Nouveau Nez (Au)
Restaurant

Nouveau Nez (Au)

Si cette petite cave à vin où il fait bon manger est tenue par trois Italiens à l’accent chantant, n’espérez pas y retrouver tous les archétypes des restaurants transalpins. La déco tout d’abord se partage entre un mur entier de jolies bouteilles de vins nature soigneusement sélectionnées et avant tout français - à consommer sur place avec un droit de bouchon de 7 € ou à emporter - et, de l’autre côté, des pochettes de vieux vinyles. D’ailleurs en guise d’atmosphère musicale, c’est plutôt du côté de la Grande-Bretagne que ça se passe. Seule la cuisine se revendique clairement de la Botte avec de beaux produits comme le caciocavallo de Sicile ou la burrata des Pouilles, et des recettes simples, dont de remarquables lasagnes au ragoût de cochon.


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Poule au Pot (La)
Bistrot

Poule au Pot (La)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Dans le film de Bertrand Blier « Calmos », Jean-Pierre Marielle attablé avec Jean Rochefort devant un monceau de victuailles lâche une réplique culte : « admirable cholestérol ! » C’est ce qui peut traverser l’esprit lorsque l’on quitte cette « admirable » maison, datant de plus de 80 ans. Jean-François Piège a pris possession du lieu pour préserver autant que revivifier cet emblème du patrimoine gastronomique français. Il a judicieusement choisi de respecter le charme désuet de l’antique décoration (avec ses banquettes, son sol carrelé et ses écussons métalliques citant les noms des stars de cinéma ayant jadis visité l’adresse). Sa carte reste fidèle aux classiques bourgeois de cette institution des Halles : poule au pot bien sûr, mais également cuisses de grenouille en persillade, quenelle de brochet sauce Nantua, blanquette de veau à l’ancienne, hachis Parmentier joue de bœuf ou encore escargots en coquille, sans oublier les desserts de tradition (crème caramel et un exceptionnel baba au rhum). Une cuisine bourgeoise « bien de chez nous » donc, riche, généreuse et goûteuse, à base de produits de qualité. En revanche service qui a perdu les bonnes manières et bien peu policé. Ambitieuse carte des vins, hors de prix avec de réelles absences. Pour accompagner le foie gras, alors que nous demandions un sauternes, la réponse fut cinglante : "nous n'arrivons plus à nous approvisionner". Les producteurs de l'appellation apprécieront.  Tout en sachant qu'aucun moelleux ou liquoreux d'autres régions ne figurait à la carte. 


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Éléphants (Les)
Bistrot

Éléphants (Les)

Un très bon bistrot

Lui, c'est le vin. Plus de vingt ans qu'il baigne dans le milieu et, en complément du restaurant, il a monté une cave (avant tout bio) de plus de 300 références. Elle, c'est la cuisine. Autodidacte, elle mitonne un menu court (deux entrées, trois plats et un dessert) à l'instinct, marie avec bonheur saveurs sucrées et salées. Ce duo s'est bien trouvé car se réalise un petit prodige avec les vins choisis, et une alchimie magique se met en place avec chaque plat. Ce restaurant de quartier d'une dizaine de tables hautes ravit les habitants du coin qui y ont trouvé leurs marques mais aussi tous ceux à la recherche de crus originaux. De quoi surprendre les papilles. 


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Pianovins
Bistrot

Pianovins

Un des meilleurs bistrots de la ville

Duo de choc constitué par deux anciens de Guy Savoy, l'un en cuisine (Michel Roncière) et l'autre en salle et à la cave (Éric Mancio). Forts de leurs expériences et de leurs parcours exemplaires, ils ont décidé une bonne fois pour toute de recevoir selon leurs envies et leurs rythmes. Les menus changent quasiment chaque semaine et font le plein de produits de saison. Pas de chambre froide ici, pas de mises en place à l'infini, du frais, rien que du frais et des gestes qu'on avait peut-être oublié comme ces premiers petits pois que le chef prend le temps d'éplucher. Même sagesse dans le choix des vins avec des vignerons dont Éric est parti à la rencontre. Pour comprendre et apprécier. Bref, une gastronomie qui se savoure en toute tranquillité, jubilatoire dans l'échange qu'elle offre et la transmission qu'elle autorise. 

 


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Bons Crus (Aux)
Bistrot

Bons Crus (Aux)

Un bon bistrot

En dépit de l'enseigne <Routiers>, ne vous attendez pas à voir débarquer ici de leur 38 tonnes des costauds pour en découdre avec le menu du jour à tarif plébéien. En tous cas, ce fac-similé de bistrot hors du temps en conserve le cadre et l'esprit: nappes vichy, banquettes, blasons des provinces de France, publicité Champignoles (La Reine des bières), incroyable collection de menus d'établissements parfois, disparus... nous plongent dans les années Coty-de Gaulle, d'autant que la carte est le reflet de propositions qui ont traversé les décennies (y compris le rosbeef froid mayonnaise en période caniculaire), excepté le fish and chips. <La cuisine soignée tout au beurre> (sic) se montre à la hauteur, généreuse comme il faut, épaulée par une carte de vins de première bourre (beaujolais, bourgogne, rhône) et un service ultra-pro, sensible aux remarques puisque note café nous fut offert en contrepartie d'une viande signalée comme trop cuite. Ah oui, n'oubliez pas, les frites maison sont irrésisitbles.


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Pilgrim
Restaurant

Pilgrim

Un bon restaurant

Proche du métro Pasteur, une cuisine centrale avec, autour, deux salles qui invitent les convives à suivre les différentes préparations tout en étant installés confortablement. Le spectacle se prolonge dans l'assiette avec un indéniable sens du raffinement dans chacune des présentations. Au dîner, le menu unique en sept services a tout du festin (100€ ou 70€ avec cinq vins sélectionnés par le sommelier Fabrizio Pasciucco) quand celui du déjeuner se veut plus accessible avec quatre services (50 €). Terumitsu Saito sort des sentiers battus et laisse libre cours à sa créativité avec des menus renouvelés toutes les six semaines : il alterne créations originales (tartare de bœuf mousseline de riz fumé, œuf en tempura relevé à l'ail des ours ou turbot parfaitement cuit) et accords peut-être plus déroutants autour de saveurs notamment acides (calamar et pomme granny smith, cochon ibérique relevé aux agrumes). Lors de notre passage, deux desserts, une mangue au safran et une fraise des bois, jouaient habilement vers un sucré léger quand le troisième, à base de riz, imposait une dominante lactée assez réussie. Remarquable service, à la fois discret, efficace et prévenant. La carte des vins comporte de nombreuses références bien choisies - et ce dès 43€ - grâce à des appellations souvent méconnues et interprétées par des producteurs talentueux. En sachant qu'il est aussi possible d'accompagner le repas des bières Cantillon, la dernière brasserie en activité à Bruxelles.


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Maison Bréguet
Restaurant

Maison Bréguet

L'hôtel 5 étoiles Maison Bréguet abrite un restaurant qui ne manque pas de panache : déco sophistiquée signée Juan Alvarez, grande verrière et baies vitrées donnant sur le patio végétalisé. Une élégance décontractée, à l'image des mets proposés. Ça touche dans le mille, pour un rapport qualité-prix rare dans le quartier de Bastille.

 


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Kura Restaurant
Restaurant

Kura Restaurant

Malgré un accueil aussi frais que la température était élevée en ce jour de juillet lors de notre passage, cet authentique restaurant japonais garantit une qualité irréprochable à ses sushis, chirashis et autres makis. Pour les escorter, large choix de sakés hautement recommandables contrairement à la carte des vins au verre, souvent chère et limitée dans ses propositions.​ Emballottés dans un menu déjeuner nettement plus accessible qu'au dîner, les sushis, fondants et savoureux, sont préparés avec du riz servi à la température idéale : dommage toutefois de n'annoncer ni le contenu de l'assiette ni la provenance des poissons. Kura est peut-être plus à l'aise sur son format gastronomique du soir ?


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Kalypso Comptoir marin
Bistrot

Kalypso Comptoir marin

Kalypso (en réalité avec un C), nymphe tombée amoureuse d'Ulysse, le retint sept ans dans ses filets, nous narre l'Odyssée. Du coup, l'enseigne colle parfaitement au concept marin du lieu, aux coloris pimpants et à la cuisine-comptoir ouverte où s'affaire le personnel. Effectivement, le rayon iode est pétulant, grâce à l'imagination d'un jeune chef passé par le Chateaubriand, usant du cru (ceviche, sashimi, tartare..), du-mi-cuit (tataki) et du cuit (grondin, Saint-Jacques...) et surtout d'une impressionnante palette de fruits, épices, légumes, et plus particulièrement d'empreintes asiates (kalamansi, saté, soba...). Très plaisant et fait maison jusqu'au bout (bulots cuits sur place, soupe de poissons, taramas...). Il manque cependant un poil de relief dans la carte de vins.


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TERRA
Restaurant

TERRA

Passé la porte discrète, et arpenté un long couloir, la découverte de la salle a de quoi impressionner : immense verrière, ambiance végétalisée, mur de bouteilles et cuisine ouverte. L'endroit a tout de la niche cachée propice aux confidences si l'on excepte la musique disco. Le menu est un concept à lui tout seul puisque tous les plats sont "pour 2". Cependant, si c'est le partage que l'on veut privilégier ici, la quasi-totalité de l'offre est proposée en demi-portion, ruinant ainsi l'intention première. Dans les assiettes, quelques dressages spectaculaires comme pour le tartare de bœuf charolais ou les cannelloni avocat/tourteau, et des saveurs vite consensuelles. Très complète carte des vins.

 

 


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