Restaurant Petrossian
Restaurant

Restaurant Petrossian

Comme dans la boutique située de l'autre côté de la rue, le restaurant Petrossian reçoit et accueille avec tact et élégance. Fresque marine, marqueterie de bois, tables espacées et banquettes profondes, ce luxe au notes contemporaines ne manque pas de panache. Il y a surtout les attentions propres aux grandes maisons, maviar (œufs de cabillaud fumés) proposé dès l'arrivée et à tartiner sur l'excellent pain, et dégustation dans des cuillères en nacre des différentes variétés de caviar pour permettre de faire le bon choix. À la carte, le même caviar se retrouve en accompagnement de nombreux plats. Et l'on vous recommandera vivement de miser sur les associations les plus simples ou rustiques, comme le millefeuille de pommes de terre façon pâté berrichon servi avec l'ossietra ou les tagliatelles de blé dur également avec l'ossietra. Sans avoir forcément besoin des grains nobles, le jeune chef réussit une partition enlevée, canette de la Dombes servie accompagnée de fregola sarda (pâte sarde) notamment. Seul regret, l'absence d'un pâtissier pour prolonger les efforts réalisés dans la partie salée. Dommage, car cette table mériterait alors sa tour Eiffel, d'autant plus que le service se montre d'une grande disponibilité et que la carte des vins réunit de jolis flacons. 


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B.O.U.L.O.M
Bistrot

B.O.U.L.O.M

Un très bon bistrot

On ne saurait trop remercier le restaurateur landais Julien Duboué d'avoir rendu ses lettres de noblesse à un concept en voie de disparition dans la capitale : le buffet. Après un coup d'oeil à l'espace boulange des lieux (B.O.U.L.OM. ne signifie pas "Boulangerie où l’on mange" pour rien) où récupérer une corbeille de trois pains maison (levain, maïs et tradition) qui se révélera des plus utiles, se dévoile une grande salle aussi lumineuse que conviviale où les grandes tables en bois ont la part belle. Autour d'elles, un îlot central où piocher parmi une ribambelle de victuailles. Charcuterie, tartare de bœuf, crevettes, velouté au potiron, salades et autres poireaux vinaigrette y côtoient tarte au citron, mousse au chocolat ou encore crêpes flambées sous vos yeux. Entre deux allers-retours, il aura fallu trouver les ressources pour se servir, devant la cuisine ouverte, en ribs de bœuf, agneau de lait ou risotto au jus d'épinard. Bonne nouvelle, quantité rime ici avec qualité, comme en témoignent les nombreux producteurs de talent auxquels la maison fait appel (Ospital pour la charcuterie, Barthouil pour le saumon, Dupuch pour les huîtres...) tandis que le verre de vin à cinq euros au déjeuner et l'accueil, adorable, témoignent un peu plus encore d'un lieu où la générosité n'a décidément rien d'un vain mot.


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Layon
Bistrot

Layon

Un bon bistrot

C'est le genre de petite adresse qui ne cherche pas la renommée à tout crins, mais qui, sûre de ses valeurs, propose une cuisine personnelle. Le chef Phildera Diazabakana concocte derrière le comptoir des plats riches en couleurs et en saveurs à la "croisée des chemins", et en osant des alliances peu commune mais réussies comme cette crème d'hibiscus servie avec un magret de canard rosé à la perfection. Grande nouveauté depuis cet été, une carte courte est proposée à tous ceux qui ne veulent pas tenter l'aventure des menus carte blanche à l'aveugle. Pain décevant mais belle sélection de vins à tarifs modérés. Dix tables seulement, réservation conseillée.


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Manège (Le)
Bistrot

Manège (Le)

Un bon bistrot

Proche du centre ville, un décor joliment rétro et une terrasse ombragée. Accueil sympathique et service souriant. On vient ici pour la cuisine généreuse mais aussi pour la cave avec des vins sélectionnés par le patron et des références dans toutes les régions, y compris la Savoie avec la mondeuse du Domaine Trosset. 


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Vins des Pyrénées
Bistrot

Vins des Pyrénées

Un bon bistrot

Bravo aux nouveaux propriétaires de cette cave ouverte en 1905, pour avoir respecté le cadre et l'esprit de taverne basco-espagnole avec ses casiers à vins, son carrelage, ses chaises noires et ses meubles à présent qualifiés de rétro. Mais du "moderne" côté cuisine, soucieuse de quelques standards modeux (la courge, les cuissons basse température, les émulsions exotiques...), tout en apportant au lieu quelques bottes secrètes dont le bar à cocktails à l'étage et sa petite terrasse. Carte des vins intéressante puisqu'elle consacre un espace important à tous les vins de l'ultime Sud-Ouest, du madiran aux côtes catalanes, restant ainsi fidèle la vocation originelle de la cave.

 


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Bouillon Pigalle
Bistrot

Bouillon Pigalle

Un bon bistrot

Créé voici à peine deux ans par Guillaume et Pierre Moussié, Bouillon Pigalle s'inscrit déjà comme une institution remarquable, proposant une ambiance authentique du siècle dernier. Une fois passée la file d’attente (qui peut être rapide en semaine vers 12 H 20/30), on s’engouffre, sans réservation, dans un espace clair, distribué sur deux étages (semi-ouvert au 1er étage), rythmé par des banquettes, animé par des serveurs efficaces et garni d’habitants du quartier, de curieux venant du tout Paris et de touristes bien informés. Les plats de grand-mère sont tous bien pensés, de l’œuf mayonnaise qui a remporté l'édition 2019 du championnat du monde 2019 organisé par l'ASOM, jusqu’à la verticalité spectaculaire et régressive de la profiterole, en passant par l’excellente bouchée à la reine légère et suave. Un rapport qualité prix imbattable. La carte des vins propose un choix très limité dans les appellations, mais grand dans les contenants ("à la verse", du quart au Jéroboam pour chaque mention). 


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Anima
Restaurant

Anima

Le décor de cet ancien atelier de tapisserie a pratiquement été laissé "dans son jus" et tant mieux. Le four à pizza y trône en majesté alors que les pizzas constituent le point faible de l'adresse. Quelques réussites cependant comme le vitello tonnato, le tartare de scampi ou les gnocchi di patate "cacio e pepe". L'accueil est d'enfer et le service bon enfant pour une ambiance réjouissante. La sélection de vins au verre à petit prix permet à l'addition de ne pas s'emballer.


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Café Mirabelle
Bistrot

Café Mirabelle

Un bon bistrot

Ambiance sympathique dans ce restaurant - salon de thé où, en hiver, crépite volontiers un feu de cheminée. À l’image du décor chaleureux et agréable, les assiettes salées concoctées par la jeune cheffe Marion Goettlé sont généreuses et goûteuses. Parmi celles-ci, en guise de clin d’œil à sa région natale, il y a toujours une spécialité alsacienne  (bibbeliskäs, grümbeerkiechle, spätzle…). Proposées non seulement pour le dessert mais aussi tout au long de la journée, les pâtisseries de cette pâtissière formée chez Jean-François Piège et Sébastien Gaudard (difficile de trouver meilleurs formateurs !) sont tout bonnement irrésistibles. Délicieux brunch à prix d’ami au regard de sa qualité.

 


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Istr
Bistrot

Istr

Un très bon bistrot

Pierre-Michael Smague et Philippe Morin animent le lieu avec professionnalisme et une extrême bienveillance. Ils ont créé un établissement exemplaire en prouvant que branché peut rimer avec bon, voire très bon. L’esprit originel Oyster bar newyorkais plane toujours avec l’huître proposée à 1 euro entre 18 et 19 heures, sans oublier le plateau Expérience qui situe l’adresse parmi les brasseries océanes les plus sérieuses de Paris. À partir d’une sélection haut de gamme comprenant notamment les huîtres de Jean-Jacques Cadoret, le chef propose en fonction du coquillage vinaigre de riz infusé, coriandre, gingembre, citronnelle, piment rouge, oignon rouge ou beurre de mangue et piment d’Espelette. La carte ne se limite pas aux seuls arrivages bretons, elle joue entre les associations terre et mer, voire ose une offre totalement carnassière avec une tagliata de côte de bœuf irlandaise de pas moins d’1 kg. On garde de la place pour les desserts faits minute et on accompagne pourquoi pas le repas de cocktails travaillés avec soin et créativité. 


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Ao Izakaya
Restaurant

Ao Izakaya

Un bon restaurant

En fait d’izakaya, l’établissement de Yasuo Nanumi est un véritable restaurant lumineux, jouant sur le bois et le bleu (ao, en japonais), du dernier chic parisien. Nulle ardoise griffonnée. Pas un cri en cuisine, aucune outrance en salle, une atmosphère ouatée propice aux repas d’affaires davantage qu’à l’ivresse « after work ». À la carte, sagement alignés, les grands classiques de la cuisine japonaise - tataki, sushi, sashimi - assortis d’une courte sélection de saké. Au déjeuner, le bento tient la route - avec un saumon Label rouge ou un bœuf à la plancha en portions généreuses. Au dîner, le chef propose un menu en sept plats, guidé par sa seule inspiration, avec une addition nettement plus élevée mais justifiée.


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