Café Mirabelle
Bistrot

Café Mirabelle

Un bon bistrot

Ambiance sympathique dans ce restaurant - salon de thé où, en hiver, crépite volontiers un feu de cheminée. À l’image du décor chaleureux et agréable, les assiettes salées concoctées par la jeune cheffe Marion Goettlé sont généreuses et goûteuses. Parmi celles-ci, en guise de clin d’œil à sa région natale, il y a toujours une spécialité alsacienne  (bibbeliskäs, grümbeerkiechle, spätzle…). Proposées non seulement pour le dessert mais aussi tout au long de la journée, les pâtisseries de cette pâtissière formée chez Jean-François Piège et Sébastien Gaudard (difficile de trouver meilleurs formateurs !) sont tout bonnement irrésistibles. Délicieux brunch à prix d’ami au regard de sa qualité.

 


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Istr
Bistrot

Istr

Un très bon bistrot

Pierre-Michael Smague et Philippe Morin animent le lieu avec professionnalisme et une extrême bienveillance. Ils ont créé un établissement exemplaire en prouvant que branché peut rimer avec bon, voire très bon. L’esprit originel Oyster bar newyorkais plane toujours avec l’huître proposée à 1 euro entre 18 et 19 heures, sans oublier le plateau Expérience qui situe l’adresse parmi les brasseries océanes les plus sérieuses de Paris. À partir d’une sélection haut de gamme comprenant notamment les huîtres de Jean-Jacques Cadoret, le chef propose en fonction du coquillage vinaigre de riz infusé, coriandre, gingembre, citronnelle, piment rouge, oignon rouge ou beurre de mangue et piment d’Espelette. La carte ne se limite pas aux seuls arrivages bretons, elle joue entre les associations terre et mer, voire ose une offre totalement carnassière avec une tagliata de côte de bœuf irlandaise de pas moins d’1 kg. On garde de la place pour les desserts faits minute et on accompagne pourquoi pas le repas de cocktails travaillés avec soin et créativité. 


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Ao Izakaya
Restaurant

Ao Izakaya

Un bon restaurant

En fait d’izakaya, l’établissement de Yasuo Nanumi est un véritable restaurant lumineux, jouant sur le bois et le bleu (ao, en japonais), du dernier chic parisien. Nulle ardoise griffonnée. Pas un cri en cuisine, aucune outrance en salle, une atmosphère ouatée propice aux repas d’affaires davantage qu’à l’ivresse « after work ». À la carte, sagement alignés, les grands classiques de la cuisine japonaise - tataki, sushi, sashimi - assortis d’une courte sélection de saké. Au déjeuner, le bento tient la route - avec un saumon Label rouge ou un bœuf à la plancha en portions généreuses. Au dîner, le chef propose un menu en sept plats, guidé par sa seule inspiration, avec une addition nettement plus élevée mais justifiée.


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Saveurs du Sichuan (Les)
Restaurant

Saveurs du Sichuan (Les)

♥︎

Comme l'indique l'enseigne, cette table chinoise se voue entièrement à la cuisine du Sichuan. Et surtout échappe totalement aux standards auxquels les innombrables cantines asiatiques nous ont habitués, avec des recettes réellement originales, sans glutamate, qui justifient amplement qu'on traverse la capitale pour un repas. Nul folklore dans le décor, au sein duquel sont proposées de temps en temps des expositions de peinture, spécialités hors normes (nous avons encore souvenir d'une étonnante salade de pattes de poulet au céléri) et service agréable qui n'a pas cette fois compris pourquoi notre entrée, un bœuf bouilli-braisé comme un rosbeef trop cuit, et non séché comme annoncé, n'avait aucun intérêt (un ratage assez rare ici). Carte de vins ample mais sans réelle trouvaille.


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Mr. T
Bistrot

Mr. T

Un très bon bistrot

Du hip hop dans les oreilles, une salle avec des chaînes dorées qui brillent, et une grande fresque étonnante faisant apparaître des visages creusés à même le mur, le décor - branché - est planté. Le chef japonais Tsuyoshi Miyazaki a gardé de son ancienne maison, Passage 53, le goût pour une cuisine inventive autour de produits simples qu'il travaille avec sa seconde, devant les chanceux qui peuvent s'asseoir au comptoir (les meilleures places assurément). Là, les poissons et viandes sont préparés méticuleusement pour aboutir à des assiettes gourmandes comme cet œuf annoncé parfait, mais en fait confit et sa purée siphonnée de pomme de terre généreusement recouverte d'un vieux parmesan, ou ce lieu jaune à la chair nacrée cuisiné avec un beurre blanc réhaussé grâce à de l'orange. Nouveauté: finis les burgers du déjeuner, maintenant la même carte est proposée midi et soir. Les vins au choix s'avèrent sympathique et sans esbroufe.


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Pantins (Les)
Bistrot

Pantins (Les)

Un bon bistrot
♥︎

Adresse plus que recommandable, cantine au déjeuner et table plus ambitieuse le soir, avec une carte qui privilégie les produits de qualité tout en sachant les mettre en valeur avec tact et pertinence. Un éloge de la simplicité d'autant que la cave plutôt bien fournie et intelligente dans ses choix permet d'heureuses associations. 

 

 


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Drugstore (Le)
Restaurant

Drugstore (Le)

Adresse mythique s'il en est, sanctifiée pour ses "minets" par Dutronc, ce Drugstore a connu une nouvelle (une de plus ?) mue. Indéniablement, la partie restaurant vise une clientèle haute gamme à la fois par son confort de salle, ses ambitions culinaires (conseillées par Eric Fréchon) et ses prix! Cependant à la lecture de la carte, on frise l'overdose: pas moins de trente propositions de snacking, plus d'une quarantaine pour le restaurant (avec viandes de collection telles que wagyu nippon et angus irlandais), sans omettre les douceurs de l'après-midi et les coupes glacées signées Philippe Faur. On pourra, prudemment, se rabattre sur les "signatures" hors du temps de ce qui fit le Drugstore au départ, hamburger et glaces, mais cependant avec le risque de déception. La carte des vins est exemplaire, sachant proposer des "petits" crus savoureux (Révelette en provence, La Liquière en faugères...), et de belles bombes (Clos des Papes en châteauneuf et meursault de Lafon par exemple). Ah oui, faites un petit tour côté épicerie, il y a là une petite cave illustrée de flacons parfaitement choisis et accessibles à toutes les bourses.


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Shirvan
Restaurant

Shirvan

Sous la houlette d’Akrame Benallal, le Shirvan occupe une place à part parmi les restaurants dits exotiques en proposant une cuisine épicée, métissée, ensoleillée et un joyeux mix d’inspiration, à savoir pays du Levant, Asie centrale ou Inde. La décoration contemporaine et l'ambiance orientale invitent à se poser au comptoir devant la cuisine ouverte ou à s’installer confortablement sur les banquettes colorées. La carte, bien composée, s’offre à tous les goûts. On prend plaisir à choisir un menu ou à se laisser porter par une multitude d’entrées pour composer son propre repas à la façon d’un mezze. Chou fleur rôti, condiment tahiné et fleur d’oranger, chermoulah d’huîtres ou encore home « mous » maison constituent autant de curiosités à accompagner des pains faits mains et cuits au four Tandir. Quant aux plats, ils proposent une belle variété d’assaisonnement azéris de type kabab délicieusement parfumés, sans oublier l’épaule d’agneau en croûte de lait qui connaît de nombreux fidèles ou les accompagnements souvent inédits à Paris, galette de riz Tedec d’iran ou riz rose de Kerala notamment. Parmi les desserts, le millefeuille aux bigaradier monté sur pâte filo, la brioche Lamona et le sorbet de grenade fraîche constituent des incontournables du lieu. A noter le bar tender et une belle offre de cocktails maison.


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Grand Bain (Le)
Bistrot

Grand Bain (Le)

Un bon bistrot

Un lieu sympathique envahi tous les soirs par les foodista de France, de Navarre et du tourisme international. On plonge dans le bain autour du bar en U, avec vue sur la cuisine qui, tout en semblant vite en surchauffe, gonflée par la sono, envoie les assiettes (style tapas) avec une régularité de métronome. Le Grand Bain (ne pas louper le joke de mot avec l’adresse dans la rue Desnoyer/des noyés) affiche son goût pour des produits de la mer plutôt rares (pouce-pied - avec un vrai rince-doigts! -, ormeau, couteau, foie de lotte, chinchard). Assiettes à partir de 6,5€ et grande carte des vins aux choix très personnels, bourrée de découvertes. Service efficace et très sympathique. Ouvert uniquement le soir. Réservation recommandée pour le premier service, second service (21 h 30) sans réservation jusqu’à (presque) point d’heure.

 


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Avant-Comptoir du Marché (L')
Bistrot

Avant-Comptoir du Marché (L')

Un bon bistrot

Le sympathique et médiatique chef d'origine béarnaise, Yves Camdeborde, continue son expansion dans le quartier Saint-Germain pour le bonheur des gourmands qui ne veulent pas se ruiner. Son Avant Comptoir du Marché, décliné aussi en Avant Comptoir de la Mer, a tout bon : sélection de vins abordables, portions façon tapas et coude à coude au long comptoir façon troisièmes mi-temps. Un air de fête comme à Bayonne ou dans le Casco Viejo de San Sebastian, et on fait son choix en levant la tête parmi la cinquantaine d’étiquettes. Les produits de la mer ne sont pas absents (brandade, chipirons, poulpe, crevettes au lait de coco…) mais c’est la viande qui domine et fait de l’œil derrière les vitrines réfrigérées, en particulier le cochon, le noir de Bigorre. C’est le porc qui règne en star aussi dans la déco, en sculpture, en photo de charme, en nature morte…


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