Bélisaire (Le)
Bistrot

Bélisaire (Le)

Un très bon bistrot

Matthieu Garrel explore avec un plaisir non dissimulé les délices de sa Bretagne natale. La mer - beaux poissons, oursins, huîtres et homard - est omniprésente à sa carte ce qui ne veut pas dire qu'il néglige la terre. Tout au contraire, les viandes et volailles sont de grande qualité et le chef cuisine les légumes avec passion ce qui donne aux assiettes de plaisants parfums de saison. Les desserts ont ce petit plus qui font aussi la différence d'un bistrot l'autre. La carte des vins est construite avec intelligence et Patrice Tellier, le directeur de salle, qui la connaît sur le bout de la langue, est toujours de bon conseil. L'addition, même avec quelques suppléments aux menus, reste raisonnable.

 

 


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Grand Bain (Le)
Bistrot

Grand Bain (Le)

Un bon bistrot

Un lieu sympathique envahi tous les soirs par les foodista de France, de Navarre et du tourisme international. On plonge dans le bain autour du bar en U, avec vue sur la cuisine qui, tout en semblant vite en surchauffe, gonflée par la sono, envoie les assiettes (style tapas) avec une régularité de métronome. Le Grand Bain (ne pas louper le joke de mot avec l’adresse dans la rue Desnoyer/des noyés) affiche son goût pour des produits de la mer plutôt rares (pouce-pied - avec un vrai rince-doigts! -, ormeau, couteau, foie de lotte, chinchard). Assiettes à partir de 6,5€ et grande carte des vins aux choix très personnels, bourrée de découvertes. Service efficace et très sympathique. Ouvert uniquement le soir. Réservation recommandée pour le premier service, second service (21 h 30) sans réservation jusqu’à (presque) point d’heure.

 


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Plumes (Aux)
Bistrot

Plumes (Aux)

Un très bon bistrot

Kazuhiro Fujieda, ancien disciple de Passard, officie dans une cantine bistronomique de poche. Au déjeuner, l’incroyable menu à 18€, démarre toujours par un trio d’entrées voyageuses servi dans une rustique cagette et devenu "signature" de l’adresse. Pour accompagner ces fines bouchées, du pain artisanal réalisé par un toqué Francilien (nous ne connaissons que son prénom, Camille). En plat, une mémorable fricassée de poulet fermier aux champignons et trofie (pâte originaire de la Ligurie), accompagnée d'une cassolette de légumes assaisonnée à la vinaigrette japonaise aux douces notes d’umami. En fin de repas, la cagette "star" fait son retour pour un café gourmand à découvrir absolument. Bon point également pour les légumes du marché voisin, de la viande Desnoyer d’à côté, des quilles de la Cave des Papilles à une poignée de mètres, des bières et Kombucha brassées à quelques stations de métro : le locavorisme est ici en action.


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Avant-Comptoir du Marché (L')
Bistrot

Avant-Comptoir du Marché (L')

Un bon bistrot

Le sympathique et médiatique chef d'origine béarnaise, Yves Camdeborde, continue son expansion dans le quartier Saint-Germain pour le bonheur des gourmands qui ne veulent pas se ruiner. Son Avant Comptoir du Marché, décliné aussi en Avant Comptoir de la Mer, a tout bon : sélection de vins abordables, portions façon tapas et coude à coude au long comptoir façon troisièmes mi-temps. Un air de fête comme à Bayonne ou dans le Casco Viejo de San Sebastian, et on fait son choix en levant la tête parmi la cinquantaine d’étiquettes. Les produits de la mer ne sont pas absents (brandade, chipirons, poulpe, crevettes au lait de coco…) mais c’est la viande qui domine et fait de l’œil derrière les vitrines réfrigérées, en particulier le cochon, le noir de Bigorre. C’est le porc qui règne en star aussi dans la déco, en sculpture, en photo de charme, en nature morte…


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Clover Grill
Restaurant

Clover Grill

Un bon restaurant

Chaque établissement de Jean-François Piège se distingue par son registre. Ici, la rôtisserie donne le la.  Elle occupe une place stratégique dans la cuisine ouverte. Et on touche au sublime pour qui aime se délecter d’une viande maturée. Les poissons aussi peuvent passer à la braise, et selon la pêche du jour, vous pouvez partager des bêtes dépassant le kilo. La générosité du chef se traduit dans des assiettes bien garnies, proposées avec trois garnitures (salade, frites et purée bien beurrée façon Robuchon) et la sauce de son choix. Une expérience du partage et de la convivialité poussée jusqu'à la traditionnelle fondue bourguignonne version de luxe (80€ par personne) ce qui relève d’une belle audace dans un restaurant comme celui-ci. Le service bien rodé donne le bon rythme à cette salle décontractée. Jolie carte des vins.


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Petits Princes (Les)
Bistrot

Petits Princes (Les)

Un très bon bistrot

Au déjeuner comme au dîner, ce bistrot-restaurant joue à guichets fermés. Rien d'étonnant à cela : le chef, Rémy Danthez, s'améliore d'année en année et son travail parfaitement relayé en salle par Arnaud Duhem, le maître des lieux, finit de convaincre ceux qui auraient encore des doutes sur la qualité de sa cuisine. Suresnes peut s'enorgueillir d'avoir ici l'une des adresses les plus pertinentes dans le registre bistronomique du département. Rémy, jeune, créatif, défenseur des produits de saison et partisan d'une carte courte, peut aussi compter sur une sélection des vins souvent étonnante et aux jolies surprises comme ce beaujolais blanc de chez Jean-Paul Brun. 


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Bistrot Pierre Lambert (Le)
Restaurant

Bistrot Pierre Lambert (Le)

Un bon restaurant

Le nom du lieu revendique l’appartenance au monde des bistrots. La salle au design épuré, simplement meublée mais suffisamment aérée pour ne pas s’inviter dans l’assiette du voisin le confirme. La table en revanche mérite la tour Eiffel qui récompense le "bon restaurant". Le chef Pierre Lambert, self made cuisinier, n’a pas fait ses classes chez les grands. Il a joué les GO au Club Med, a cuisiné chez Coste et a même tâté de la restauration collective avant de devenir chef au Carte blanche, rue Lamartine à Paris. Sa cuisine est intuitive, raffinée, haute en goûts, de haut vol. Rien n’est banal ici, tout est raffiné et surtout ludique. À commencer en amuse-gueule par une interprétation magistrale du hamburger, frite déstructurée et sorbet au Coca-Cola qui pourrait inspirer une célèbre chaîne américaine avec un M pour enseigne. Le gastronome en culottes courtes de la table d’à côté l’a confirmé. Puis on voyage avec l’œuf tacos et son bouillon disparu, l’asperge en tempura, le sashimi de bonite et de foie gras sauce miso et yuzu, le bœuf simmental sauce cambodge et ses chips de riz. Retour dans l’hexagone le temps d’une tombée de cabillaud au beurre blanc, classique et précise. Puis cap à l’est avec la forêt noire revisitée et sa crème de lait mousseuse qui montre que l’imagination débordante du chef ne se cantonne pas au salé. Rien d’étonnant à ce que le facétieux Jacques Décoret à Vichy ait été le mentor du chef. La carte des vins joue le bio, les références pourraient être mieux sélectionnés mais on peut se raccrocher à quelques réussites. L’entrée et le plat vous coûteront 38 € au déjeuner. Le soir, les formules en trois, quatre ou cinq plats sont tarifées de 46 à 62 €. On s’ennuierait en banlieue ? Pas chez Lambert.


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Montcalm
Bistrot

Montcalm

Un bon bistrot

À l’exception d’un bout de mur bleu canard et d’un comptoir au plateau en marqueterie marquée par l’âge, la déco est un peu couleur muraille: William (dans la cambuse) et Guillaume (en salle) ne semblent pas avoir mis tous leurs sous dans les rideaux. Ils se rachètent largement avec leurs assiettes. Au déjeuner, cantine de voisinage avec des propositions à prix serrés et choix tout aussi réduit (entrée et dessert imposés, choix entre deux plats). Le soir, cuisine dans le même style, carte un peu plus étoffée (trois entrées par service), nettement plus chère (carte environ 45€). Mais toujours de la fraîcheur, de bons produits, des goûts taquins (crème de curcuma, glaces au chèvre, au yuzu, à la chartreuse, pannacotta à la badiane), des cuissons au trébuchet. Choix de vins tendance « nature » souvent personnel et intelligemment commentés. 

 


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Jouvence
Bistrot

Jouvence

Un des meilleurs bistrots de la ville

Superbe écrin pour ce bistrot que cette ancienne pharmacie dont on a intelligemment préservé boiseries, carrelages et monte-charge à poulie, simplement réhaussé de tables et d'un comptoir en marbre et cuivre. Plaisir des yeux donc et du palais, grâce à la précision des assiettes du chef, toujours séduisantes, jamais aventureuses, Même si, confessons-le, notre plat principal, n'avait pas la prestance de l'entrée et du dessert, par manque de sel et d'un peu d'iode. La sélection de vins, fortement nature et bios, est elle aussi d'une intéressante conception, favorisant les "déclassés" (vin de pays).


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Roger la Grenouille
Bistrot

Roger la Grenouille

Un bon bistrot

Une institution restée dans son jus, au charme incontestable et reprise avec un certain panache par François Pagot. La grenouille, même si elle fait bonne figure à la carte, se montre aujourd'hui un prétexte pour mettre en avant un registre bien français, entre plats de ménage (terrine, poulet Marengo) et grignotages en phase avec l'époque (double croque-monsieur, burrata ou pannacota). Sérieuse carte de vins classiques. 


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