Rouquins (Les)
Bistrot

Rouquins (Les)

Un bon bistrot

« Nous on s'en fout, buvons un coup / Que chante enfin l'âme du rouquin »… Léo Ferré aurait aimé passer de la cave des Crus du Soleil, vouée aux vins du sud, à la grande terrasse isolée des Rouquins. Au déjeuner, des propositions réduites, bien calées; le soir une carte démultipliée avec des plats à partager, sourcés et pouvant faire la nique à des adresses huppées. Bon choix de vins du sud (avec une quinzaine au verre, de 5 à 10€). Service sympa connaissant ses vins sur le bout de la langue (et sans pédanterie nature!).

 


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Comptoir sur mer (Le)
Bistrot

Comptoir sur mer (Le)

Un bon bistrot

Carrelage au sol et sur le murs, une vingtaine de places au bar et sur les deux tables d’hôtes, quelques places encore sur le trottoir. Depuis sa cambuse ouverte surélevée, Olive Davoux (épaulée au service et aux vins par Claire) tient la barre de ce caboulot exclusivement dédié aux poissons, coquillages, crustacés et céphalopodes. En version tapas colorées (c.a.d. portions réduites « à partager »), des produits très frais, scrupuleusement sourcés, taquinés par des agrumes ou quelque touches épicées. Parfois des raretés (foie de lotte). En bande son en sourdine, la playlist perso d’Olive (hip-hop et rap de Hi Tek ou Pete Rock). Le samedi et le dimanche, entre les services, (de 15 h à 19 h 30), dégustation d’huîtres et de coquillages et vente à emporter (sur réservation). Carte des vins  (tendance « nature » mais personnelle, judicieusement expliqués). 

 


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Jones
Bistrot

Jones

Un bon bistrot

Fier successeur de Bones - le "J" ayant remplacé le "B - ce bistrot à l'allure bien de son temps (murs bruts, tables et comptoir en bois, vaisselle dépareillée) livre une dînette de haute volée. Les assiettes à partager, servies à bon rythme et avec le sourire, combleront les petits appétits comme les grandes faims, végétariens comme carnivores. Un bonne adresse de copains, avec un bémol sur le choix de certains vins nature.


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Clown Bar (Le)
Bistrot

Clown Bar (Le)

Un très bon bistrot

Après la période de flottement suite au départ du chef Sota Atsumi, le Clown Bar est vite rentré dans le droit chemin autour des valeurs et savoir-faire qui ont fait son succès : une cuisine savoureuse inspirée des classiques français, soit dit en passant plutôt portés sur les protéines animales, qui cadre bien avec le décor un rien muséal de ce bistrot historique : comptoir en zinc d’époque, plafond art déco et céramiques murales aux motifs qui rappellent la présence voisine du cirque d’hiver. Du coup, l’établissement joue souvent à guichet fermé, fort d’une clientèle anglo-saxonne férue d'un tel registre et peu regardante sur des tarifs, il faut bien l’avouer, plutôt élevés (entrée de 10 à 20 €, plat à 33 €… d’autant qu’aucune formule n’est proposée). 


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Clamato
Bistrot

Clamato

Un très bon bistrot

Au départ perçu comme l’annexe du prisé Septime voisin, dont il demeure une belle alternative lors des jours de fermeture de celui-ci, Clamato a vite gagné en stature et identité. Si la pâte et l’esprit sont assez similaires, Bertrand Grébaut et Théo Pourriat ont imaginé une table beaucoup plus décomplexée et résolument tournée vers les produits de la mer. Mais ici, aucune réservation possible, un service en continu le week-end, des plats à commander à la volée sans ordre précis et le plus souvent à partager, et désormais une ouverture 7 jours sur 7 pour mieux répondre aux attentes d’une clientèle métropolitaine. À la carte, une vingtaine d’assiettes aux saveurs iodées qui tournent en fonction des saisons et que l’on peut accompagner d’un verre ou d’une bouteille (vin, bière, saké, spiritueux…) tirée de la très abondante cave de Septime. Évidemment, l’adresse a trouvé son cercle d’inconditionnels et il faudra parfois prendre son mal en patience pour trouver une table.


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Automne
Bistrot

Automne

Un très bon bistrot

Un bistrot gastronomique de poche (une trentaine de couverts, petite terrasse comprise) qui jusqu'à la fin 2017 s'appelait Pulperia et proposait des spécialités argentines et, l'Automne venu, repris par le chef Nobuyuki Akishige et son épouse Saeko, mérite vraiment le détour : arrivé en France en 2006, formé à Vienne (Pyramide) puis à Saint-Tropez (La Vague d'or), ce jeune chef concocte des assiettes précises, fort jolies, légères et gourmandes, à l'instar de notre remarquable lieu jaune poêlé à la seconde près, accompagné d'une purée de petits pois et d'une émulsion aux crustacés qui ajoutait une touche marine bienvenue. Le menu du déjeuner à 32 € est une aubaine mais, si vous êtes tenté(e), mieux vaut réserver.


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Astier
Bistrot

Astier

Un très bon bistrot

Ce bon bistrot s'est tellement installé dans le paysage gourmand qu'il en deviendrait presque une institution de la République - en tout cas du quartier de la République. Nappes à carreau, belles lampes en cuivre au-dessus du bar, en verre soufflé au-dessus des tables, ambiance joyeuse, assiettes généreuses... On aimerait en rester là mais on a tout de même relevé une certaine désinvolture lors de notre dernier passage. Les fameux harengs marinés, par exemple, ne l'étaient visiblement pas assez, et leur accompagnement classique (pommes rattes) était bien sec, un peu comme le serveur. Soyons justes, les autres assiettes, en particulier la fricassée de rognons de veau ou le saumon à l'oseille, nous ont comblés, de même que les desserts, quasi addictifs. 


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Monsieur (Chez)
Bistrot

Monsieur (Chez)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Tout près de la Madeleine, un bistrot chic avec sa frise de bonnes bouteilles et ses serveurs en chemise blanche, cravate et tablier rayé. Des nappes au blanc impeccable, de la moquette, et des illustrations de l'époque où la pub s'appelait réclame. Quelques tables en terrasse dans la rue. Le nouveau chef, Jonathan Hamel, semble s'adapter à merveille au registre quasi immuable de cette adresse historique du quartier. Il a repris la version maison de la blanquette, à savoir sans accompagnement de riz mais avec pommes terre cuites et servies dans la cocotte. En revanche, son œuf mayo surprend et même déçoit : l'œuf  est ici proposé entier avec un jaune hélas plus que figé et, ce, malgré la macédoine de légumes qui relève et tonifie l'assiette. Ce sérieux cuisinier se révèle pourtant à l'aise dans le sucré comme dans le salé. De la bonne cuisine française, avec escargots, bourguignon, sole meunière, crêpe suzette... et, last but not least,  une belle carte des vins où l'on sent la pâte des pères fondateurs, Carole Colin et Denis Jamet, à la tête du restaurant Les Climats, le temple parisien des vins de Bourgogne. On regrettera seulement l'absence de menu, qui fait vite grimper l'addition, mais le plaisir a son prix.

 

 


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Verre Volé (Le)
Bistrot

Verre Volé (Le)

Un très bon bistrot

À la souche de l’arbre généalogique des caves à manger, avec un fond d’un bon millier de vins « nature » tournant sur la carte et une sélection réduite de vins au verre à prix doux (6,50€). Le mobilier est multicolore, les murs couverts de bouteilles au garde-à-vous, les produits de qualité (avec sourcing, comme on dit dans la nova langue du nouveau monde), les cuissons parfaites. Le Verre gagnerait à corriger les détails (présenter les bouteilles des vins servis au verre, faire goûter les vins, changer les verres entre le blanc et le rouge, ne pas servir une viande à peine tiède sur une assiette complément froide…). Service vite chaotique.

 


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