Odori
Restaurant

Odori

Des murs blancs, deux belles calligraphies, quelques jades et des masques, tables espacées, un parquet tirant sur le rouge cinabre. Outre les variations (bœuf, poulet, calamar, saumon, tofu) autour du traditionnel bi bim bap, une longue carte immuable (comme ses prix), avec des propositions inusitées (tripes de bœuf sautées, nouilles de sarrasin froides dans un bouillon glacé, salade de tofu frit, ragoût de tofu fluide). Formules mini-prix au déjeuner. Une dizaine d’alcools coréens et quelques vins français.

 


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Neige d'Été
Restaurant

Neige d'Été

Un bon restaurant

Le chef ne plaisante pas, on le voit sur les photos sérieux au marché, on le retrouve aussi réservé pour l’accueil sur le pas de sa porte puis concentré à travers les vitres de sa cuisine. Ses assiettes affichent la même retenue, avec ou sans supplément caviar, avec ou sans supplément truffe : tout est là, bien rangé, bien exécuté. La paella mérite les éloges, rendue croustillante par un passage sous le gril. Avec la rhubarbe, on prend une leçon de maîtrise et d’équilibre avec la fraise. Les mignardises, toutefois, parce qu’elle exigent de la fantaisie, n’enchantent pas plus que les amuse-bouche. Pas de doute, la maison est bien tenue. Mais comme un col amidonné. Un sourire, au-delà de la technique, ferait fondre la glace de cette Neige d’été.


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Inattendu (L')
Restaurant

Inattendu (L')

Patrick Delmas, Maître Restaurateur, est un cuisinier accompli. À sa carte ou à son menu, que des valeurs sûres : œuf cocotte au foie gras, tête de veau aux épices, ravioles aux langoustines ou fine tarte à la pomme et crème d'amande. Rien d'ennuyeux, bien au contraire, des assiettes exemplaires dans leur exécution ou présentation, gourmandes à souhait. Pour accompagner le tout, une sélection de vins sérieuse et un service appliqué. Il est en revanche certain que le décor date un peu mais la salle plutôt cossue est là aussi pour rassurer à sa façon.  


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Concert de cuisine (Le)
Restaurant

Concert de cuisine (Le)

Décor épuré avec peu de table, le chef officiant derrière son teppanyaki. Cuisine ne manquant surtout pas de saveurs ni de personnalité et réalisée avec des produits de qualité. Service en salle efficace  et souriant, seul problème la difficulté de communiquer avec un personnel ayant du mal à s'exprimer en français. Carte des vins bien construite avec de jolies références. 

 


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Clos Y (Le)
Restaurant

Clos Y (Le)

Un bon restaurant

Charme discret, mais au combien raffiné de cette salle, avec son comptoir de onze mètres taillé dans le tronc d'un cerisier - anecdote notable : le céramiste de l’Empereur du Japon aurait lui même réalisé l’enceinte posée sur le comptoir entièrement faite à partir de céramique bleue ciel - sa vaisselle d'exception et les nombreux détails ou attentions qui ponctuent le repas. Dans l'assiette, dressages soignés et travail d'orfèvre dans la confection des plats, comme ces fleurs de courgettes farcies à l'agneau. Expérience sensorielle inédite garantie. Remarquables menus déjeuner à 33 ou 38€. 

 


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Sonatines
Restaurant

Sonatines

Un bon restaurant

Un charme intemporel, tables aux nappes amidonnées, guéridons pour le service en salle et bouquet de fleurs en guise de bienvenue… Mais aussi le calme et ce temps qu'il faut ici savoir prendre pour apprécier la carte ou les menus concoctés par un chef féru de cuisine française. Assiettes travaillées avec beaucoup de sérieux dans les cuissons ou les assaisonnements et, surtout, un respect parfait des saisons et des dressages aussi gourmands que soignés. Cave ambitieuse. 


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Pavillon Ledoyen
Restaurant

Pavillon Ledoyen

Un des meilleurs restaurants de la ville

Faute de pouvoir pousser les murs - bâtiment historique oblige - Yannick Alléno se démultiplie à l’intérieur: après la création de l’Abysse, un comptoir à sushi exceptionnel conduit par Hachiro Mizutani (menus déjeuner à 98, 150 et 280€), il prépare l’ouverture d’une brasserie. Quant au restaurant gastronomique, l’Alléno Paris, il est désormais ouvert uniquement le soir. La pratique semble simple: outre la carte, une double proposition de menus dégustation (380 ou 450€ en huit ou neuf services), mais partant en arborescence touffue dès que l’on se laisse tenter par les accords de vins. On est alors devant quatre tentations supplémentaires, de 190 à 330€. La carte, elle, peut sembler une jungle quasi impénétrable: chaque plat compte une dizaine de produits, cumuler des modes de préparation différents, sans parler de procédés invisibles (extractions, infusions, fermentations), pianoter sur les perceptions différentes de texture d’un même produit (en gel, en sauce, en jus)… Alors, un seul conseil convient: regarder l’esthétique des dressages les yeux grands ouverts, les fermer et plonger ses couverts dans la luxuriance gustative des plats, remplir la mémoire des sensations et des parfums. Service grand style sans être pesant.

 


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Train Bleu (Le)
Restaurant

Train Bleu (Le)

Dans ce Monopoly gastronomique auquel prennent désormais part les gares, la gare de Lyon a eu la chance de passer par la case départ avant les autres comme d'avoir pour partenaire le chef Michel Rostang. Dans ce fastueux décor classé aux Monuments historiques, les Parisiens retrouvent le service avec "voiture de tranche" comme une carte qui ne mégote pas sur les intitulés. Pâté en croûte, quenelles de brochet, côte de veau Foyot, volaille de Bresse à la crème d'estragon ou gratin dauphinois, pas besoin d'aller à Lyon pour les goûter, ces spécialités plutôt bien réalisées attendent ici les nostalgiques de la tradition. Tarifs élevés. 


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Amis de Messina (Les)
Restaurant

Amis de Messina (Les)

Adresse engageante avec sa terrasse estivale, sa cuisine ouverte et son service à l’italienne qui expédie dans la joie et la bonne humeur des assiettes d'inspiration siciliennes: antipasti de produits frais et bien sourcés, pâtes du jour (clin d'oeil à la cucina povera lors de notre passage avec maquereaux, tomates fraîches, ail et chapelure). Au coin desserts, ne pas passer à côté de la Torta Mamma Lina, gâteau à la ricotta et aux courgettes héritée de la grand-mère du propriétaire, comme des glaces artisanales servies avec brioches maison tièdes. 


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Unico Paul Bert
Restaurant

Unico Paul Bert

C’est bien évidemment dans une ancienne boucherie, désormais colorée seventies (carrelage orange sanguine et papier peint pomme verte et jaune citron), que s’est installé ce restaurant de viande argentine. De fait, la viande y est de premier ordre et la cuisson parfaite. Mais, à moins d’être un viandard affamé de bœuf, il y manque un geste cuisinier susceptible de vous emporter au delà d’un simple steak frites, fût-il incomparable. À regretter aussi le service pour le moins désinvolte de deux jeunes femmes, certes aimables et sympathiques, mais passant leur temps à papoter ou à jouer avec leur smartphone. Ainsi que la tonitruante musique d’ambiance sud-américaine, à même de vous faire croire que vous déjeunez au milieu d’un dancing. Enfin il y a, à l’exception du menu à prix serré, les tarifs pour le moins vigoureux de la carte, en dépit de l’indéniable qualité des produits proposés. Amateurs de viande et musique sud-américaines au portefeuille bien garni, ce lieu est pour vous. Pour les autres… 


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