Bouillon Pigalle
Bistrot

Bouillon Pigalle

Un bon bistrot

Créé voici à peine deux ans par Guillaume et Pierre Moussié, Bouillon Pigalle s'inscrit déjà comme une institution remarquable, proposant une ambiance authentique du siècle dernier. Une fois passée la file d’attente (qui peut être rapide en semaine vers 12 H 20/30), on s’engouffre, sans réservation, dans un espace clair, distribué sur deux étages (semi-ouvert au 1er étage), rythmé par des banquettes, animé par des serveurs efficaces et garni d’habitants du quartier, de curieux venant du tout Paris et de touristes bien informés. Les plats de grand-mère sont tous bien pensés, de l’œuf mayonnaise qui a remporté l'édition 2019 du championnat du monde 2019 organisé par l'ASOM, jusqu’à la verticalité spectaculaire et régressive de la profiterole, en passant par l’excellente bouchée à la reine légère et suave. Un rapport qualité prix imbattable. La carte des vins propose un choix très limité dans les appellations, mais grand dans les contenants ("à la verse", du quart au Jéroboam pour chaque mention). 


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Cadoret
Bistrot

Cadoret

Un bon bistrot

Un bistrot de charme: grande salle très claire avec d’anciennes moulures au plafond, carrelage mosaïque, mobilier de bois, cuisine ouverte. Propositions bien cadrées au déjeuner en semaine et ardoise avec un peu plus de choix. De bons produits, des cuissons justes, des propositions personnelles (caillette, crépinette, crémeux au foin), des notes aromatiques bien venues (jus d’herbes, pommes de terre fumées), des dressages sans chichis. Bon pain d’une boulangerie du quartier, carte des vins tendance « nature » avec une dizaine servis au verre et une petite dizaine de bières (bouteilles) de brasseries artisanales françaises et belge (Deck & Donohue, La Débauche, Hoppy Road, Jandrain Jandrenouille, François Blanchard) et cidre houblonné de Wild Tree (Autriche). Service sympathique et rapide.

 


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Anima
Restaurant

Anima

Le décor de cet ancien atelier de tapisserie a pratiquement été laissé "dans son jus" et tant mieux. Le four à pizza y trône en majesté alors que les pizzas constituent le point faible de l'adresse. Quelques réussites cependant comme le vitello tonnato, le tartare de scampi ou les gnocchi di patate "cacio e pepe". L'accueil est d'enfer et le service bon enfant pour une ambiance réjouissante. La sélection de vins au verre à petit prix permet à l'addition de ne pas s'emballer.


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Café Mirabelle
Bistrot

Café Mirabelle

Un bon bistrot

Ambiance sympathique dans ce restaurant - salon de thé où, en hiver, crépite volontiers un feu de cheminée. À l’image du décor chaleureux et agréable, les assiettes salées concoctées par la jeune cheffe Marion Goettlé sont généreuses et goûteuses. Parmi celles-ci, en guise de clin d’œil à sa région natale, il y a toujours une spécialité alsacienne  (bibbeliskäs, grümbeerkiechle, spätzle…). Proposées non seulement pour le dessert mais aussi tout au long de la journée, les pâtisseries de cette pâtissière formée chez Jean-François Piège et Sébastien Gaudard (difficile de trouver meilleurs formateurs !) sont tout bonnement irrésistibles. Délicieux brunch à prix d’ami au regard de sa qualité.

 


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Accents Table Bourse
Restaurant

Accents Table Bourse

Un bon restaurant

L'adresse appartient à un jeune couple, Ayumi Sugiyama et Romain Mahi, elle pâtissière japonaise et lui chef français. Le lieu leur ressemble, un vaste espace ouvert où les créations d'artiste semblent faire des clins d'œil aux origines des deux hôtes et trouvent leur pendant dans les arts de la table signés et confectionnés par Ayumi. Au déjeuner comme au dîner, le menu s'organise autour d'une séquence de trois, quatre ou six assiettes dans un registre bien personnel. Les associations terre et mer inspirent le chef, perdreau rouge et Saint-Jacques ou ris de veau et foie de lotte pour un accord autant de textures que de notes portées sur l'amertume. La cuisine joue ici de malices et suscite de réelles émotions quand arrivent le jus de homard et amagnac servi tel un trou normand ou le risotto de céleri et Morteau. Les portions congrues transforment parfois le repas en dînette jusqu'à décrédibiliser le travail engagé. Dommage, car le tandem montre un réel talent à créer un univers gourmand voire fantasmagorique qui les caractérise si bien. Jusqu'au dessert avec un chocolat au lait travaillé avec raffinement ou au généreux et aérien sponge cake en accompagnement du café. Une adresse vite attachante. Service diligent et discret. 

 

 


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Bel Ami (Le)
Bistrot

Bel Ami (Le)

Un bon bistrot

Dans cette banlieue ouest aussi calme et agréable qu'elle est pauvre en lieux de bonne restauration, cette adresse se montre rassurante : la salle tout comme la cuisine inspirent une parfaite parenthèse de bien-être et de romantisme décalé. Le soin est apporté par les deux patrons, Raoul Dehé et Julien Naudin, à la fraîcheur des produits et à la défense de viandes à la cuisson plus que sérieuse. Carte des vins bien pensée et aux prix restés raisonnables.

 


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Istr
Bistrot

Istr

Un très bon bistrot

Pierre-Michael Smague et Philippe Morin animent le lieu avec professionnalisme et une extrême bienveillance. Ils ont créé un établissement exemplaire en prouvant que branché peut rimer avec bon, voire très bon. L’esprit originel Oyster bar newyorkais plane toujours avec l’huître proposée à 1 euro entre 18 et 19 heures, sans oublier le plateau Expérience qui situe l’adresse parmi les brasseries océanes les plus sérieuses de Paris. À partir d’une sélection haut de gamme comprenant notamment les huîtres de Jean-Jacques Cadoret, le chef propose en fonction du coquillage vinaigre de riz infusé, coriandre, gingembre, citronnelle, piment rouge, oignon rouge ou beurre de mangue et piment d’Espelette. La carte ne se limite pas aux seuls arrivages bretons, elle joue entre les associations terre et mer, voire ose une offre totalement carnassière avec une tagliata de côte de bœuf irlandaise de pas moins d’1 kg. On garde de la place pour les desserts faits minute et on accompagne pourquoi pas le repas de cocktails travaillés avec soin et créativité. 


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Eels
Bistrot

Eels

Un très bon bistrot

Les places sont chères au déjeuner dans cette table du faubourg,  ample, logée dans de hauts volumes contemporains (et le niveau sonore élevé qui en découle) traités de sobre manière, blanc, pierres et poutres des murs porteurs. Si le succès est au rendez-vous, cherchez du côté des apprêts d'Adrien Ferrand issu de la matrice William Ledeuil: des assiettes joliment esthétiques, mais surtout surprenantes (aucun énoncé ne vous laissera indifférent), complexes, audacieuses et harmonieuses. Ne serait-ce que pour ces ravioles de lapin où la chair de l'animal est respectée ou cette anguille (Eels) d'une finesse sans pareille. Petit bémol, une présence relativement intrusive, de vinaigre, sans doute un hommage aux Troisgros qui en ont fait leur signature.


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Kwon
Restaurant

Kwon

♥︎

Décor minimaliste: murs blancs, lumière des larges baies vitrées, plafond noir avec tuyaux apparents, bois blond, luminaires à fil, aucun objet décoratif, tables espacées… On peut rester concentré sur son assiette. Outre les variations autour des traditionnels bibimbap, une longue carte avec des propositions moins fréquentes (tendron sauté aux légumes, nouilles de sarrasin en soupe fraîche, soupe de merlan séché, raie crue…). Quelques vins de bordeaux et des alcools coréens (de riz, de prunes, de ginseng, de goji…).

 


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Ao Izakaya
Restaurant

Ao Izakaya

Un bon restaurant

En fait d’izakaya, l’établissement de Yasuo Nanumi est un véritable restaurant lumineux, jouant sur le bois et le bleu (ao, en japonais), du dernier chic parisien. Nulle ardoise griffonnée. Pas un cri en cuisine, aucune outrance en salle, une atmosphère ouatée propice aux repas d’affaires davantage qu’à l’ivresse « after work ». À la carte, sagement alignés, les grands classiques de la cuisine japonaise - tataki, sushi, sashimi - assortis d’une courte sélection de saké. Au déjeuner, le bento tient la route - avec un saumon Label rouge ou un bœuf à la plancha en portions généreuses. Au dîner, le chef propose un menu en sept plats, guidé par sa seule inspiration, avec une addition nettement plus élevée mais justifiée.


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