Oui Mon Général
Bistrot

Oui Mon Général

Un des meilleurs bistrots de la ville
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Bistrot de quartier convivial, chaleureux où l'on vient pour boire comme pour manger. Un endroit à la fois moderne et traditionnel, intemporel et habité par une équipe qui a déjà sévi à plusieurs reprises (Nicolas Bessière et Stéphane Reynaud). La quête du bon produit comme la préparation au service de la seule gourmandise, voilà bien deux principes pour lesquels ce général s'engage à être inflexible : un carpaccio de tête de veau avec ses petits légumes, un lapin à la moutarde bien relevé à l'estragon ou des pruneaux avec orange confite et travaillés comme un crumble lors de notre passage. La carte des vins se montre à la hauteur de l'ambition réunissant grands noms (Dauvissat, Pinard, Minchin, Rayas) et petits nouveaux, faisant part belle à la culture raisonnée ou à la biodynamie. Bon à savoir, l'adresse donne rendez-vous le jeudi et le samedi autour d'un machon matinal (salade de pieds de veau, charcuteries, saint marcellin, tarte à la praline). En fait un petit-déjeuner pour adultes, de préférence consentants. 


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Perroquet vert (Le)
Bistrot

Perroquet vert (Le)

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À l'écart des modes, l'adresse du chef Didier Guy cultive service après service, un goût de la convivialité​ et du bien manger sans jamais faillir. Peinture rouge écarlate, ardoises qui détaillent le menu, et quelques raretés accrochées aux murs comme ces originaux d'Hugo Pratt confinent le client dans une atmosphère un brin baroque où l'on se sent immédiatement à son aise. En hiver, la cheminée certains soirs fonctionne pour le plus grand plaisir de la salle et l'une des dernières flambées de la capitale. La cuisine ne s'embarrasse pas de frivolité, mais va à l'essentiel. Des bases classiques maîtrisées souvent améliorées par une pointe d'exotisme bienvenue. Que ce soit pour le menu déjeuner ou les vins, on peut se faire plaisir ici à vile prix.


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Biche
Bistrot

Biche

Un bon bistrot
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Dans le "nord Marais", à deux pas de République, il y a comme une odeur de Canebière. Ancien rade totalement rénové avec goût par la patronne originaire de Marseille, ce bistrot accueille avec simplicité tant pour un café ou un cocktail que pour profiter d'une carte courte où les accents méditerranéens ne sont jamais loin : poulpe flambé au pastis, turbot façon bouillabaisse, aubergine kefta... autant de clins d'oeil réussis à cette cuisine du soleil. Chaque assiette bénéficie d'un dressage soigné sans jamais tomber dans le chichiteux. La générosité est de mise dans une ambiance décontractée. Petits couacs au service pas bien graves. On aurait aimé une carte des vins un peu plus étoffée - une quinzaine de références -, mais d'un autre côté, toutes sont disponibles au verre. À noter le menu déjeuner à l'excellent rapport qualité-prix.


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Komatsubaki
Restaurant

Komatsubaki

Un bon restaurant
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À proximité des Champs-Élysées avec, à l'étage, un comptoir et, derrière les portes coulissantes en bois et papier, une table dressée pour huit personnes organisée autour de tatamis. Yoichi Kino que nous avons apprécié au "Comme des poissons" rue de la Tour et Ryuma Takubo forment un duo de chefs de haute volée, transformant chaque préparation, la confection des sushis notamment, en un spectacle réglé aux millimètres près. Le comptoir devient ici la scène qui réunit ses habitués, dont de nombreux Japonais inscrivant l'adresse dans leur pèlerinage parisien. Pas de doute, Komatsubaki s'annonce comme l'un des restaurants japonais les plus authentiques et sérieux de Paris, certainement l'un des seuls à préparer le wasabi devant le client, la tige broyée par le chef avec, à la clé, une pâte d'un vert immaculé et aux saveurs aussi efficaces que subtiles. Au dîner, il y a le le choix entre trois menus dont un  végétalien à commander la veille, avec succession de vaisselles traditionnelles ou de mets souvent parés de branchages ou de fleurs. Ryuma Takubo, arrivé très jeune en France et en Normandie, s'exprime dans un français parfait et permet de discuter et surtout de comprendre tout l'art de ces préparations. Dans le menu sushi, le thon proposé parfois gras ou mi-gras, cru ou mi-cuit et sous différentes préparations, tient le haut du pavé avec une finale inouïe, car alors présenté dans un cornet de feuille de shiso et accompagné de ciboulette et de radis fermenté. Autre moment fort, le saumon mi-cuit dont la présentation pourtant minimaliste laisse croire à la présence d'un beurre blanc. Durant toutes ces séquences hautement gastronomiques, les transitions ont leur importance, avec des progressions du cru vers le mi-cuit, ou le passage de saveurs tout en retenue vers d'autres nettement plus prononcées. Pour accompagner un tel festin, les bourgognes blancs sont à l'honneur sur la carte (facturés à prix fort) mais les quelques sakés fort à propos sélectionnés permettent des accords encore plus aboutis. Un coup de cœur évident et, pour nous, l'ambassade incontournable de la gastronomie nippone à Paris. 

 


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Dôme Montparnasse (Le)
Restaurant

Dôme Montparnasse (Le)

Le Dôme fait partie de ces établissements parisiens que l’on croit connaître. Peut-être l'a-t-on visité dans le passé, ou du moins en a-t-on entendu parler. Après avoir connus des heures de gloire ces grandes brasseries du boulevard Montparnasse ont plus ou moins décliné, jusqu’à ce qu’une nouvelle génération en reprenne les rênes, secouant un peu (mais pas trop) les codes, proposant comme ici des formules plus abordables. En 2018, Le Dôme s’est doté d’un nouveau chef : Yoshihiko Miura, si japonais dans son approche du produit, si français dans sa maîtrise du répertoire classique. Un équilibre qu’il met dans l’assiette,  visant juste dans le répertoire qui a fait le succès du lieu : les poissons et fruits de mer.  La perfection nippone en plus. Quel plaisir de voir arriver dans son assiette un poisson rôti entier, si brut dans son aspect mais si précieux avec sa chair nacrée. En préambule, des entrées bien travaillées et en guise de conclusion l’incontournable millefeuille Napoléon, montagne de pâte feuilletée et de crème aérienne au rhum et à la vanille. La décoration (revue en 2018) tente de faire le lien entre passé et présent, la clientèle n’est pas toute jeune, mais ça n’est pas l’apparence qui compte ici. C’est le confort, le service remarquable et rien d’autre que le plaisir de la table.


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Brasserie du Louvre - Bocuse
Restaurant

Brasserie du Louvre - Bocuse

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Jamais Paul Bocuse n'avait installé de restaurant à Paris. Dix-huit mois après son décès, son fils Jérôme inaugure une grande première avec un style assumé de grande brasserie traditionnelle au cœur d'un quartier ultra-touristique. Moquette bleue au sol, banquettes confortables, éléments en laiton, la salle totalement rénovée reste sobre et élégante. Le personnel aux aguets du moindre besoin donne de sa personne avec un service professionnel au guéridon des plus grands classiques de la gastronomie française et plus particulièrement lyonnaise. Magnifique saucisson brioché aux pistaches, poulet de Bresse à la crème, sole meunière ou soupe à l'oignon bénéficient d'une réalisation parfaite et sont généreusement servis comme l'aimait le grand Paul. Aucune concession (ou si peu) à l'air du temps et aux "re-visites". Ici, le saumon est servi en escalope avec sa sauce à l'oseille. La belle terrasse qui ne manquera pas d'être assaillie aux beaux jours, complète à merveille cette carte-postale bien française. La carte des vins laisse un choix sans surprise parmi des domaines connus et consensuels.


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Tang
Restaurant

Tang

Un bon restaurant

Charly Tang ne baisse surtout pas les bras. Depuis un an, il a repensé l'aménagement de son restaurant devenu plus lumineux tout en sublimant le chic "années 70" d'une salle désormais à même de faire la une des magazines d'art de vivre. Et il a surtout ajouté à côté de la carte un menu servi au déjeuner comme au dîner, en semaine comme au week-end, qui invite en trois étapes à partager les plats qui ont fait le succès de la maison. Les produits restent de qualité comme les assaisonnements se montrent à la fois épicés et raffinés avec, à la clé, des plats devenus les incontournables d'une gastronomie asiatique. Charly accueille avec beaucoup de civilité, prenant le temps d'expliquer ou de faire déguster certaines assiettes, quand son épouse, tout aussi élégante et souriante, se charge de mettre en avant une cave qui ne retient que les vignobles historiques. Bref, un accueil un peu suranné qui participe pour autant au charme d'une adresse à redécouvrir.


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Mamane (Chez)
Restaurant

Mamane (Chez)

Les amateurs de tags, graffs, murales et pochoirs ne louperont pas la ballade dans le village/quartier de la Butte-aux-Cailles. On y trouve de nombreuses œuvres de Miss.Tic, Lezarts de la Bièvre, Jef Aérosol et autres. Deux adresses incontournables: le local des Amis de la Commune de Paris (pour la mémoire) et Chez Mamane (pour le couscous). À l’intérieur du bistrot, une fresque (« Couscous City ») réalisée par les élèves de l’École Estienne proche (dans un style underground) et un grand pochoir de Miss. Tic (« Si tu me disais ta soif, est-ce que ça calmerait la mienne ? »). On attend une place au bar ou sur le trottoir (pas de réservation); prolos, bobos et touristes melting-potés, au coude à coude sur les tables à partager couvertes de toiles cirées élimées. Vieux pote de Coluche, après un quart de siècle passé dans la semoule, Mamane vient de passer la louche à son fils Fawzi. Même credo: pas de pastilla, pas de corne de gazelle, rien que des couscous, du nature au royal. Semoule fine et détachée; bouillon dégraissé, parfumé et non salé; légumes non bouillis; pois chiches croquants. En revanche, les viandes sont toujours un cran en dessous: donc choisir le nature à 9€. Plutôt que la carte des vins, piocher dans celles des bières bouteilles (Orval, Duvel, Faro, Chimay, Tripel Karmeliet…) et surtout pressions (Grim’, Chouffe, Barge…).

 


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Pleine Terre
Restaurant

Pleine Terre

Un bon restaurant

Logé dans le sous-sol d'un hôtel et accessible uniquement par un escalier depuis la rue, ce restaurant joue plus du club privé. D'autant que depuis son ouverture, ils sont de plus en plus nombreux à se donner l'adresse pour se retrouver dans la salle intimiste avec sa vingtaine de couverts. Et notamment à l'heure du déjeuner avec formule ou menu (29 € !) au cœur du Triangle d'or. Le chef Jimmy Desrivières aidé de Clément Van Peborgh, tous deux passés par de grandes tables, revendique un registre à l'évidence gastronomique : assiettes travaillées avec beaucoup de soin, associations pointues et, surtout, la petite touche final ou le "twist" que ce professionnel hors-pair apporte de sa Martinique natale, épices ou condiments notamment. Lors de notre repas, un simple maquereau impressionnait par son élégance et sa longueur en bouche avec fleurs de fruits de la passion dispersées au dernier moment. Et c'est tout le repas qui prend ici des airs de fête, desserts tout aussi techniques et réussis de Jérémy de Cruz ancien de chez Pierre Gagnaire, sélection de vins à la fois pointus et abordables d'Edouard Vimond venu de chez Olivier Roellinger, sans oublier, cachés dans leur armoire, la sélection de rhums du chef. Un coup de cœur justifié et mérité. 


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Sergent recruteur (Le)
Restaurant

Sergent recruteur (Le)

Un bon restaurant
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Plus solide que jamais ce nouveau Sergent Recruteur, qui après des années de turbulences reprend vie et trouve de nouvelles sourcres d'inspiration grâce au chef Alain Pégouret. Après dix-huit années passées aux commandes de la cuisine de Laurent, il a pris son indépendance et apporte son grand savoir-faire dans une île Saint-Louis plutôt morne. Le design très réussi du designer espagnol Jaime Hayon, héritage de la grande transformation du restaurant en 2012, n’a pas pris une ride. Derrière la fenêtre qui le sépare de la salle, Alain Pégouret met tout en œuvre pour composer des assiettes ciselées, précises, de structure classique mais sur lesquelles il ajoute un voile d’exotisme, un parfum d'épice. Sans aucune tonitruance chaque plat vise l’équilibre parfait entre l’acide, l’amer, le salé et le doux. Avec des compositions incontournables comme le tourteau de Roscoff en gelée dans le prolongement de l'araignée époque Laurent ou la seiche en tagliatelle. Du travail d’orfèvre tant sur le goût que sur le visuel.

 


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