Fichon
Bistrot

Fichon

Un bon bistrot

Dans ce décor aux allures de vieille poissonnerie, honneur aux vins bio et aux produits de la mer. Le chef japonais concocte des assiettes légères, toujours plaisantes tant à la vue qu'au goût. Il privilégie cuissons douces ou marinades comme ces petites sardines arrosées d'une excellente huile d'olive ou cette truite confite à très basse température. Mieux vaut avoir cependant un appétit mesuré car les portions se montrent calibrées.Tarifs très sages, service poli, un poil expéditif.


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AÏ HSU Table
Restaurant

AÏ HSU Table

Murs en pierres apparentes, meubles de bois clair, bibelots et décoration de bric et de broc, comptoir central... Sitôt le pas de la porte franchi, on est transporté à Taïwan (dont est originaire la chef) ou au Japon, les deux influences de cette adresse de poche. À la carte, les classiques du genre, parfaitement exécutés : onigiri, udon, tempura... mais aussi quelques surprises comme ces karasumi, des œufs de mulet mi-cuits (sorte de poutargue japonaise) ou encore des œufs de cent ans avec tofu, surprenants. En dessert, un moelleux au matcha ou une glace au sésame noir et haricots rouges achèvent en douceur ce voyage gustatif.   


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Daroco
Restaurant

Daroco

Où trouver, à la même adresse, des pâtes comme on ne sait pas en cuisiner, une pizza comme on ne pourrait pas en cuire faute de four à bois à domicile, une glace comme on n'est pas sûr de savoir où en dénicher, le tout servi à bonne température et prestement, avec le sourire, la bonne humeur et le style, dans une salle qui nous transporte ailleurs et à une autre époque ? Ajoutons une carte de vins italiens sélectionnés avec intelligence et les prix fort raisonnables, pour comprendre le succès de ce Daroco auprès d'une clientèle de trattoria napolitaine. Réservation possible, pour encore plus de confort.


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Virtus
Restaurant

Virtus

Un bon restaurant
♥︎

Rue de Cotte, Chiho Kanzaki et Marcelo di Giacomo ont enfin trouvé les moyens de leurs ambitions. Dans l'ancienne Gazetta de Peter Nillson, les deux chefs ont su poser les bases d’une table chaleureuse où l’agencement d’un mobilier bigarré et le service attentionné donnent des airs de maison d’hôtes raffinée. La cuisinière japonaise et le pâtissier argentin se sont rencontrés chez Mauro Colagreco au Mirazur à Menton. Avec le temps, ils ont façonné une cuisine inspirée par le produit mais plus encore émaillée de leurs cultures respectives conjuguées à celle appréhendée sur la Riviera méditerranéenne. Ce registre à quatre mains et bien de saison impressionne : dressages d'un grand raffinement et accords de saveurs en quête d'audace sans pour autant de provocation. Au fil des plats, les envies et les penchants du duo dialoguent et échangent : dorade et framboise ; lieu jaune de ligne, coco et marc de saké ; canard de Challans, betterave, groseille et orge… La carte des breuvages exacerbe tout autant la culture ou la personnalité des deux cuisiniers, métissée et exaltante comme cette sélection de saké dont une cuvée est souvent proposée en accord avec les plats. Rares sont les exemples de compositions ou de créations aussi bien partagées et atteignant ce niveau de perfection. 

 

 

 


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Restaurant Passerini
Restaurant

Restaurant Passerini

Un bon restaurant
♥︎

Ce ne sont pas les tables italiennes qui manquent à Paris. D’autant que la liste ne semble pas prête d’en rester là, si l’on en juge l’engouement des Français pour la cuisine transalpine. Pour autant, Passerini, du nom de son chef, Giovanni Passerini, n’a rien d’une trattoria lambda. Déjà, le pedigree du cuisinier annonce la couleur : passé en cuisine par des tables bien en vue dans le scope parisien, il a maintes fois été acclamé par la critique qui l’a sans doute hissé au statut de chef italien le plus médiatique de la capitale. Il y a aussi le cadre du restaurant qui évoque plus une cantine berlinoise, avec son aménagement minimal et ses larges baies vitrées sur la rue, qu’une table nostalgico-cliché de la botte. Et surtout, il y a la carte qui casse les idées reçues sur la cuisine italienne. Certes, Giovanni excelle dans les pâtes, qu’il confectionne lui-même et propose d’ailleurs à la vente à emporter (sèche) dans l’atelier voisin. Mais le répertoire du chef romain montre qu’il est un grand cuisinier, capable de transformer viandes, poissons et légumes en des plats aux saveurs et textures exemplaires, rarement vus dans les osterias parisiennes qui jouent, faut-il le préciser, souvent la carte de la facilité. Il sera conseiller de privilégier les déjeuners, avec cette ambiance vibrante propre à l’architecture du lieu et ses formules plus que raisonnables qui mettent tout le monde d’accord aux dîners dont l’addition deux à trois fois plus élevée pourra susciter le débat.


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Matsuhisa
Restaurant

Matsuhisa

Un bon restaurant
♥︎

Irasshaimase ! Bienvenue chez Matsuhisa, l’unique restaurant français du chef Nobuyuki Matsuhisa. Hideki Endo, le chef exécutif y réalise une cuisine japonaise aux saveurs péruviennes propres à Nobu. La salle décorée par Philippe Stark surprend : bois acajou, moquette foncée, alcôves où l’on peut s’installer sous d’immenses lustres, sans oublier le bar où l’on peut déjeuner ou dîner en regardant les maîtres sushis préparer poissons cru ou pizza signature à la japonaise, aussi étonnante que savoureuse. Omakase ! On laisse les chefs imaginer des plats sur-mesure pour un dépaysement total. Inattendu et véritable expérience, il suffit de leur préciser une envie ou de se laisser porter. Cela permet de découvrir des plats inédits qui ne sont pas à la carte : une expérience à vivre. À la carte, les conseils experts des serveurs sont plus qu’utiles pour décrypter les intitulés « très japonais » des plats. Au déjeuner, on apprécie le menu classique Bento qui donne un aperçu des plats signature : black cod, assortiment de sushi, salade de sashimi de thon, tempura de crevettes de roche sauce crémeuse épicée et capuccino de whisky glacé réalisé sur place et spécifiquement pour Matsuhisa par l’équipe de pâtissiers de Pierre Hermé. Le soir, la carte s’enrichit de nouvelles propositions, et permet de découvrir le concept de partage propre à Nobu : les plats sont servis un par un à table donnant l’impression que personne ne peut manger ensemble mais l’idée ingénieuse du concept est d’inviter les convives à goûter chaque plat en partageant leurs ressentis. Incontournables, les poissons marinés relevés de piment péruvien, le bœuf wagyu, les maki dragon préparés minute. Pour les vins, 650 références de vins et champagnes principalement français et une dizaine de variétés de saké sélectionnés par Nobu, du plus sec au plus doux et floral. Heureuse iniative, les thés japonais (sencha, geimacha) sont aussi proposés au verre.


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WALY-FAY
Restaurant

WALY-FAY

Déjà vingt ans d'âge pour ce restaurant africain et qui, curieusement, au contraire de nombre de tables "tropicales" perdant en fiabilité au fil des ans, s'inscrit sur la durée dans une authenticité qualitative. Point de folklore exotique dans le décor, mais une allure d'atelier-loft industriel aux éclairages tamisés, scindé en deux salles, l'une vaste et bruyante, l'autre, face à la cuisine ouverte, beaucoup plus propice aux conversations intimes. Globalement, hors digressions antillaises, c'est l'Afrique du Golfe de Guinée qui est à l'honneur, avec pour pivots, le Sénégal et le Cameroun. Du premier, on pourra se frotter au tiep et au yassa, du second à l'étonnant n'dolé, hachis de feuilles d'arbuste amer travaillées avec des arachides crues, qui risque de vous laisser décontenancé. Le point de jonction entre les deux pays se situant dans le maffe, préparation à base de "cacahouètes" comme le disent les occidentaux. Dommage par contre que l'on ait abandonné l'agneau au couscous de mil, aux arômes fermentaires, qui était à la fois original et très réussi. Quant au piment, dont on voudrait qu'il "brûle" les plats, il figure à part, mais nous vous en conseillons un usage plus que parcimonieux.


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Inconnu (L')
Restaurant

Inconnu (L')

Un très bon restaurant
♥︎

La rue Pierre-Leroux est en passe de devenir le fief de chefs japonais aux pratiques très diverses: le teppan-yaki de style omakasse de Koji Aida, la cuisine française de Shinsuke Nakatani (et sa farouche passion pour la viande de cheval) et désormais Koji Higaki qui se revendique « cuisine italienne » (sur la facture), éventuellement par sa (splendide) carte des vins. À part un plat de spaghetini à la sardine, nous n’avons rien trouvé dans notre assiette de style omakasse (menu unique) évoquant la typicité d’une cuisine régionale italienne (même si nous savons que le chef a bien connu les fourneaux vénitiens). Nous avons plutôt retrouvé le fil de ce qui nous avait plu au Passage 53 (Passage des Panoramas): une cuisine personnelle, usant de produits de grande qualité, sourcés, camouflant la technique d’élaboration des plats, des dressages rigoureux, sans chichis, très colorés. Décor minimaliste (murs blancs, tables espacées nappées, belle verrerie), un peu désuet (abat-jours plissés sur les appliques). En place du pain, un moelleux cube de foccacia maison au romarin (voilà l’Italie!). Grande carte des vins d’Italie et de Bourgogne (le péché mignon des chefs japonais…) avec des déclinaisons des grandes maisons (Raveneau, Ramonet, Coche-Dury, Roulot, Comtes Lafon…). Impeccable service d’Hiroko Higaki. Mieux vaut être averti de la stricte politique commerciale du restaurant: caution pour les réservations de groupe, annulations pénalisées à moins de 48 h et, si le groupe se présente moins nombreux que prévu -les absents ayant toujours tort- il doit payer pour ceux qui ont posé un lapin…


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Pavillon Henri IV (Le)
Restaurant

Pavillon Henri IV (Le)

Difficile de ne pas succomber en arrivant dans ce restaurant à la beauté du panorama sur la vallée de la Seine. Difficile aussi de ne pas résister à l'empreinte de l'histoire en un tel lieu, puisque l'on peut toujours y visiter le salon où est né Louis XIV comme, en contrebas dans le parc du château, les vignes du Vin des Grottes qui existaient déjà au huitième siècle. Le chef sert une cuisine classique et met en avant des produits de qualité. Si le menu varie avec les saisons, la carte met toute l'année à l'honneur la béarnaise, recette indissociable du patrimoine gastronomique et créée dans cette maison. Vous l'avez compris, cette adresse se montre historique à tout point de vue et enchantera les amoureux de la tradition. 


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Mavrommátis (Le)
Restaurant

Mavrommátis (Le)

Un bon restaurant
♥︎

Espace faisant se succéder arches et niches, enduit clair rappelant les tonalités de la terre, murs parés de chêne ou escalier de noyer, l'architecte Régis Botta a réussi l'écrin que constitue le restaurant phare des frères Mavrommatis. Et toujours ce visage dessiné par l’illustre Georges Moustaki, ami des trois frères. Cette année, ils fêtent les quarante ans de l'établissement et notre dîner montre combien leur gastronomie méditerranéenne n'a pas pris une ride. Techniques ciselées de la cuisine française et recherche constante des meilleurs produits des terroirs grecs, ils jouent des deux rives pour parfaire leurs carte ou menus. Des plats devenus au fil des ans incontournables comme l'artichaut en fricassée avec légumes maraîchers et palourdes, le carpaccio de langoustines à la poutargue ou l'épaule d'agneau confite et selle rôtie au halloumi avec Dolmades de blette et un jus aussi puissant qu'élégant. Des textures et des arômes évoquant le voyage dans cette salle vite exclusive qui ne s'est jamais départi de ses sources helléniques pour maintenir sa raison d'être. Remarquable carte des vins, service de grande maison et douces attentions du début jusqu'à la fin du repas. Coup de cœur bien réel. 


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