Ellsworth
Bistrot

Ellsworth

Un très bon bistrot

L’adresse doit figurer dans les guides de tous les américains débarquant chez les froggies, mais pour une fois qu’ils renoncent à leurs burgers, on ne leur jettera pas la première pierre pour leurs pantacourts… Une salle élégante tout en longueur avec parquet à larges lames, camaïeu de gris pour les murs et les banquettes, tables de marbre et chaises de bois, mange-debout et comptoir pour les esseulé.e.s, service féminin over tattoo. Propositions réduites au déjeuner (facturée aux prix du quartier et du succès), carte nettement plus étoffée le soir, nettement plus chère, mais toujours avec le même souci de la fraîcheur, des dressages esthétiques et colorés, de la qualité des produits et de la justesse des produits. Des clins d’yeux yankee (poulet frits), tradition française (pâté en croûte, foie gras, beurre blanc), mode (lait fermenté, espuma) pour une agréable fusion. Ne pas manquer la glace au malt. 


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Saperlipopette
Bistrot

Saperlipopette

Un bon bistrot

Ce bistrot chic et moderne en plein cœur de Puteaux et tenu de main de maître par le "top chef" Norbert Tarayre a réussi à imposer sa cuisine franche et vite consensuelle. Incontournable côte de veau cuite à la perfection avec un bon jus de cuisson et, de l'amuse-bouche certes anecdotique au dessert gourmand qui marie framboises et pistaches, on navigue du correct au très bien. On pouvait craindre le pire de cette adresse aux allures tape à l'oeil et aux nombreux couverts, pourtant on s'amuse avec le service éminemment sympathique dans un lieu qui l'est tout autant. La courte carte des vins met en avant des vignerons de qualité.


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Lily de Neuilly
Bistrot

Lily de Neuilly

Un très bon bistrot

Cette institution traverse les années avec un bonheur certain. Le cadre heureusement préservé ressemble plus à celui d'une belle maison restée accueillante à sa nombreuse progéniture. En cuisine, la carte semble immuable, attachée à défendre un savoir-faire bien réel comme à mettre en avant les produits de saison. Service exemplaire de Philippe Cabalé en salle. 


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Cave (La)
Bistrot

Cave (La)

On entre dans cette maison par la cave, et c'est d'ailleurs le principal intérêt des lieux : de bonnes bouteilles à prix souvent doux et qui ont le mérite de souvent sortir des sentiers battus. On peut se servir dans les étagères pour, contre un droit de bouchon de dix euros, aller tomber la quille au fond de la boutique, après être passé devant la cuisine, dans une salle non sans charme et à la décoration fourre-tout ou en terrasse. Rien de bouleversant dans des assiettes sans surprise, mais pas de grosse déception non plus, si ce n'est des tarifs un peu élevés et quelques transgressions avec les saisons. Dans le No man's land culinaire qu'est encore Montreuil, l'adresse reste une valeur sûre.


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Physalis (Le)
Bistrot

Physalis (Le)

Un bon bistrot

À proximité du périphérique et donc de Paris, une adresse inattendue avec terrasse, carte façon brasserie mais aussi espace pour réception. En cuisine, Antonio da Costa vit pleinement sa passion, proposant une carte qui change au gré de ses envies et comporte également les incontournables ou basiques qui fédèrent de nombreux habitués, notamment à l'heure du déjeuner. 


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Barbezingue (Le)
Bistrot

Barbezingue (Le)

Un bon bistrot

Outre le bistrot au rez-de-chaussée, la table d’hôtes à l’étage ou le bar à copains, libre à vous de profiter de l'adresse de Thierry Faucher pour également jouer au trinquet ou à la pétanque. Car ce chef, bien atypique, a voulu son Barbezingue convivial et généreux. Pari plus que réussi, il aime accueillir quitte à laisser la brigade évoluer seule en cuisine et interpréter le registre qu'il a appris auprès de Christian Constant, période Crillon. Jus de civet inédit accompagnant une dorade parfaitement cuite, soupe onctueuse, caille rôtie, il y a ici beaucoup de sincérité et un réel talent. Tout aussi fréquentable que le bistrot, la table d'hôtes avec le buffet à volonté facturé 25€ est à connaître pour se retrouver en famille ou entre amis. 


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Coq & Fils (Le)
Bistrot

Coq & Fils (Le)

Un des meilleurs bistrots de la ville

« Bistrot des belles volailles »: seuls les esprits mal intentionnés et nostalgiques du quartier chaud de Pigalle imagineront qu’il s’agit ici d’autre chose que d'oiseaux à plume. Sauf week-end, le semainier s’arrache au déjeuner (coq au vin le mardi, saucisse de volaille grillée le vendredi), mais c’est la grande carte qui aimante l’attention: variations autour des œufs (mollet, poché, mimosa), des foies et terrines, soupes et salades, avant de voler dans les plumes de la « noble-basse-cour »: canard, pigeon, pintade, caille, canette, poules de races anciennes avec passeport prestigieux (Challans, Dombes, Bresse, Landes…) et éleveurs répertoriés au Who’s who. Carte de vins classiques, un peu chère (9€ le verre).

 

 


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Petit Vingtième (Le)
Bistrot

Petit Vingtième (Le)

Un bon bistrot

Attirés par un menu midi bon marché et la gouaille du patron, nombre d'habitués ont établi leurs quartiers dans ce Petit Vingtième, dont l'effervescence à cette heure de la journée n'a parfois rien à envier à la salle de rédaction d'un quotidien belge en bouclage. À deux pas de la place des Rigoles et du "village Jourdain", on apprécie le carrelage délicieusement rétro et les illustrations quelque peu nostalgiques, à l'image d'une cuisine simple et efficace au déjeuner, comme une aile de raie sauce aux câpres ou un veau aux olives, accompagnés de légumes de saison bien choisis. De bons produits, des valeurs sûres et pas de fioritures, la formule offre un rapport qualité / prix qui défie toute concurrence, et la sélection de vins est judicieuse, s'affichant sur une grande ardoise qu'on prend plaisir à déchiffrer avec l'aide du patron. À la carte, les propositions se font plus inventives et gourmandes, comme ce filet mignon en croûte à la pistache ou un pavé de bœuf sauce chocolat-piment. Il n'est donc guère surprenant que le succès de ce lieu chaleureux et convivial, engagé dans une démarche éco-responsable, ne se se démente pas. Aux dernières nouvelles, l'établissement change de main en avril 2024. 


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Dilia
Bistrot

Dilia

Un des meilleurs bistrots de la ville

La façade d'angle,blanche, est tellement anodine (de style pizzeria ou couscous années 70), qu'on se demande même ce qui peut s'y planquer derrière. Dilia, tout simplement et quasi définitivement l'une des meilleures trattoria de la capitale. Sans aucune circonvolution décorative à l'intérieur, murs blancs, briques, pierres apparentes, petit comptoir cuivré, parquet râpé, tomettes, le tout pour une vingtaine de convives au coude-à-coude (multipliés par deux en terrasse estivale) et qui montent à l'assaut en 5 minutes montre en main, dès que l'huis s'ouvre. Pas seulement pour les tarifs plutôt plancher au déjeuner en semaine, mais pour les assiettes enlevées, originales, créatives, concoctées par Michele Farnesi, ancien compagnon de route de Giovanni Passerini (désormais dans le XIIème). Inutile de chercher ici une filiation strictement régionaliste dans les propositions transalpines (mais pas que...) du jour (au dîner, on croise de l'anguille laquée, fromage blanc, kumquat confit, oignons et salade de feuilles amères! Voire du mulet noir, sauce hollandaise à la poutargue, chicorées et cédrat). Le chef mixe à sa manière, semble-t-il presque à l'instinct, ce dont il dispose, ou ce qui l'inspire, avec un réel talent. Pour preuve, ces raviolis maison de puzzano, un fromage des Dolomites, à la salade d'algues, oursin confit, le tout rafraîchi d'un fin bouillon de livèche; ou encore ces spaghettis alla chitarra, vrai plat de pauvre, assaisonnés d'un <ragoût à la magnifica>: un bouillon de chutes-arêtes-œufs de poissons liées à la crème, et relevé de citron et piment (de connivence sicilienne). Bref, l'assurance que ce que l'on découvrira ici, vaudra à la fois par son caractère, sa sapidité et sa rareté. Contrat également rempli en soirée et fin de semaine à travers un déroulé surprise allant de "5 à 7 passages", soit autant d'assiettes. Gilles Dupuis


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Mensae
Bistrot

Mensae

Un des meilleurs bistrots de la ville

Quand le grec et le latin auront disparu de l’enseignement, il restera en héritage la chanson de Brel (Rosa) et ce bistrot (Mensa = table)… Un agréable lieu chic (parquet) et clair, aux couleurs pastels, sans déco pesante. Drivé par Thibault Sombardier, avec un nouveau chef exécutif sur place, Naoya Kanatani venu de l'excellent Climats de la rue de Lille. Cuisine fraîche, colorée, et vite incisive dans ses accords toujours bien gérés. Une adresse à garder aussi pour les formules du déjeuner à prix cantoche, le goût affirmé pour les légumes, la qualité des produits, la justesse des cuissons et ce dessert qui fait depuis toujours chavirer les accrocs du chocolat, la mousse au cœur praliné (irrésistible). Quelques vins intéressants à piocher dans la carte marquée « nature » et qui devrait s'étoffer dans les semaines. 


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