Vent d'Armor (Le)
Restaurant

Vent d'Armor (Le)

Un bon restaurant

Fils spirituel et dernier chef exécutif du légendaire Jacques Le Divellec, Nicolas Tribet s’est installé à son compte, face à l’île Saint-Louis, dans un décor moderne épuré. Rejoint par Olivier Friant, ancien sommelier du grand Jacques, il poursuit le sillon d’une cuisine de la mer (un seul plat de viande pour les irréductibles) basée sur des produits de grande qualité avec des cuissons millimétrées. Au déjeuner, les formules proposées sont alléchantes et à prix mesurés, compte tenu de la qualité des produits. En revanche, la carte frise les 100€. Service enjoué.


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Al Ajami
Restaurant

Al Ajami

Pas de début de repas libanais sans mezzé. Des entrées variées, colorées, à partager, qui font la fierté de la maison Al Ajami, depuis 1920, servies par de vrais ambassadeurs de cette cuisine ensoleillée et familiale. À commencer par Fadi Jospeh Abou, digne successeur de son père, qui est un maître de maison fin connaisseur des produits français autant que de ceux importés du bassin méditerranéen. Le veau de lait du Limousin pour le Kafta à l’oignon grillé, le poulet fermier bio pour le Chiche Taouk, le citron d’Espagne, la courgette du Liban... Le Moutabbal est sans doute l'un des meilleurs caviars d’aubergine de Paris servi avec une crème de sésame et au citron. On raffole des Fatayers aux épinards comme des Makaneks, de petites saucisses à l’agneau grillées. Et pour suivre, on opte autant pour les gambas à la provençale, le filet de bar à la méditerranéenne que pour les côtes d’agneau grillées au feu de bois. En parallèle de ses activités culinaires, Fadi Joseph Abou a lancé un mouvement, « Less Saves the planet », inspiré du label suisse « Fourchette » qui propose aux clients des restaurants d’adopter des comportements alimentaires plus sages pour limiter notamment les quantités de graisses saturées et pour manger moins salé. 


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Restaurant Petrossian
Restaurant

Restaurant Petrossian

Comme dans la boutique située de l'autre côté de la rue, le restaurant Petrossian reçoit et accueille avec tact et élégance. Fresque marine, marqueterie de bois, tables espacées et banquettes profondes, ce luxe au notes contemporaines ne manque pas de panache. Il y a surtout les attentions propres aux grandes maisons, maviar (œufs de cabillaud fumés) proposé dès l'arrivée et à tartiner sur l'excellent pain, et dégustation dans des cuillères en nacre des différentes variétés de caviar pour permettre de faire le bon choix. À la carte, le même caviar se retrouve en accompagnement de nombreux plats. Et l'on vous recommandera vivement de miser sur les associations les plus simples ou rustiques, comme le millefeuille de pommes de terre façon pâté berrichon servi avec l'ossietra ou les tagliatelles de blé dur également avec l'ossietra. Sans avoir forcément besoin des grains nobles, le jeune chef réussit une partition enlevée, canette de la Dombes servie accompagnée de fregola sarda (pâte sarde) notamment. Seul regret, l'absence d'un pâtissier pour prolonger les efforts réalisés dans la partie salée. Dommage, car cette table mériterait alors sa tour Eiffel, d'autant plus que le service se montre d'une grande disponibilité et que la carte des vins réunit de jolis flacons. 


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Sellae
Bistrot

Sellae

Un très bon bistrot

En selle vers Sellae, l'une des tables bistrotières du talentueux Thibault Sombardier, épaulé par son chef Italien Matteo Vianello. Les habitants du quartier ne lui font d’ailleurs aucune infidélité à en croire la fréquentation de la salle et de l'agréable terrasse en cette soirée de milieu de semaine. Sur une table bien dressée avec couteaux Opinel, découverte d'une carte saisonnière, concise, entre repères bien français de Thibault (cuisses de grenouille) et touches méditerranéennes de Matteo (sabayon). Une singulière fricassée d'encornets, un merlu confit, sans oublier pour terminer, l’incontournable mousse au chocolat servie tiède (classique régressif de Thibault Sombardier). Preuve que ce binôme forme un prometteur duo compositeur - interprète, dépoussiérant les classiques du bistrot avec une cuisine contemporaine pleine de clarté et de fraîcheur.


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B.O.U.L.O.M
Bistrot

B.O.U.L.O.M

Un très bon bistrot

On ne saurait trop remercier le restaurateur landais Julien Duboué d'avoir rendu ses lettres de noblesse à un concept en voie de disparition dans la capitale : le buffet. Après un coup d'oeil à l'espace boulange des lieux (B.O.U.L.OM. ne signifie pas "Boulangerie où l’on mange" pour rien) où récupérer une corbeille de trois pains maison (levain, maïs et tradition) qui se révélera des plus utiles, se dévoile une grande salle aussi lumineuse que conviviale où les grandes tables en bois ont la part belle. Autour d'elles, un îlot central où piocher parmi une ribambelle de victuailles. Charcuterie, tartare de bœuf, crevettes, velouté au potiron, salades et autres poireaux vinaigrette y côtoient tarte au citron, mousse au chocolat ou encore crêpes flambées sous vos yeux. Entre deux allers-retours, il aura fallu trouver les ressources pour se servir, devant la cuisine ouverte, en ribs de bœuf, agneau de lait ou risotto au jus d'épinard. Bonne nouvelle, quantité rime ici avec qualité, comme en témoignent les nombreux producteurs de talent auxquels la maison fait appel (Ospital pour la charcuterie, Barthouil pour le saumon, Dupuch pour les huîtres...) tandis que le verre de vin à cinq euros au déjeuner et l'accueil, adorable, témoignent un peu plus encore d'un lieu où la générosité n'a décidément rien d'un vain mot.


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Layon
Bistrot

Layon

Un bon bistrot

C'est le genre de petite adresse qui ne cherche pas la renommée à tout crins, mais qui, sûre de ses valeurs, propose une cuisine personnelle. Le chef Phildera Diazabakana concocte derrière le comptoir des plats riches en couleurs et en saveurs à la "croisée des chemins", et en osant des alliances peu commune mais réussies comme cette crème d'hibiscus servie avec un magret de canard rosé à la perfection. Grande nouveauté depuis cet été, une carte courte est proposée à tous ceux qui ne veulent pas tenter l'aventure des menus carte blanche à l'aveugle. Pain décevant mais belle sélection de vins à tarifs modérés. Dix tables seulement, réservation conseillée.


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Enfants de cœur (Les)
Bistrot

Enfants de cœur (Les)

Un bon bistrot

Le succès se confirme depuis fin 2017 pour cette nouvelle table à Croissy, fondée par Jonathan et Malcolm, deux amis d'enfance. Cuisine simple, salle cosy en hiver et que prolonge une large terrasse pour les beaux jours, et beaucoup de sourires au service. Attention cependant à ne pas "trop" réinventer certains plats profondément ancrés dans le patrimoine : notre foie de veau ne méritait pas d'être pané et croûté mais au contraire, d'être cuit au beurre et simplement déglacé au vinaigre… sans sauce au fromage.

 


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Manège (Le)
Bistrot

Manège (Le)

Un bon bistrot

Proche du centre ville, un décor joliment rétro et une terrasse ombragée. Accueil sympathique et service souriant. On vient ici pour la cuisine généreuse mais aussi pour la cave avec des vins sélectionnés par le patron et des références dans toutes les régions, y compris la Savoie avec la mondeuse du Domaine Trosset. 


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Capitaine
Bistrot

Capitaine

Un des meilleurs bistrots de la ville

Capitaine tient le cap avec talent. Décor brut à l’élégance discrète (couteaux gravés, comptoir doré, …). La formule du déjeuner attire quand la carte du soir est vite plébiscitée. Le chef Baptiste Day joue avec les herbes (livèche sur la soupe d’agrumes), les couleurs (rouge des betteraves et le sang du pigeon), les textures (ceviche de maigre taillé comme des sushis). Son passage à l’Ambroisie voisine, à l’Astrance, à l’Arpège et son travail avec Tatiana Levha se retrouvent dans ses assiettes. La pointe de fleur de sel sur le chou au chocolat redonne du peps, la cuisson au barbecue des asperges blanches au beurre noisette emballe les papilles, le piment réveille subtilement le poisson cru (bonite, maigre, …). Ce jour-là un brebis corse s’invitait près des desserts. Ne soyez pas inquiets si la plupart des vins proposés n’ont pas d’origine contrôlée (VDF), ils permettent de découvrir le travail de vignerons souvent méconnus et de voguer hors des sentiers battus. Équipe en salle professionnelle. Rare dans le quartier.


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Vins des Pyrénées
Bistrot

Vins des Pyrénées

Un bon bistrot

Bravo aux nouveaux propriétaires de cette cave ouverte en 1905, pour avoir respecté le cadre et l'esprit de taverne basco-espagnole avec ses casiers à vins, son carrelage, ses chaises noires et ses meubles à présent qualifiés de rétro. Mais du "moderne" côté cuisine, soucieuse de quelques standards modeux (la courge, les cuissons basse température, les émulsions exotiques...), tout en apportant au lieu quelques bottes secrètes dont le bar à cocktails à l'étage et sa petite terrasse. Carte des vins intéressante puisqu'elle consacre un espace important à tous les vins de l'ultime Sud-Ouest, du madiran aux côtes catalanes, restant ainsi fidèle la vocation originelle de la cave.

 


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