Brasserie du Louvre - Bocuse
Restaurant

Brasserie du Louvre - Bocuse

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Jamais Paul Bocuse n'avait installé de restaurant à Paris. Dix-huit mois après son décès, son fils Jérôme inaugure une grande première avec un style assumé de grande brasserie traditionnelle au cœur d'un quartier ultra-touristique. Moquette bleue au sol, banquettes confortables, éléments en laiton, la salle totalement rénovée reste sobre et élégante. Le personnel aux aguets du moindre besoin donne de sa personne avec un service professionnel au guéridon des plus grands classiques de la gastronomie française et plus particulièrement lyonnaise. Magnifique saucisson brioché aux pistaches, poulet de Bresse à la crème, sole meunière ou soupe à l'oignon bénéficient d'une réalisation parfaite et sont généreusement servis comme l'aimait le grand Paul. Aucune concession (ou si peu) à l'air du temps et aux "re-visites". Ici, le saumon est servi en escalope avec sa sauce à l'oseille. La belle terrasse qui ne manquera pas d'être assaillie aux beaux jours, complète à merveille cette carte-postale bien française. La carte des vins laisse un choix sans surprise parmi des domaines connus et consensuels.


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Mamane (Chez)
Restaurant

Mamane (Chez)

Les amateurs de tags, graffs, murales et pochoirs ne louperont pas la ballade dans le village/quartier de la Butte-aux-Cailles. On y trouve de nombreuses œuvres de Miss.Tic, Lezarts de la Bièvre, Jef Aérosol et autres. Deux adresses incontournables: le local des Amis de la Commune de Paris (pour la mémoire) et Chez Mamane (pour le couscous). À l’intérieur du bistrot, une fresque (« Couscous City ») réalisée par les élèves de l’École Estienne proche (dans un style underground) et un grand pochoir de Miss. Tic (« Si tu me disais ta soif, est-ce que ça calmerait la mienne ? »). On attend une place au bar ou sur le trottoir (pas de réservation); prolos, bobos et touristes melting-potés, au coude à coude sur les tables à partager couvertes de toiles cirées élimées. Vieux pote de Coluche, après un quart de siècle passé dans la semoule, Mamane vient de passer la louche à son fils Fawzi. Même credo: pas de pastilla, pas de corne de gazelle, rien que des couscous, du nature au royal. Semoule fine et détachée; bouillon dégraissé, parfumé et non salé; légumes non bouillis; pois chiches croquants. En revanche, les viandes sont toujours un cran en dessous: donc choisir le nature à 9€. Plutôt que la carte des vins, piocher dans celles des bières bouteilles (Orval, Duvel, Faro, Chimay, Tripel Karmeliet…) et surtout pressions (Grim’, Chouffe, Barge…).

 


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Rigmarole (Le)
Restaurant

Rigmarole (Le)

Un bon restaurant

Un restaurant de petite jauge (une trentaine de places), ouvert uniquement le soir, cinq jours par semaine, à prix doux (le menu à 49 € donne droit à une douzaine de condensés gastronomiques), et où il faut réserver un mois à l’avance... ce mouton à cinq pattes est mené par un chef à deux têtes : le franco-américain Robert Compagnon et la pâtissière américano-taïwanaise Jessica Yang qui, après s’être rencontrés chez Guy Savoy, ont peaufiné de conserve leur formation à la «bistronomitalie» italo-parisienne de Giovanni Passerini puis au Momofuku Ko de New-York où ils s’initient à la cuisson Bichotan (charbon de bois de chêne asiatique à cuisson douce et lente qui, n’émettant ni fumée ni odeur, respecte la saveur des aliments). Installés à Paris pour la qualité des denrées, on pourrait croire leur cuisine celle d’humbles artistes cherchant à simplement exprimer au mieux la qualité des ingrédients. Bien que cela soit vrai, c’est aussi de leur plein engagement qu’il s’agit. Car leurs plats sont le reflet de leur histoire : technique de cuisson nippone, produits saisonniers amoureusement sélectionnés, pâtes faites maison, assaisonnements inventifs et judicieux, audace de certains plats (abats de volaille) — il s’agit là d’un long et passionnant voyage, à travers toute une série de panoramas proposés de coupelles en coupelles, où la Bretagne, la Méditerranée et le Japon ont la part belle, mais où des paysages intérieurs nous sont aussi offerts à visiter.


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Bonne Franquette (La)
Bistrot

Bonne Franquette (La)

Un bon bistrot

Au cœur de Montmartre, une adresse qui prend au sérieux la défense du bon vivre. Dans les différentes salles qui savent accueillir clientèle individuelle ou groupes, on sert des produits de qualité, travaillés avec application et envie. Et bonne nouvelle, la cave non plus ne lésine ni sur la qualité ni sur la quantité, proposant de jolies références dans tout le vignoble. 


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Monbleu
Bistrot

Monbleu

À peine ouvert, Beau & fort s'agrandit et change de nom pour devenir Monbleu. À côté de la magnifique fromagerie où plus d'une centaine de références sont affinées, la partie restaurant  décline ses spécialités autour de plats simples et roboratifs. Les desserts ne sont pas en reste avec, notamment, un étonnant gâteau au chocolat et gouda vieux. Mais le réel intérêt de l'adresse demeure ses plateaux de fromages qui, à eux seuls, peuvent constituer un repas et qui se dégustent accompagnés de petits vins qui changent régulièrement. 


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Tempilenti
Bistrot

Tempilenti

Un bon bistrot

Voilà un bistrot "italianisé" comme on les aime : déco sans chichi sauf pour le magnifique carrelage (se tenait ici il y a peu un bar miteux), accueil chaleureux que vous soyez un habitué des lieux ou non, et cuisine brute pleine de saveurs. La cheffe d'origine sarde distille des plats futés et canailles avec des ingrédients originaux où les abats occupent une large place (langue de bœuf, cervelle, joue de porc). Les fromages comme les vins tous italiens valent le détour. 


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Astair
Restaurant

Astair

Jolie performance que de lancer une table des plus honorables dans un passage pourtant déjà riche en établissements de belle facture (La Table du 53, Caffè Stern, Racines...) . Visiblement soucieuse de concilier tradition et modernité, cette néo-brasserie dévoile un cadre aussi contemporain que chaleureux, prompt à séduire les cols blancs du quartier comme les touristes de passage, nombreux ce jour-là : plafond en liège, bar à cocktails circulaire, banquettes bordeaux, tables blanches... La grande feuille A3 faisant office de carte promet, elle, une partition plus classique, supervisée par le chef triplement étoilé Gilles Goujon. Tous les standards répondent présent et avec la manière. En témoignent les huîtres, cuisses de grenouilles et autres escargots, préludes à des plats souvent carnés : tartare de bœuf fumé, blanquette de veau, foie de veau déglacé au vinaigre, sans oublier l'inévitable boudin noir de Christian Parra et les grillades. Les desserts - fondant au chocolat, baba au rhum... - sont à l'avenant. On lève le pouce pour l'impeccable menu déjeuner (entrée-plat-dessert à 25 €), même s'il faudra faire preuve de mansuétude à l'égard du service, d'une célérité à toute épreuve certes, mais incapable d'apporter la moindre précision quant aux plats et vins servis ce jour-là.


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Korus
Bistrot

Korus

Un très bon bistrot

Korus, anciennement baptisé Iratze jusqu’au départ en 2018 du précédent chef d’origine basque, accueille les convives dans une salle moderne et agréablement décorée, façon loft new-yorkais, aux murs de briques nues et au plancher de bois brut. Un large comptoir d’angle permet la dégustation de petites assiettes et grignotages. Une vraie table d’hôtes réjouira les amateurs de convivialité. Deux menus en plusieurs services facilitent la découverte de plats inventifs, mais sans maniérisme excessif. Les produits sont sélectionnés sur la base de critères de qualité bien sûr, en privilégiant comme il se doit dans cet arrondissement circuits courts, biodynamie ou permaculture. Un nouveau chef vient d'arriver, ancien de Sola. Roberto Valladares délivre des assiettes originales, en format réduit, mais savamment dressées et goûteuses à souhait. Cave maline à base de découvertes hors des sentiers rebattus. Service un peu froid et modalités de réservation perfectibles.


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Petit Panisse (Au)
Bistrot

Petit Panisse (Au)

Un bon bistrot

Il n'aura pas fallu longtemps pour que ce jeune bristrot soit squatté par une clientèle d'habitués du matin au soir. Avec une déco rétro - vieux carrelage au sol, escalier branlant en colimaçon, enseignes d'époque, moulures au plafond et murs grattés avec effet brut - l'atmosphère y est chaleureuse. Pourtant dans l'assiette, rien de vieux ni de conventionnel. Le chef travaille des beaux produits en osant des associations étonnantes : langue de bœuf et hareng fumé, rognons et gingembre ou encore queue de lotte sauce au vin rouge et fraises. Ça remue dans l'assiette comme également dans la salle où le service sympathique et agréable brille par sa diligence. Belle sélection de vins au verre où la nature tient le haut du pavé. Excellent pain de campagne de la boulangerie du quartier.


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Restaurant Double Dragon
Bistrot

Restaurant Double Dragon

Un très bon bistrot

A une centaine de mètres de leur délicieux Servan, les soeurs Katia et Tatiana Levha ont ouvert en août 2018 une seconde adresse qui puise très franchement son inspiration dans leurs racines asiatiques. Si la cuisine arbore une bonne vitesse de croisière, les formules sont un peu flottantes (le menu déjeuner a disparu) et les jours d'ouverture n'étaient pas encore déterminées définitivement lors de notre visite (il était question de fermer au déjeuner). Calée en coin d'un passage pavé, la maison arbore la désormais obligatoire cuisine-comptoir ouverte (avec un original carrelage en dominos) et un niveau sonore assez élevé d'autant que le fond musical en début de service crache du décibel à donf'. Côté assiette, les compositions extrême-orientales tranchent par leur originalité et sont loin de laisser indifférents, car les deux sœurs ont de la ressource et de la créativité. Ah oui, attention, il n'y a pas de réservation!


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