Bon Saint-Pourçain (Le)
Bistrot

Bon Saint-Pourçain (Le)

Un des meilleurs bistrots de la ville
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Au centre de la salle au charme certain et réunissant une petite vingtaine de couverts, Mathieu Techer prépare des assiettes dans lesquelles le bonheur n'est jamais loin. Préparé avec infiniment de minutie, chaque plat étonne par sa précision et ses goûts francs. Quand ici on annonce une marinade à l'orange pour le thon blanc, ce ne sont pas des vains mots. Avec, à chaque fois, un sans faute : cuissons parfaites tant des poissons que des viandes, accompagnements variés et savoureux, et jus diaboliques. Ce chef passé par Senderens et le Sergent recruteur maîtrise son art aux yeux de tous - la cuisine ouverte participe au spectacle comme à l'ambiance, qui plus est sans aucune nuisance grâce à un système d'extraction très poussé - avec une impressionnante facilité jamais mise à mal. La carte des vins regorge de belles références. Service aussi cordial qu'efficace d'Alexandre Darras. 


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H Kitchen
Bistrot

H Kitchen

Un très bon bistrot
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À vrai dire, nous avons été quelque peu bluffés par le menu déjeuner de ce bistrot de poche au décor sans prétention (lambris noirs et murs blancs qu'égaie un accrochage réussi de photographies d'artiste) dont la seule singularité pourrait être le flot de légumes et de fruits posés sur le comptoir. Si le chef est nippon, il est passé par Robuchon et quelques autres, dont il a sans aucun doute hérité le goût pour les saveurs denses et les assaisonnements précis, il ne s'égare guère dans la cuisine fusion, malgré deux ou trois notations japonaises, se payant même l'originalité de proposer un wrap du jour et d'offrir des assiettes d'une générosité peu commune a contrario de beaucoup de ses compatriotes. Quant à sa palette de légumes proposé en entrée dès l'accessible formule du midi... c'est un petit chef d'œuvre de potager aussi beau que bon sur lequel il ne faut pas faire l'impasse. Tarifs plus élevés le soir et sélection de vins un peu confuse avec de bons bourgognes, malheureusement rayés de la carte.


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Escudella
Bistrot

Escudella

Un des meilleurs bistrots de la ville
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Cadre soigné avec tables espacées et banquettes confortables, accueil discret et agréable, l'adresse sait recevoir. En cuisine, des chefs réputés sérieux ont jusque-là veillé sur sa destinée, Bruno Deligne, Flora Mikula ou Paul-Arthur Berlan pour ne citer qu'eux… Jusqu’à l'arrivée de Rémi Poulain que l’on découvre restaurateur autant que chef accompli et exigeant. Aidé en salle par son complice Laurent Dechaume, il fidélise une clientèle ravie du menu-carte qui change au gré des saisons et propose sur des bases classiques une cuisine tout en gourmandise. Une cuisson du thon exemplaire, un pâté en croûte avec sa nécessaire et subtile gelée ou un soufflé au chocolat puissant dans ses arômes apportent toutes les preuves nécessaires à ceux qui pourraient encore douter de la (très) bonne tenue de la maison. On n’oublie pas non plus les quelques suggestions en dehors du menu tels les généreux ris de veau, ni la profiterole, irrésistible avec une glace à la fève Tonka turbinée au dernier moment. 


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Belhara (Le)
Bistrot

Belhara (Le)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Un bistrot dans toute sa splendeur : décoration à l'ancienne aussi désuète que charmante, service remarquable de gentillesse et de naturel et cuisine tout en réconfort. Le chef Thierry Dufroux cultive avec application la tradition remise au goût du jour avec des plats élaborés et quelques clins d'œil à son Pays basque. Poulpe de roche au jus dense et parfumé, veau mijoté des heures durant et accompagné de fines tranches de truffes d'été, sans oublier gibier en saison, voilà un registre sincère qui aime à être partagé. Remarquables desserts maison.


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Bistrot de Paris
Bistrot

Bistrot de Paris

Un très bon bistrot
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À la faveur de quelques mois de fermeture, ce bistrot historique a retrouvé son panache et ses envies. Des travaux à peine perceptibles au premier regard, des murs rafraîchis tout en gardant leur belle patine, une collection d’illustrations dès l’entrée (à ne pas manquer), un confort retrouvé sur les banquettes, une composition signée Vincent Darré au bar où le jeu consiste à reconnaître les artistes et autres mondains habitués de l’endroit, sans oublier une terrasse jusque-là absente et mise en scène avec goût. En cuisine, le changement s’affiche plus démonstratif avec la prise en main des fourneaux par Vincent Quinton. Outre l’apparition de frites généreuses et cuites au bain en deux fois, un artichaut avec un cœur garni de champignons de Paris et haricots verts, des œufs mayonnaise à l’assaisonnement franc et à la macédoine maison que distingue une cuisson séparée de chaque ingrédient, un foie de veau que relève une grosse échalote confite et terminée dans le jus de cuisson (belle idée) et un « Bistrot de Paris-Brest » à la crème pralinée que rehaussent quelques zestes de citron vert. En attendant le retour promis du céleri rémoulade (le meilleur de Paris) et des poireaux vinaigrette, un propos culinaire plus que convaincant, un service et des garçons de salle 100% authentiques et une ambiance parisienne, à savoir policée et enjouée. C’est la bonne nouvelle à Saint-Germain. 


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Voltaire (Le)
Bistrot

Voltaire (Le)

Un très bon bistrot

Un bistrot bien inclassable avec ses bonnes manières héritées de la famille Picot, les anciens propriétaires, et peut-être aussi d'une jet set internationale qui se fait pourtant de plus en plus absente. Le repas obéit ici à un rituel presque codé, l'assiette de radis et de crudités en guise de bienvenue, la carte qui fait toujours sourire avec son œuf mayo à 0,90 euros et son turbot à 85 euros et la salle qui cherche encore ses habitués parmi une clientèle qui n'est plus toute jeune. Le chef a la bonne idée de n'avoir rien changé à la cuisine, classique et bourgeoise. Et généreuse tant la table devient vite un buffet qui se remplit au fur et à mesure du repas d'attentions multiples, comme cette portion de frites au demeurant délicieuses. Le steack tartare a ses habitués, les rognons également. Pour bien terminer le repas, la mousse au chocolat à partager tant la portion est généreuse, est à recommander. 


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Semilla
Bistrot

Semilla

Un très bon bistrot
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La petite graine a la plus sémillante bouille: tronche de loft (tuyauterie bien apparente) mais tables en marbre avec pieds de fonte, beau bar, vue en scope sur les cuisines aussi grandes que la salle et trois places privilégiées au comptoir, le nez sur les dressages du chef. Éric Trochon a le talent de transformer d’un coup (de baguette magique ?) le plus attendu des plats. Un exemple, le tartare de bœuf. Les vrais tartarophiles (ceux qui vérifient quel la mention « au couteau » désigne une feuille de boucher et pas le couteau du robot) se contentent de chercher leur plaisir vampires que dans la qualité de la viande et sa découpe. Ici, le tartare se truffe de minuscules champignons au vinaigre (pas plus gros que l’ongle du petit doigt) et un granité d’oseille transforme l’assiette en jardin japonais en plus de la fraîcheur et de l’acidité…Originale, la carte l’est encore par le classement par mode de cuisson (cru, vapeur et bouillon, four, plancha), les glaces et sorbets rares (safran, bière brune, hibiscus). Au déjeuner, menu carte en deux ou trois services; le soir à la carte. Remarquable choix de vins (classés par ordre croissant de prix). Service rapide et sympathique.

 


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Petit Tonneau (Au)
Bistrot

Petit Tonneau (Au)

Dans un décor simple et inchangé depuis des années, Arlette vous reçoit avec attention et générosité. Les tables sont rapprochées et vous pourrez aisément faire connaissance avec vos voisins, pour la plupart américains, venus (re)découvrir quelques porte-drapeaux de la gastronomie française : canette, rognon, blanquette, etc. Les plats sont authentiques et les portions généreuses. Ce soir-là le carré d'agneau, d'abord saisi à la plancha puis passé au four, se montrait exemplaire. Desserts traditionnels maison et plateau de fromages en revanche décevant (affinage non maîtrisé). 

 


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P'tit Troquet (Le)
Bistrot

P'tit Troquet (Le)

Un bon bistrot

Telle la maison d'Heidi, le bistrot de José et Hanh Madueno est à l'image de la maîtresse de maison : intimiste, doux, bienveillant, rassurant. La trentaine de places est occupée par un mélange iconoclaste d'habitués du quartier et de touristes asiatiques prenant leurs assiettes en photo. Non que les patrons aient payé pour du référencement Google mais le bouche à oreille joue à plein. Une cuisine simple mais tellement efficace : terrine de lapin aux pruneaux moelleuse à souhait, ou coulis d'étrilles en accompagnement de la bourride de lotte. Un petit effort à faire pour la carte des vins qui mériterait de mieux accompagner la cuisine authentique de ce bistrot de poche.


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Fontaine de Mars (La)
Bistrot

Fontaine de Mars (La)

Un bon bistrot

Ce bistrot est si parigot, avec ses nappes vichy, son ardoise, son zinc vintage et son carrelage, que tous les touristes (ils sont nombreux) sont heureux d'y faire des selfies. La cuisine bistrotière traditionnelle et roborative contente une clientèle toujours pléthorique, satisfaite d'y manger et boire pour son argent : attention, l'addition grimpe vite, surtout si l'on prend des poissons sans grand intérêt, mais les plats les moins chers ne sont pas les moins réussis, notamment l'œuf mayo et le plat du jour de la semaine (canard à l'orange mardi, blanquette jeudi, gigot gratin dauphinois samedi…). Accueil et service impeccables, belle carte de vins, tradition oblige.


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