Signature Montmartre
Restaurant

Signature Montmartre

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Le jeune couple franco-coréen aux manettes de ce petit restaurant confidentiel a réussi l'impossible, imposer dans cette rue riche en attrape-touristes une singulière cuisine, à savoir née de la fusion entre le registre français et coréen. Victor en salle, très précis et attentionné, transmet sa passion de produits sérieusement sourcés (remarquable pigeonneau de Pornic de Marie-Samuelle Bourreau) et conseille idéalement les vins. Les deux cheffes (salé et sucré), toutes deux originaires du Pays du matin calme, maîtrisent une carte élégante et subtile dans les associations jusqu'à garder le meilleur des deux cultures. Les bouillons et jus sont ainsi marqués par leur justesse et servent parfaitement la composition soignée des plats. A moins de cinquante euros le menu du dîner au cœur de Montmartre, on signe tous les jours pour y retourner.

 


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Disciples
Bistrot

Disciples

Un des meilleurs bistrots de la ville
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Jean-Pierre Vigato a marqué durablement Apicius de son empreinte avec sa cuisine d'une irrésistible gourmandise et sincérité. Bonne nouvelle, le re-voilà donc avec un "nouveau" restaurant qui prend la place d'une autre de ses adresses, A&M. Avec un disciple de haute volée en cuisine, le jeune et prometteur Romain Dubuisson. La salle que prolonge une vaste terrasse invite à la joie de vivre grâce à une clientèle vite fidèle et à un service parfait qui sait mettre à l'aise, décrit avec entrain les plats et répond avec le sourire à la moindre requête. Dans les assiettes, on retrouve la "magic touch" Vigato : du brut, du bon, du généreux, toujours travaillé avec soin et précision. En témoigne la terrine fermière servie à peine installé à table ou l'œuf mimosa à faire pâlir l'œuf mayo pourtant si cher à la grande famille Lebey. Ici les stars restent les plats de partage comme cette échine de cochon fermier pour deux ou cette côte de veau magnifique. Autre bonne nouvelle, le seizième arrondissement a enfin retrouvé la cuisine bistrotière qui avait depuis quelques années ici disparue


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Accolade
Bistrot

Accolade

Un très bon bistrot
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Voilà maintenant huit ans que le Bourguignon Nicolas Tardivel enchante ce coin calme du 15ème arrondissement, un peu à l'écart de la Porte de Versailles. Dans ce bistrot charmant et à taille humaine, on y est accueilli comme du bon pain. Une carte volontairement courte pour une cuisine bistrotière française qui n'hésite pas à faire voyager les papilles l'espace d'un bouillon ou d'une épice bien choisie. Un parfait tataki de bœuf, ou un œuf en meurette particulièrement réussi nous ont enchanté lors de notre passage. Mais on vient ici aussi pour s'y rincer le gosier avec une carte des vins particulièrement bien choisie : on y voit des "hits" incontournables - Jacky Blot, Marcel Lapierre, Stéphane Ogier et même Emmanuel Reynaud en Rayas - aux côtés de cuvées confidentielles dénichées lors de virées en Bourgogne et en vallée de la Loire. Cerise sur le gâteau, ces pépites œnologiques demeurent à des tarifs très acceptables.


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Petits Parisiens (Les)
Bistrot

Petits Parisiens (Les)

Un très bon bistrot
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Une adresse historique car c'est ici, au fin fond du 14ème arrondissement, que la "bistronomie" a pris son envol sous l'impulsion des chefs Yves Camdeborde et Bruno Doucet. Si les cartes, les styles et le nom de la maison évoluent avec les chefs qui y passent, on y retrouve toujours avec un bonheur évident les fondamentaux. Ainsi de la mythique Régalade reste en héritage la terrine maison à discrétion avec ses pickles et cornichons qui sert de pré-entrée, figure incontournable et réussie par le nouveau chef en place qui, rien de surprenant, a fait ses débuts auprès de Bruno Doucet. La suite du menu ne déshonore pas non plus ce glorieux passé, et les beaux produits sont associés de manière parfois audacieuse mais avec un savant jeu de textures et de saveurs nécessitant engagement et travail. Les travaux entrepris par Arnaud Duhem, le nouveau propriétaire, et notamment le comptoir et le mobilier, redonnent pep's et lumière ou confort aux commodités. L'accueil emmené par une jeune directrice de salle multiplie les petites attentions. Autant de raisons de traverser Paris, ne serait-ce que pour retrouver  les poireaux vinaigrette, la poitrine de cochon ou le riz au lait dans un menu resté au dîner quel que soit le jour de la semaine à 39 euros. 


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Mosuké
Restaurant

Mosuké

Un bon restaurant
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L’enfance du chef, son franc sourire, sa formation chez Thierry Marx, sa médiatisation et les mois de patience pour décrocher une table ne comptent pour rien, face à l’assiette. Or, Mory Sacko est un extrémiste. À prendre, ou à laisser. En sept plats, précédés de quatre bouchées qui mettent en condition et concluent d’un adieu gourmand à la hauteur du repas, le cuisinier impose une puissance, une carrure. Au palais, sur la langue, dans le cortex profond, la surprise surgit derrière des intitulés familiers —« jamais sans mon poulpe », « je vous salue mon poulpe », « mon poulpe et moi », tel est le mantra 2021 auquel on n’échappe pas ce soir-là. Sans même avoir quitté Paris, chacun connaît les exubérances pimentées ou acides de l’Afrique et les fadeurs du Japon… On les retrouve ici, sur une tentacule coriace puis, un maigre, un bœuf ou sur ce sublime homard bleu, mais... autrement. Pas de quête d’équilibre, des fulgurances. La chair du crustacé breton est grillée dehors au charbon japonais et nacrée dedans, pure. Le dressage tout en couleur, tel que le conçoit le chef à chaque étape, impose les rencontres sensorielles : plutôt que les trop fréquentes cohabitations entre des goûts sans affinités qui pratiquent une collocation dans l’assiette, Mory Sacko célèbre des mariages. La technique des grands toqués est au rendez-vous, dans les condiments et les jus corsés en particulier, au service de l’audace. Revenu des excentricités de la cuisine moléculaire, le jeune homme invente un nouveau classicisme, expliqué avec enthousiasme et sans jargon par un service attentif. En phase avec le chef, Mathieu Guerin a composé une carte des vins rusée, selon ses penchants, évitant les grands appellations sans trop verser dans le nature. L’accord mets-vins est une suite de suggestions, qui égare du côté d’Orléans pour un sauvignon au poil et de l’Afrique du Sud (dominante syrah sur terroir granitique).

 


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Bistrot des Plantes (Le)
Bistrot

Bistrot des Plantes (Le)

Un bon bistrot
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Un charmant bistrot qui, aux premiers rayons de soleil venus, voit sa terrasse prise d'assaut par une clientèle essentiellement de quartier. La salle ressemble par certains côtés à un cabinet de curiosités et la vaisselle signée Digoin et datée années 30 apporte un supplément de panache. Des conditions agréables pour apprécier les plats bistrotiers, roboratifs et sérieusement exécutés du chef. Œuf mimosa, salade César au poulet croustillant, tartare de bœuf, coquillettes au jambon et au comté (avec même un peu de truffe) ont le bon goût de la simplicité. Sélection de vins sympathique et restée accessible.


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Nosso
Restaurant

Nosso

Un bon restaurant
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Dans un quartier en pleine mutation, au pied d'un immeuble moderne, Alessandra Montagne, magnifiquement filmée par Planet Chef, séduit par la délicatesse des plats métissés, l’énergie sympathique d’une équipe joyeuse et efficace dans un décor brut sans être austère. Le jour de notre visite les regards étaient tendus vers les saint-jacques en carpaccio twistés par le croquant d’un radis, un cabillaud nacré et fondant, une meringue brûlée au charbon qui coiffait une étonnante tarte au citron. ‘Zérogaspi’, c’est le crédo d’une cheffe remarquable qui se fournit essentiellement en Ile-de-France. Bientôt son menu carte blanche du soir se déclinera en trois versions (trois, cinq ou sept plats). ET bientôt on pourra aussi festoyer au son des rythmes brésiliens unplugged dans l’épicerie mitoyenne en sirotant une caïpirinha et des plats traiteurs à emporter, feijoada et son fameux confit de porc.


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Nous 4
Bistrot

Nous 4

Un très bon bistrot

Une salle sympathique avec son côté chic bohême et une révélation, cette vue panoramique de Paris aussi spectaculaire que soignée dans son trait et dessin et qui occupe tout un mur du restaurant. Des tables dressées un peu partout et une ardoise qui se promène en fonction des arrivées. Et bonne surprise, des intitulés vite tentants, produits souvent oubliés dans les bonnes adresses parisiennes comme le merlu, le salsifi ou le cerfeuil tubéreux et des associations qui deviennent autant d'invitations à commander, foie de veau et sauce blanquette, cabillaud et culatello ou gravelax de saumon, huître et chou fleur. Stéphane Browne au parcours atypique ne manque surtout pas de technique pour oser des partis pris aussi personnels avec, à la clé, des assiettes généreuses et parfaitement assaisonnées. Quelques réglages à revoir parfois, surcuisson du poisson notamment, et une carte de desserts un peu trop courte pour terminer en beauté un repas qui avait si bien débuté. Service adorable et efficace. 


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Brigade du Tigre
Restaurant

Brigade du Tigre

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Une claque! C'est ce terme familier que l'on emploie quand une assiette nous scotche. Ici, vaste espace aux murs bruts et mezzanine ordonnée comme autour d'un puits central, elle est définie clairement: "raie croustillante, mayo citron vert, sauce xo". Autrement dit, une diabolique panure un peu mystérieuse (à base de pain asiatique et algues, nous a-t-on confié) à l'effet super "crunch", que l'on peut aussi bien napper de mayo qu'accompagner d'un zeste de condiment diablement pimenté (la xo hong-kongaise), et qui, loin de mettre le poisson k.o., lui restitue toute sa saveur subtile et iodée. Du grand art, signé Adrien Ferrand patron de Eels et de son ancien second, Galien Emery, fêlés de l'Asie (Chine, Vietnam, Thaïlande, Corée, Japon, Malaisie, cette dernière dont on connaît mal la cuisine), et qui ont du probablement phosphoré de longs mois et bossé d'arrache-baguette avant d'élaborer leur carte. Laquelle, fréquemment renouvelée (on est loin des A5 et des B14 imprimés pour l'éternité des cantines asiatiques), mène de cœurs de canard aux 5 épices en sushi de cochon laqué, de porchetta barbecue srirada et aubergines kimchi en pot-au-phô de joues de bœuf, foie gras poêlé, udon. Chez eux, même quand on coche "Poulet croustillant caramélisé, noix de cajou", une recette on peut plus bateau de l'Empire du Milieu, ça caramélise et soyatise dur (tout en gardant le moelleux de la volaille), préparation rafraîchie de daïkon râpé. Sans aucun doute, la meilleure à ce jour que nous ayons dégustée. Et en épitaphe notable, un mix de sorbet goyave et de glace cacahouète, francs de goût. On y retournera bientôt ventre à terre.


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Lolo Cave à manger
Bistrot

Lolo Cave à manger

Un bon bistrot

Dans la petite quinzaine de mètres carré, trouvent place une table d'hôtes et deux comptoirs le long des murs avec une collection de tabourets. La cuisine, elle aussi, tient dans un mouchoir de poche et oblige à jongler avec une plaque de cuisson et un petit barbecue où toutes les cuissons sont effectuées. Avec les inévitables retours d'odeur en salle. Sur la carte, des recettes vite nostalgiques comme l'œuf mayo retravaillé avec un supplément de pep's grâce au wasabi ou le pâté "Lolorrain" particulièrement réussi. Le tout s'accompagne de vins nature, plutôt bien choisis. Evidemment, pas de réservation.


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