Piero TT
Restaurant

Piero TT

Un bon restaurant

C'est un beau voyage auquel Pierre Gagnaire vous convie rue du Bac. Ici tout est italien : le décor, le personnel, les fromages, les légumes, la charcuterie, l'huile d'olive (du Lazio, au demeurant excellente). L'endroit est chaleureux, le service décontracté et les assiettes dressées avec élégance. Gianluca vous explique la carte avec bonne humeur et compétence. Ce soir-là la friture de crevettes et légumes était exemplaire, le vitello parfaitement assaisonné (nous n'avons pas pu savoir quel était notamment le poivre utilisé), le risotto léger (presque aérien) et frais. Il faut aussi goûter les bottoni (pâtes en forme de bouton) fourrées à la ricotta et à l'oignon avec leurs feuilles de sauge aromatiques et subtilement croustillantes. A l'image du dîner, le tiramisu, pourtant jamais très éloigné des principes de la recette traditionnelle, étonne ici par sa délicatesse et sa légèreté (les boudoirs ont été remplacés par des tuiles). Le verdict : "eccelente" pour ce registre transalpin allégé et magnifié par la créativité de Pierre Gagnaire. 

 

 

 


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Ave
Restaurant

Ave

♥︎

Vous connaissez le problème récurrent de la pizza ? Arrivé à mi-chemin de la dégust', vous vous retrouvez avec une pâte qui a refroidi, lestée d'une garniture qui devient alors lourdingue. Indigeste! Rien de cela ici, belle salle blanche façon loft, murs râpés, comptoir en console centrale avec four et verrière en fond. Elle est "à la romaine" soit un disque ultra-fin, de diamètre monumental, sortant hyper-croquant du four (et le restant jusqu'à la fin) et du coup respectant la saveur de la garniture. Et passe comme un souffle. Une quinzaine sont proposées et l'on retiendra en outre qu'elles figurent en low cost au déjeuner, en version "pizza popolare", de 6 à 12 €. Bravo.


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Gaya
Restaurant

Gaya

Un bon restaurant

Croisière gourmande et picturale dans une maison récemment relocalisée et rénovée (octobre 2018), généreuse et extrêmement sympathique, avec à la manœuvre le cuisinier coréen Do Hyeon Kim, second du bateau phare du Balzac propulsé judicieusement numéro un du Gaya. Incomparable pamplemousse givré et, surtout, remarquable plateau de fruits de mer qui réunit coquillages et fruits de mer préparés et sublimés par le chef : huître Gaya avec glace concombre, tourteau mayonnaise au wasabi, couteaux associés au poireau, moules d’Espagne, amandes, tartare d’algues sauvages du Croisic, coques daïkon, thon rouge soja mariné, câpres croustillantes, bisque d’oursin au vieux malt… Le sommelier Lucas Frank, assisté ce jour-là de la jeune et passionnée Aimie Meertens, sait parfaitement anticiper vos envies. Une carte plus simple et bien pensée est proposée au bar pour les apéritifs gourmands (boquerones, sardinillas, andouillette de Guéménée fiocchetto...) ou les petites faims en solo (poke bowl de rigueur).


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Bistrot de la Grande Maison (Le)
Bistrot

Bistrot de la Grande Maison (Le)

Un très bon bistrot

Eddy Creuze au parcours exemplaire met à l'honneur dans son ancien relais de chasse qu'entoure un superbe parc et que prolonge désormais une terrasse, des plats de tradition traités façon bistrot. Produits de saison, maîtrise des cuissons et un sens du détail qui fait que le chef confectionne lui-même son pain à base d'un levain à la pulpe de pomme : rien n'est ici laissé au hasard. L'accueil que prodigue Nathalie Creuzé participe aussi au bien-être de la table comme l'équipe toujours efficace et agréable qui l'entoure. La carte des vins fait le tour de tout le vignoble, Bordeaux et Bourgogne bien mis en valeur avec quelques millésimes anciens. 

 


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Monbleu
Bistrot

Monbleu

À peine ouvert, Beau & fort s'agrandit et change de nom pour devenir Monbleu. À côté de la magnifique fromagerie où plus d'une centaine de références sont affinées, la partie restaurant  décline ses spécialités autour de plats simples et roboratifs. Les desserts ne sont pas en reste avec, notamment, un étonnant gâteau au chocolat et gouda vieux. Mais le réel intérêt de l'adresse demeure ses plateaux de fromages qui, à eux seuls, peuvent constituer un repas et qui se dégustent accompagnés de petits vins qui changent régulièrement. 


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Tempilenti
Bistrot

Tempilenti

Un bon bistrot

Voilà un bistrot "italianisé" comme on les aime : déco sans chichi sauf pour le magnifique carrelage (se tenait ici il y a peu un bar miteux), accueil chaleureux que vous soyez un habitué des lieux ou non, et cuisine brute pleine de saveurs. La cheffe d'origine sarde distille des plats futés et canailles avec des ingrédients originaux où les abats occupent une large place (langue de bœuf, cervelle, joue de porc). Les fromages comme les vins tous italiens valent le détour. 


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Esens'all
Restaurant

Esens'all

Un bon restaurant

La plupart des codes des grandes maisons sont absents de ce petit restaurant installé un peu à l'écart de la bistronomie bondée de la rue des Dames. Une façade discrète presque austère, une salle blanche épurée où seul un mur végétal apporte de la couleur, un service discret mais efficace. On l'aura compris, le spectacle n'est pas dans la salle, bien que l'on y soit confortablement installé mais sur la table. Dans le choix des assiettes et des contenants, superbes, qui sont en totale harmonie de formes et de couleurs avec leur contenu. Dans la construction de chaque plat où les saveurs ne se juxtaposent pas comme souvent mais se fondent entre elles, se respectent, se complètent dans ce même souci d'harmonie. Dans l'originalité des ingrédients où la verveine, le géranium, le coquelicot, l'aloe vera forment des ménages heureux avec des produits plus classiques. Dans le traitement des ingrédients utilisés, Laurent Pichaureaux participe activement au Programme Alimentaire Mondial et tente d’utiliser le maximum d’un produit en cuisine, y compris ce que la grande restauration classique rejette, souvent par seul souci d’esthétique. Mais un sous-produit retravaillé avec créativité, sous forme de purée, de coulis peut pleinement participer à la complexité d’un plat. Le restaurant ne fonctionne que le soir, autour d'un menu en six services à 66 €, 92€ avec les vins et d'un menu en huit services à 79€, 113€ avec les vins. Chacun des six plats de notre dîner méritait à lui seul une Tour Eiffel, l'émulsion au coquelicot et la ganache au chocolat pouvant même prétendre à plus.

 


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Ibrik Kitchen
Restaurant

Ibrik Kitchen

A l’heure du déjeuner, jolie cantine turco-grecque où une clientèle jeune et tendance se précipite pour décrocher une chaise, une banquette, un tabouret au comptoir, une place sur la petite terrasse ou un coin sur la grande table d’hôtes. Les assiettes copieuses arrivent bien pensées et travaillées quand le service se montre alerte. Les recettes souvent originales (caviar de haricots blancs et compotée d’oignons icre de fasole, succulents petits beignets papa-nashi à la crème et la confiture, balkanic avocado toast revisité aux truffes) sont exécutées avec soin par une équipe de cuisine engagée.  Le soir, changement de promesse avec un autre rythme (plus calme), une autre ambiance (plus douce) et une autre carte (plus pointue).


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Astair
Restaurant

Astair

Jolie performance que de lancer une table des plus honorables dans un passage pourtant déjà riche en établissements de belle facture (La Table du 53, Caffè Stern, Racines...) . Visiblement soucieuse de concilier tradition et modernité, cette néo-brasserie dévoile un cadre aussi contemporain que chaleureux, prompt à séduire les cols blancs du quartier comme les touristes de passage, nombreux ce jour-là : plafond en liège, bar à cocktails circulaire, banquettes bordeaux, tables blanches... La grande feuille A3 faisant office de carte promet, elle, une partition plus classique, supervisée par le chef triplement étoilé Gilles Goujon. Tous les standards répondent présent et avec la manière. En témoignent les huîtres, cuisses de grenouilles et autres escargots, préludes à des plats souvent carnés : tartare de bœuf fumé, blanquette de veau, foie de veau déglacé au vinaigre, sans oublier l'inévitable boudin noir de Christian Parra et les grillades. Les desserts - fondant au chocolat, baba au rhum... - sont à l'avenant. On lève le pouce pour l'impeccable menu déjeuner (entrée-plat-dessert à 25 €), même s'il faudra faire preuve de mansuétude à l'égard du service, d'une célérité à toute épreuve certes, mais incapable d'apporter la moindre précision quant aux plats et vins servis ce jour-là.


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Ascension (L')
Bistrot

Ascension (L')

Un très bon bistrot

Ancien compagnon de route de Yannick Alleno, Amar Chalal a ensuite pris la route pour explorer le monde pendant quatorze mois, avant de s’installer à son compte il y a un peu plus d’un an. Grande salle sous haut plafond, larges baies vitrées, moellons, tables de bois, chaises vert bouteille, banquettes de velours, grand planisphère stylisé au mur et photos de la découvertes des marchés du monde par le chef, cuisine ouverte. Si les propositions du déjeuner, prises d’assaut à 13 h quand tous les bureaucrates du quartier cherchent pitance, donnent un petit aperçu du talent du chef (en particulier pour la cuisson du poisson) c’est dans la carte qu’il faut piocher pour apprécier la discrète empreinte des épices, le goût pour les jus, les sauces et les agrumes. Carte des vins classés par prix ascendant (donc mélangeant les appellations) avec un choix classique pertinent, cherchant à proposer, dans des maisons réputées, des vins moins connus (Fumé de Pouilly 2015 de Didier Dagueneau). Service rapide et sympathique.

 

 

 


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