Pavillon Ledoyen
Restaurant

Pavillon Ledoyen

Un des meilleurs restaurants de la ville

Faute de pouvoir pousser les murs - bâtiment historique oblige - Yannick Alléno se démultiplie à l’intérieur: après la création de l’Abysse, un comptoir à sushi exceptionnel conduit par Hachiro Mizutani (menus déjeuner à 98, 150 et 280€), il prépare l’ouverture d’une brasserie. Quant au restaurant gastronomique, l’Alléno Paris, il est désormais ouvert uniquement le soir. La pratique semble simple: outre la carte, une double proposition de menus dégustation (380 ou 450€ en huit ou neuf services), mais partant en arborescence touffue dès que l’on se laisse tenter par les accords de vins. On est alors devant quatre tentations supplémentaires, de 190 à 330€. La carte, elle, peut sembler une jungle quasi impénétrable: chaque plat compte une dizaine de produits, cumuler des modes de préparation différents, sans parler de procédés invisibles (extractions, infusions, fermentations), pianoter sur les perceptions différentes de texture d’un même produit (en gel, en sauce, en jus)… Alors, un seul conseil convient: regarder l’esthétique des dressages les yeux grands ouverts, les fermer et plonger ses couverts dans la luxuriance gustative des plats, remplir la mémoire des sensations et des parfums. Service grand style sans être pesant.

 


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Train Bleu (Le)
Restaurant

Train Bleu (Le)

Dans ce Monopoly gastronomique auquel prennent désormais part les gares, la gare de Lyon a eu la chance de passer par la case départ avant les autres comme d'avoir pour partenaire le chef Michel Rostang. Dans ce fastueux décor classé aux Monuments historiques, les Parisiens retrouvent le service avec "voiture de tranche" comme une carte qui ne mégote pas sur les intitulés. Pâté en croûte, quenelles de brochet, côte de veau Foyot, volaille de Bresse à la crème d'estragon ou gratin dauphinois, pas besoin d'aller à Lyon pour les goûter, ces spécialités plutôt bien réalisées attendent ici les nostalgiques de la tradition. Tarifs élevés. 


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Tagine (Le)
Restaurant

Tagine (Le)

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Marie-José Mimoun accueille avec toujours autant de chaleur ses clients auxquels elle propose des couscous, tagines et autres pastillas parmi les meilleurs de la capitale. Les légumes sont bio, la semoule aérienne et tous les produits de qualité. Ne surtout pas négliger les propositions du moment comme cet excellent tagine de pigeonneau aux raisins secs, oignons, miels et amandes. Le couscous méchoui avec son épaule d’agneau croustillante fait à juste titre parti des incontournables. Délicieuses pâtisseries orientales.Important, il vaut mieux réserver car ce restaurant affiche souvent complet.


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Pierre Sang on Gambey
Restaurant

Pierre Sang on Gambey

♥︎

Très belle deuxième adresse de Pierre Sang qu'on ne présente plus. Dans un décor de comptoir moderne (longues tables hautes, mur en brique rouge, cuisine ouverte donnant à voir les prouesses du chef), c'est une cuisine gastronomique pleine de surprises mais toujours juste qui se décline au fil des plats (dont les serveurs ne donnent l'intitulé qu'après la dégustation pour aiguiser les papilles). Mets de qualité travaillés avec finesse et même audace et, ce soir-là, la douceur du poisson à la chaire blanche posé sur un riz cuit façon bibimbap est contrebalancée par l'acidité de haricots verts façon pickles et par la chaleur de la sauce au sésame et soja. On se régale et on en redemande.


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Pierre Sang in Oberkampf
Restaurant

Pierre Sang in Oberkampf

Il est de ces restaurants dont l'indigence du cadre ne saurait masquer la pertinence de la cuisine. Chez Pierre Sang in Oberkampf, première des trois tables du très cathodique chef franco-coréen, par exemple, il faudra faire abstraction de l'absence d'enseigne, de l'unique comptoir en bois et des chaises aussi hautes qu'inconfortables. A touche-touche avec ses voisins, donc, on s'enthousiasmera davantage pour la dégustation à l'aveugle - un concept cher à l'enseigne - des plats (imposés) d'une formule déjeuner aux tarifs très démocratiques. Vives, colorées, pertinentes, les assiettes bistrotières de l'ancien participant à Top Chef se piquent d'accents coréens,  sauces ou agrumes de là-bas à l'appui. Bon point encore, la gentillesse de l'équipe fait vite oublier une carte des vins qui gagnerait à gagner en épaisseur.


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Orangerie (L')
Restaurant

Orangerie (L')

Un très bon restaurant
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Il paraît que les palaces, avec leurs actionnaires exotiques exigeant des rentabilités à la hauteur de leurs investissements, ne sont pas propices à la créativité. L’Orangerie tord le cou de cette légende, qui propose une cuisine littéralement hors norme. Ancien second de Christian Le Squer, officiant dans une cuisine attenante à celle du Cinq, Alan Taudon a d’emblée trouvé son style. Du frais, du léger, de la couleur, mais sans rogner sur la puissance chère au patron. Zéro routine, risque maximal, y compris dans le choix du pain et de la vaisselle ! La dénomination poétique des plats sur la carte, loin d’être superfétatoire, annonce une aventure, dans un monde sans viande mais pas sans gourmandise ! Où trouver du "racis d'écorce de pin", de "l'eau de riz noir" ou un "tapioca de concombre" ? Dans ce monde un peu dingo, fromages et desserts sont traités avec tant de grâce qu’ils volent la vedette aux poissons nobles et langoustes, aussi raffinés soient-ils. Le repas, conçu comme un spectacle, est animé par un personnel féminin capable, par exemple, de jouer du shaker comme d’une maracas avant de servir une émulsion de tomates. Au déjeuner, les menus encore raisonnables élargissent le public éligible au service palace, laissant même une marge pour des vins au verre exceptionnels. Le coup de cœur absolu de l'année. 

 


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Okuda
Restaurant

Okuda

Un bon restaurant

Comme dans la plupart des grandes tables japonaises de Paris, il est ici proposé un menu "omakase" qui laisse donc au chef le choix entier des différents plats qui le composeront. L'établissement parisien reprend surtout l'exigence et l'ambition qui ont prévalu à l'ouverture du même restaurant Okuda à Tokyo. D'où ce conseil avisé, prendre ici le temps d'apprécier tout un cérémonial qui fait la réputation de l'hospitalité à la japonaise. Et notamment dans la présentation des plats (l'assortiment d'amuse-bouches), leur succession et leur service empreint d'une poésie des gestes. Autre conseil, même si le personnel évolue dans un silence presque monacal, ne pas hésiter à faire part de vos impressions ou de vos envies. Car l'intérêt de ce type de menu, c'est la possibilité offerte au chef de l'adapter à vos souhaits. Un luxe bien réel qui nous avalu quelques jolies découvertes et attentions lors de notre repas. Remarquable sélection de sakés.


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Atelier Maître Albert
Restaurant

Atelier Maître Albert

"Veau, vache, cochon, couvées....", tout passe au feu doux d'une double rôtissoire (y compris poisson, légumes et fruit) aussi monumentale que la cheminée périgourdine qui lui fait face, dans l'Atelier de Guy Savoy. Un atelier ample joliment peigné de pierres apparentes (probablement médiévales), de solives et poutres peintes de noir, de grands tableaux contemporains, et baigné d'éclairages tamisés. Très plaisant, à l'instar de pièces caressées par les flammes, parfois à partager entre convives (poulet, pintade...), escortées d'une choix de garnitures et cintrées par entrée et dessert tout à fait convenables. Carte des vins ample et classique, très majoritairement illustrée par la Bourgogne, le Bordelais et la vallée du Rhône.


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Jaja
Restaurant

Jaja

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Située au fond d'une cour intérieure, cette adresse pourtant discrète est désormais repérée par la clientèle touristique. En terrasse ou sous une grande verranda, les places deviennent chères et la réservation est fortement conseillée. La cuisine s'appuie sur des produits de qualité soigneusement sourcés - du délicieux pain tiède au café en passant par les légumes et la viande - pour en tirer le meilleur grâce à des cuissons respectueuses et des associations limpides. Le cochon de lait noir gascon cuit de longues heures en basse température réhaussé d'un jus de cerise et servi avec une purée mousseline maison en est un parfait exemple. Les amateurs de vin ne peuvent que trouver leur bonheur parmi la large sélection proposée, du grand cru à la petite perle indépendante : Jaja le bien nommé. 


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Colimaçon (Le)
Bistrot

Colimaçon (Le)

Un bon bistrot

Les tomettes anciennes, les murs grattés, l'escalier en colimaçon apportent une heureuse touche historique à ce Marais désormais coqueluche des grandes marques de luxe. La carte fait également fi des modes du moment et affichent escargots, foie gras (en pain perdu pour plus de gourmandise), lapin (pied de nez aux nombreux touristes étrangers du quartier ?) ou mousse au chocolat (incontournable). De tels choix,  Didier Jourdan, professionnel hors-pair, les assume sans vergogne, comme il aime s'attarder sur la carte des vins intelligemment classée selon les tarifs (de 25 à 70 €) et selon les notes aromatiques. À ne pas manquer la saison de la chasse. 

 


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