Galia
Bistrot

Galia

Un très bon bistrot

Dès l'âge de sept ans, le petit Maxim accompagnait sa "mémé Noëlle" dans les grandes propriétés de Sologne où elle cuisinait pour les chasseurs et leurs invités. Le petit garçon de mère française et de père vénézuélien découvre alors sauces et longues cuissons dans les offices des châteaux. De l'autre côté de l'Atlantique, Maruja, la grand-mère paternelle, l'initie aux saveurs d'Amérique du Sud. Une vingtaine d'année plus tard, après sa formation à l'école Ferrandi, Top chef et une expérience chez des étoilés, Maxim ouvre son restaurant en 2015, Galia, en hommage à la Gaule et à sa cuisine. La restauration demeure une affaire familiale car il travaille avec son épouse Marie-Eugénie en salle. Maxim assure seul les 38 couverts et la plonge depuis les derniers évènements, d'où une carte réduite et qui change tous les mois. "Mais demandez le hors-carte, les rognons au café vénézuélien, les calamars laqués à l'orange, la langue façon blanquette..."  Si vous avez le temps, le menu dégustation en six services laisse la part belle à la créativité du chef, qui définit son art comme "une gastronomie française, avec des condiments, des fruits et des agrumes de mon autre pays". Deux constantes: le ceviche et le rhum arrangé avec zestes d'orange et clémentine, cannelle, badiane et graines de coriandre. Et si ce paisible restaurant proche du tramway Didot défend une décoration vite vintage avec papier peint noir et doré, fresque de Pompéi et plante en plastique, les couleurs et les saveurs y sont vigoureuses dans l'assiette, avec des notes sucrées assumées. Une authentique adresse de fusion culturelle et culinaire à découvrir. 


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Augustin
Bistrot

Augustin

Un bon bistrot

Un agréable bistrot, plus proche du resto et qui adopte des allures de brasserie (petit déjeuner de 8 à 11 h, 9€; grignotage de 15 à 18 h, de 12 à 21€). De la lumière au travers des grandes baies vitrées, et pour décor sur des étagères, des assiettes, plats, soupières, saladiers de porcelaine blanche. Pour 39€, une carte menu d’honnête facture avec quelques accents corses, en particulier pour les vins.

 


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Simone
Bistrot

Simone

Un très bon bistrot
♥︎

Ici, on profite aux beaux jours de la grande terrasse qui permet de doubler la capacité et, en hiver, de l'atmosphère reposante avec notes jazzy et superbe photographie de Nina Simone. Depuis sa reprise en 2016 par Mathia di Gino, ce bistrot joue de plats vifs et précis concoctés sous les yeux des clients grâce à la cuisine ouverte sur la salle d'une quinzaine de places, mais aussi de beaux produits de saison se déclinant dans des contrastes terre et mer (haddock / betterave) ou des associations à l'évidence gourmandes (fregola Sarda / chorizo / ossau iraty). On prend également plaisir à parcourir la carte des vins qui souligne malicieusement les quelques références présentes issues de l'agriculture conventionnelle. 


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Comptoir sur mer (Le)
Bistrot

Comptoir sur mer (Le)

Un bon bistrot

Carrelage au sol et sur le murs, une vingtaine de places au bar et sur les deux tables d’hôtes, quelques places encore sur le trottoir. Depuis sa cambuse ouverte surélevée, Olive Davoux (épaulée au service et aux vins par Claire) tient la barre de ce caboulot exclusivement dédié aux poissons, coquillages, crustacés et céphalopodes. En version tapas colorées (c.a.d. portions réduites « à partager »), des produits très frais, scrupuleusement sourcés, taquinés par des agrumes ou quelque touches épicées. Parfois des raretés (foie de lotte). En bande son en sourdine, la playlist perso d’Olive (hip-hop et rap de Hi Tek ou Pete Rock). Le samedi et le dimanche, entre les services, (de 15 h à 19 h 30), dégustation d’huîtres et de coquillages et vente à emporter (sur réservation). Carte des vins  (tendance « nature » mais personnelle, judicieusement expliqués). 

 


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Bistrot Paul Bert
Bistrot

Bistrot Paul Bert

Un très bon bistrot

C'est une institution où, quand ils ne sont pas eux-mêmes au piano, les collègues chefs aiment se retrouver, dans cette ambiance de bistrot rétro animée avec plusieurs salles en parallèle toujours bondées, au service virevoltant. Belle cuisine traditionnelle jamais prise en défaut, rehaussée de touches originales, portions généreuses, cuissons parfaitement maîtrisées, formule déjeuner très avantageuse, clientèle aux anges… et carte de vins étourdissante.


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Zygomates (Les)
Bistrot

Zygomates (Les)

Un bon bistrot

Les Zygomates campent aux antipodes des modes éphémères : c’est un restaurant de quartier, situé dans une rue tranquille de l'arrondissement, fréquenté par une clientèle d’habitués. Le décor, cynégétique, se singularise par une impressionnante collection de réveil-matin (plus de 300 !) répartis entre les deux petites salles à manger. La cuisine du chef, Christophe Baron, est à l’image du lieu et du décor. Point de fantaisies moléculaires, mais des plats classiques et copieux, à base de produits frais.  Des exemples ? Tartare d’avocat aux écrevisses et huile de basilic, filet de bar à la crème de saumon fumé maison et, en saison de chasse, le col vert en deux façons ou le lièvre à la royale. Efficace et sans chichi. Bonne sélection de vins abordables aux alentours de 35 - 50 €.

 


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Ébauchoir (L')
Bistrot

Ébauchoir (L')

Un bon bistrot

Une institution qui colle parfaitement à l'histoire du quartier et de ses artisans qui avaient ici leur rond de serviette. L'adresse restée dans son jus, vite animée et bruyante, garde son empreinte bohème avec un menu au déjeuner plus qu'accessible et une carte certes plus ambitieuse le soir. La cuisine sait parfaitement faire le grand écart entre harengs marinés maison ou foie gras au melon et safran, rognon de veau ou Saint-Jacques poêlées. En gardant ses repères avec un gâteau de riz grand-mère qui reste irrésistible et indétronnable. Cave impressionnante aux nombreuses références et intelligente au choix important de vins au verre. 

 


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Écailler du Bistrot (L')
Bistrot

Écailler du Bistrot (L')

Un très bon bistrot

Les grands hôtels adressent ici leurs clients en quête de poissons et de fruits de mer. Ils peuvent ainsi communier avec les amateurs qui, venant de moins loin, partagent depuis plus de vingt ans leur amour des poissons nobles, homards et autres produits iodés. À condition d'y mettre le prix, bien sûr, qualité et quantité sont au rendez-vous, sans parler du service, impeccable. La carte des vins, qui semble plus ouverte que celles des autres adresses du même propriétaire, toute sises à proximité, est riche en rouge autant qu'en blanc. Comme chez les grands-parents le dimanche, il flotte aussi une atmosphère paisible et rassurante. Elle fait partie du charme suranné de cette maison qui manquerait si un investisseur plus tendance finissait par lui mettre le grappin dessus. Plateaux de fruits de mer à emporter.

 


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Clown Bar (Le)
Bistrot

Clown Bar (Le)

Un très bon bistrot

Après la période de flottement suite au départ du chef Sota Atsumi, le Clown Bar est vite rentré dans le droit chemin autour des valeurs et savoir-faire qui ont fait son succès : une cuisine savoureuse inspirée des classiques français, soit dit en passant plutôt portés sur les protéines animales, qui cadre bien avec le décor un rien muséal de ce bistrot historique : comptoir en zinc d’époque, plafond art déco et céramiques murales aux motifs qui rappellent la présence voisine du cirque d’hiver. Du coup, l’établissement joue souvent à guichet fermé, fort d’une clientèle anglo-saxonne férue d'un tel registre et peu regardante sur des tarifs, il faut bien l’avouer, plutôt élevés (entrée de 10 à 20 €, plat à 33 €… d’autant qu’aucune formule n’est proposée). 


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Clamato
Bistrot

Clamato

Un très bon bistrot

Au départ perçu comme l’annexe du prisé Septime voisin, dont il demeure une belle alternative lors des jours de fermeture de celui-ci, Clamato a vite gagné en stature et identité. Si la pâte et l’esprit sont assez similaires, Bertrand Grébaut et Théo Pourriat ont imaginé une table beaucoup plus décomplexée et résolument tournée vers les produits de la mer. Mais ici, aucune réservation possible, un service en continu le week-end, des plats à commander à la volée sans ordre précis et le plus souvent à partager, et désormais une ouverture 7 jours sur 7 pour mieux répondre aux attentes d’une clientèle métropolitaine. À la carte, une vingtaine d’assiettes aux saveurs iodées qui tournent en fonction des saisons et que l’on peut accompagner d’un verre ou d’une bouteille (vin, bière, saké, spiritueux…) tirée de la très abondante cave de Septime. Évidemment, l’adresse a trouvé son cercle d’inconditionnels et il faudra parfois prendre son mal en patience pour trouver une table.


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