Jòia
Bistrot

Jòia

Un très bon bistrot

Devenue une destination gastronomique en soi, cette rue et le quartier en général regorgent de concepts culinaires en tous genres. Joia est la proposition « casual » de la médiatique cheffe Hélène Darroze où se côtoient de bons petits plats bourgeois, des recettes de son cher Sud-Ouest et quelques incartades plus exotiques. Au rez-de chaussée le décor est un peu brouillon : une cuisine ouverte, un petit jardin d’hiver, une table haute et communale et quelques tables rangées sur le côté. C’est de préférence au premier étage qu’il faut s’attabler dans un décor de salon-bibliothèque avec quelques coins canapés. Le semainier permet en deux ou trois temps, d’opter pour une formule accessible et rapide - servie le midi seulement -, la carte, beaucoup plus onéreuse, invite à partager quelques amuse-gueules avant de partager un impressionnant poulpe présenté sur une planche, ou un poulet jaune des Landes servi dans un plat en fonte. De bons produits, des plats gourmands dont on se régale jusqu’au bout en trempant son pain dans la dernière goutte de sauce.  


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Allénothèque
Restaurant

Allénothèque

♥︎

Où s'arrêtera Yannick Alléno ? Le plus loin possible nous l'espérons car là où d'autres donneraient l'impression de s'éparpiller entre mille projets, le natif de Puteaux mène sa barque, ou plutôt sa flotte avec une maestria qui impressionne. Outre le navire amiral du Pavillon Leboyen, qui a vu éclore il y a quelques mois le remarquable abysse pour une plongée en terre nippone, Yannick Alléno a embarqué avec bonheur dans le projet Beaupassage qui regroupe quelques uns des fleurons de la gastronomie française (Anne-Sophie Pic, Thierry Marx en format boulangerie ou encore Pierre Hermé pour ne citer que les chefs de file). Dans cet endroit, Yannick Alléno a conçu avec son épouse, Laurence Bonnel, un espace convivial à la décoration bien de son temps (matériaux bruts, table d'hôte en plus des tables individuelles et cuisine totalement ouverte sur la salle) où se déguste une cuisine très précise et sagement inventive pour faire la part belle aux flacons. Au sous-sol, une très riche cave (700 références de vins et une centaine de spiritueux) peuvent être dégustés sur place ou emportés. Au premier étage, la galerie de Laurence Bonnel permet de prolonger l'expérience. Une véritable réussite que ce lieu complet où l'on peut avoir un aperçu du talent de Yannick Alléno à des prix raisonnables sur une carte courte où tout fait envie. N'hésitez pas à flâner dans le Beaupassage après votre repas pour rapporter une belle pièce de viande de chez Alexandre Polmard ou un fromage de chez Nicole Barthélémy ; vous n'aurez pas perdu votre journée !


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Poule au Pot (La)
Bistrot

Poule au Pot (La)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Dans le film de Bertrand Blier « Calmos », Jean-Pierre Marielle attablé avec Jean Rochefort devant un monceau de victuailles lâche une réplique culte : « admirable cholestérol ! » C’est ce qui peut traverser l’esprit lorsque l’on quitte cette « admirable » maison, datant de plus de 80 ans. Jean-François Piège a pris possession du lieu pour préserver autant que revivifier cet emblème du patrimoine gastronomique français. Il a judicieusement choisi de respecter le charme désuet de l’antique décoration (avec ses banquettes, son sol carrelé et ses écussons métalliques citant les noms des stars de cinéma ayant jadis visité l’adresse). Sa carte reste fidèle aux classiques bourgeois de cette institution des Halles : poule au pot bien sûr, mais également cuisses de grenouille en persillade, quenelle de brochet sauce Nantua, blanquette de veau à l’ancienne, hachis Parmentier joue de bœuf ou encore escargots en coquille, sans oublier les desserts de tradition (crème caramel et un exceptionnel baba au rhum). Une cuisine bourgeoise « bien de chez nous » donc, riche, généreuse et goûteuse, à base de produits de qualité. En revanche service qui a perdu les bonnes manières et bien peu policé. Ambitieuse carte des vins, hors de prix avec de réelles absences. Pour accompagner le foie gras, alors que nous demandions un sauternes, la réponse fut cinglante : "nous n'arrivons plus à nous approvisionner". Les producteurs de l'appellation apprécieront.  Tout en sachant qu'aucun moelleux ou liquoreux d'autres régions ne figurait à la carte. 


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Bons Crus (Aux)
Bistrot

Bons Crus (Aux)

Un bon bistrot

En dépit de l'enseigne <Routiers>, ne vous attendez pas à voir débarquer ici de leur 38 tonnes des costauds pour en découdre avec le menu du jour à tarif plébéien. En tous cas, ce fac-similé de bistrot hors du temps en conserve le cadre et l'esprit: nappes vichy, banquettes, blasons des provinces de France, publicité Champignoles (La Reine des bières), incroyable collection de menus d'établissements parfois, disparus... nous plongent dans les années Coty-de Gaulle, d'autant que la carte est le reflet de propositions qui ont traversé les décennies (y compris le rosbeef froid mayonnaise en période caniculaire), excepté le fish and chips. <La cuisine soignée tout au beurre> (sic) se montre à la hauteur, généreuse comme il faut, épaulée par une carte de vins de première bourre (beaujolais, bourgogne, rhône) et un service ultra-pro, sensible aux remarques puisque note café nous fut offert en contrepartie d'une viande signalée comme trop cuite. Ah oui, n'oubliez pas, les frites maison sont irrésisitbles.


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Kura Restaurant
Restaurant

Kura Restaurant

Malgré un accueil aussi frais que la température était élevée en ce jour de juillet lors de notre passage, cet authentique restaurant japonais garantit une qualité irréprochable à ses sushis, chirashis et autres makis. Pour les escorter, large choix de sakés hautement recommandables contrairement à la carte des vins au verre, souvent chère et limitée dans ses propositions.​ Emballottés dans un menu déjeuner nettement plus accessible qu'au dîner, les sushis, fondants et savoureux, sont préparés avec du riz servi à la température idéale : dommage toutefois de n'annoncer ni le contenu de l'assiette ni la provenance des poissons. Kura est peut-être plus à l'aise sur son format gastronomique du soir ?


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Entente (L')
Restaurant

Entente (L')

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Une "british brasserie", c'est la profession de foi revendiquée par cette Entente (« cordiale » sans doute puisque l'on y voit une reproduction géante de l'Appel du 18 Juin du Grand Charles), nantie de beaux volumes, jouant sur une camaïeu de bleus (lambris et banquettes) et dotée d'un comptoir conséquent que l'on soupçonne d'être très animée lors du Tournoi des 6 nations et autres rencontres de ballon rond. Brasserie ne signifiant pas pub avec remugles de graisses et vapeurs de bières, c'est un vrai restaurant au personnel en V.O. d'un maintien et d'une gentillesse forcement britanniques, qui sait soigner ses mets (la tourte, cuite à la commande, nécessite 25 minutes d'attente), mitonne ses condiments (ketchup, pickles, chutney... sont maison), offre des échappées insolites (rares rognons d'agneau sur toast qu'on ne rencontre nulle part ailleurs) et sélectionne ses vins avec beaucoup d'attention (jolies cuvées bios). Bref, une réussite dont il ne faut pas manquer la pièce maîtresse, d'irrésistibles frites, d'une énorme section, cuites trois fois, une fois à la vapeur, puis deux fois à l'huile, et hyper-craquantes, au propre comme au figuré. Brunch le week-end.


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Coqs (Les)
Restaurant

Coqs (Les)

Un bon restaurant

Situé en plein centre de Milly-la-Forêt, près de la halle du XVIe siècle à découvrir absolument, un espace aux pierres historiques et poutres apparentes et à l'aménagement pourtant contemporain. La terrasse avec ses grès et ses plantes aromatiques invite tout autant au calme et à la sérénité. Emilien Le Normand, ancien de la Côte Saint-Jacques à Joigny, propose une cuisine du marché réalisée à partir de produits pour la plupart issus de producteurs ou éleveurs des environs. Ses assiettes ont la pointe d'audace nécessaire, tout en sublimant à chaque fois au plus juste les saveurs de saison. Carte des vins bien faite et équilibrée suivant les conseils de Philippe Bourguignon, meilleur ouvrier de France en sommellerie. Une  jolie adresse à connaître aussi pour ces menus restés abordables au déjeuner (28 ou 34 €). 

 

 

 


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Bap Sain
Restaurant

Bap Sain

Murs blancs avec un grand motif géométrique de feutrines évoquant un nuage d’éventails, nappages immaculés, ampoules filaires, sièges et parquet noir; en sourdine, un fond de musique moderne ( Jeff Buckley, Morgane Stapelton ou électro de Luna). Loin de se cantonner au traditionnel bibimbap, ce coréen de charme offre une grande variété de préparations (marinades, salades, cuissons en tempura ou à la plancha, poêlées et ragoûts) autour de produits de qualité. Carte des vins construite par le chef amateur, avec quelques perles: côtes-du-rhône du Château La Nerthe, cornas d’Auguste Clape, charmes-chambertin de René Bouvier jusqu’à un corton de Faiveney à 629€. Service particulièrement attentif.

 


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Enoteca (L')
Restaurant

Enoteca (L')

Pas loin de trente ans d'existence, sous des poutres et solives du XVIIIe siècle, pour cette Enoteca dont l'enseigne se justifie par les quelques centaines de crus transalpins affichées à sa carte de vins. On a connu la maison plus pédago et dynamique dans la présentation et la sélection des vins au verre, et voguant dans un registre culinaire plus trattoria que ristorante, qui convenait bien à l'esprit des lieux. Car sans être aphones, les assiettes ne font pas montre de cette verve qui va habituellement à la cuisine de la Botte. Bien vue par contre, la formule "snacking" à l'italienne de l'après-midi.


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Al Ajami
Restaurant

Al Ajami

Pas de début de repas libanais sans mezzé. Des entrées variées, colorées, à partager, qui font la fierté de la maison Al Ajami, depuis 1920, servies par de vrais ambassadeurs de cette cuisine ensoleillée et familiale. À commencer par Fadi Jospeh Abou, digne successeur de son père, qui est un maître de maison fin connaisseur des produits français autant que de ceux importés du bassin méditerranéen. Le veau de lait du Limousin pour le Kafta à l’oignon grillé, le poulet fermier bio pour le Chiche Taouk, le citron d’Espagne, la courgette du Liban... Le Moutabbal est sans doute l'un des meilleurs caviars d’aubergine de Paris servi avec une crème de sésame et au citron. On raffole des Fatayers aux épinards comme des Makaneks, de petites saucisses à l’agneau grillées. Et pour suivre, on opte autant pour les gambas à la provençale, le filet de bar à la méditerranéenne que pour les côtes d’agneau grillées au feu de bois. En parallèle de ses activités culinaires, Fadi Joseph Abou a lancé un mouvement, « Less Saves the planet », inspiré du label suisse « Fourchette » qui propose aux clients des restaurants d’adopter des comportements alimentaires plus sages pour limiter notamment les quantités de graisses saturées et pour manger moins salé. 


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