Fish La Boissonnerie
Bistrot

Fish La Boissonnerie

Un très bon bistrot

Pardonnons le service, juvénile et totalement débordé, pour ne retenir que l'inventivité d'une cuisine qui ose le tartare de veau, met le lapin à l'honneur, ne se moque pas de la seiche et rehausse le tout d'épices bien choisies et de zestes bien mesurés. Les assiettes sont généreuses, ce qui ne gâte rien. La "wine list", inspiré par le caviste anglophone de La Dernière goutte, propose la déclinaison classique des vins nature, mais aussi quelques flacons à se pâmer. Bref, il manque peu de chose pour faire de cette institution germanopratine une valeur parfaitement sûre.


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Comptoir du Relais (Le)
Bistrot

Comptoir du Relais (Le)

Un des meilleurs bistrots de la ville
♥︎

Comme pour une Aïda à Bayreuth ou un Bourgeois Gentilhomme à la Comédie française, un dîner chez Camdeborde se prévoit des mois à l’avance. A moins que l’on soit né sous une bonne étoile et que l’on compte sur un désistement de dernière minute. Le jeu en vaut la chandelle, car l’inventeur de la bistronomie garde de ses débuts une saine addiction à l’enchantement du client. Le menu-dégustation, forcément directif et aléatoire, atteste d’une connaissance large du patrimoine agricole français et d’une maîtrise pointue des techniques culinaires, inculquées dans les grandes maisons - avec en prime un plateau de fromages de compétition, oublié sur la table. Le chef, ayant toutefois l’esprit partageur et le sens des affaires, n’a pas voulu se contenter de cette offre élitiste, réservée aux dîneurs prévoyant à la bourse pleine. À tous, à toute heure, et pour toutes les bourses, il sert une carte d’une plaisante variété, complétée par quelques plats du jour toujours tentants. Apaisé par un service d’une gentillesse confondante, il est ainsi permis de taper dans la terrine maison, de se taper un os à moelle et de taper aussi la causette avec les tables voisines généralement sympa. Le pain est exquis, les serviettes bien repassées et la terrasse, avec ou sans plaid, est un spot agréable pour voir et être vu. Bis, bis, bis, hourra !


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Anicia
Bistrot

Anicia

Un des meilleurs bistrots de la ville

François Gagnaire, à ne pas confondre avec Pierre, a fait de son Anicia l'un des bistrots les plus engagés de Paris. Dans ce souci du détail permanent, mais aussi dans la place accordée aux légumes (menu tout végétal de l’entrée au dessert) comme à ses origines auvergnates (salaisons d’Auvergne, tarte à la lentille du Puy et produits régionaux à emporter). 

 

 


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Allard
Bistrot

Allard

Un très bon bistrot

Rituel inchangé: on entre par la cuisine, on gagne la salle aux murs couverts de documents de l’époque Fernande et André Allard, on va se laver les mains pour voir les autographes (Chaplin, Sagan, Tarantino, Stallone…). La reprise en main par Ducasse perpétue l’image (toujours une femme aux fourneaux même si elle change très souvent) tout en s’ouvrant aux temps modernes (touristes et groupes) avec une bande son chanson française en boucle (Aznavour, Montand). Hors les prix encore acceptables du menu du déjeuner et du semainier (cassoulet, poulet au vin jaune, fricassée de rognons de veau, navarin d'agneau), les tarifs de la carte sont vertigineux. Excellents pains de la boulangerie l’Etoile du Berger et café de la manufacture Ducasse. Carte de vins classique. 

 


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Ami Louis (L')
Bistrot

Ami Louis (L')

Un bon bistrot
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Les années passent et cet Ami Louis connaît un succès jamais démenti qui explique, peut-être, son récent rachat par le groupe LVMH. Le vieux poêle en céramique, les boiseries, le nappage comme au bon vieux temps, sans oublier le service un poil impertinent et vite joyeux en font un passage obligé de nombreux aficionados. Avec en première partie de soirée, de nombreux étrangers et, au fur et à mesure que la nuit se fait belle et parisienne, des beautiful people. Voyage nostalgique, à défaut d'être gastronomique, la cuisine se plaît à rester bloquée sur les canons d'après-guerre, ceux qui faisaient qu'une grande table se devait d'être généreuse. À l'excès, car le poulet ici servi nourrirait toute une tablée, comme le foie gras, les frites si croustillantes, le gratin … Tout en sachant que nos voisins très propres sur eux n'avaient pas honte à réclamer le doggy bag. La fin du repas se montre plus sage, les serveurs reconnaissant volontiers que le superbe baba au rhum provient de chez Cyril Lignac et le gâteau au chocolat de la boulangerie qui fournit le pain. Sur la carte des vins, les tarifs ne jouent pas la surenchère (notre gourmand chorey-les-beaune 2022 du domaine Tollot-Beaune à 80 euros). Bordeaux marque ici encore son emprise et les digestifs restent sollicités, ne serait-ce que pour aider à digérer. Ou à accepter une addition parmi les plus ambitieuses de Paris.  Pierre-Yves Chupin

 


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Café des Musées
Bistrot

Café des Musées

En angle de rue et en plein Marais, ce café, cuisine ouverte, comptoir, carrelage et affiches du Musée Picasso, est de ceux qui attirent incontestablement l'oeil des touristes en goguette, d'autant qu'on peut y trouver quelques classiques de la cuisine française, terrine, escargots, bourguignon et, ce, tous les jours de la semaine. Les assiettes se montrent généreuses mais l'exécution laissait à désirer lors de notre dernier passage. Si le bœuf bourguignon avec sa quenelle de purée de pomme de terre reste un passage obligé, notre cabillaud à la cuisson excessive comme la tarte aux poires trop sucrée et sans que le fruit ne soit assez présent décevaient. La carte de vins essentiellement de propriétaires mériterait, elle aussi, quelques nécessaires mises au point. Pierre-Yves Chupin 


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Caves Legrand Filles et Fils
Restaurant

Caves Legrand Filles et Fils

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Voilà une adresse qui entretient les bonnes manières avec, pour y accéder, le choix entre la boutique au décor inchangé depuis 1880 et le passage Vivienne inscrit aux monuments historiques. Vous attendent alors le large comptoir ou les tables dispersées le long d’étagères savamment éclairées et alignant bouteilles toutes choisies avec discernement. Une mise en scène bienvenue pour découvrir la carte de Benjamin Anthoni, chef au parcours atypique, en place depuis quelques mois seulement. Il a vite trouvé ses repères, adapté son registre jusqu’à faire preuve d’une certaine humilité ou intelligence pour accompagner dans l’assiette la formidable collection de vins que la maison possède et propose. Sa cuisine repose sur un savant équilibre entre produits de saison, cuissons soutenues, assaisonnements précis et accompagnements travaillés comme des condiments. Benjamin a retenu la leçon des grands maîtres, jamais plus de trois saveurs comme dans son association entre artichaut poivrade, cresson et ail des ours. Les desserts s’imposent à leur façon : comment ne pas résister à une tatin de poires lorsqu’elle s’accompagne de Château d’Yquem 2004 ? Il faut ici boire pour manger ou l’inverse quand, rappelons-le, un droit de bouchon de 15 euros seulement est pratiqué sur une cave comptant pas moins de 20 000 références prestigieuses. Service un peu lent malgré l’accueil d’une grande courtoisie. Pierre-Yves Chupin

 


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Enfants Rouges (Les)
Bistrot

Enfants Rouges (Les)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Beau décor: tableaux modernes, bois flottés peints, mobilier de bois et deux petites tables à plateaux de carreaux de faïence peints et piétement de fonte. Daï Shinozuka, ancien compagnon de Camdeborde, propose  dans ses menus/carte des plats particulièrement originaux mêlant produits de la mer et de la terre, soignant les légumes et leur cuisson, n’oubliant pas les abats (cœurs de canard, langue et ris de veau, pied de porc) ni le gibier sauvage en saison. Outre les menus du déjeuner et du dîner, le chef propose une dégustation « surprise » le soir en sept services (120 €). Belle carte des vins dont on pourrait corriger les imprécisions et les fautes d’orthographe.


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Régalade Saint-Honoré (La)
Bistrot

Régalade Saint-Honoré (La)

Un très bon bistrot
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Banquettes et tables sagement rangées le long des murs de moellons blancs, poutres et haut plafond peints en noir, parquet, mobilier de bois sombre: le décor régale autant que l’assiette. Les habitués apprécient aussi l'espace organisé face aux cuisines et l'ambiance vite exaltée. Le repas débute toujours par la terrine à volonté sur la table et l’énorme pot de cornichons croquants. Le mode d’emploi est immuable : menu carte en trois services (nombreuses propositions), installé pour une saison et suggestions du jour avec suppléments. Beaux produits (gibier ou truffe notamment) et cuissons parfaites. Vins servis au verre en magnum avec présentation de l’étiquette et qui honorent la cave tenue de façon exemplaire. 

 


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Edgar
Bistrot

Edgar

Un bon bistrot

Edgar offre le gîte et le couvert et les fidèles de l'hôtel apprécient certainement comme nous l'atmosphère et l'accueil réussis (personnel sympathique et décontracté). Pas de menu, tout est à la carte, tendance iodée et brunch dominical à recommander. Terrasse épatante.  


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