star aussi dans la déco, en sculpture, en photo de charme, en nature morte…


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Clover Grill
Restaurant

Clover Grill

Un bon restaurant

Chaque établissement de Jean-François Piège se distingue par son registre. Ici, la rôtisserie donne le la.  Elle occupe une place stratégique dans la cuisine ouverte. Et on touche au sublime pour qui aime se délecter d’une viande maturée. Les poissons aussi peuvent passer à la braise, et selon la pêche du jour, vous pouvez partager des bêtes dépassant le kilo. La générosité du chef se traduit dans des assiettes bien garnies, proposées avec trois garnitures (salade, frites et purée bien beurrée façon Robuchon) et la sauce de son choix. Une expérience du partage et de la convivialité poussée jusqu'à la traditionnelle fondue bourguignonne version de luxe (80€ par personne) ce qui relève d’une belle audace dans un restaurant comme celui-ci. Le service bien rodé donne le bon rythme à cette salle décontractée. Jolie carte des vins.


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Divellec
Restaurant

Divellec

Un bon restaurant

L'ancien Le Divellec qui a perdu son article depuis sa reprise par Mathieu Pacaud ne ménage pas ses efforts pour faire venir la clientèle, tables dressées sur le trottoir dès les beaux jours et avec photophore quand la nuit tombe. L'aménagement intérieur flatte tout autant le chaland, avec coins et recoins pour plus ou moins d'intimité, plantes spectaculaires ou notes décoratives bienvenues. La carte ne manque pas non plus d'atouts ou d'arguments, essentiellement marine et fidèle au style de Bernard Pacaud (le père) avec des assiettes travaillées et toujours justes dans les assaisonnements ou les compositions. Les desserts restent la partie congrue de l'offre mais la cave affiche une réelle opulence avec une sélection ambitieuse et des tarifs élevés. D'une manière générale, l'addition s'envole vite ici, ce qui explique peut-être cette ambiance un peu m'as-tu-vu qui peut faire fuire le (simple) bon-vivant. 


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Savarin
Bistrot

Savarin

Un très bon bistrot
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Belle Maison, immergée durant une décennie dans l'iode, vient désormais de tourner le dos au grand large (et de changer d'enseigne), non pour se consacrer aux fondamentaux de la bistronomie, plus bistrot que nomie d'ailleurs, mais à la « cuisine familiale » (sic). L'offre est large et éclectique, soupe de laitue, huîtres, bouillon de poule, ceviche de mulet noir, cannelloni de crabe, Saint-Jacques, pavé de cabillaud, joues de bœuf, onglet, etc.. À chacun de faire son marché. Lequel se révèle judicieux quand on pioche la tête de veau, heureusement riche en langue, en roulade caramélisée, et sa svelte gribiche. Du vrai canaille quoi. Plus ambitieux mais périlleux, car empruntant au registre Escoffier, le vol-au-vent de lotte : feuilletage timide en beurre, deux gros médaillons de poisson (excellent) posés dessus, navets et épinards logés au creux de la pâte, mais ensemble dissocié car sans sauce pour enrober le tout, comme le veut le vol-au-vent traditionnel. En dessert, on s'attendait au savarin fruits confits, en référence à l'enseigne, mais c'est le baba au rhum (même pâte) qui tient la corde. A défaut, le repli sur les sorbets maison reste une bonne option. Gilles Dupuis


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