Bel Ami (Le)
Bistrot

Bel Ami (Le)

Un bon bistrot

Dans cette banlieue ouest aussi calme et agréable qu'elle est pauvre en lieux de bonne restauration, cette adresse se montre rassurante : la salle tout comme la cuisine inspirent une parfaite parenthèse de bien-être et de romantisme décalé. Le soin est apporté par les deux patrons, Raoul Dehé et Julien Naudin, à la fraîcheur des produits et à la défense de viandes à la cuisson plus que sérieuse. Carte des vins bien pensée et aux prix restés raisonnables.

 


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Eels
Bistrot

Eels

Un très bon bistrot

Les places sont chères au déjeuner dans cette table du faubourg,  ample, logée dans de hauts volumes contemporains (et le niveau sonore élevé qui en découle) traités de sobre manière, blanc, pierres et poutres des murs porteurs. Si le succès est au rendez-vous, cherchez du côté des apprêts d'Adrien Ferrand issu de la matrice William Ledeuil: des assiettes joliment esthétiques, mais surtout surprenantes (aucun énoncé ne vous laissera indifférent), complexes, audacieuses et harmonieuses. Ne serait-ce que pour ces ravioles de lapin où la chair de l'animal est respectée ou cette anguille (Eels) d'une finesse sans pareille. Petit bémol, une présence relativement intrusive, de vinaigre, sans doute un hommage aux Troisgros qui en ont fait leur signature.


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Kwon
Restaurant

Kwon

♥︎

Décor minimaliste: murs blancs, lumière des larges baies vitrées, plafond noir avec tuyaux apparents, bois blond, luminaires à fil, aucun objet décoratif, tables espacées… On peut rester concentré sur son assiette. Outre les variations autour des traditionnels bibimbap, une longue carte avec des propositions moins fréquentes (tendron sauté aux légumes, nouilles de sarrasin en soupe fraîche, soupe de merlan séché, raie crue…). Quelques vins de bordeaux et des alcools coréens (de riz, de prunes, de ginseng, de goji…).

 


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Ao Izakaya
Restaurant

Ao Izakaya

Un bon restaurant

En fait d’izakaya, l’établissement de Yasuo Nanumi est un véritable restaurant lumineux, jouant sur le bois et le bleu (ao, en japonais), du dernier chic parisien. Nulle ardoise griffonnée. Pas un cri en cuisine, aucune outrance en salle, une atmosphère ouatée propice aux repas d’affaires davantage qu’à l’ivresse « after work ». À la carte, sagement alignés, les grands classiques de la cuisine japonaise - tataki, sushi, sashimi - assortis d’une courte sélection de saké. Au déjeuner, le bento tient la route - avec un saumon Label rouge ou un bœuf à la plancha en portions généreuses. Au dîner, le chef propose un menu en sept plats, guidé par sa seule inspiration, avec une addition nettement plus élevée mais justifiée.


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Yoshinori Restaurant
Restaurant

Yoshinori Restaurant

Un bon restaurant

Les japonais nomment "ikebana" l'art de faire vivre les fleurs. Le jeune chef Yoshinori Morié, repéré dans quelques bistrots créatifs de la capitale, compose dans son restaurant des assiettes-bouquets, qui aimantent le regard et affolent les papilles. Quelques plats fétiches font déjà référence, qui n'ont rien d'anecdotiques, à l'instar du tartare de veau de lait, accompagné de bulot et coques, éclatant de blancheur. Contraste des couleurs et choc des saveurs, la maîtrise est évidente, impressionnante. D'évidence, que l'on opte pour le plus simple des menus du déjeuner ou qu'on tape au menu dégustation du soir, ce petit restaurant a du style, celui de son chef aux longs cheveux poivre et sel disciplinés par un catogan. Avec beaucoup de naturel aussi, le service se prête aux explications, citant à la demande le nom de chaque pousse, l'origine de chaque fleur. Un pain exceptionnel, un choix de vins soigné, ainsi que des desserts sans chichi, distingue encore cette adresse à la mode qui mérite de devenir une institution.


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Saveurs du Sichuan (Les)
Restaurant

Saveurs du Sichuan (Les)

♥︎

Comme l'indique l'enseigne, cette table chinoise se voue entièrement à la cuisine du Sichuan. Et surtout échappe totalement aux standards auxquels les innombrables cantines asiatiques nous ont habitués, avec des recettes réellement originales, sans glutamate, qui justifient amplement qu'on traverse la capitale pour un repas. Nul folklore dans le décor, au sein duquel sont proposées de temps en temps des expositions de peinture, spécialités hors normes (nous avons encore souvenir d'une étonnante salade de pattes de poulet au céléri) et service agréable qui n'a pas cette fois compris pourquoi notre entrée, un bœuf bouilli-braisé comme un rosbeef trop cuit, et non séché comme annoncé, n'avait aucun intérêt (un ratage assez rare ici). Carte de vins ample mais sans réelle trouvaille.


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Elmer
Restaurant

Elmer

Un bon restaurant

Et soudain, le foie de veau ! Les amateurs comprendront l’intense plaisir de découvrir ce plat dit canaille dans une version haute en couleur, avec carottes et cerises posées sur une céramique rehaussée de bleu, et servi dans un cadre scandinave ostensiblement élégant. Proposé grillé, il attestait d’une formation solide et d’une personnalité trempée. D’autant qu’il était enfin permis de saucer avec une tranche du précieux pain maison. Quant à notre dessert, à base de fraise, il était, contre toute attente, pas si léger ou anodin que cela et propre à combler un bec sucré. Présent dans sa cuisine ouverte, mais discret, Simon Horwitz trace sa route de chef, suivant son cap, à son rythme et dans son coin. Chacun à sa place : face aux clients, ses serveurs enthousiastes, plus ouverts, voire franchement sympas, se chargent de jouer les apôtres d’une cuisine engagée et prometteuse. Le soir, la carte plus sophistiquée donne envie d’inviter sa tribu pour célébrer autour d’une longue tablée le plaisir de redécouvrir les plats de toujours, au goût du jour.


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Osmossi
Restaurant

Osmossi

♥︎

L’ancien bistro Mavrommatis de Passy est devenu Osmossi, un nom qui évoque plus le mariage de deux cultures et fait oublier un registre bistrotier qui n’a plus rien à voir avec la prestation désormais proposée. Andréas Mavrommatis installé à Paris depuis 1977 et toujours aux fourneaux reste avec ses deux frères un dénicheur de tout premier ordre de beaux produits méditerranéens, grecs ou chypriotes notamment. À l’étage de leur boutique, les tables lumineuses et confortables à proximité des cuisines (léger problème d’extraction) invitent à goûter leurs trouvailles qu’ils préparent avec intelligence, sur la base de préparations simplifiées. Leur tarama dans lequel il remplace la crème fraîche par de la mie de pain et de l’huile d’olive magnifie les saveurs des œufs de cabillaud comme leur houmous ou leur caviar d’aubergine développent des notes à la fois puissantes et harmonieuses. Au-delà de cette dégustation, les plats montrent un même savoir-faire, immanquable moussaka ou calamar farci à la cuisson menée à la perfection. Assiettes toutes généreuses et copieuses qui font du yaourt grec avec granola aux fruits secs le dessert adéquat. Pierre-Yves Chupin


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Etsi
Restaurant

Etsi

Adresse reposante, salles claires, terrasse et présentations soignées. Des mezzes à partager que complète aussi l'ardoise du jour, produits en direct de la péninsule grecque et carte des vins tout aussi bien achalandée. Service charmant. 


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Mr. T
Bistrot

Mr. T

Un très bon bistrot

Du hip hop dans les oreilles, une salle avec des chaînes dorées qui brillent, et une grande fresque étonnante faisant apparaître des visages creusés à même le mur, le décor - branché - est planté. Le chef japonais Tsuyoshi Miyazaki a gardé de son ancienne maison, Passage 53, le goût pour une cuisine inventive autour de produits simples qu'il travaille avec sa seconde, devant les chanceux qui peuvent s'asseoir au comptoir (les meilleures places assurément). Là, les poissons et viandes sont préparés méticuleusement pour aboutir à des assiettes gourmandes comme cet œuf annoncé parfait, mais en fait confit et sa purée siphonnée de pomme de terre généreusement recouverte d'un vieux parmesan, ou ce lieu jaune à la chair nacrée cuisiné avec un beurre blanc réhaussé grâce à de l'orange. Nouveauté: finis les burgers du déjeuner, maintenant la même carte est proposée midi et soir. Les vins au choix s'avèrent sympathique et sans esbroufe.


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