Oxte
Restaurant

Oxte

Un bon restaurant

La rue Troyon est intimement liée au chef Guy Savoy qui y a passé plusieurs décennies avant de partir à la Monnaie de Paris, quai de Conti. Pour autant, cette petite artère en sens unique n'a rien perdu de son attrait gastronomique depuis l'arrivée du chef Enrique Casarrubias, ancien lieutenant d'Akrame à l'époque de la rue Lauriston. Aujourd'hui, il vole de ses propres ailes pour convertir nos palais à une cuisine franco-mexicaine aux intitulés qui nécessitent parfois quelques explications que savent d'ailleurs apporter un personnel de salle courtois. Ne cherchez pas une quelconque définition pour Oxte : il s'agit seulement de la contraction des deux premiers lettres de chaque village d'où sont originaires ses parents. Par sa double culture, Enrique picore dans le patrimoine français (lieu, cochon, veau, lotte, artichaut, homard, boudin...) et vient y mêler avec brio les épices, les plantes, les produits (maïs, avocat...), les techniques de cuisson ou les sauces et les marinades de ses origines. L'ensemble se montre définitivement convaincant, coloré, parfumé. Certes un tel registre complique la tâche du sommelier mais ce dernier a toujours un tour dans son sac pour inviter à sortir des sentiers battus, quitte à devoir faire l'impasse sur les vignobles français pour d'autres destinations méconnues. Une adresse appelée à un bel avenir. 


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Ours (L')
Restaurant

Ours (L')

Un bon restaurant

Jacky Ribault se sent bien dans sa tanière version contemporaine de Vincennes. Les convives profitent de l'espace et la salle a cette chance d'être animée sans être bruyante. L'aménagement imaginé par Caroline Teissier, sa femme, laisse la place à de la végétation comme à des pièces d'art contemporain et, surtout, ouvre des perspectives sur la cuisine mais aussi sur la cave. Bref, le lieu comme d'ailleurs également la cuisine de ce Breton formé chez Gagnaire et Passard ne manquent ni de lumière ni de chaleur. Les assiettes offrent des saveurs précises qui reposent sur des produits d'exception. Sans pour autant chercher à épater la galerie, car le maître des lieux a la maîtrise sobre et modeste. Bon à savoir, une table d'hôtes prisée - à réserver donc - , au sein de la cuisine, permet de vivre une expérience unique car en totale immersion parmi la brigade. La sélection des vins, maline et réjouissante colle parfaitement avec l'esprit de la maison. Accès très simple par les transports en commun.


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Saint-Joseph (Le)
Bistrot

Saint-Joseph (Le)

Un très bon bistrot

Depuis des années ce restaurant devenu une institution régale les Garennois. La patte gourmande et généreuse de Christian Constant et Bruno Doucet, se retrouve bien dans la cuisine de Benoît Bordier qui a bien appris de ses maîtres, et qui a su développer sa propre cuisine à l'écart du tumulte parisien. Parmi ses grandes spécialités, les carpaccios aux saveurs surprenantes (il en a même tiré un livre) et le cochon qu'il aime faire confire patiemment. En salle, sa femme Catherine est aux petits soins, tant pour le service que pour conseiller les jolis vins qu'elle a sélectionnés à la carte. Chaque mois, elle met à disposition un grand vin au verre à petit prix pour permettre à chacun de se faire plaisir. Même pleine à craquer, la petite salle reste calme grâce à une acoustique exemplaire, idéale pour bien s'entendre.

 


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Sola Restaurant
Restaurant

Sola Restaurant

Un bon restaurant

Salon minéral d'une belle élégance avec quelques places au comptoir ou salle voûtée historique avec tatami qui oblige à abandonner les souliers, Sola laisse le choix et tente dans cet aménagement la fusion franco-japonaise parfaite. En cuisine aussi depuis l'arrivée de Kosuke Nabeta qui mixe avec brio les deux cultures pour un menu imposé en six étapes (avec amuse-bouche, pré-dessert et mignardises en plus) qui sont autant de petits bonheurs singuliers. À un bon rythme, les assiettes s'enchaînent avec à chaque fois le mariage de produits français et nippons et, à la clé, des saveurs souvent détonantes.  Le plat  signature qui réunit foie gras fumé au cerisier japonais, anguille fumée sur une base de risotto croquant et espuma léger à la truffe se révèle bouleversant. Le service conjugue l'élégance au professionnalisme et prend le temps d'expliquer au mieux les ingrédients souvent rares qui composent les plats. Délicieux vins et sakés.


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Entente (L')
Restaurant

Entente (L')

♥︎

Une "british brasserie", c'est la profession de foi revendiquée par cette Entente (« cordiale » sans doute puisque l'on y voit une reproduction géante de l'Appel du 18 Juin du Grand Charles), nantie de beaux volumes, jouant sur une camaïeu de bleus (lambris et banquettes) et dotée d'un comptoir conséquent que l'on soupçonne d'être très animée lors du Tournoi des 6 nations et autres rencontres de ballon rond. Brasserie ne signifiant pas pub avec remugles de graisses et vapeurs de bières, c'est un vrai restaurant au personnel en V.O. d'un maintien et d'une gentillesse forcement britanniques, qui sait soigner ses mets (la tourte, cuite à la commande, nécessite 25 minutes d'attente), mitonne ses condiments (ketchup, pickles, chutney... sont maison), offre des échappées insolites (rares rognons d'agneau sur toast qu'on ne rencontre nulle part ailleurs) et sélectionne ses vins avec beaucoup d'attention (jolies cuvées bios). Bref, une réussite dont il ne faut pas manquer la pièce maîtresse, d'irrésistibles frites, d'une énorme section, cuites trois fois, une fois à la vapeur, puis deux fois à l'huile, et hyper-craquantes, au propre comme au figuré. Brunch le week-end.


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Coqs (Les)
Restaurant

Coqs (Les)

Un bon restaurant

Situé en plein centre de Milly-la-Forêt, près de la halle du XVIe siècle à découvrir absolument, un espace aux pierres historiques et poutres apparentes et à l'aménagement pourtant contemporain. La terrasse avec ses grès et ses plantes aromatiques invite tout autant au calme et à la sérénité. Emilien Le Normand, ancien de la Côte Saint-Jacques à Joigny, propose une cuisine du marché réalisée à partir de produits pour la plupart issus de producteurs ou éleveurs des environs. Ses assiettes ont la pointe d'audace nécessaire, tout en sublimant à chaque fois au plus juste les saveurs de saison. Carte des vins bien faite et équilibrée suivant les conseils de Philippe Bourguignon, meilleur ouvrier de France en sommellerie. Une  jolie adresse à connaître aussi pour ces menus restés abordables au déjeuner (28 ou 34 €). 

 

 

 


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Bap Sain
Restaurant

Bap Sain

Murs blancs avec un grand motif géométrique de feutrines évoquant un nuage d’éventails, nappages immaculés, ampoules filaires, sièges et parquet noir; en sourdine, un fond de musique moderne ( Jeff Buckley, Morgane Stapelton ou électro de Luna). Loin de se cantonner au traditionnel bibimbap, ce coréen de charme offre une grande variété de préparations (marinades, salades, cuissons en tempura ou à la plancha, poêlées et ragoûts) autour de produits de qualité. Carte des vins construite par le chef amateur, avec quelques perles: côtes-du-rhône du Château La Nerthe, cornas d’Auguste Clape, charmes-chambertin de René Bouvier jusqu’à un corton de Faiveney à 629€. Service particulièrement attentif.

 


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Enoteca (L')
Restaurant

Enoteca (L')

Pas loin de trente ans d'existence, sous des poutres et solives du XVIIIe siècle, pour cette Enoteca dont l'enseigne se justifie par les quelques centaines de crus transalpins affichées à sa carte de vins. On a connu la maison plus pédago et dynamique dans la présentation et la sélection des vins au verre, et voguant dans un registre culinaire plus trattoria que ristorante, qui convenait bien à l'esprit des lieux. Car sans être aphones, les assiettes ne font pas montre de cette verve qui va habituellement à la cuisine de la Botte. Bien vue par contre, la formule "snacking" à l'italienne de l'après-midi.


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BAIETA
Restaurant

BAIETA

Un bon restaurant

Pour la jeune cheffe Julia Sedefdjian tout va très vite, après son passage remarqué aux Fables de la Fontaine, elle fait à présent des étincelles jusqu'à être récompensée du "Lebey de la première installation 2019" pour son Baïeta. Dans ce restaurant lumineux d'une quarantaine de couverts, le Sud se sent, se goûte, se vit. À commencer par la plaisante pissaladière en amuse-bouche accompagnée d'une eau de tomate vivifiante qui annonce la couleur. Hommage à la cuisine du soleil. La bouillabaisse ici se transforme en "bouillabaieta" mais conserve sa somme de parfums, le poulpe s'accompagne d'une émulsion d'étrille tandis qu'au dessert, c'est l'heure du "p'tit jaune" avec une tarte au citron revisitée accompagnée d'une glace au pastis. C'est précis, savoureux et vite exaltant. 


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Foodies (Les)
Restaurant

Foodies (Les)

A l'image des multiples couleurs du décor en verre façon Mondrian de la salle, le chef baroudeur d'origine italo-thaïlandaise, Davide Galloni, pioche dans les registres des cuisines de tous les continents pour les fusionner à sa sauce. Le résultat peut désarçonner ou émerveiller, mais ne laisse pas indifférent. Les desserts particulièrement ludiques apaisent des papilles qui ont pu être sollicitées et échaudées par des assaisonnement relevés auparavant. La jolie carte des vins qui regarde surtout à l'international, s'accommode bien de ces mélanges exotiques. Si au déjeuner la formule s'avère bon marché, le soir, la carte monte en gamme en faisant appel à des produits nobles et des tarifs en conséquence.


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