Tempilenti
Bistrot

Tempilenti

Un bon bistrot

Voilà un bistrot "italianisé" comme on les aime : déco sans chichi sauf pour le magnifique carrelage (se tenait ici il y a peu un bar miteux), accueil chaleureux que vous soyez un habitué des lieux ou non, et cuisine brute pleine de saveurs. La cheffe d'origine sarde distille des plats futés et canailles avec des ingrédients originaux où les abats occupent une large place (langue de bœuf, cervelle, joue de porc). Les fromages comme les vins tous italiens valent le détour. 


Découvrir le Bistrot
Esens'all
Restaurant

Esens'all

Un bon restaurant

La plupart des codes des grandes maisons sont absents de ce petit restaurant installé un peu à l'écart de la bistronomie bondée de la rue des Dames. Une façade discrète presque austère, une salle blanche épurée où seul un mur végétal apporte de la couleur, un service discret mais efficace. On l'aura compris, le spectacle n'est pas dans la salle, bien que l'on y soit confortablement installé mais sur la table. Dans le choix des assiettes et des contenants, superbes, qui sont en totale harmonie de formes et de couleurs avec leur contenu. Dans la construction de chaque plat où les saveurs ne se juxtaposent pas comme souvent mais se fondent entre elles, se respectent, se complètent dans ce même souci d'harmonie. Dans l'originalité des ingrédients où la verveine, le géranium, le coquelicot, l'aloe vera forment des ménages heureux avec des produits plus classiques. Dans le traitement des ingrédients utilisés, Laurent Pichaureaux participe activement au Programme Alimentaire Mondial et tente d’utiliser le maximum d’un produit en cuisine, y compris ce que la grande restauration classique rejette, souvent par seul souci d’esthétique. Mais un sous-produit retravaillé avec créativité, sous forme de purée, de coulis peut pleinement participer à la complexité d’un plat. Le restaurant ne fonctionne que le soir, autour d'un menu en six services à 66 €, 92€ avec les vins et d'un menu en huit services à 79€, 113€ avec les vins. Chacun des six plats de notre dîner méritait à lui seul une Tour Eiffel, l'émulsion au coquelicot et la ganache au chocolat pouvant même prétendre à plus.

 


Découvrir le Restaurant
Ibrik Kitchen
Restaurant

Ibrik Kitchen

A l’heure du déjeuner, jolie cantine turco-grecque où une clientèle jeune et tendance se précipite pour décrocher une chaise, une banquette, un tabouret au comptoir, une place sur la petite terrasse ou un coin sur la grande table d’hôtes. Les assiettes copieuses arrivent bien pensées et travaillées quand le service se montre alerte. Les recettes souvent originales (caviar de haricots blancs et compotée d’oignons icre de fasole, succulents petits beignets papa-nashi à la crème et la confiture, balkanic avocado toast revisité aux truffes) sont exécutées avec soin par une équipe de cuisine engagée.  Le soir, changement de promesse avec un autre rythme (plus calme), une autre ambiance (plus douce) et une autre carte (plus pointue).


Découvrir le Restaurant
Astair
Restaurant

Astair

Jolie performance que de lancer une table des plus honorables dans un passage pourtant déjà riche en établissements de belle facture (La Table du 53, Caffè Stern, Racines...) . Visiblement soucieuse de concilier tradition et modernité, cette néo-brasserie dévoile un cadre aussi contemporain que chaleureux, prompt à séduire les cols blancs du quartier comme les touristes de passage, nombreux ce jour-là : plafond en liège, bar à cocktails circulaire, banquettes bordeaux, tables blanches... La grande feuille A3 faisant office de carte promet, elle, une partition plus classique, supervisée par le chef triplement étoilé Gilles Goujon. Tous les standards répondent présent et avec la manière. En témoignent les huîtres, cuisses de grenouilles et autres escargots, préludes à des plats souvent carnés : tartare de bœuf fumé, blanquette de veau, foie de veau déglacé au vinaigre, sans oublier l'inévitable boudin noir de Christian Parra et les grillades. Les desserts - fondant au chocolat, baba au rhum... - sont à l'avenant. On lève le pouce pour l'impeccable menu déjeuner (entrée-plat-dessert à 25 €), même s'il faudra faire preuve de mansuétude à l'égard du service, d'une célérité à toute épreuve certes, mais incapable d'apporter la moindre précision quant aux plats et vins servis ce jour-là.


Découvrir le Restaurant
Ascension (L')
Bistrot

Ascension (L')

Un très bon bistrot

Ancien compagnon de route de Yannick Alleno, Amar Chalal a ensuite pris la route pour explorer le monde pendant quatorze mois, avant de s’installer à son compte il y a un peu plus d’un an. Grande salle sous haut plafond, larges baies vitrées, moellons, tables de bois, chaises vert bouteille, banquettes de velours, grand planisphère stylisé au mur et photos de la découvertes des marchés du monde par le chef, cuisine ouverte. Si les propositions du déjeuner, prises d’assaut à 13 h quand tous les bureaucrates du quartier cherchent pitance, donnent un petit aperçu du talent du chef (en particulier pour la cuisson du poisson) c’est dans la carte qu’il faut piocher pour apprécier la discrète empreinte des épices, le goût pour les jus, les sauces et les agrumes. Carte des vins classés par prix ascendant (donc mélangeant les appellations) avec un choix classique pertinent, cherchant à proposer, dans des maisons réputées, des vins moins connus (Fumé de Pouilly 2015 de Didier Dagueneau). Service rapide et sympathique.

 

 

 


Découvrir le Bistrot
Fleur de Sel
Bistrot

Fleur de Sel

Un bon bistrot

Dans ce quartier calme de La Garenne-Colombes, le chef Benoît Laval, jadis aux fourneaux de Dessirier et de Jarasse, a repris ce Fleur de Sel secondé par Emmanuel Verbruggen. Depuis la cuisine ouverte sur la salle, les deux chefs préparent des plats sur des bases traditionnelles avec ce "twist" qui fait la différence. La carte change tous les six mois. Sympathique carte des vins privilégiant Bordeaux et la Bourgogne.

 

 


Découvrir le Bistrot
Mathusalem (Le)
Bistrot

Mathusalem (Le)

Un bon bistrot

Bistrot bien dans son jus, plafonniers ou lampes façon Galet, nappes à carreaux rouges, comptoir et ardoise du jour. Les assiettes jouent les saisons comme aussi les envies du moment, makis de légumes, ceviche de poissons ou hamburger pommes et foie gras poêlé pour un registre plus contemporain. L'adresse vaut aussi pour sa cave, à l'évidence bien pensée par Rémy Bain avec plus d'une centaine de références à des tarifs restés raisonnables. 


Découvrir le Bistrot
Biscotte
Bistrot

Biscotte

Un très bon bistrot

Table bien nommée, la biscotte fait ici l'amuse-bouche, accompagnée d'un houmous au thé matcha rafraîchissant. Maximilien Jancourt, au parcours plus que sérieux (l'Arpège, Lasserre, le George V et le Bristol) sait donner à la suite du repas une tournure nettement moins anecdotique. Ses assiettes au dressage méticuleux marquent des points : saumon fumé maison ou jus gras digne d'une grande table pour relever l'escalopine de veau à la juste cuisson. Quand arrive le dessert, Pauline Moreau prend la relève et impressionne par sa maîtrise et sa créativité (bases apprises de son côté chez Pierre Hermé ou Lasserre, au Bristol, à la Réserve ou au Peninsula) avec, notamment, un jeu de notes délicates et parfumées autour de la pêche blanche. Rappelons que Pauline et Maximilien sont tous deux âgés d’à peine 30 ans et qu'ils avaient été sélectionnés en 2019 pour le Prix METRO Lebey de la 1ère Installation. À l'évidence, ils méritent un coup de cœur. 


Découvrir le Bistrot
Korus
Bistrot

Korus

Un très bon bistrot

Korus, anciennement baptisé Iratze jusqu’au départ en 2018 du précédent chef d’origine basque, accueille les convives dans une salle moderne et agréablement décorée, façon loft new-yorkais, aux murs de briques nues et au plancher de bois brut. Un large comptoir d’angle permet la dégustation de petites assiettes et grignotages. Une vraie table d’hôtes réjouira les amateurs de convivialité. Deux menus en plusieurs services facilitent la découverte de plats inventifs, mais sans maniérisme excessif. Les produits sont sélectionnés sur la base de critères de qualité bien sûr, en privilégiant comme il se doit dans cet arrondissement circuits courts, biodynamie ou permaculture. Un nouveau chef vient d'arriver, ancien de Sola. Roberto Valladares délivre des assiettes originales, en format réduit, mais savamment dressées et goûteuses à souhait. Cave maline à base de découvertes hors des sentiers rebattus. Service un peu froid et modalités de réservation perfectibles.


Découvrir le Bistrot
Petit Panisse (Au)
Bistrot

Petit Panisse (Au)

Un bon bistrot

Il n'aura pas fallu longtemps pour que ce jeune bristrot soit squatté par une clientèle d'habitués du matin au soir. Avec une déco rétro - vieux carrelage au sol, escalier branlant en colimaçon, enseignes d'époque, moulures au plafond et murs grattés avec effet brut - l'atmosphère y est chaleureuse. Pourtant dans l'assiette, rien de vieux ni de conventionnel. Le chef travaille des beaux produits en osant des associations étonnantes : langue de bœuf et hareng fumé, rognons et gingembre ou encore queue de lotte sauce au vin rouge et fraises. Ça remue dans l'assiette comme également dans la salle où le service sympathique et agréable brille par sa diligence. Belle sélection de vins au verre où la nature tient le haut du pavé. Excellent pain de campagne de la boulangerie du quartier.


Découvrir le Bistrot

Pages

S'abonner à RSS - le samedi au dîner