Bap Sain
Restaurant

Bap Sain

Murs blancs avec un grand motif géométrique de feutrines évoquant un nuage d’éventails, nappages immaculés, ampoules filaires, sièges et parquet noir; en sourdine, un fond de musique moderne ( Jeff Buckley, Morgane Stapelton ou électro de Luna). Loin de se cantonner au traditionnel bibimbap, ce coréen de charme offre une grande variété de préparations (marinades, salades, cuissons en tempura ou à la plancha, poêlées et ragoûts) autour de produits de qualité. Carte des vins construite par le chef amateur, avec quelques perles: côtes-du-rhône du Château La Nerthe, cornas d’Auguste Clape, charmes-chambertin de René Bouvier jusqu’à un corton de Faiveney à 629€. Service particulièrement attentif.

 


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Enoteca (L')
Restaurant

Enoteca (L')

Pas loin de trente ans d'existence, sous des poutres et solives du XVIIIe siècle, pour cette Enoteca dont l'enseigne se justifie par les quelques centaines de crus transalpins affichées à sa carte de vins. On a connu la maison plus pédago et dynamique dans la présentation et la sélection des vins au verre, et voguant dans un registre culinaire plus trattoria que ristorante, qui convenait bien à l'esprit des lieux. Car sans être aphones, les assiettes ne font pas montre de cette verve qui va habituellement à la cuisine de la Botte. Bien vue par contre, la formule "snacking" à l'italienne de l'après-midi.


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Al Ajami
Restaurant

Al Ajami

Pas de début de repas libanais sans mezzé. Des entrées variées, colorées, à partager, qui font la fierté de la maison Al Ajami, depuis 1920, servies par de vrais ambassadeurs de cette cuisine ensoleillée et familiale. À commencer par Fadi Jospeh Abou, digne successeur de son père, qui est un maître de maison fin connaisseur des produits français autant que de ceux importés du bassin méditerranéen. Le veau de lait du Limousin pour le Kafta à l’oignon grillé, le poulet fermier bio pour le Chiche Taouk, le citron d’Espagne, la courgette du Liban... Le Moutabbal est sans doute l'un des meilleurs caviars d’aubergine de Paris servi avec une crème de sésame et au citron. On raffole des Fatayers aux épinards comme des Makaneks, de petites saucisses à l’agneau grillées. Et pour suivre, on opte autant pour les gambas à la provençale, le filet de bar à la méditerranéenne que pour les côtes d’agneau grillées au feu de bois. En parallèle de ses activités culinaires, Fadi Joseph Abou a lancé un mouvement, « Less Saves the planet », inspiré du label suisse « Fourchette » qui propose aux clients des restaurants d’adopter des comportements alimentaires plus sages pour limiter notamment les quantités de graisses saturées et pour manger moins salé. 


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Restaurant Petrossian
Restaurant

Restaurant Petrossian

Comme dans la boutique située de l'autre côté de la rue, le restaurant Petrossian reçoit et accueille avec tact et élégance. Fresque marine, marqueterie de bois, tables espacées et banquettes profondes, ce luxe au notes contemporaines ne manque pas de panache. Il y a surtout les attentions propres aux grandes maisons, maviar (œufs de cabillaud fumés) proposé dès l'arrivée et à tartiner sur l'excellent pain, et dégustation dans des cuillères en nacre des différentes variétés de caviar pour permettre de faire le bon choix. À la carte, le même caviar se retrouve en accompagnement de nombreux plats. Et l'on vous recommandera vivement de miser sur les associations les plus simples ou rustiques, comme le millefeuille de pommes de terre façon pâté berrichon servi avec l'ossietra ou les tagliatelles de blé dur également avec l'ossietra. Sans avoir forcément besoin des grains nobles, le jeune chef réussit une partition enlevée, canette de la Dombes servie accompagnée de fregola sarda (pâte sarde) notamment. Seul regret, l'absence d'un pâtissier pour prolonger les efforts réalisés dans la partie salée. Dommage, car cette table mériterait alors sa tour Eiffel, d'autant plus que le service se montre d'une grande disponibilité et que la carte des vins réunit de jolis flacons. 


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B.O.U.L.O.M
Bistrot

B.O.U.L.O.M

Un très bon bistrot

On ne saurait trop remercier le restaurateur landais Julien Duboué d'avoir rendu ses lettres de noblesse à un concept en voie de disparition dans la capitale : le buffet. Après un coup d'oeil à l'espace boulange des lieux (B.O.U.L.OM. ne signifie pas "Boulangerie où l’on mange" pour rien) où récupérer une corbeille de trois pains maison (levain, maïs et tradition) qui se révélera des plus utiles, se dévoile une grande salle aussi lumineuse que conviviale où les grandes tables en bois ont la part belle. Autour d'elles, un îlot central où piocher parmi une ribambelle de victuailles. Charcuterie, tartare de bœuf, crevettes, velouté au potiron, salades et autres poireaux vinaigrette y côtoient tarte au citron, mousse au chocolat ou encore crêpes flambées sous vos yeux. Entre deux allers-retours, il aura fallu trouver les ressources pour se servir, devant la cuisine ouverte, en ribs de bœuf, agneau de lait ou risotto au jus d'épinard. Bonne nouvelle, quantité rime ici avec qualité, comme en témoignent les nombreux producteurs de talent auxquels la maison fait appel (Ospital pour la charcuterie, Barthouil pour le saumon, Dupuch pour les huîtres...) tandis que le verre de vin à cinq euros au déjeuner et l'accueil, adorable, témoignent un peu plus encore d'un lieu où la générosité n'a décidément rien d'un vain mot.


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Layon
Bistrot

Layon

Un bon bistrot

C'est le genre de petite adresse qui ne cherche pas la renommée à tout crins, mais qui, sûre de ses valeurs, propose une cuisine personnelle. Le chef Phildera Diazabakana concocte derrière le comptoir des plats riches en couleurs et en saveurs à la "croisée des chemins", et en osant des alliances peu commune mais réussies comme cette crème d'hibiscus servie avec un magret de canard rosé à la perfection. Grande nouveauté depuis cet été, une carte courte est proposée à tous ceux qui ne veulent pas tenter l'aventure des menus carte blanche à l'aveugle. Pain décevant mais belle sélection de vins à tarifs modérés. Dix tables seulement, réservation conseillée.


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Manège (Le)
Bistrot

Manège (Le)

Un bon bistrot

Proche du centre ville, un décor joliment rétro et une terrasse ombragée. Accueil sympathique et service souriant. On vient ici pour la cuisine généreuse mais aussi pour la cave avec des vins sélectionnés par le patron et des références dans toutes les régions, y compris la Savoie avec la mondeuse du Domaine Trosset. 


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Vins des Pyrénées
Bistrot

Vins des Pyrénées

Un bon bistrot

Bravo aux nouveaux propriétaires de cette cave ouverte en 1905, pour avoir respecté le cadre et l'esprit de taverne basco-espagnole avec ses casiers à vins, son carrelage, ses chaises noires et ses meubles à présent qualifiés de rétro. Mais du "moderne" côté cuisine, soucieuse de quelques standards modeux (la courge, les cuissons basse température, les émulsions exotiques...), tout en apportant au lieu quelques bottes secrètes dont le bar à cocktails à l'étage et sa petite terrasse. Carte des vins intéressante puisqu'elle consacre un espace important à tous les vins de l'ultime Sud-Ouest, du madiran aux côtes catalanes, restant ainsi fidèle la vocation originelle de la cave.

 


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Bouillon Pigalle
Bistrot

Bouillon Pigalle

Un bon bistrot

Créé voici à peine deux ans par Guillaume et Pierre Moussié, Bouillon Pigalle s'inscrit déjà comme une institution remarquable, proposant une ambiance authentique du siècle dernier. Une fois passée la file d’attente (qui peut être rapide en semaine vers 12 H 20/30), on s’engouffre, sans réservation, dans un espace clair, distribué sur deux étages (semi-ouvert au 1er étage), rythmé par des banquettes, animé par des serveurs efficaces et garni d’habitants du quartier, de curieux venant du tout Paris et de touristes bien informés. Les plats de grand-mère sont tous bien pensés, de l’œuf mayonnaise qui a remporté l'édition 2019 du championnat du monde 2019 organisé par l'ASOM, jusqu’à la verticalité spectaculaire et régressive de la profiterole, en passant par l’excellente bouchée à la reine légère et suave. Un rapport qualité prix imbattable. La carte des vins propose un choix très limité dans les appellations, mais grand dans les contenants ("à la verse", du quart au Jéroboam pour chaque mention). 


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Anima
Restaurant

Anima

Le décor de cet ancien atelier de tapisserie a pratiquement été laissé "dans son jus" et tant mieux. Le four à pizza y trône en majesté alors que les pizzas constituent le point faible de l'adresse. Quelques réussites cependant comme le vitello tonnato, le tartare de scampi ou les gnocchi di patate "cacio e pepe". L'accueil est d'enfer et le service bon enfant pour une ambiance réjouissante. La sélection de vins au verre à petit prix permet à l'addition de ne pas s'emballer.


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