Café des Musées
Bistrot

Café des Musées

En angle de rue et en plein Marais, ce café, cuisine ouverte, comptoir, carrelage et affiches du Musée Picasso, est de ceux qui attirent incontestablement l'oeil des touristes en goguette, d'autant qu'on peut y trouver quelques classiques de la cuisine française, terrine, escargots, bourguignon et, ce, tous les jours de la semaine. Les assiettes se montrent généreuses mais l'exécution laissait à désirer lors de notre dernier passage. Si le bœuf bourguignon avec sa quenelle de purée de pomme de terre reste un passage obligé, notre cabillaud à la cuisson excessive comme la tarte aux poires trop sucrée et sans que le fruit ne soit assez présent décevaient. La carte de vins essentiellement de propriétaires mériterait, elle aussi, quelques nécessaires mises au point. Pierre-Yves Chupin 


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Caves Legrand Filles et Fils
Restaurant

Caves Legrand Filles et Fils

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Voilà une adresse qui entretient les bonnes manières avec, pour y accéder, le choix entre la boutique au décor inchangé depuis 1880 et le passage Vivienne inscrit aux monuments historiques. Vous attendent alors le large comptoir ou les tables dispersées le long d’étagères savamment éclairées et alignant bouteilles toutes choisies avec discernement. Une mise en scène bienvenue pour découvrir la carte de Benjamin Anthoni, chef au parcours atypique, en place depuis quelques mois seulement. Il a vite trouvé ses repères, adapté son registre jusqu’à faire preuve d’une certaine humilité ou intelligence pour accompagner dans l’assiette la formidable collection de vins que la maison possède et propose. Sa cuisine repose sur un savant équilibre entre produits de saison, cuissons soutenues, assaisonnements précis et accompagnements travaillés comme des condiments. Benjamin a retenu la leçon des grands maîtres, jamais plus de trois saveurs comme dans son association entre artichaut poivrade, cresson et ail des ours. Les desserts s’imposent à leur façon : comment ne pas résister à une tatin de poires lorsqu’elle s’accompagne de Château d’Yquem 2004 ? Il faut ici boire pour manger ou l’inverse quand, rappelons-le, un droit de bouchon de 15 euros seulement est pratiqué sur une cave comptant pas moins de 20 000 références prestigieuses. Service un peu lent malgré l’accueil d’une grande courtoisie. Pierre-Yves Chupin

 


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Enfants Rouges (Les)
Bistrot

Enfants Rouges (Les)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Beau décor: tableaux modernes, bois flottés peints, mobilier de bois et deux petites tables à plateaux de carreaux de faïence peints et piétement de fonte. Daï Shinozuka, ancien compagnon de Camdeborde, propose  dans ses menus/carte des plats particulièrement originaux mêlant produits de la mer et de la terre, soignant les légumes et leur cuisson, n’oubliant pas les abats (cœurs de canard, langue et ris de veau, pied de porc) ni le gibier sauvage en saison. Outre les menus du déjeuner et du dîner, le chef propose une dégustation « surprise » le soir en sept services (120 €). Belle carte des vins dont on pourrait corriger les imprécisions et les fautes d’orthographe.


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Régalade Saint-Honoré (La)
Bistrot

Régalade Saint-Honoré (La)

Un très bon bistrot
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Banquettes et tables sagement rangées le long des murs de moellons blancs, poutres et haut plafond peints en noir, parquet, mobilier de bois sombre: le décor régale autant que l’assiette. Les habitués apprécient aussi l'espace organisé face aux cuisines et l'ambiance vite exaltée. Le repas débute toujours par la terrine à volonté sur la table et l’énorme pot de cornichons croquants. Le mode d’emploi est immuable : menu carte en trois services (nombreuses propositions), installé pour une saison et suggestions du jour avec suppléments. Beaux produits (gibier ou truffe notamment) et cuissons parfaites. Vins servis au verre en magnum avec présentation de l’étiquette et qui honorent la cave tenue de façon exemplaire. 

 


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Edgar
Bistrot

Edgar

Un bon bistrot

Edgar offre le gîte et le couvert et les fidèles de l'hôtel apprécient certainement comme nous l'atmosphère et l'accueil réussis (personnel sympathique et décontracté). Pas de menu, tout est à la carte, tendance iodée et brunch dominical à recommander. Terrasse épatante.  


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Willi's Wine Bar
Bistrot

Willi's Wine Bar

Un très bon bistrot

À quoi attribuer son coup de cœur ? À la collection de belles affiches commandées chaque année à un illustrateur ? À la somptueuse carte des vins et à sa prédilection pour le Rhône mais aussi les jerez, malaga, madère et porto (le choix des vins n’est-il pas forcément british, isn’t it) ? Aux commentaires de dégustation qui transcrivent, à l’écrit, l’accent de Jane Birkin ? Au bar (grignotage possible toute la journée), aux trois salles, aux tables espacées ? À l’absence de musique de fond ? Au service ? Aux prix doux au déjeuner ? Au refus de servir du « Noca-Nola » ? Et pourquoi pas, last but not least, à la cuisine : bons produits, cuissons justes, dressages esthétiques et colorés, assiettes copieuses servies sur de belles assiettes chaudes ? Super pain d’une boulangerie à découvrir, fromages de la maison Bordier.


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Fines Gueules (Les)
Bistrot

Fines Gueules (Les)

Un très bon bistrot
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À l’élégance de la place des Victoire s’impose l’élégance d’un lieu qui déploie son charme moderne et semi-feutré dans cet immeuble du XVIIe siècle conçu par Hardoin-Mansart, premier architecte et surintendant de Louis XIV. Ici les espaces s’agencent sur deux étages offrant fluidité visuelle et clarté. Bref, les Fines Gueules c’est d’abord un lieu : celui de la disruption des lignes contemporaines (pierre de Paris à nue et métal) dans un écrin historique, dont le vrai luxe est d’offrir un recentrage sur la qualité des produits auxquels le chef japonais Kiyoyuki Goya apporte un juste rehaussement nippon. Puis il y a l’autre pan de la montagne : la carte des vins… l’officiel du jour et ses trente références changeantes, mais surtout la secrète et ses 800 références sélectionnées par Arnaud Bradol le maître des lieux (dont les seules expressions en Jura et en Beaujolais valent le détour). On passe de Léoville - Las Cases à Claude Courtois, de l’ultra-classicisme au biodynamique sans sourciller et le tout Paris du vin s’y bouscule, comme - ce midi là - certains pontes champenois abreuvant de leurs merveilles aux terroirs d’exception. Du coup, en ce lieu hors du temps, il est assez facile de savoir à quelle heure on commence le repas… beaucoup moins d’en connaître l’heure de sortie, tant les tentations assaillent de toutes parts.

 


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Le Petit Bouillon Pharamond
Bistrot

Le Petit Bouillon Pharamond

Un bon bistrot
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Cette adresse mythique de la gastronomie normande où Clémenceau et Hemingway avaient leurs habitudes vient de changer de propriétaire. Dépoussiérée pour être remise dans l'air du temps en se transformant en bouillon populaire, le décorum sublime, classé aux monuments historiques, n'a heureusement pas changé. Un passage à l'étage vaut le coup d'oeil pour admirer tous les éléments chargés d'histoire. La cuisine aux intentions simples et ménagères apparaît bien exécutée avec des produits pour la plupart bien choisis. Le pâté en croûte maison tient la route, tout comme le hareng pomme à l'huile. Le registre normand n'a pas été oublié non plus, et l'on retrouve à la carte la spécialité de la maison depuis sa création en 1832 : les tripes à la mode de Caen. Léger bémol : le vin au pichet qui, s'il n'est vraiment pas cher, en revanche a une certaine tendance à piquer le gosier. Préférer le cidre ou le poiret. Terrasse magnifique pour les beaux jours.Pas de réservation.


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Juvéniles
Bistrot

Juvéniles

Un bon bistrot

Trente trois ans au jus (de raisin) pour ce bistrot à vins aussi frenchy que scottish, car créé par Tim Johnston, (excellent produit d'importation) qui a passé le tire-bouchon à sa fille et le piano à son beau-fils (écurie Camdeborde et Cie). Résumons... la cuisine y a gagné plus de subtilité (avec addition en rapport), le service, très efficace, a perdu un poil de chaleur, mais cette bonne vieille madeleine aux tables bordeaux (ou lie de vin, si vous préférez), aux cartons entassés, aux rayons bien garnis de bouteilles et aux dessins d'enfant (fifille) tapissant les murs, où l'on s'entasse au coude-à-coude (idéal pour les verres de contact) n'a pas bougé d'un poil. Toujours au garde-vous, le stilton et le cheddar, les xérès et portos au verre (sans doute la seule adresse de ce type à Paris), le haggis en saison (panse de brebis farcie) et l'éclectisme d'une sélection de vins, régulièrement renouvelée, proposés au verre (grand choix) et en bouteilles. Et, cerise dans le pinard, une carte de vins complémentaire  (à demander) d'une modestie tarifaire telle qu'elle est un vrai pousse-au-crime, touraine fié gris de Preys à 18 euros et fleurie de Chanudet à 30 euros

 


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Vieux Comptoir (Au)
Bistrot

Vieux Comptoir (Au)

Un très bon bistrot

Décor immuable (carrelage, mobilier en bois, comptoir, grand miroir, fleurs sur chaque table) et cuisine déroulant, sur la carte format XXL, ses « incontournables » (rognon entier, tatin de boudin noir, bourguignon, andouillette à la ficelle, pâté en croûte) ou ses « nouveautés » du moment (pavé de cabillaud, saucisse et aligoté…). Charcuteries d’exception, grande carte des vins mariant étiquettes réputées et découvertes. Service rapide et attentif même en plein coup de feu. Vente à emporter.


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